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MEDECIN
4ème année

Syndrome occlusif

Pédiatrie

Definition

Syndrome occlusif
Arrêt du transit des gaz et possible vomissements bilieux

Le signe pathognomonique de l’occlusion intestinale

>> Arrêt du transit de gaz, les matières ne suffisent pas (défini l’occlusion) des gaz et vomissement bilieux (il faut chercher s’il y a une occlusion ou pas)


Pas d’ampoule rectale vide -> c’est une situation physiologique, elle se remplit une à deux fois par jour. Alerte le cerveau de la présence de selles dans le rectum, permet de gérer la continence et la défécation.


Le silence sépulcral correspond à un volvulus du grêle (aucun bruit).


Syndrome de Koenig -> lutte de l’intestin, très bruyant. L’arrêt des bruits n’est pas pathognomique car on peut avoir une occlusion avec un syndrome de Koenig.


Occlusion néonatale - Occlusion post opératoire – Occlusion compliquant une situation pathologique abdominale pré existante (bride vitelline, volvulus, appendicite, invagination, péritonite)


Occlusion néonatale

Le plus souvent annoncées par exemple occlusion duodénale. Le diagnostic anténatal les annonce.


Prise en charge tout de suite à la naissance. Une sonde nasogastrique est tout de suite posée pour éviter les pneumopathies d’inhalation avec une perfusion d’électrolytes. Une occlusion annoncée peut ne pas se révéler à la naissance.


Si à la radio on voit deux bulles d’air c’est une atrésie duodénale, si c’est trois bulles c’est une occlusion jéjunale. On peut voir un hydramnios sur l’échographie pour les obstacles situés très haut sur l’intestin, car le fœtus ne peut absorber le liquide amniotique.


Quand on a une occlusion avec une atrésie colique, on a un abdomen distendu, l’air ne peut être évacué après la naissance. Les formes d’occlusions basses sont difficiles à diagnostiquer en pré natal.


Il faut 12 heures pour que l’intestin soit entièrement colonisé par de l’air jusqu’au rectum. Cela se fait par les pleurs.


Les occlusions intestinales basses comme la maladie de Hirschprung ou l’iléus méconial sont difficiles à diagnostiquer. On peut le voir par la biologie, rarement par la radiographie, risque de faux positif.


Durant la période néonatale (29 premiers jours), on peut avoir un volvulus via la valvule iléocæcale.


Occlusion post opératoire


Toute chirurgie abdominale (et la pathologie ayant requis la chirurgie : exemple une péritonite), peut induire des adhérences et des brides responsables d’occlusion secondaires. Le plus souvent dans la première année post opératoire mais parfois très à distance de la chirurgie (10 ans et plus).


L’abdomen sans préparation pour les enfants sont très utiles.


Occlusion compliquant une situation pathologique pré existante

? Par exemple diverticule de Meckel ou une bride vitelline


Meckel et bride vitelline : à l’échographie anse grêle épaissie, abdomen distendu et douloureux. On chercher la zone de transition entre l’anse dilatée et l’anse plus fine. Quand on a une bride vitelline on a souvent un Meckel associé. On agrafe la base du Meckel.


On peut voir des invaginations chez des patients d’âge moyen de 9 mois. Les douleurs abdominales dominent, après on a les douleurs et les vomissements. Les rectorragies sont très rares. Les douleurs se conjuguent avec des accès de pâleur paroxystiques, des signes neurologiques, vomissements (reflux du biberon ou de l’alimentation). La rectorragie ne se recherche pas au TR car on crée la rectorragie, il faut regarder dans les couches. La faim persiste malgré les vomissements.


On a des formes cliniques :

- Neurologique : troubles du comportement, faisant évoquer des absences

- Gastroentéritiques : le plus souvent virale et bégnine

- Occlusive : rare, apanage du tout petit (< 6 mois) ou des formes compliquées et de diagnostic


Traitement :

- Lavement hydrostatique en l’absence de contre-indication

- Chirurgie en cas de contre-indication du traitement médical si compliquée d’une occlusion franche, péritonite par perforation secondaire à une nécrose de l’intestin invaginé, rectorragies abondantes ou nauséabondes

- Chirurgie en cas d’échec de réduction par lavement hydrostatique


Lavement hydrostatique :

? On refoule la tête de l’invagination en exerçant une poussée antipéristaltique par una lavement à l’eau, à l’air ou à l’aide d’un produit de contraste. Le lavement à l’eau est suivi en échographie, l’enfant est allongé sur table d’examen clinique, n’est pas immobilisé, les parents sont présents. La réduction à l’air ou à l’aide de produit de contraste est aussi suivi en échographie.


