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BAC
2ème année

Texte 1 : Elle était déchaussée

Français

Definition

Elle était déchaussée
Victor Hugo

Intro :

  • Recueil publié en exil en 1856 marqué par le deuil de sa fille Léopoldine.
  • 2 parties avant et maintenant, séparé par la mort de Léopoldine le 4 septembre 1843.
  • A l'origine, Contemplations en lien avec Lyrisme et romantisme.
  • le poème est le 21ème poème du Livre I "Aurore" --> Jeunesse d'Hugo.
  • thèmes lyriques du Livre I : l'amour, la rencontre amoureuse, la jeunesse, le souvenir heureux et la nature bucolique.
  • Part autobiographique dans certains poèmes
  • 4 quatrains écrits en alexandrins (12 syllabes) avec des rimes croisées.
  • Raconte la rencontre amoureuse éphémère avec une jeune fille qui n'est pas nommée dans une nature bucolique.


Lecture expressive du texte ??


Problématique : Nous allons voir comment le poète exprime cette rencontre avec une jeune fille sauvage au milieu d'une nature bucolique.


?


Analyse du premier quatrain :


  • Apparition de la jeune fille de façon statique pour le poète avec le verbe "était" à l'imparfait.
  • la sensualité apparait à travers le verbes "Déchaussée" et "Décoiffée" mais aussi par le préfixe "" qui laisse entrevoir une partir du corps -> osé au XIXe siècle.
  • la jeune fille croit être seule et n'est plus tenu par la bienséance du code vestimentaire.
  • On ne connait pas son nom, pronom personnel "Elle".
  • le rythme lent du vers 2 montre l'éternisation du regard du poète sur le corps de la fille.
  • Préposition "parmi" insiste sur un rapport d'inclusion --> la fille fait partie de la nature.
  • "Moi qui passais par là" : le pronom tonique "Moi" rend compte du regard du poète et le verbe "passais" souligne le hasard de cette rencontre.
  • "Je crus voir une fée" montre que le jeune homme est admiratif de cette vision merveilleuse et idyllique.
  • Le poète incarne le spectateur promeneur et va adresser la parole à la jeune fille au discours direct.
  • Le discours direct montre la rapidité du jeune homme en lui demandant "Veux tu t'en venir dans les champs".
  • Le tutoiement souligne la vitesse du rapprochement ainsi que l'intimité qui se crée.
  • le rythme change puisqu'on a 4/8.
  • Ce changement montre une spontanéité dans la demande sensuelle et érotique du jeune homme.
  • La rime entre "penchants" et "champs" peut s'interpréter comme un désir dans la nature.


Second quatrain :


  • Même structure que le premier quatrain : les deux premiers vers décrivent la jeune fille puis le poète prend la parole en lançant une invitation à l'amour.
  • Anaphore en "elle" comme au vers 1 --> Il idéalise la jeune fille
  • "Me regarda" au passé simple souligne l'intensité du regard de la jeune fille qui va prêter attention au poète.
  • L'adjectif "suprême" montre l'intensité du regard et l'échange du regard par l'hyperbole.
  • Au vers 6, la jeune fille est vue comme "l'allégorie" de la beauté.
  • Idéalisation renforcée par le présent de vérité générale.
  • "Quand nous en triomphons" --> séduction et désir évoquant l'attirance charnelle et l'aboutissement du désir.
  • Au vers 3 et 4, question répété et commence par le même verbe "Veux tu".
  • Au vers 7, même rythme pour insister sur le suspens : la jeune fille va t elle accepter cette demande.
  • "C'est le mois où l'on aime" --> Lien typiquement romantique
  • Répétition de l'anaphore "Veux tu" --> incarne son désir au vers 8
  • Il réitère son invitation avec l’expression « s’en aller sous les arbres profonds » --> Association de l’amour à l’environnement.
  • Le verbe « s’en aller » --> le mouvement et la rapidité.
  • L’emploi du pronom personnel « nous » au vers 8 indique déjà l’échange amoureux, la fusion du désir.
  • La sensualité est omniprésente dans ce quatrain à travers le champ lexical « regarda » « beauté », « triomphons », « aime », profonds ». Face à ces deux invitations, la jeune fille va réagir.


