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Post-Bac
1

Psychologie de l'éducation (quelques paradigmes relatifs aux apprentissages et à la construction de connaissances

Sciences de l'éducation

Introduction

Inné et acquis :

  • Animaux = comportement inné
  • Servent directement et d’autres plus tard --> Inscrit dans leur gène.
  • Chez l’homme, il y a une part d’inné mais le reste est de l'acquis
  • Instinct moins important chez l’homme.

Comportementalistes et nativistes :

  • Comportementaliste : tout se construit dans l’apprentissage
  • Nativiste : facteur d’inné est important

Intelligence et hérédités :

  • Hérédité mélange 2 choses à distinguer :
  • la dimension génétique --> hérité d’un mélange du patrimoine génétique de nos parents
  • Hérité d’un héritage : milieu social, somme d’argent, environnement --> lié à la position sociale

Donc parler des hérédités (génétique, social -> acquis).

  • Les caractères intellectuels sont héréditaire mais pas fortement héréditaire sur le coût de l’acquis et non de l’inné.

Controverses :

  • Pas égalitaire :
  • Se débarrasser de ce problème --> facteurs qui sont du côté de l’acquis
  • Accord = déterminent principal de l’intelligence --> pas parce qu’il y une part d’inné et d’acquis que c’est 50,50.
  • 100% de la construction que nous sommes est de l’acquis. Croire que la moitié de ce qu’on peut être est déjà prédéterminer = faux

Pragmatique éducative :

  • Echapper au fatalisme éducatif ? position nativiste justifie l'ordre social
  • Ordre d’une lutte politique = défendre un certain point de vu sur l’être humain.
  • Trouver l’intelligence comme une chose dans la tête des gens --> croire que la génétique donne l’intelligence.

a) Apprentissage et conditionnement

Le premier « behaviorisme »

  • Chien de Pavlov --> à chaque fois que le chien salive, il écrit sur son carnet.
  • Présenter de la nourriture -> salive : stimulus inconditionnel - Sonner une clochette --> chien n’agit pas : stimulus conditionnel
  • Assemble les 2 stimulus --> conditionner l’animal au fait que bruit de cloche, présentation de nourriture. Quand seulement cloche = salive --> Conditionnement à saliver au son de la clochette

L’homme est facilement conditionné sur les réactions émotionnelles

  • Courant Behaviorisme : l’apprentissage est une modification adaptative du comportement au cours d’épreuves répétées

La physiologie de Pavlov et le conditionnement classique

  • Chez l’homme
  • Réactions émotionnelles
  • Behaviorisme (Watson, 1913 ; Piéron, 1908)
  • Apprentissage comme modification adaptative du comportement au cours d’épreuves répétées

Behaviorisme et associationnisme

  • Une des plus anciennes théories psychologiques
  • Associationnisme : donne des lois simples sur la façon dont fonctionne les individus

Quelques lois classiques :

  • Loi de contiguïté
  • Loi de l’exercice : les connaissances sont renforcées lors d’entraînement et affaiblie
  • Loi de l’effet (Thorndike) : une connexion est renforcée par l’effet positif ou négatif de ces conséquences

Le conditionnement opérant

  • Opérant (Skinner) ou instrumental : autre façon de conditionner que Pavlov
  • Production d’un comportement
  • Renforcement de ce même comportement : comme l’éducation canine

Behaviorisme et apprentissage

  • Skinner et l’enseignement programmé
  • Création d’un système d’apprentissage qui s’adapte à l’éducation instrumentale
  • Il faut que l’apprenant fasse l’action pour que l’enseignant lui apprennes

Aujourd’hui la société est cognitivisme et non behavioriste mais cela ne remet pas en cause sa justesse

Behaviorisme et apprentissage

  • Skinner et l’enseignement programmé
  • Pédagogie par objectif, EAO,…
  • Connaissance et contrôle sur les comportements (vers la problématique de la représentation)
  • Nous ne sommes pas seulement des sujets au monde extérieur il y a en nous un système qui vas les gérer.
  • Invocation de ces systèmes de représentations pour prendre une décision bien que notre déterminisme ne fasse pas tout

b) Les concepts

  • Opposition avec la philosophie classique et le behaviorisme
  • La plupart des choses à travers lesquels on imagine le réel n’existe pas vraiment dans l’air.
  • C’est une catégorie générale.
  • En pensant le monde à travers la généralité nous ne pensons pas le monde tel qu’il est.