Traitement non chirurgical : réduction à l’aide d’un produit de contraste hydrosoluble


Invagination organique

? Purpura rhumatoïde, diverticule de Meckel, etc.


Dans la pathologie inguino-scrotale, l’échographie n’a pas sa place. La petite fille peut présenter des torsions de l’ovaire.



A retenir :

Invagination intestinale : - On ne chercher pas la tête de l’invagination au TR sauf si l’invagination progresse très distalement, c’est exceptionnel - Elle est idiopathique chez le nourrisson le plus souvent, mais il peut y avoir des facteurs favorisants comme une hyperplasie des plaques de Peyer, de gros ganglions lymphatiques, etc. - L’intestin rentre dans lui-même, puis progresse ou pas. Les vaisseaux, nerfs et lymphatiques restent coincés au niveau du collet - L’ASP est le souvent considérer comme normal en cas d’IIA - La forme occlusive n’est pas la plus fréquente, c’est même rare. Opérer une invagination pour la réduire peut induire une occlusion secondaire - Deux fois sur trois on ne palpe pas le boudin d’IIA, il est palpable si on le cherche mais c’est douloureux et cela n’apporte pas beaucoup - On distingue intussusception et invagination -> Intussusception : intestin rentre dans lui-même et se défait c’est un phénomène normal qui arrive souvent chez le nourrisson (même chez l’adulte). Elle ne s’installe pas. Invagination signe la pathologie. L’intussusception peut devenir une invagination. Évaluation de la gravité de l’IIA par l’échographie ? Une quantité de liquide intra péritonéale abondant et une diminution du flux Doppler sur l’anse intestinale invaginée peuvent faire renoncer, selon la clinique, à réaliser une réduction hydrostatique (traitement non chirurgical) de l’IIA.
MEDECIN
4ème année

Syndrome occlusif

Pédiatrie

Definition

Syndrome occlusif
Arrêt du transit des gaz et possible vomissements bilieux

Le signe pathognomonique de l’occlusion intestinale

>> Arrêt du transit de gaz, les matières ne suffisent pas (défini l’occlusion) des gaz et vomissement bilieux (il faut chercher s’il y a une occlusion ou pas)


Pas d’ampoule rectale vide -> c’est une situation physiologique, elle se remplit une à deux fois par jour. Alerte le cerveau de la présence de selles dans le rectum, permet de gérer la continence et la défécation.


Le silence sépulcral correspond à un volvulus du grêle (aucun bruit).


Syndrome de Koenig -> lutte de l’intestin, très bruyant. L’arrêt des bruits n’est pas pathognomique car on peut avoir une occlusion avec un syndrome de Koenig.


Occlusion néonatale - Occlusion post opératoire – Occlusion compliquant une situation pathologique abdominale pré existante (bride vitelline, volvulus, appendicite, invagination, péritonite)


Occlusion néonatale

Le plus souvent annoncées par exemple occlusion duodénale. Le diagnostic anténatal les annonce.


Prise en charge tout de suite à la naissance. Une sonde nasogastrique est tout de suite posée pour éviter les pneumopathies d’inhalation avec une perfusion d’électrolytes. Une occlusion annoncée peut ne pas se révéler à la naissance.


Si à la radio on voit deux bulles d’air c’est une atrésie duodénale, si c’est trois bulles c’est une occlusion jéjunale. On peut voir un hydramnios sur l’échographie pour les obstacles situés très haut sur l’intestin, car le fœtus ne peut absorber le liquide amniotique.


Quand on a une occlusion avec une atrésie colique, on a un abdomen distendu, l’air ne peut être évacué après la naissance. Les formes d’occlusions basses sont difficiles à diagnostiquer en pré natal.


Il faut 12 heures pour que l’intestin soit entièrement colonisé par de l’air jusqu’au rectum. Cela se fait par les pleurs.


