Partielo | Créer ta fiche de révision en ligne rapidement
Post-Bac
2

Phytothérapie - Solutions contre les diverses pathologies.

phyto

Problèmes de peau.

En tisane / teinture mère / huile :


  • Saponaria officinalis (Saponaire) en teinture mère pour l’acné juvénile et le psoriasis.


  • Artium majus (Bardane) pour les peaux à boutons suintants ou dermatoses humides (racine dépurative, diurétique, détoxicante).


  • Viola tricolor (Pensée sauvage) en teinture mère ou tisane pour l’eczéma.


  • Calendula officinalis (Calendula) en teinture mère ou macérât huileux (ne pas utiliser par voie interne).


  • Prunus amygdalus ou dulcis (Amandier), Ribes nigrum (Cassis) pour hydrater la peau.


  • Astragalus membranaceus (Astragale), Echinacea angustifolia (Echinacée) pour renforcer le système immunitaire.


  • Centella asiatica (Gotu Kola), Hypericum perforatum (Millepertuis), Urticadioica (Ortie) pour son action dépurative.



Huile essentiel / hydrolat :


Lavandula angustifolia (Lavande vraie), Thymus vulgaris ct linalol (Thym à linalol), Pelargonum

asperum (Géranium bourbon), Pogostemon cablin (Patchouli), Matricaria recutita (Camomille

matricaire), Helichrysum italicum (Helichryse italienne ou Immortelle de Corse), Melaleuca

alternifolia (Teatree/Arbre à thé), Cymbopogon martinii (Palmarosa), Rosa damascena (Rose de

Damas) et en général toutes les huiles contenant des sesquiterpènes et des monoterpénols.

Problèmes respiratoires.

Les plantes :


  • Propolis (antibiotique naturel en rééquilibrant le système immunitaire et a une action très efficace au niveau des sinus, de la gorge, du nez et du cou).
  • Thym et échinacée pour toutes les infections.
  • Sureau, bourrache et le buis sont fébrifuges (pour la fièvre) et sudorifiques.
  • Réglisse rafraîchit et est expectorante (aide à expulser le mucus).
  • Saule est anti-inflammatoire.
  • Soucis et la pensée sont antiseptiques et sudorifiques.
  • La guimauve, la mauve, la molène, l’hysope et la myrrhe vont adoucir les irritations de la gorge et sont anti-inflammatoires.
  • Le cassis est un anti-inflammatoire remarquable qui stimule les surrénales.


Les huiles essentielles : Thymus vulgaris (tous les différents thyms comme le thym à thymol, le thym à carvacol et le thym à linalool), Satureja montana (Sariette), Cinnamomum zeylanicum (cannelle, écorces), Lavandula spica (Lavande aspic), Eucalyptus globulus, Eucalyptus citriodora (Eucalyptus citronné), Eucalyptus radiata, Melaleuca alternifolia (Teatree), Cinnamomum camphora (Ravintsara), Melaleuca quinquenervia (Niaouli) et en général toutes les huiles contenant des phénols (anti-bactériennes et anti-infectieuses, elles renforcent le système immunitaire), des monoterpènes, et des oxydes (en particulier le 1.8 cinéol).


_____________________________________________________________________________________________________


La phytothérapie peut aider pour :


  • L’angine et le rhume qui se caractérise par l’encombrement des glaires. Ils pourront être apaisés grâce aux huiles essentielles ayant des propriétés mucolytiques (Ravintsara, Niaouli, Romarin à cinéole, Myrte citronné), ou contenant des monoterpènes, comme les agrumes et les conifères. Le mal de gorge sera toujours soulagé par la guimauve et la mauve en infusion grâce aux mucilages qu’elles contiennent.


  • L’otite survient chez les enfants en proie à une peur, de la fatigue, ou en réaction d’isolation par rapport au monde extérieur. Les tisanes à partir de plantes anti-infectieuses et anti-inflammatoires sont conseillées pour les enfants. Par exemple la camomille romaine, la marjolaine, la lavande, et en huiles essentielles le Cinnamomum camphora (Ravintsara) et le Melaleuca quinquenervia (Niaouli).


  • La bronchite est toujours un trouble de la parole ou de l’expression dans le sens large pour la personne qui en est atteinte. Les plantes antitussives sont la lavande, le coquelicot et l’hysope et on pensera aussi aux tisanes de thym, violette, sureau, aunée, eucalyptus.


  • L’asthme correspond aussi à une pathologie avec une cause plus profonde que la simple crise. À l’origine, ce sont souvent des angoisses, mais l’asthme peut aussi être aggravé par le froid. On utilisera l’infusion de la camomille romaine qui est calmante et antispasmodique, mais également la lavande et la marjolaine. Pour l’inflammation, et l’allergie si c’est le cas, on utilisera le plantain, le lierre, le cassis, et le lichen pour les toux grasses.


  • Les allergies ont aussi toutes sortes de raisons (rhume des foins, réaction à la pollution, traumatismes de l’enfance, etc.). On pensera aux plantes ayant des vertus anti- inflammatoires et antihistaminiques comme la camomille matricaire, le plantain, le cassis, ainsi que la primevère, le sureau et l’églantier (qui sont dépuratives). Les huiles essentielles sont aussi un grand recours pour décoder les raisons subtiles des allergies.


  • La convalescence : il faudra apporter des vitamines et des plantes stimulant le système immunitaire. Pour la vitamine C on pense à l’acérola, l’argousier, le cynorhodon, l’ortie, la prêle, les agrumes et la luzerne, mais aussi le cassis qui stimule les surrénales, et les merveilleuses formules de plantes transformées par les abeilles : la propolis, le pollen et la gelée royale.


Les glucosinolates sont recommandés en cas de problèmes ORL (moutarde, radis noir, chou, cresson, capucine...).

Pour le système cardio-vasculaire.

Les plantes (en tisane, teinture mère, gelules...) :


  • L’hamamélis pour les douleurs et la tonicité du système veineux.
  • L’aubépine qui permet de ralentir le rythme cardiaque (pour les angoisses, le surmenage...).
  • Le curcuma en prévention.
  • Le ginkgo biloba et le cassis, pour les œdèmes.
  • La vigne rouge, la myrtille et le noisetier, pour les varices.
  • Le citron, qui a une action vasculaire.
  • L’amandier, en bourgeons pour les personnes âgées avec risque de thrombose.
  • Le mélilot, qui est veino-tonique, antiœdémateux et anti-inflammatoire.
  • Le châtaignier, l’olivier, l’ail et le gui, comme hypotenseurs.
  • Le café, le thé et le guarana, comme hypertenseurs.
  • La sauge, la prêle, le marronnier, la menthe verte, la menthe poivrée pour les migraines.
  • Le radis noir, pour les migraines et la draineur hépatique.
  • L'estragon, la verveine citronnée, le myrte citronné, la mélisse, le romarin et le gingembre, qui sont tonicardiaques.