Définition

Concept
« Représentation mentale générale et abstraite d'un objet. ? idée (générale).

c) Conception empiriste des concepts

Concept empirique simple :

  • Correspondent à l’extraction d’un invariant (élément qui reste constant) depuis la réalité.
  • Partir de rien mais réussir à se construire chacun une représentation du monde.
  • L’association entre un invariant dans le réel et dans un groupe (arc-en-ciel)

Concept empirique catégoriel :

  • Double configuration ou à la fois des invariants (ensemble d’invariants qui appartiennent à la même catégorie) et des variations (même catégorie mais pas même espèce)
  • On peut imaginer qu’il y a un processus assez naturel de catégorisation des concepts

Extension :

  • Collection d’objets représentatif de la classe conceptuelle (étire la représentation de choses à d’autres sont similaires)

Compréhension :

  • liste des attributs de la classe conceptuelle
  • Caractéristiques de quelque chose
  • Deux façons de commencer à développer le concept de quelque chose

La lecture des phénomènes

  • Entrées privilégiées et obstacles
  • Notre façon de construire des catégories correspond à notre interaction avec le réel et à notre capacité de perception qui sont limités.
  • L’impression de tout voir est fallacieuse = se satisfait de ce que l’on peut voir mais on ne voit pas tout.

Critique de la conception empiriste

  • Problème de l’élaboration cognitive : N’est pas lié à la simple extension d’un variant.
  • Regarde les choses avec tout le passif que l’on a de notre expérience du réel.
  • Il est difficile de juger ce que l’on rajoute puisque chaque individu juge avec ce qu’il sait déjà

Problème des concepts relationnels (purement abstrait) :

  • Elaboration des concepts = difficile

Elaborations cognitives

  • Expérience de Plurisensorialité : notre cerveau mobilise tous ses sens en même temps)
  • Couleur et température : La perception de la température change suivant la couleur de l’environnement.
  • Notre conception des choses modifie nos sensations.
  • Réduction de l’information : Le cerveau rajoute à l’information une transformation en la simplifiant --> déformation et reconstruction de l’information que le cerveau connait déjà à imagination de ce que l’on connait et non élaboration

Vision (Francke, 1977)

  • Information potentielle visuelle: 10 000 000 éléments d’information / seconde.
  • Traitement conscient : 8 à 25 /s.
  • On ne peut pas traiter le réel il faut donc se méfier de l’illusion replaquée de ce que l’on connait déjà.

Phénomènes qui biaisent notre perception du réel c’est problématique --> plus on multiplie ces biais + les représentations du réel peuvent varier.

« Trier » ?

  • Quelle information ?
  • Théorie de la Gestalt : théorie de la bonne forme = pertinence qu’à notre cerveau pour la bonne sélection de l’information.
  • Principe de Clôture : reconnaissance des figures fermées en premier
  • Principe de proximité :reconnaissance des figures rapprochées en premier

Illustrations : mélodie, équiprobabilité figure/fond

  • Les principes de Wertheimer : La perception est structurée d’emblée, ne peut se faire en regroupant des éléments isolés.
  • Le tout est perçu avant les parties.
  • L’organisation en ensemble = pas laissée au hasard, certaines configurations ayant plus de chances d’être identifiées.
  • N’existe pas de distinction entre perception et sensation.

A retenir : le concept étant comme un entité mentale élaboré en vue d’expliquer et d’agir. Il doit avoir une efficacité.