Troisième quatrain :


  • Quatrain en mouvement : la jeune fille n'est plus statique --> "elle essuya ses pieds"
  • Le quatrain commence par l'anaphore "elle" pour insister sur le regard admiratif du poète
  • "Elle essuya ses pieds avec l'herbe de la rive" --> la jeune fille fait corps avec la nature avec le toucher, un des 5 sens.
  • Réciprocité du regard --> A chaque question posée par le poète, la jeune fille répond par un regard.
  • Cette fois ci, la jeune fille est sujet du verbe et le poète est en position de pronom personnel complément comme pour marquer l ‘échange.
  • Au vers11, elle est désignée par une périphrase laudative « la belle folâtre ».
  • Elle est toujours associée à la beauté comme au vers 6 et au naturel.
  • L’adjectif « folâtre, malgré le suffixe en –âtre, est mélioratif comme symbole de la liberté, ce qu’affectionne le jeune homme.
  • Le poète la voit du point de vue externe et se fie à son air : « devint pensive ». On peut supposer qu’elle réfléchit à l’invitation lancée par le jeune homme. La phrase exclamative au vers12 qui commence par l’interjection « Oh » dans « Oh comme les oiseaux chantaient au fond des bois !» souligne l’accord, l’osmose entre l’amour et la nature.
  • Enfin, le quatrième quatrain va apporter la réponse au suspense des trois premiers quatrains .


Dernier quatrain :


  • Dans le quatrain précédent, l'ouïe montrait l'harmonie de la nature --> Ici, c'est le toucher avec "Caresser'.
  • La personnification de l'eau insiste sur le cadre harmonieux.
  • Le dernier quatrain apporte la réponse de l'invitation lancée par le poète.
  • La fille va vers le poète --> "Je vis venir".--> Le passé simple souligne une action soudaine.
  • L'enjambement du vers 14 au vers 15--> renforce la détermination de la jeune fille.
  • Sonorités en [v]--> "Voir", "Vouloir", "venir" --> relatent les étapes de la rencontre amoureuse.
  • CC de lieu : "Dans les grands roseaux verts" --> la venue de la jeune fille au milieu de la nature.
  • Elle est toujours associée à l’élément de l’eau « rive » essuya », « l’eau », de la terre « champs », « arbres », rivage », « roseaux verts ».
  • Périphrase élogieuse avec 4 adjectifs mélioratifs : « la belle fille heureuse, effarée et sauvage »,
  • La jeune fille accepte l'invitation.
  • "Ses cheveux dans les yeux" --> La jeune fille est encore décoiffée.
  • Le dernier hémistiche « et riant au travers » souligne le bonheur, la joie à travers l’ouïe et la vue.


A retenir :

Conclusion : Ainsi, ce poème lyrique retrace une rencontre amoureuse réciproque au milieu d’une nature harmonieuse qui sert d’écrin aux amours.
BAC
2ème année

Texte 1 : Elle était déchaussée

Français

Definition

Elle était déchaussée
Victor Hugo

Intro :

  • Recueil publié en exil en 1856 marqué par le deuil de sa fille Léopoldine.
  • 2 parties avant et maintenant, séparé par la mort de Léopoldine le 4 septembre 1843.
  • A l'origine, Contemplations en lien avec Lyrisme et romantisme.
  • le poème est le 21ème poème du Livre I "Aurore" --> Jeunesse d'Hugo.
  • thèmes lyriques du Livre I : l'amour, la rencontre amoureuse, la jeunesse, le souvenir heureux et la nature bucolique.
  • Part autobiographique dans certains poèmes
  • 4 quatrains écrits en alexandrins (12 syllabes) avec des rimes croisées.
  • Raconte la rencontre amoureuse éphémère avec une jeune fille qui n'est pas nommée dans une nature bucolique.


Lecture expressive du texte ??


Problématique : Nous allons voir comment le poète exprime cette rencontre avec une jeune fille sauvage au milieu d'une nature bucolique.


?


Analyse du premier quatrain :


  • Apparition de la jeune fille de façon statique pour le poète avec le verbe "était" à l'imparfait.
  • la sensualité apparait à travers le verbes "Déchaussée" et "Décoiffée" mais aussi par le préfixe "" qui laisse entrevoir une partir du corps -> osé au XIXe siècle.
  • la jeune fille croit être seule et n'est plus tenu par la bienséance du code vestimentaire.
  • On ne connait pas son nom, pronom personnel "Elle".
  • le rythme lent du vers 2 montre l'éternisation du regard du poète sur le corps de la fille.
  • Préposition "parmi" insiste sur un rapport d'inclusion --> la fille fait partie de la nature.
  • "Moi qui passais par là" : le pronom tonique "Moi" rend compte du regard du poète et le verbe "passais" souligne le hasard de cette rencontre.
  • "Je crus voir une fée" montre que le jeune homme est admiratif de cette vision merveilleuse et idyllique.
  • Le poète incarne le spectateur promeneur et va adresser la parole à la jeune fille au discours direct.
  • Le discours direct montre la rapidité du jeune homme en lui demandant "Veux tu t'en venir dans les champs".
  • Le tutoiement souligne la vitesse du rapprochement ainsi que l'intimité qui se crée.
  • le rythme change puisqu'on a 4/8.
  • Ce changement montre une spontanéité dans la demande sensuelle et érotique du jeune homme.
  • La rime entre "penchants" et "champs" peut s'interpréter comme un désir dans la nature.