Les huiles essentielles et hydrolats :


Chaemaemelum nobile (Camomille romaine), Helichrysum italicum (Hélichryse), Lavandula angustifolia (Lavande vraie), Cupressus sempervirens (Cyprès), Origanum majorana (Marjolaine), Pimpinella anisum, (Anis), Larix decidua (Mélèze), Abies siberica (Sapin de Sibérie), Laurus nobilis (Laurier noble), Cananga odorata (Ylang Ylang), Cedrus atlanticus (Cèdre de l’Atlas), Melissa officinalis (Mélisse), Citrus aurantium var.amara fleurs (Néroli), Citrus aurantium varamara feuilles (Bigaradier) Elettaria cardamomum (Cardamome), Lippia citriodora (Verveine citronnée), Ocimum basilicum (Basilic doux), Cymbopogon martinii (Palmarosa), Rosa damascena (Rose de Damas), Artemisia dracunculus (Estragon), Nardostachys jatamansi (Nard), Ammi visnaga (Khella)...


_____________________________________________________________________________________________________


Hypertension qui se caractérise par une tension artérielle au-dessus de la moyenne (supérieure à 16/9). Elle est commune de nos jours, car elle va de pair avec un style de vie stressé et rapide. Elle est souvent causée par le manque d’oxygène des tissus, ou à un fonctionnement déficient des reins (dû à une alimentation trop salée ou à un problème de surrénales). Le changement d’alimentation est le remède numéro un, puis on pourra utiliser :

  • Des plantes diurétiques (l’oignon, l’ananas, la papaye, le chiendent, le berbéris).
  • Des plantes riches en coumarines pour promouvoir la fluidité du sang, telles que le mélilot à ne pas prendre pendant les règles, l’aspérule odorante, le citron, le ginkgo biloba, et l’ail qui est une des plantes les plus préventives pour le système cardio-vasculaire.
  • Des plantes vasodilatatrices avec une influence sur le système nerveux, hormonal et métabolique, comme l’aubépine qui tonifie le cœur tout en le ralentissant, l’ail et l’oignon, l’olivier, le gui et le céleri.
  • Toutes les plantes qui régulent le système des reins et ont une action neurovégétative.



Troubles du rythme cardiaque peuvent venir du cœur, mais aussi de la thyroïde ou du système neurovégétatif, ce qui implique des plantes différentes. Dans tous les cas, on pourra aider le rythme cardiaque à se réguler grâce aux techniques respiratoires des médecines orientales.

  • Les plantes qui ont une action neurovégétative sont la passiflore, la marjolaine et la verveine (elles sont calmantes, sédatives et antispasmodiques) ; l’aubépine, car elle est tonique pour le cœur (pour les personnes surmenées au travail) ; la mélisse (pour les personnes plus fragiles).
  • Les plantes aux vertus anticoagulantes (grâce aux coumarines) comme la valériane, l’angélique et la lavande.
  • Pour le système nerveux, pensez au tilleul ; pour l’hyperthyroïdie à la marjolaine, au maïs, au cumin, au fenouil, mais attention à l’ail qui peut avoir des effets inverses.
  • Pour un cœur qui est au contraire lent, pensez au chardon Marie et à la gentiane.



Troubles au niveau veineux et lymphatique (varices, hémorroïdes, œdèmes, douleurs...) sont souvent soulagés par la vigne rouge (pour les hématomes et les varices) ; l’hamamélis, le noisetier, le ginkgo biloba, le cyprès (en huile essentielle diluée avec une huile végétale en application locale) ; le mélilot (attention aux hémorragies) ; le cassis et la menthe poivrée.



AVC et infarctus : il s’agit surtout de prévenir en préconisant un régime et un mode de vie sains. Demandez conseil au médecin traitant de façon à ne pas utiliser des plantes qui seraient inadaptées ou en antagonisme avec un traitement antérieur.


_____________________________________________________________________________________________________


Prévention.


Il faut consommer au moins 2g d'acides gras par jour.

Il y a : Acides gras polyinsaturés (alpha lonoléique oméga 3 et acide linoléique oméga 6) et Acides gras monoinsaturés (acide oléique oméga 9).

On les trouve dans les huiles de périlla, de lin, de caméline, de noix, de chanvre, d’olive, de noisette, de germe de blé et de colza.


Pour la prévention quotidienne des maladies cardio-vasculaires, il faut ajouter les composés phénoliques (qui sont souvent dans les peaux des fruits et des légumes), les polyphénols (dans certaines feuilles, écorces, fleurs) et surtout les flavonoïdes suivants :

  • Quercétol ou quercétine dans les pommes, myrtilles, oignons jaunes, luzerne, haricots verts, poivre vert, tomates, brocolis, choux, laitue, abricots, cerises, poires, prunes, fraises, thé, vin rouge, épices...
  • Myricétine dans le thé, les haricots, les raisins...
  • Kaempférol dans le thé, les brocolis, les choux ou la chicorée.


On ajoute à ce régime sain :

  • Les tanins condensés.
  • Les anthocyanosides (qui sont des antioxydants), on les trouve dans les fruits rouges et noirs comme le cassis, la myrtille, la groseille...
  • L’épicatéchine qui se trouve dans le chocolat noir, le thé, le cynorhodon, le cassis, la myrtille, la canneberge...


Pour le système hépatobiliaire.

Les plantes :


  • Pour le foie : le romarin, le chardon Marie, l’artichaut, le bupleurum (Chai Hu), le schisandra (Wu Wei Zi), le curcuma, la renouée à fleurs (He Shou Wu), l’achillée millefeuille, le sureau, le tilleul, le gingembre (selon le cas), le pissenlit, le bupleurum, l’astragale, le thé vert, le desdomium, le chrysanthellum, le lycopode, le phyllantus, la carotte, le citron...


  • Pour la vésicule biliaire : l’absinthe, la gentiane, la racine de pissenlit, le chardon Marie, le boldo, le radis noir, la mélisse, la fumeterre, le tilleul, la chélidoine, la menthe poivrée, la Corydalis ambigua, la camomille matricaire, le citron et l’huile d’olive.


Il faudra éviter les traitements de longue durée avec des plantes contenant des saponines stéroïdales, comme la salsepareille et l’igname, car elles peuvent augmenter le cholestérol dans la bile.



