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DROIT DES OBLIGATIONS
2ème année

Responsabilité du fait des choses

DROIT

Definition

Responsabilité générale du fait des choses
- Découverte d’un principe général du fait des choses : arrêts Teffaine et Jand’heur - La responsabilité de plein droit du gardien du fait des choses (éviction des conditions de la responsabilité ; rôle passif de la chose, transfert de la garde/ exonération par force majeur, faute de la victime ou fait d’un tiers) - Une chose sur laquelle une personne exerce un pouvoir de garde doit avoir causé un dommage à autrui ? Le dommage provient du fait d’une chose ? Le responsable étant celui qui a la chose sous sa garde - Une chose : absence de distinction, toute chose peut entrer dans le champ d’application de l’article 1384. ? Indifférence de la nature physique de la chose (corporelle ou incorporelle) ? Indifférence de la nature juridique de la chose (meuble ou immeuble) ? Indifférence aux caractères intrinsèques de la chose (dangereuse, non dangereuse; actionnée par la main de l’homme ou non) ? Exclusion : animaux, bâtiments en ruine, véhicules terrestres à moteur, corps humaines, des choses sans maître ou abandonnées Fait de la chose : La mise en mouvement de la chose par l’homme est indifférente pour l’application de l’article 1242 alinéa 1er ? Rôle causal de la chose, le dommage subi par la victime doit avoir été causé par la chose ? Il suffit que la victime démontre que la chose a contribué à la réalisation du dommage pour que le gardien soit tenu de réparer ? Présomption simple du lien de causalité lorsque la chose en mouvement est entrée en contact avec la victime (le gardien ne peut pas s'exonérer en apportant la preuve du rôle passif de la chose car la chose a nécessairement contribué au dommage). ? Preuve du rôle actif causal en l’absence de contact entre la chose mobile et la victime (anormalité) ? Preuve que la chose est dans une position anormale ou qu’elle présente un vice dans le cadre d’une chose inerte (Civ 2e, 19 octobre 1961, Bull Civ n°675) (Le caractère dangereux de la chose établie une présomption simple de causalité du dommage) La garde : conception matérielle de la garde (Ch. réunies., 2 décembre 1941, Franck) ? Garde : pouvoir d’usage, de direction et de contrôle sur la chose (détention matérielle + maîtrise certaine) ? Présomption simple de garde qui pèse sur le propriétaire qui peut être renversée si au moment des faits, la garde de la chose avait été transférée volontaire ou non à un tiers (à ne pas confondre avec le simple usage)

Article 1242 du code civil "On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde."


Article 1243 du code civil “Le propriétaire d'un animal, ou celui qui s'en sert, pendant qu'il est à son usage, est responsable du dommage que l'animal a causé, soit que l'animal fût sous sa garde, soit qu'il fût égaré ou échappé”


Article 1244 du code civil “Le propriétaire d'un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine, lorsqu'elle est arrivée par une suite du défaut d'entretien ou par le vice de sa construction.”



Article 1 de la loi du 5 juillet 1985 "Les dispositions du présent chapitre s'appliquent, même lorsqu'elles sont transportées en vertu d'un contrat, aux victimes d'un accident de la circulation dans lequel est impliqué un véhicule terrestre à moteur ainsi que ses remorques ou semi-remorques, à l'exception des chemins de fer et des tramways circulant sur des voies qui leur sont propres."


Article 2 de la loi du 5 juillet 1985 "Les victimes, y compris les conducteurs, ne peuvent se voir opposer la force majeure ou le fait d'un tiers par le conducteur ou le gardien d'un véhicule mentionné à l'article 1er."


Article 3 de la loi du 5 juillet 1985 "Les victimes, hormis les conducteurs de véhicules terrestres à moteur, sont indemnisées des dommages résultant des atteintes à leur personne qu'elles ont subis, sans que puisse leur être opposée leur propre faute à l'exception de leur faute inexcusable si elle a été la cause exclusive de l'accident.

Les victimes désignées à l'alinéa précédent, lorsqu'elles sont âgées de moins de seize ans ou de plus de soixante-dix ans, ou lorsque, quel que soit leur âge, elles sont titulaires, au moment de l'accident, d'un titre leur reconnaissant un taux d'incapacité permanente ou d'invalidité au moins égal à 80 p. 100, sont, dans tous les cas, indemnisées des dommages résultant des atteintes à leur personne qu'elles ont subis.

Toutefois, dans les cas visés aux deux alinéas précédents, la victime n'est pas indemnisée par l'auteur de l'accident des dommages résultant des atteintes à sa personne lorsqu'elle a volontairement recherché le dommage qu'elle a subi.


Article 4 de la loi du 5 juillet 1985 "La faute commise par le conducteur du véhicule terrestre à moteur a pour effet de limiter ou d'exclure l'indemnisation des dommages qu'il a subis.


Article 5 de la loi du 5 juillet 1985 "La faute, commise par la victime a pour effet de limiter ou d'exclure l'indemnisation des dommages aux biens qu'elle a subis. Toutefois, les fournitures et appareils délivrés sur prescription médicale donnent lieu à indemnisation selon les règles applicables à la réparation des atteintes à la personne.

Lorsque le conducteur d'un véhicule terrestre à moteur n'en est pas le propriétaire, la faute de ce conducteur peut être opposée au propriétaire pour l'indemnisation des dommages causés à son véhicule. Le propriétaire dispose d'un recours contre le conducteur."


Article 6 de la loi du 5 juillet 1985 "Le préjudice subi par un tiers du fait des dommages causés à la victime directe d'un accident de la circulation est réparé en tenant compte des limitations ou exclusions applicables à l'indemnisation de ces dommages."



