Introduction:
Dans son sonnets intitulé «Vénus anadyomène» (1870 extrait du recueil des Cahiers de Douai), Rimbaud propose une vision très personnelle du motif mythologique de la Vénus, la déesse de l'amour. S’il donne de Vénus une image encore conventionnelle dans ses deux premiers poèmes « Invocation à Vénus » et « Soleil et chair », c’est une toute autre image qui apparaît dans cette « Vénus Anadyomène ». Succédant à une belle Vénus incarnant l’amour et la fécondité des premiers poèmes, cette Vénus anadyomène a les traits d’une femme laide et malade. Nous nous demanderons en quoi ce poème est une parodie dans laquelle Rimbaud cherche, par le jeu d'un langage nouveau, à conduire le lecteur aux marges d'une poésie nouvelle.
I. Une parodie
1. Le détournement du tableau vers la dérision
Le titre de ce son
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