Les huiles essentielles :


Artemisia dracunculus (Estragon) ; Menta x piperita (Menthe poivrée) ; Rosmarinus officinalis ct verbénone (Romarin à verbénone), Rosmarinus officinalis ct cinéole (Romarin à cinéole), Rosmarinus officinalis ct camphre (Romarin à camphre), car tous les romarins protègent le foie ; Citrus paradisii (Pamplemousse), Citrus limonum (Citron), Citrus sinensis (Orange douce) car le d-limonène contenu dans les essences d’agrumes est un détoxiquant remarquable.


Dans la mesure du possible, on évitera d’ingérer les huiles essentielles, car de nombreuses huiles sont toxiques pour le foie, surtout lorsqu’elles ne sont pas diluées dans d’autres huiles (rappelons que les huiles essentielles n’étant pas hydrosolubles, les gouttes dans le bain ou dans un verre d’eau arriveront telles qu’elles dans le foie, au risque de l’endommager).


Attention à ne pas utiliser d’huiles essentielles avec de fortes doses de cétones sur une longue période de temps, et évitez les huiles contenant des éthers et des phénols (qui sont toxiques pour le foie). Notons que les molécules d’eugénol et de nérolidol sont considérées comme protectrices du foie.


_____________________________________________________________________________________________________


La phytothérapie peut proposer des plantes pour les problèmes hépatobiliaires suivants :


  • Hépatite : pour les virus d’hépatite graves, on recommandera l’achillée millefeuille, le sureau, le tilleul, et selon les cas le gingembre en infusion, le millepertuis en antiviral, les plantes immunostimulantes comme l’échinacée, les plantes permettant de soigner et de prévenir les dysfonctionnements du foie comme l’artichaut, le pissenlit, le bupleurum, le chardon Marie.


  • Intoxication alimentaire : l’absinthe et la gentiane pour la digestion et le bon fonctionnement de la vésicule biliaire ; le pissenlit (racine) et le chardon Marie pour aider le flux biliaire ; la menthe poivrée, le citron, mais aussi le romarin.


  • Calculs biliaires : la menthe poivrée, la Corydalis ambigua et la camomille matricaire pour les calculs biliaires et les douleurs au niveau de la vésicule biliaire (ce sont des plantes aux propriétés antispasmodiques) ; également le citron et l’huile d’olive pour les calculs biliaires, à condition que ceux-ci ne soient pas déjà calcifiés.


  • Troubles hépato-biliaires (cirrhose, obésité, anxiosité...) : pour les infections chroniques, on recommandera l’astragale, le schisandra, le curcuma et le thé vert ; pour tonifier le foie et les reins, la renouée à fleurs (He shou wu), et pour les protéger le chardon Marie, l’artichaut, le pissenlit, le chai hu (bupleurum), le schisandra (wu wei zi), la réglisse...


Pour le système digestif.

Quelques plantes :


  • Le lin, comme laxatif.
  • Le gingembre, la menthe poivrée comme émétiques (vomitif).
  • La mauve, la guimauve, le plantain comme mucilages pour adoucir les irritations digestives.
  • La réglisse, la primevère, le fenugrec qui contient des saponines aux effets émétiques et adoucissants.
  • L’hamamélis, la potentille, le chêne, l’aigremoine, le chardon béni, l’alchémille comme anti-inflammatoires pour la paroi intestinale.
  • Les plantes piquantes comme le piment de Cayenne ; le gingembre et le raifort pour aider et calmer la digestion.
  • Les plantes aromatiques qui ont le même effet, mais plus doux, par exemple la cardamome, l’angélique, le carvi, l’anis, le fenouil, la cannelle, l’aneth, le galanga, la livèche et la muscade.
  • Les antispasmodiques comme la camomille matricaire, la menthe poivrée, la mélisse, l’achillée ou le thym, ou encore les résines dans le calendula, la myrrhe, l’encens ou l’ase fétide.
  • Les amères comme la gentiane, la petite centaurée, l’absinthe, ou le pissenlit.



En huile essentielles ou hydrolats :


Pimpinella anisum (Anis), Ocimum basilicum ct. linalol (Basilic), Citrus bergamia (Bergamote), Elettera cardamomum (Cardamome), Eugenia caryophyllum (Clou de Girofle), Foeniculum vulgare (Fenouil), Zingiber officinalis (Gingembre), Citrus paradisii (Pamplemousse), Laurus nobilis (Laurier noble), Myristica fragrens (Noix de muscade), Piper nigrum (Poivre noir), R Rosmarinus officinalis ct verbénone (Romarin à verbénone) Rosmarinus officinalis ct cinéole (Romarin à cinéole), Rosmarinus

officinalis ct camphre (Romarin à camphre), Artemisia dracunculus (Estragon).


_____________________________________________________________________________________________________


La phytothérapie pourra proposer des solutions pour :


  • L’hygiène buccale : la digestion commence dans la bouche selon la médecine chinoise. On pourra donc utiliser toutes les plantes qui sont bénéfiques à la bonne santé de la cavité buccale. On pensera à la propolis, à quelques gouttes de teinture mère de calendula en bain de bouche, ou à une goutte d’huile essentielle de Teatree (Melaleuca alternifolia) dans de l’eau tiède, également en bain de bouche. D’ailleurs pour bien des maux dentaires, et notamment pour atténuer les douleurs, on aura recours aux huiles essentielles et hydrolats de laurier noble, menthe poivrée, ou clou de girofle (mais attention toujours diluée, car sa contenance en phénols en fait une huile toxique ou fortement irritante pour la muqueuse et la peau).


  • Les troubles de l’appétit : le manque d’appétit peut être lié à diverses raisons souvent émotionnelles, mais aussi à des traitements aux produits chimiques. On peut se servir de plantes apéritives comme la gentiane, l’artichaut, le chardon béni, la chicorée, la camomille matricaire, ou la petite centaurée. Pour un appétit excessif, ou un problème de boulimie, il faudra chercher la cause profonde, mais les plantes comme le citron, la valériane ou la passiflore pourront calmer les fringales. Pour les nausées, et notamment celle des femmes enceintes, il faut penser à la mélisse, la menthe poivrée, le gingembre ou le basilic.


  • Les problèmes gastriques (au niveau de l’estomac) : pour stimuler le fonctionnement de l’estomac, pensez à la coriandre, à l’anis, la gentiane, le gingembre, la menthe poivrée, l’ase fétide et le curcuma. Pour un excès d’acidité, souvent lié à une cause intellectuelle ou émotionnelle qu’il faudra identifier, on utilisera des plantes avec des mucilages pour calmer les irritations, mais aussi des plantes antispasmodiques telles que la réglisse, le figuier, la belladone, le figuier (en macérât pour la cicatrisation), le souci ou le calendula, le millepertuis, ainsi que les jus de betterave et de céleri. Pour l’aérophagie (les gaz dans l’estomac), on recommandera des tisanes d’anis, de fenouil, de menthe, de basilic et d’angélique.