DROIT DES OBLIGATIONS
2ème année

Responsabilité du fait des choses

DROIT

Definition

Responsabilité générale du fait des choses
- Découverte d’un principe général du fait des choses : arrêts Teffaine et Jand’heur - La responsabilité de plein droit du gardien du fait des choses (éviction des conditions de la responsabilité ; rôle passif de la chose, transfert de la garde/ exonération par force majeur, faute de la victime ou fait d’un tiers) - Une chose sur laquelle une personne exerce un pouvoir de garde doit avoir causé un dommage à autrui ? Le dommage provient du fait d’une chose ? Le responsable étant celui qui a la chose sous sa garde - Une chose : absence de distinction, toute chose peut entrer dans le champ d’application de l’article 1384. ? Indifférence de la nature physique de la chose (corporelle ou incorporelle) ? Indifférence de la nature juridique de la chose (meuble ou immeuble) ? Indifférence aux caractères intrinsèques de la chose (dangereuse, non dangereuse; actionnée par la main de l’homme ou non) ? Exclusion : animaux, bâtiments en ruine, véhicules terrestres à moteur, corps humaines, des choses sans maître ou abandonnées Fait de la chose : La mise en mouvement de la chose par l’homme est indifférente pour l’application de l’article 1242 alinéa 1er ? Rôle causal de la chose, le dommage subi par la victime doit avoir été causé par la chose ? Il suffit que la victime démontre que la chose a contribué à la réalisation du dommage pour que le gardien soit tenu de réparer ? Présomption simple du lien de causalité lorsque la chose en mouvement est entrée en contact avec la victime (le gardien ne peut pas s'exonérer en apportant la preuve du rôle passif de la chose car la chose a nécessairement contribué au dommage). ? Preuve du rôle actif causal en l’absence de contact entre la chose mobile et la victime (anormalité) ? Preuve que la chose est dans une position anormale ou qu’elle présente un vice dans le cadre d’une chose inerte (Civ 2e, 19 octobre 1961, Bull Civ n°675) (Le caractère dangereux de la chose établie une présomption simple de causalité du dommage) La garde : conception matérielle de la garde (Ch. réunies., 2 décembre 1941, Franck) ? Garde : pouvoir d’usage, de direction et de contrôle sur la chose (détention matérielle + maîtrise certaine) ? Présomption simple de garde qui pèse sur le propriétaire qui peut être renversée si au moment des faits, la garde de la chose avait été transférée volontaire ou non à un tiers (à ne pas confondre avec le simple usage)

Article 1242 du code civil "On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde."


Article 1243 du code civil “Le propriétaire d'un animal, ou celui qui s'en sert, pendant qu'il est à son usage, est responsable du dommage que l'animal a causé, soit que l'animal fût sous sa garde, soit qu'il fût égaré ou échappé”


Article 1244 du code civil “Le propriétaire d'un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine, lorsqu'elle est arrivée par une suite du défaut d'entretien ou par le vice de sa construction.”



Article 1 de la loi du 5 juillet 1985 "Les dispositions du présent chapitre s'appliquent, même lorsqu'elles sont transportées en vertu d'un contrat, aux victimes d'un accident de la circulation dans lequel est impliqué un véhicule terrestre à moteur ainsi que ses remorques ou semi-remorques, à l'exception des chemins de fer et des tramways circulant sur des voies qui leur sont propres."


Article 2 de la loi du 5 juillet 1985 "Les victimes, y compris les conducteurs, ne peuvent se voir opposer la force majeure ou le fait d'un tiers par le conducteur ou le gardien d'un véhicule mentionné à l'article 1er."


Article 3 de la loi du 5 juillet 1985 "Les victimes, hormis les conducteurs de véhicules terrestres à moteur, sont indemnisées des dommages résultant des atteintes à leur personne qu'elles ont subis, sans que puisse leur être opposée leur propre faute à l'exception de leur faute inexcusable si elle a été la cause exclusive de l'accident.

Les victimes désignées à l'alinéa précédent, lorsqu'elles sont âgées de moins de seize ans ou de plus de soixante-dix ans, ou lorsque, quel que soit leur âge, elles sont titulaires, au moment de l'accident, d'un titre leur reconnaissant un taux d'incapacité permanente ou d'invalidité au moins égal à 80 p. 100, sont, dans tous les cas, indemnisées des dommages résultant des atteintes à leur personne qu'elles ont subis.

Toutefois, dans les cas visés aux deux alinéas précédents, la victime n'est pas indemnisée par l'auteur de l'accident des dommages résultant des atteintes à sa personne lorsqu'elle a volontairement recherché le dommage qu'elle a subi.


Article 4 de la loi du 5 juillet 1985 "La faute commise par le conducteur du véhicule terrestre à moteur a pour effet de limiter ou d'exclure l'indemnisation des dommages qu'il a subis.


Article 5 de la loi du 5 juillet 1985 "La faute, commise par la victime a pour effet de limiter ou d'exclure l'indemnisation des dommages aux biens qu'elle a subis. Toutefois, les fournitures et appareils délivrés sur prescription médicale donnent lieu à indemnisation selon les règles applicables à la réparation des atteintes à la personne.

Lorsque le conducteur d'un véhicule terrestre à moteur n'en est pas le propriétaire, la faute de ce conducteur peut être opposée au propriétaire pour l'indemnisation des dommages causés à son véhicule. Le propriétaire dispose d'un recours contre le conducteur."


Article 6 de la loi du 5 juillet 1985 "Le préjudice subi par un tiers du fait des dommages causés à la victime directe d'un accident de la circulation est réparé en tenant compte des limitations ou exclusions applicables à l'indemnisation de ces dommages."