Le contrat existe quand il y a rencontre entre l’offre et l’acceptation.
L’offre : proposition qui comprend les éléments essentiels du contrat et exprime la volonté de son auteur d’être lié en cas d’acceptation.
L’acceptation : manifestation de la volonté d’une personne qui donne
son accord à une offre de contrat, dans les termes formulés par l’offre.
Dans les contrats consensuels (les plus nombreux) : la rencontre des volontés suffit à former le contrat.
Dans les contrats solennels (ex. : contrat de mariage), la formation du contrat nécessite un écrit (ex. : acte notarial).
Dans les contrats réels (ex. : contrat de gage), la formation du contrat nécessite la remise de la chose, objet du contrat.
Un contrat se forme par l’échange des consentements : une offre de contracter rencontre une acceptation de contracter. Il y a donc un accord de volonté que l’on nomme « consentement ».
Ce consentement, pour être licitement donné, doit être existant et :
- libre : il n’a pas été obtenu par une violence morale (harcèlement) ou physique (« couteau sous la gorge ») ;
-
- éclairé : le consentement ne doit pas être vicié par :
•une erreur : c’est-à-dire une fausse croyance sur un élément important relatif à l’objet du contrat (erreur sur la chose) ou sur la personne du contractant (erreur sur la personne),
•un dol : c’est une manœuvre frauduleuse destinée à tromper l’autre contractant.
??Outre le consentement lui-même, la validité d’un contrat nécessite que :
- les parties en présence soient juridiquement capables de contracter :
•pour une personne physique : elle ne doit pas être mineure (tolérance en pratique pour les petits actes de la vie courante) ou majeure protégée,
•pour une personne morale : la personne physique qui la représente doit être habilitée à engager la personne morale ;
•
- l’objet de ce contrat (soit licite : il n’est pas contraire à l’ordre public et existe bien (un bien dont on commande la fabrication existe bien dans l’avenir).
La formation du contrat repose sur le principe de la liberté contractuelle.
En vertu de ce principe, chacun est libre :
-de choisir son cocontractant ;
-de conclure ou non le contrat ;
- d’en définir le contenu sous réserve du respect de l’ordre public (article 6 du Code Civil) et des lois qui s’imposent directement aux contractants.
Le contrat existe quand il y a rencontre entre l’offre et l’acceptation.
L’offre : proposition qui comprend les éléments essentiels du contrat et exprime la volonté de son auteur d’être lié en cas d’acceptation.
L’acceptation : manifestation de la volonté d’une personne qui donne
son accord à une offre de contrat, dans les termes formulés par l’offre.
Dans les contrats consensuels (les plus nombreux) : la rencontre des volontés suffit à former le contrat.
Dans les contrats solennels (ex. : contrat de mariage), la formation du contrat nécessite un écrit (ex. : acte notarial).
Dans les contrats réels (ex. : contrat de gage), la formation du contrat nécessite la remise de la chose, objet du contrat.
Un contrat se forme par l’échange des consentements : une offre de contracter rencontre une acceptation de contracter. Il y a donc un accord de volonté que l’on nomme « consentement ».
Ce consentement, pour être licitement donné, doit être existant et :
- libre : il n’a pas été obtenu par une violence morale (harcèlement) ou physique (« couteau sous la gorge ») ;
-
- éclairé : le consentement ne doit pas être vicié par :
•une erreur : c’est-à-dire une fausse croyance sur un élément important relatif à l’objet du contrat (erreur sur la chose) ou sur la personne du contractant (erreur sur la personne),
•un dol : c’est une manœuvre frauduleuse destinée à tromper l’autre contractant.
??Outre le consentement lui-même, la validité d’un contrat nécessite que :
- les parties en présence soient juridiquement capables de contracter :
•pour une personne physique : elle ne doit pas être mineure (tolérance en pratique pour les petits actes de la vie courante) ou majeure protégée,
•pour une personne morale : la personne physique qui la représente doit être habilitée à engager la personne morale ;
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- l’objet de ce contrat (soit licite : il n’est pas contraire à l’ordre public et existe bien (un bien dont on commande la fabrication existe bien dans l’avenir).
La formation du contrat repose sur le principe de la liberté contractuelle.
En vertu de ce principe, chacun est libre :
-de choisir son cocontractant ;
-de conclure ou non le contrat ;
- d’en définir le contenu sous réserve du respect de l’ordre public (article 6 du Code Civil) et des lois qui s’imposent directement aux contractants.