  • La constipation : il faudra avoir recours à toutes les plantes purgatives, riches en fibres, comme le lin ou les pruneaux cuits. Les plantes aux propriétés laxatives comme la chicorée, la guimauve, le plantain, la séné et la violette pourront aussi aider.


  • La diarrhée : elle entraîne une grande perte d’eau et de sels minéraux, qui sont les deux éléments principaux des plantes. Pour les cas de crises, et de manière ponctuelle, on pensera à l’argile (qui n’est pas une plante), mais aussi à la cardamome. Pour soigner la flore intestinale, on recommandera les « prébiotiques » (pour les problèmes chroniques) tels que le noyer, la myrtille, l’ail, la camomille matricaire, la chicorée et la coriandre, et les « probiotiques » (pour les affections aiguës) qui se trouvent dans le chou fermenté, le cidre, les cornichons vinaigrés, la spiruline, ainsi que dans les sources animales telles que le yaourt et le fromage. Le pollen pourra remédier au soin de la muqueuse intestinale, le riz et la carotte aideront aussi lors d’une crise. D’autres plantes bénéfiques en cas de diarrhée sont l’aigremoine, la potentille, le trèfle, l’alchémille et le chardon béni. On recommandera des bourgeons de noyer après un traitement antibiotique pour retrouver une flore intestinale saine.


  • Les ballonnements : pour libérer les gaz dus à une fermentation des sucres lents, qui sont souvent inodores, conseillez les Apiacées comme l’anis, le cumin, le fenouil, l’aneth, le carvi, l’angélique, l’estragon et la coriandre (ce sont souvent les graines que l’on vous propose à la sortie d’un restaurant indien). Vous pouvez aussi essayer la réglisse, la camomille noble, la menthe poivrée et le thym. Pour les gaz malodorants (dus à la putréfaction, et à la digestion des protéines dans le colon gauche) conseillez l’ambroisie, les baies d’airelles, les baies de myrtilles et les huiles essentielles telles que le laurier noble, la noix de muscade et la coriandre.

Pour la rhumatologie.

De manière générale pour soigner le problème physique, on conseillera des séances avec des kinésithérapeutes, ostéopathes et masseurs. On préconisera du repos, boire beaucoup d’eau, faire des bains d’argile, de boue...


Il faut penser à des plantes qui aident à l’élimination (de l’eau, du liquide, de l’humidité dans le corps) et à des plantes qui soulagent, ou plutôt aident les inflammations à avoir lieu (l’aromathérapie sera ici très utile), car il s’agit de ne pas empêcher le corps de sortir les colères, les excès qui entrainent ces douleurs rhumatismales.


Les plantes :


  • Pour les rhumatismes chroniques : la reine des prés (anti-inflammatoire et diurétique), le cassis, l’harpagophytum (racine), le saule blanc (écorce), le phytolaque, la bruyère, le pin sylvestre, le genévrier, la piloselle, la prêle des champs, le berbéris, le framboisier, le hêtre, le frêne, le peuplier...


  • Pour favoriser l’élimination et l’action du foie : le romarin, le desmodium, l’artichaut, le pissenlit, le chardon Marie, le boldo, le citron, la chélidoine et le curcuma, mais aussi l’ortie, le bambou et la prêle.


  • Pour les hyperactifs tendus, on conseillera l’aubépine, la valériane et la ballote.


  • Pour la crise de goutte, il faudra penser à un traitement de fond permettant d’éliminer l’excès d’acide urique avec du peuplier noir, du frêne, de l’ortie, la salsepareille du Mexique... On pensera aussi à toutes les plantes favorisant le drainage comme le citron et l’aloès (pour la digestion), la bruyère, l’oignon, la reine des près et le piloselle (pour l’élimination urinaire) et enfin le pissenlit et l’artichaut (pour le fonctionnement hépato-vésiculaire).



Les huiles essentielles et hydrolats :


Mentha x piperita (Menthe poivrée), Gaultheria procubens (Gaultérie), Curcuma longa (Curcuma), Eucalyptus citriodora (Eucalyptus citronné), Picea mariana (Epinette noire), Achillea millefolium (Achillée millefeuille), Boswelia carterii (Encens), Laurus nobilis (Laurier noble), Juniperus communis (Genévrier), Juniperus oxycedrus (Bois de cade), Rosmarinus officinalis ct camphre (Romarin à camphre), Zingiber officinalis (Gingembre), Cupressus sempervirens (Cyprès), Cedrus atlantica (Cèdre de l’Atlas), Cinnamomum zeylanicum (Cannelle de Ceylan, écorce), etc.

Pour le système immunitaire.

La gemmothérapie présente une solution idéale pour le système immunitaire. Ainsi, en bourgeons, on recommande :


  • Le cassis, surtout pour les enfants.
  • Pour calmer les inflammations, on conseille l’églantier (Rosa canina).
  • Pour les infections chroniques, le bouleau.
  • Pour stimuler le foie, l’aulne noir ou glutineux.
  • Pour les personnes qui ont pris beaucoup d’antibiotiques, le hêtre.
  • Les bourgeons de charmes, de sapin argenté ou pectiné, la viorne mancienne pour son action sédative.
  • La ronce pour les insuffisances respiratoires.
  • Le chêne pédonculé pour stimuler les surrénales.
  • La vigne pour les rhumatismes.
  • L’orme champêtre pour la peau (à cause de son action drainante).
  • Le noyer pour restaurer la flore intestinale après des diarrhées.
  • Le romarin pour stimuler le foie et les reins.
  • Le genévrier commun pour soigner le foie.



En ce qui concerne les autres plantes en tisane, on recommande :

  • Le colchéaire pour ses vertus expectorantes.
  • La scutellaire casquée pour les bronchites.
  • L’épiaire des bois pour les rhinites et bronchites.
  • Le cyprès et la canneberge comme antiviraux.
  • Le tamaris pour les affections virales telles que la mononucléose infectieuse.


Les plantes stimulant le système immunitaire par excellence sont le bois de gaïac, la salsepareille (connue notamment pour son traitement de la syphilis au siècle dernier), les échinacées, mais aussi le shiitake, le reishi, la levure de bière, le lichen d’Islande, le lichen pulmonaire, le varech vésiculeux, la chlorella, l’usnée barbue, le gui, le thuya, le bois-gentil, la propolis, la camomille matricaire, la bourrache, la petite centaurée, la ményanthe, le chardon béni, l’astragale, le ginseng, la gentiane et l’absinthe.