Second quatrain :


  • Même structure que le premier quatrain : les deux premiers vers décrivent la jeune fille puis le poète prend la parole en lançant une invitation à l'amour.
  • Anaphore en "elle" comme au vers 1 --> Il idéalise la jeune fille
  • "Me regarda" au passé simple souligne l'intensité du regard de la jeune fille qui va prêter attention au poète.
  • L'adjectif "suprême" montre l'intensité du regard et l'échange du regard par l'hyperbole.
  • Au vers 6, la jeune fille est vue comme "l'allégorie" de la beauté.
  • Idéalisation renforcée par le présent de vérité générale.
  • "Quand nous en triomphons" --> séduction et désir évoquant l'attirance charnelle et l'aboutissement du désir.
  • Au vers 3 et 4, question répété et commence par le même verbe "Veux tu".
  • Au vers 7, même rythme pour insister sur le suspens : la jeune fille va t elle accepter cette demande.
  • "C'est le mois où l'on aime" --> Lien typiquement romantique
  • Répétition de l'anaphore "Veux tu" --> incarne son désir au vers 8
  • Il réitère son invitation avec l’expression « s’en aller sous les arbres profonds » --> Association de l’amour à l’environnement.
  • Le verbe « s’en aller » --> le mouvement et la rapidité.
  • L’emploi du pronom personnel « nous » au vers 8 indique déjà l’échange amoureux, la fusion du désir.
  • La sensualité est omniprésente dans ce quatrain à travers le champ lexical « regarda » « beauté », « triomphons », « aime », profonds ». Face à ces deux invitations, la jeune fille va réagir.


Troisième quatrain :


  • Quatrain en mouvement : la jeune fille n'est plus statique --> "elle essuya ses pieds"
  • Le quatrain commence par l'anaphore "elle" pour insister sur le regard admiratif du poète
  • "Elle essuya ses pieds avec l'herbe de la rive" --> la jeune fille fait corps avec la nature avec le toucher, un des 5 sens.
  • Réciprocité du regard --> A chaque question posée par le poète, la jeune fille répond par un regard.
  • Cette fois ci, la jeune fille est sujet du verbe et le poète est en position de pronom personnel complément comme pour marquer l ‘échange.
  • Au vers11, elle est désignée par une périphrase laudative « la belle folâtre ».
  • Elle est toujours associée à la beauté comme au vers 6 et au naturel.
  • L’adjectif « folâtre, malgré le suffixe en –âtre, est mélioratif comme symbole de la liberté, ce qu’affectionne le jeune homme.
  • Le poète la voit du point de vue externe et se fie à son air : « devint pensive ». On peut supposer qu’elle réfléchit à l’invitation lancée par le jeune homme. La phrase exclamative au vers12 qui commence par l’interjection « Oh » dans « Oh comme les oiseaux chantaient au fond des bois !» souligne l’accord, l’osmose entre l’amour et la nature.
  • Enfin, le quatrième quatrain va apporter la réponse au suspense des trois premiers quatrains .


Dernier quatrain :


  • Dans le quatrain précédent, l'ouïe montrait l'harmonie de la nature --> Ici, c'est le toucher avec "Caresser'.
  • La personnification de l'eau insiste sur le cadre harmonieux.
  • Le dernier quatrain apporte la réponse de l'invitation lancée par le poète.
  • La fille va vers le poète --> "Je vis venir".--> Le passé simple souligne une action soudaine.
  • L'enjambement du vers 14 au vers 15--> renforce la détermination de la jeune fille.
  • Sonorités en [v]--> "Voir", "Vouloir", "venir" --> relatent les étapes de la rencontre amoureuse.
  • CC de lieu : "Dans les grands roseaux verts" --> la venue de la jeune fille au milieu de la nature.
  • Elle est toujours associée à l’élément de l’eau « rive » essuya », « l’eau », de la terre « champs », « arbres », rivage », « roseaux verts ».
  • Périphrase élogieuse avec 4 adjectifs mélioratifs : « la belle fille heureuse, effarée et sauvage »,
  • La jeune fille accepte l'invitation.
  • "Ses cheveux dans les yeux" --> La jeune fille est encore décoiffée.
  • Le dernier hémistiche « et riant au travers » souligne le bonheur, la joie à travers l’ouïe et la vue.


A retenir :

Conclusion : Ainsi, ce poème lyrique retrace une rencontre amoureuse réciproque au milieu d’une nature harmonieuse qui sert d’écrin aux amours.
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