Définition

Ascendant
Prends l’information du réel se faire l'idée de ce que l'on a vu
Descendant
Prends l’information de mon imagination de ce qu'on connais déjà et on l’adapte à ce que l'on vois
Prototype d'objet
Facteurs subjectifs (drogues, manque de sommeil) jouent sur l’idée de perception et sur le prototype d’objet finale que l’on a de la réalité.
Post-Bac
1

Psychologie de l'éducation (quelques paradigmes relatifs aux apprentissages et à la construction de connaissances

Sciences de l'éducation

Introduction

Inné et acquis :

  • Animaux = comportement inné
  • Servent directement et d’autres plus tard --> Inscrit dans leur gène.
  • Chez l’homme, il y a une part d’inné mais le reste est de l'acquis
  • Instinct moins important chez l’homme.

Comportementalistes et nativistes :

  • Comportementaliste : tout se construit dans l’apprentissage
  • Nativiste : facteur d’inné est important

Intelligence et hérédités :

  • Hérédité mélange 2 choses à distinguer :
  • la dimension génétique --> hérité d’un mélange du patrimoine génétique de nos parents
  • Hérité d’un héritage : milieu social, somme d’argent, environnement --> lié à la position sociale

Donc parler des hérédités (génétique, social -> acquis).

  • Les caractères intellectuels sont héréditaire mais pas fortement héréditaire sur le coût de l’acquis et non de l’inné.

Controverses :

  • Pas égalitaire :
  • Se débarrasser de ce problème --> facteurs qui sont du côté de l’acquis
  • Accord = déterminent principal de l’intelligence --> pas parce qu’il y une part d’inné et d’acquis que c’est 50,50.
  • 100% de la construction que nous sommes est de l’acquis. Croire que la moitié de ce qu’on peut être est déjà prédéterminer = faux

Pragmatique éducative :

  • Echapper au fatalisme éducatif ? position nativiste justifie l'ordre social
  • Ordre d’une lutte politique = défendre un certain point de vu sur l’être humain.
  • Trouver l’intelligence comme une chose dans la tête des gens --> croire que la génétique donne l’intelligence.

a) Apprentissage et conditionnement

Le premier « behaviorisme »

  • Chien de Pavlov --> à chaque fois que le chien salive, il écrit sur son carnet.
  • Présenter de la nourriture -> salive : stimulus inconditionnel - Sonner une clochette --> chien n’agit pas : stimulus conditionnel
  • Assemble les 2 stimulus --> conditionner l’animal au fait que bruit de cloche, présentation de nourriture. Quand seulement cloche = salive --> Conditionnement à saliver au son de la clochette

L’homme est facilement conditionné sur les réactions émotionnelles

  • Courant Behaviorisme : l’apprentissage est une modification adaptative du comportement au cours d’épreuves répétées

La physiologie de Pavlov et le conditionnement classique

  • Chez l’homme
  • Réactions émotionnelles
  • Behaviorisme (Watson, 1913 ; Piéron, 1908)
  • Apprentissage comme modification adaptative du comportement au cours d’épreuves répétées

Behaviorisme et associationnisme

  • Une des plus anciennes théories psychologiques
  • Associationnisme : donne des lois simples sur la façon dont fonctionne les individus

Quelques lois classiques :

  • Loi de contiguïté
  • Loi de l’exercice : les connaissances sont renforcées lors d’entraînement et affaiblie
  • Loi de l’effet (Thorndike) : une connexion est renforcée par l’effet positif ou négatif de ces conséquences

Le conditionnement opérant

  • Opérant (Skinner) ou instrumental : autre façon de conditionner que Pavlov
  • Production d’un comportement
  • Renforcement de ce même comportement : comme l’éducation canine

Behaviorisme et apprentissage

  • Skinner et l’enseignement programmé
  • Création d’un système d’apprentissage qui s’adapte à l’éducation instrumentale
  • Il faut que l’apprenant fasse l’action pour que l’enseignant lui apprennes

Aujourd’hui la société est cognitivisme et non behavioriste mais cela ne remet pas en cause sa justesse

Behaviorisme et apprentissage

  • Skinner et l’enseignement programmé
  • Pédagogie par objectif, EAO,…
  • Connaissance et contrôle sur les comportements (vers la problématique de la représentation)
  • Nous ne sommes pas seulement des sujets au monde extérieur il y a en nous un système qui vas les gérer.
  • Invocation de ces systèmes de représentations pour prendre une décision bien que notre déterminisme ne fasse pas tout

b) Les concepts

  • Opposition avec la philosophie classique et le behaviorisme
  • La plupart des choses à travers lesquels on imagine le réel n’existe pas vraiment dans l’air.
  • C’est une catégorie générale.
  • En pensant le monde à travers la généralité nous ne pensons pas le monde tel qu’il est.