Les huiles essentielles et les hydrolats : Toutes les huiles comprenant des phénols (ainsi que toutes les plantes contenant des composés phénoliques) sont aptes à renforcer le système immunitaire ou combattre les infections, qu’elles soient virales ou bactériennes. On recommandera principalement Melaleuca alternifolia (Teatree ou Arbre à thé), Piper nigrum (Poivre noir), Eugenia caryophyllata (Girofle), Boswellia carterii (Encens), Zingiber officinale (Gingembre), Citrus paradisii (Pamplemousse), Juniperus communis (Genévrier), Lavandula angustifolia (Lavande vraie ou fine), Citrus limonum (Citron), Origanum majorana (Marjolaine), Melissa officinalis (Mélisse), Citrus aurantium var. amara fleurs (Néroli), Citrus sinensis (Orange douce), Cymbopogon martinii (Palmarosa), Mentha x piperita (Menthe poivrée), Aniba rosaeodora (Bois de rose), Thymus vulgaris ct linalol (Thym à linalol), Thymus vulgaris ct thymol (Thym à thymol), ou Vetiveria zizanoides (Vetiver).

Pour les infections.

Pour accroître les défenses immunitaires dans les cas chroniques ou aigus, on pensera aux racines d’échinacée. Pour l’infection grave et ponctuelle, on pensera à l’échinacée d’Inde en gélules (composées de poudre provenant de sa racine).


  • En cas d’infections liées à la circulation, on pensera au gingembre, car il active remarquablement la défense immunitaire, mais aussi au piment de Cayenne et à la cannelle.


  • Dans le cas d’une infection touchant un organe particulier, il faudra renforcer l’activité de cet organe. S’il s’agit d’une infection intestinale, on recommandera des plantes amères promouvant l’activité du foie, comme le chardon Marie. S’il s’agit d’une infection des bronches, des plantes expectorantes comme l’eucalyptus globulus. S’il s’agit d’une infectiondu système urinaire, on recommandera des plantes drainantes comme du genévrier.


  • Pour les infections qui nécessitent un traitement à long terme, on pensera au millepertuis et au thuya (car pour l’échinacée, il ne faut pas dépasser un traitement de 8 semaines).


  • Pour les infections cutanées, on pensera à l’huile essentielle de Teatree (arbre à thé). On recommandera aussi la mélisse et la réglisse pour les virus (en tisane).


  • Quant aux infections buccales, on conseillera des bains de bouche à l’échinacée, à la myrrhe et à la propolis,combinés à de la réglisse.

Pour le système urinaire.

En tisane, teinture mère, huiles, gélules... :


Pour soulager et stimuler les reins, on parlera surtout des plantes diurétiques, mais aussi antiseptiques. Les diurétiques sont principalement : la carotte sauvage, le céleri, le pissenlit, la pariétaire, l’eupatoire, la reine des près, le bouleau, l’aubier de tilleul, le frêne, le saule, le citron, le romarin, le cassis, le cyprès, le fenouil. Les antiseptiques sont : la canneberge, le genévrier et le buchu. Selon le problème, par exemple dans le cas d’une infection urinaire, on utilisera des plantes aux vertus anti-inflammatoires telles que l’échinacée.



Les huiles essentielles et hydrolats : Pimipella anisum (Anis), Cedrus atlantica (Cèdre du Liban), Juniperus virginia (Cèdre de Virginie), Cupressus sempervirens (Cyprès), Foeniculum vulgare (Fenouil), Juniperus communis (Genévrier), Citrus paradisii (Pamplemousse), Laurus nobilis (Laurier), Citrus limonum (Citron), Citrus sinensis (Orange douce) et Rosmarinus officinalis (Romarin).


_____________________________________________________________________________________________________


Comme le rein est aussi le garant de tout le système glandulaire, il est important de parler des glandes auxquelles il est lié, et qui peuvent expliquer ses dysfonctionnements :


  • Pour la glande surrénale : elle peut être inhibée par la verveine officinale et la racine d’angélique, mais stimulée et renforcée par le pin, le chêne, le cassis et le ginseng. Notez également que tous les conifères ont une action sur les surrénales.


  • Pour la thyroïde : elle sera inhibée (augmentation de la TSH) par le chou, l’oignon, le colza et le fenouil, mais stimulée par l’avoine, les algues brunes (fucus et laminaire), mais aussi l’ail et la feuille de chélidoine.


  • Pour l’hypophyse : elle sera inhibée par la bourrache, la pulmonaire ou la grande consoude, mais stimulée par la menthe, l’aunée et le sureau.


  • Pour l’ovaire : il sera inhibé par le gattilier (diminuant la fonction oestrogénique), mais dynamisé par la sauge officinale, l’angélique, le cyprès ou le houblon, et stimulé par l’achillée millefeuille, l’alchémille ou la salsepareille.


  • Pour le testicule : il sera stimulé et dynamisé par le ginseng, le schisandra, le tribulus et la rhodiole.

Pour perdre du poids.

Dans tous les cas, il faudra identifier avec précision la raison du surpoids pondéral d’une personne, en recherchant la cause profonde. En effet, chacun a une réaction physiologique différente : certains mangent énormément sans prendre du poids, pour d’autres c’est le contraire. Il s’agit souvent du système endocrinien (hormonal), dont nous parlerons bientôt plus en détail. En même temps que sera prise en compte la raison profonde du surpoids, il est important de comprendre de quel genre de déséquilibre il est question sur le plan physique. Le conseil commencera toujours par revenir sur le régime alimentaire de la personne.



Pour favoriser la fonction rénale : Il s’agit d’éliminer tout ce qui est excessif pour l’organisme.

Les plantes à conseiller sont :

  • Le chiendent (rhizome).
  • Le bouleau pour aider à l’élimination de l’acide urique pendant la perte de poids.
  • La décoction d’aubier de tilleul.
  • Le cassis en feuilles.


Pour favoriser l'élimination grâce à l'activité hépatique : On parlera alors de plantes de drainage, car elles favorisent l’élimination des toxines. Pour ce cas de figure, on conseillera :

  • L’artichaut en tisane à la fin d’un repas lourd.
  • Le chardon Marie.
  • Le pissenlit qui a une action sur le foie et les reins.
  • La fumeterre pour réguler le flux de la bile.
  • Le romarin comme antioxydant et protecteur du foie.
  • Le chrysantellum pour diminuer le cholestérol.
  • Le radis noir.
  • Le brocoli et la plupart des choux.
  • Le raifort.
  • La cochléaire.
  • Le cresson.
  • Le citron.


