17-18ème siècle
LOCKE : L'argument de l'action volontaire
A retenir :
-> Selon Locke, on est tous doué de libre arbitre, donc capables :
- d'être la cause d'une action ou non
- de réaliser une intention
On fait preuve de libre arbitre si on est conscient de l'action qu'on fait, si l'action est volontaire et si on est l'agent de l'action. Le libre arbitre est une évidence fondée sur l'expérience. Pour bien comprendre, il faut clarifier le sens d'action volontaire :
-> Pour Locke, pour qu'une action volontaire puisse être qualifiée de libre arbitre, il faut être l'agent de l'action et que l'intention soit libre/volontaire. Il faut aussi que l'intention de l'action ne soit pas le produit d'une contrainte extérieure, ni de trouble psychique.
Pour Locke, une action est volontaire si elle n'est pas l'effet d'une cause extérieure, d'un réflexe, d'une contrainte extérieure, d'une manipulation mentale ou d'un trouble de la conscience
=> L'ACTION VOLONTAIRE EST UNE PREUVE DU LIBRE ARBITRE
SPINOZA : Objection à la thèse de Locke
17ème siècle
A retenir :
-> Selon Spinoza, l'action volontaire n'est pas une preuve de libre arbitre car on a de l'égo : on a besoin d'affirmer et de savoir qu'on est doué de libre arbitre, on a besoin d'être supérieur, et comme on est conscients d'agir et de vouloir, on affirme qu'on est libres d'agir et de vouloir. Nous sommes soumis à des causes extérieures à notre volonté donc on peut douter de notre libre arbitre. On est le résultat de choses qui ne dépendent pas de nous.
=> L'ACTION VOLONTAIRE N'EST PAS UNE PREUVE DU LIBRE ARBITRE