Définition

Concept
« Représentation mentale générale et abstraite d'un objet. ? idée (générale).

c) Conception empiriste des concepts

Concept empirique simple :

  • Correspondent à l’extraction d’un invariant (élément qui reste constant) depuis la réalité.
  • Partir de rien mais réussir à se construire chacun une représentation du monde.
  • L’association entre un invariant dans le réel et dans un groupe (arc-en-ciel)

Concept empirique catégoriel :

  • Double configuration ou à la fois des invariants (ensemble d’invariants qui appartiennent à la même catégorie) et des variations (même catégorie mais pas même espèce)
  • On peut imaginer qu’il y a un processus assez naturel de catégorisation des concepts

Extension :

  • Collection d’objets représentatif de la classe conceptuelle (étire la représentation de choses à d’autres sont similaires)

Compréhension :

  • liste des attributs de la classe conceptuelle
  • Caractéristiques de quelque chose
  • Deux façons de commencer à développer le concept de quelque chose

La lecture des phénomènes

  • Entrées privilégiées et obstacles
  • Notre façon de construire des catégories correspond à notre interaction avec le réel et à notre capacité de perception qui sont limités.
  • L’impression de tout voir est fallacieuse = se satisfait de ce que l’on peut voir mais on ne voit pas tout.

Critique de la conception empiriste

  • Problème de l’élaboration cognitive : N’est pas lié à la simple extension d’un variant.
  • Regarde les choses avec tout le passif que l’on a de notre expérience du réel.
  • Il est difficile de juger ce que l’on rajoute puisque chaque individu juge avec ce qu’il sait déjà

Problème des concepts relationnels (purement abstrait) :

  • Elaboration des concepts = difficile

Elaborations cognitives

  • Expérience de Plurisensorialité : notre cerveau mobilise tous ses sens en même temps)
  • Couleur et température : La perception de la température change suivant la couleur de l’environnement.
  • Notre conception des choses modifie nos sensations.
  • Réduction de l’information : Le cerveau rajoute à l’information une transformation en la simplifiant --> déformation et reconstruction de l’information que le cerveau connait déjà à imagination de ce que l’on connait et non élaboration

Vision (Francke, 1977)

  • Information potentielle visuelle: 10 000 000 éléments d’information / seconde.
  • Traitement conscient : 8 à 25 /s.
  • On ne peut pas traiter le réel il faut donc se méfier de l’illusion replaquée de ce que l’on connait déjà.

Phénomènes qui biaisent notre perception du réel c’est problématique --> plus on multiplie ces biais + les représentations du réel peuvent varier.

« Trier » ?

  • Quelle information ?
  • Théorie de la Gestalt : théorie de la bonne forme = pertinence qu’à notre cerveau pour la bonne sélection de l’information.
  • Principe de Clôture : reconnaissance des figures fermées en premier
  • Principe de proximité :reconnaissance des figures rapprochées en premier

Illustrations : mélodie, équiprobabilité figure/fond

  • Les principes de Wertheimer : La perception est structurée d’emblée, ne peut se faire en regroupant des éléments isolés.
  • Le tout est perçu avant les parties.
  • L’organisation en ensemble = pas laissée au hasard, certaines configurations ayant plus de chances d’être identifiées.
  • N’existe pas de distinction entre perception et sensation.

A retenir : le concept étant comme un entité mentale élaboré en vue d’expliquer et d’agir. Il doit avoir une efficacité.

Définition

Ascendant
Prends l’information du réel se faire l'idée de ce que l'on a vu
Descendant
Prends l’information de mon imagination de ce qu'on connais déjà et on l’adapte à ce que l'on vois
Prototype d'objet
Facteurs subjectifs (drogues, manque de sommeil) jouent sur l’idée de perception et sur le prototype d’objet finale que l’on a de la réalité.