Pour stimuler la thyroïde et accélérer le métabolisme : Les plantes suivantes permettront de consommer les calories, mais il convient de les utiliser dans des doses raisonnables et des durées assez courtes :

  • Le fucus (varech vésiculeux).
  • Le poivre.
  • L’ascophylle.


Pour stimuler la digestion et favoriser un bon transit intestinal :

  • La guimauve.
  • La mauve.
  • Le lin.
  • La bourdaine.
  • La racine de la patience.
  • Le fenouil.


Pour stimuler la lipolyse (dégradation des lipides pour libérer les acides gras) :

  • Le maté.
  • Le café.
  • La noix de kola.
  • Le thé.



Souvenez-vous de toujours recommander une alimentation équilibrée, de saison, avec des ingrédients de qualité, et qui soient cultivés de la manière la plus naturelle possible (les bonnes huiles d’olive, de lin, etc.), car la nourriture est la base essentielle de la bonne santé.

Pour le système nerveux.

De façon générale, ce sont les plantes qui vont calmer, soulager les tensions du système nerveux, et apporter une sensation de paix et de sérénité.



En tisane, teinture mère, huiles, gélules... :


La mandragore, le datura et la jusquiame ont des propriétés étonnantes sur le système nerveux, mais ce sont avant tout des poisons. Il faudra uniquement les utiliser après avis médical, car leur toxicité est très, très élevée. Dans tous les cas, la camomille romaine, la marjolaine, l’aubépine, la camomille matricaire, la verveine citronnée, la ballote fétide, le kava (avec précaution), la valériane, l’angélique, la mélisse, l’encens, la coriandre, le millepertuis, la passiflore, le pin, le cyprès, le

mélèze, l’épinette ou la menthe poivrée, sont bénéfiques. Et pour les relations avec tous les autres systèmes, on pensera à l’artichaut, la chicorée, le pissenlit, le chardon Marie, le cumin, l’oignon, le romarin, la carotte, le curcuma ou le citron.


Huiles essentielles et hydrolats : Citrus bergamia (Bergamote), Juniperus virgiana (Cèdre de Virginie), Cedrus atlantica (Cèdre de l’Atlas), Matricaria recutita (Camomille matricaire), Salvia sclarea (Sauge clarée), Lavandula angustifolia (Lavande vraie ou fine), Origanum majorana (Marjolaine), Citrus aurantium var. amara fleurs (Néroli), Cymbopogon martinii (Palmarosa), Mentha x piperita (Menthe poivrée), Rosa damascena (Rose de Damas), Aniba rosaeodora (Bois de rose), Nardostachys jatamansi (Nard), Melaleuca alternifolia (Teatree), Thymus vulgaris ct. linalol, Cananga odorata (Ylang Ylang).

Plantes permettant de rééquilibrer le système reproducteur et endocrinien.

En tisane, teinture mère, gélules... :


  • Vous pourrez conseiller le gattilier et la pivoine blanche pour réguler le système hormonal et ramener le calmer.
  • Le pissenlit pour la rétention d’eau.
  • La sauge officinale et le saule pour les douleurs.
  • Le millepertuis pour l’état émotionnel.
  • La valériane pour les anxiétés et les insomnies.
  • Le schisandra pour le stress.
  • Le chardon Marie pour les états de fatigue du foie et les problèmes de digestion.
  • Le curcuma pour détoxiquer.
  • L’anis pour les règles douloureuses et abondantes (aussi connu pour soulager les douleurs de l’accouchement).
  • L’achillée millefeuille comme antispasmodique et régulateur en cas de menstruations trop abondantes.
  • Le fenouil (également réputé, comme l’anis, pour favoriser la lactation).
  • Le gingembre, le curcuma et le saule pour diminuer la production de la glande prostatique.
  • Le ginseng comme tonique hormonal permettant d’augmenter la fertilité masculine.
  • La verveine officinale (Verbena officinalis, à distinguer de la verveine citronnée) Pour les symptômes de la ménopause.
  • L’alchémille pour guérir la stérilité féminine (et soulager tous les symptômes de douleurs et déséquilibres gynécologiques de la femme).
  • Pour les plantes aphrodisiaques, on pensera pour la femme à la sauge sclarée et à la marjolaine.



Huiles essentielles et hydrolats : Matricaria recutita (Camomille matricaire), Chameamelum nobile (Camomille romaine), Salvia

officinalis (Sauge officinale), Salvia sclarea (Sauge sclarée), Rosa damascena (Rose de Damas), Achillea millefolium (Achillée millefeuille), Cananga odorata (Ylang Ylang), Santalum album (Bois de santal), Pogostemon calin (Patchouli), Pimpinella anisum (Anis), Angelica archangelica (Angélique)....

Post-Bac
2

Phytothérapie - Solutions contre les diverses pathologies.

phyto

Problèmes de peau.

En tisane / teinture mère / huile :


  • Saponaria officinalis (Saponaire) en teinture mère pour l’acné juvénile et le psoriasis.


  • Artium majus (Bardane) pour les peaux à boutons suintants ou dermatoses humides (racine dépurative, diurétique, détoxicante).


  • Viola tricolor (Pensée sauvage) en teinture mère ou tisane pour l’eczéma.


  • Calendula officinalis (Calendula) en teinture mère ou macérât huileux (ne pas utiliser par voie interne).


  • Prunus amygdalus ou dulcis (Amandier), Ribes nigrum (Cassis) pour hydrater la peau.


  • Astragalus membranaceus (Astragale), Echinacea angustifolia (Echinacée) pour renforcer le système immunitaire.


  • Centella asiatica (Gotu Kola), Hypericum perforatum (Millepertuis), Urticadioica (Ortie) pour son action dépurative.



Huile essentiel / hydrolat :


Lavandula angustifolia (Lavande vraie), Thymus vulgaris ct linalol (Thym à linalol), Pelargonum

asperum (Géranium bourbon), Pogostemon cablin (Patchouli), Matricaria recutita (Camomille

matricaire), Helichrysum italicum (Helichryse italienne ou Immortelle de Corse), Melaleuca

alternifolia (Teatree/Arbre à thé), Cymbopogon martinii (Palmarosa), Rosa damascena (Rose de

Damas) et en général toutes les huiles contenant des sesquiterpènes et des monoterpénols.

Problèmes respiratoires.

Les plantes :


  • Propolis (antibiotique naturel en rééquilibrant le système immunitaire et a une action très efficace au niveau des sinus, de la gorge, du nez et du cou).
  • Thym et échinacée pour toutes les infections.
  • Sureau, bourrache et le buis sont fébrifuges (pour la fièvre) et sudorifiques.
  • Réglisse rafraîchit et est expectorante (aide à expulser le mucus).
  • Saule est anti-inflammatoire.
  • Soucis et la pensée sont antiseptiques et sudorifiques.
  • La guimauve, la mauve, la molène, l’hysope et la myrrhe vont adoucir les irritations de la gorge et sont anti-inflammatoires.
  • Le cassis est un anti-inflammatoire remarquable qui stimule les surrénales.