Les occlusions intestinales basses comme la maladie de Hirschprung ou l’iléus méconial sont difficiles à diagnostiquer. On peut le voir par la biologie, rarement par la radiographie, risque de faux positif.


Durant la période néonatale (29 premiers jours), on peut avoir un volvulus via la valvule iléocæcale.


Occlusion post opératoire


Toute chirurgie abdominale (et la pathologie ayant requis la chirurgie : exemple une péritonite), peut induire des adhérences et des brides responsables d’occlusion secondaires. Le plus souvent dans la première année post opératoire mais parfois très à distance de la chirurgie (10 ans et plus).


L’abdomen sans préparation pour les enfants sont très utiles.


Occlusion compliquant une situation pathologique pré existante

? Par exemple diverticule de Meckel ou une bride vitelline


Meckel et bride vitelline : à l’échographie anse grêle épaissie, abdomen distendu et douloureux. On chercher la zone de transition entre l’anse dilatée et l’anse plus fine. Quand on a une bride vitelline on a souvent un Meckel associé. On agrafe la base du Meckel.


On peut voir des invaginations chez des patients d’âge moyen de 9 mois. Les douleurs abdominales dominent, après on a les douleurs et les vomissements. Les rectorragies sont très rares. Les douleurs se conjuguent avec des accès de pâleur paroxystiques, des signes neurologiques, vomissements (reflux du biberon ou de l’alimentation). La rectorragie ne se recherche pas au TR car on crée la rectorragie, il faut regarder dans les couches. La faim persiste malgré les vomissements.


On a des formes cliniques :

- Neurologique : troubles du comportement, faisant évoquer des absences

- Gastroentéritiques : le plus souvent virale et bégnine

- Occlusive : rare, apanage du tout petit (< 6 mois) ou des formes compliquées et de diagnostic


Traitement :

- Lavement hydrostatique en l’absence de contre-indication

- Chirurgie en cas de contre-indication du traitement médical si compliquée d’une occlusion franche, péritonite par perforation secondaire à une nécrose de l’intestin invaginé, rectorragies abondantes ou nauséabondes

- Chirurgie en cas d’échec de réduction par lavement hydrostatique


Lavement hydrostatique :

? On refoule la tête de l’invagination en exerçant une poussée antipéristaltique par una lavement à l’eau, à l’air ou à l’aide d’un produit de contraste. Le lavement à l’eau est suivi en échographie, l’enfant est allongé sur table d’examen clinique, n’est pas immobilisé, les parents sont présents. La réduction à l’air ou à l’aide de produit de contraste est aussi suivi en échographie.


Traitement non chirurgical : réduction à l’aide d’un produit de contraste hydrosoluble


Invagination organique

? Purpura rhumatoïde, diverticule de Meckel, etc.


Dans la pathologie inguino-scrotale, l’échographie n’a pas sa place. La petite fille peut présenter des torsions de l’ovaire.



A retenir :

Invagination intestinale : - On ne chercher pas la tête de l’invagination au TR sauf si l’invagination progresse très distalement, c’est exceptionnel - Elle est idiopathique chez le nourrisson le plus souvent, mais il peut y avoir des facteurs favorisants comme une hyperplasie des plaques de Peyer, de gros ganglions lymphatiques, etc. - L’intestin rentre dans lui-même, puis progresse ou pas. Les vaisseaux, nerfs et lymphatiques restent coincés au niveau du collet - L’ASP est le souvent considérer comme normal en cas d’IIA - La forme occlusive n’est pas la plus fréquente, c’est même rare. Opérer une invagination pour la réduire peut induire une occlusion secondaire - Deux fois sur trois on ne palpe pas le boudin d’IIA, il est palpable si on le cherche mais c’est douloureux et cela n’apporte pas beaucoup - On distingue intussusception et invagination -> Intussusception : intestin rentre dans lui-même et se défait c’est un phénomène normal qui arrive souvent chez le nourrisson (même chez l’adulte). Elle ne s’installe pas. Invagination signe la pathologie. L’intussusception peut devenir une invagination. Évaluation de la gravité de l’IIA par l’échographie ? Une quantité de liquide intra péritonéale abondant et une diminution du flux Doppler sur l’anse intestinale invaginée peuvent faire renoncer, selon la clinique, à réaliser une réduction hydrostatique (traitement non chirurgical) de l’IIA.