Les huiles essentielles : Thymus vulgaris (tous les différents thyms comme le thym à thymol, le thym à carvacol et le thym à linalool), Satureja montana (Sariette), Cinnamomum zeylanicum (cannelle, écorces), Lavandula spica (Lavande aspic), Eucalyptus globulus, Eucalyptus citriodora (Eucalyptus citronné), Eucalyptus radiata, Melaleuca alternifolia (Teatree), Cinnamomum camphora (Ravintsara), Melaleuca quinquenervia (Niaouli) et en général toutes les huiles contenant des phénols (anti-bactériennes et anti-infectieuses, elles renforcent le système immunitaire), des monoterpènes, et des oxydes (en particulier le 1.8 cinéol).


_____________________________________________________________________________________________________


La phytothérapie peut aider pour :


  • L’angine et le rhume qui se caractérise par l’encombrement des glaires. Ils pourront être apaisés grâce aux huiles essentielles ayant des propriétés mucolytiques (Ravintsara, Niaouli, Romarin à cinéole, Myrte citronné), ou contenant des monoterpènes, comme les agrumes et les conifères. Le mal de gorge sera toujours soulagé par la guimauve et la mauve en infusion grâce aux mucilages qu’elles contiennent.


  • L’otite survient chez les enfants en proie à une peur, de la fatigue, ou en réaction d’isolation par rapport au monde extérieur. Les tisanes à partir de plantes anti-infectieuses et anti-inflammatoires sont conseillées pour les enfants. Par exemple la camomille romaine, la marjolaine, la lavande, et en huiles essentielles le Cinnamomum camphora (Ravintsara) et le Melaleuca quinquenervia (Niaouli).


  • La bronchite est toujours un trouble de la parole ou de l’expression dans le sens large pour la personne qui en est atteinte. Les plantes antitussives sont la lavande, le coquelicot et l’hysope et on pensera aussi aux tisanes de thym, violette, sureau, aunée, eucalyptus.


  • L’asthme correspond aussi à une pathologie avec une cause plus profonde que la simple crise. À l’origine, ce sont souvent des angoisses, mais l’asthme peut aussi être aggravé par le froid. On utilisera l’infusion de la camomille romaine qui est calmante et antispasmodique, mais également la lavande et la marjolaine. Pour l’inflammation, et l’allergie si c’est le cas, on utilisera le plantain, le lierre, le cassis, et le lichen pour les toux grasses.


  • Les allergies ont aussi toutes sortes de raisons (rhume des foins, réaction à la pollution, traumatismes de l’enfance, etc.). On pensera aux plantes ayant des vertus anti- inflammatoires et antihistaminiques comme la camomille matricaire, le plantain, le cassis, ainsi que la primevère, le sureau et l’églantier (qui sont dépuratives). Les huiles essentielles sont aussi un grand recours pour décoder les raisons subtiles des allergies.


  • La convalescence : il faudra apporter des vitamines et des plantes stimulant le système immunitaire. Pour la vitamine C on pense à l’acérola, l’argousier, le cynorhodon, l’ortie, la prêle, les agrumes et la luzerne, mais aussi le cassis qui stimule les surrénales, et les merveilleuses formules de plantes transformées par les abeilles : la propolis, le pollen et la gelée royale.


Les glucosinolates sont recommandés en cas de problèmes ORL (moutarde, radis noir, chou, cresson, capucine...).

Pour le système cardio-vasculaire.

Les plantes (en tisane, teinture mère, gelules...) :


  • L’hamamélis pour les douleurs et la tonicité du système veineux.
  • L’aubépine qui permet de ralentir le rythme cardiaque (pour les angoisses, le surmenage...).
  • Le curcuma en prévention.
  • Le ginkgo biloba et le cassis, pour les œdèmes.
  • La vigne rouge, la myrtille et le noisetier, pour les varices.
  • Le citron, qui a une action vasculaire.
  • L’amandier, en bourgeons pour les personnes âgées avec risque de thrombose.
  • Le mélilot, qui est veino-tonique, antiœdémateux et anti-inflammatoire.
  • Le châtaignier, l’olivier, l’ail et le gui, comme hypotenseurs.
  • Le café, le thé et le guarana, comme hypertenseurs.
  • La sauge, la prêle, le marronnier, la menthe verte, la menthe poivrée pour les migraines.
  • Le radis noir, pour les migraines et la draineur hépatique.
  • L'estragon, la verveine citronnée, le myrte citronné, la mélisse, le romarin et le gingembre, qui sont tonicardiaques.



Les huiles essentielles et hydrolats :


Chaemaemelum nobile (Camomille romaine), Helichrysum italicum (Hélichryse), Lavandula angustifolia (Lavande vraie), Cupressus sempervirens (Cyprès), Origanum majorana (Marjolaine), Pimpinella anisum, (Anis), Larix decidua (Mélèze), Abies siberica (Sapin de Sibérie), Laurus nobilis (Laurier noble), Cananga odorata (Ylang Ylang), Cedrus atlanticus (Cèdre de l’Atlas), Melissa officinalis (Mélisse), Citrus aurantium var.amara fleurs (Néroli), Citrus aurantium varamara feuilles (Bigaradier) Elettaria cardamomum (Cardamome), Lippia citriodora (Verveine citronnée), Ocimum basilicum (Basilic doux), Cymbopogon martinii (Palmarosa), Rosa damascena (Rose de Damas), Artemisia dracunculus (Estragon), Nardostachys jatamansi (Nard), Ammi visnaga (Khella)...


_____________________________________________________________________________________________________


Hypertension qui se caractérise par une tension artérielle au-dessus de la moyenne (supérieure à 16/9). Elle est commune de nos jours, car elle va de pair avec un style de vie stressé et rapide. Elle est souvent causée par le manque d’oxygène des tissus, ou à un fonctionnement déficient des reins (dû à une alimentation trop salée ou à un problème de surrénales). Le changement d’alimentation est le remède numéro un, puis on pourra utiliser :

  • Des plantes diurétiques (l’oignon, l’ananas, la papaye, le chiendent, le berbéris).
  • Des plantes riches en coumarines pour promouvoir la fluidité du sang, telles que le mélilot à ne pas prendre pendant les règles, l’aspérule odorante, le citron, le ginkgo biloba, et l’ail qui est une des plantes les plus préventives pour le système cardio-vasculaire.
  • Des plantes vasodilatatrices avec une influence sur le système nerveux, hormonal et métabolique, comme l’aubépine qui tonifie le cœur tout en le ralentissant, l’ail et l’oignon, l’olivier, le gui et le céleri.
  • Toutes les plantes qui régulent le système des reins et ont une action neurovégétative.



Troubles du rythme cardiaque peuvent venir du cœur, mais aussi de la thyroïde ou du système neurovégétatif, ce qui implique des plantes différentes. Dans tous les cas, on pourra aider le rythme cardiaque à se réguler grâce aux techniques respiratoires des médecines orientales.

  • Les plantes qui ont une action neurovégétative sont la passiflore, la marjolaine et la verveine (elles sont calmantes, sédatives et antispasmodiques) ; l’aubépine, car elle est tonique pour le cœur (pour les personnes surmenées au travail) ; la mélisse (pour les personnes plus fragiles).
  • Les plantes aux vertus anticoagulantes (grâce aux coumarines) comme la valériane, l’angélique et la lavande.
  • Pour le système nerveux, pensez au tilleul ; pour l’hyperthyroïdie à la marjolaine, au maïs, au cumin, au fenouil, mais attention à l’ail qui peut avoir des effets inverses.
  • Pour un cœur qui est au contraire lent, pensez au chardon Marie et à la gentiane.



Troubles au niveau veineux et lymphatique (varices, hémorroïdes, œdèmes, douleurs...) sont souvent soulagés par la vigne rouge (pour les hématomes et les varices) ; l’hamamélis, le noisetier, le ginkgo biloba, le cyprès (en huile essentielle diluée avec une huile végétale en application locale) ; le mélilot (attention aux hémorragies) ; le cassis et la menthe poivrée.



AVC et infarctus : il s’agit surtout de prévenir en préconisant un régime et un mode de vie sains. Demandez conseil au médecin traitant de façon à ne pas utiliser des plantes qui seraient inadaptées ou en antagonisme avec un traitement antérieur.


_____________________________________________________________________________________________________


Prévention.


Il faut consommer au moins 2g d'acides gras par jour.

Il y a : Acides gras polyinsaturés (alpha lonoléique oméga 3 et acide linoléique oméga 6) et Acides gras monoinsaturés (acide oléique oméga 9).

On les trouve dans les huiles de périlla, de lin, de caméline, de noix, de chanvre, d’olive, de noisette, de germe de blé et de colza.


Pour la prévention quotidienne des maladies cardio-vasculaires, il faut ajouter les composés phénoliques (qui sont souvent dans les peaux des fruits et des légumes), les polyphénols (dans certaines feuilles, écorces, fleurs) et surtout les flavonoïdes suivants :

  • Quercétol ou quercétine dans les pommes, myrtilles, oignons jaunes, luzerne, haricots verts, poivre vert, tomates, brocolis, choux, laitue, abricots, cerises, poires, prunes, fraises, thé, vin rouge, épices...
  • Myricétine dans le thé, les haricots, les raisins...
  • Kaempférol dans le thé, les brocolis, les choux ou la chicorée.


On ajoute à ce régime sain :

  • Les tanins condensés.
  • Les anthocyanosides (qui sont des antioxydants), on les trouve dans les fruits rouges et noirs comme le cassis, la myrtille, la groseille...
  • L’épicatéchine qui se trouve dans le chocolat noir, le thé, le cynorhodon, le cassis, la myrtille, la canneberge...


Pour le système hépatobiliaire.

Les plantes :


  • Pour le foie : le romarin, le chardon Marie, l’artichaut, le bupleurum (Chai Hu), le schisandra (Wu Wei Zi), le curcuma, la renouée à fleurs (He Shou Wu), l’achillée millefeuille, le sureau, le tilleul, le gingembre (selon le cas), le pissenlit, le bupleurum, l’astragale, le thé vert, le desdomium, le chrysanthellum, le lycopode, le phyllantus, la carotte, le citron...


  • Pour la vésicule biliaire : l’absinthe, la gentiane, la racine de pissenlit, le chardon Marie, le boldo, le radis noir, la mélisse, la fumeterre, le tilleul, la chélidoine, la menthe poivrée, la Corydalis ambigua, la camomille matricaire, le citron et l’huile d’olive.


Il faudra éviter les traitements de longue durée avec des plantes contenant des saponines stéroïdales, comme la salsepareille et l’igname, car elles peuvent augmenter le cholestérol dans la bile.



Les huiles essentielles :


Artemisia dracunculus (Estragon) ; Menta x piperita (Menthe poivrée) ; Rosmarinus officinalis ct verbénone (Romarin à verbénone), Rosmarinus officinalis ct cinéole (Romarin à cinéole), Rosmarinus officinalis ct camphre (Romarin à camphre), car tous les romarins protègent le foie ; Citrus paradisii (Pamplemousse), Citrus limonum (Citron), Citrus sinensis (Orange douce) car le d-limonène contenu dans les essences d’agrumes est un détoxiquant remarquable.


Dans la mesure du possible, on évitera d’ingérer les huiles essentielles, car de nombreuses huiles sont toxiques pour le foie, surtout lorsqu’elles ne sont pas diluées dans d’autres huiles (rappelons que les huiles essentielles n’étant pas hydrosolubles, les gouttes dans le bain ou dans un verre d’eau arriveront telles qu’elles dans le foie, au risque de l’endommager).


Attention à ne pas utiliser d’huiles essentielles avec de fortes doses de cétones sur une longue période de temps, et évitez les huiles contenant des éthers et des phénols (qui sont toxiques pour le foie). Notons que les molécules d’eugénol et de nérolidol sont considérées comme protectrices du foie.


_____________________________________________________________________________________________________


La phytothérapie peut proposer des plantes pour les problèmes hépatobiliaires suivants :


  • Hépatite : pour les virus d’hépatite graves, on recommandera l’achillée millefeuille, le sureau, le tilleul, et selon les cas le gingembre en infusion, le millepertuis en antiviral, les plantes immunostimulantes comme l’échinacée, les plantes permettant de soigner et de prévenir les dysfonctionnements du foie comme l’artichaut, le pissenlit, le bupleurum, le chardon Marie.


  • Intoxication alimentaire : l’absinthe et la gentiane pour la digestion et le bon fonctionnement de la vésicule biliaire ; le pissenlit (racine) et le chardon Marie pour aider le flux biliaire ; la menthe poivrée, le citron, mais aussi le romarin.


  • Calculs biliaires : la menthe poivrée, la Corydalis ambigua et la camomille matricaire pour les calculs biliaires et les douleurs au niveau de la vésicule biliaire (ce sont des plantes aux propriétés antispasmodiques) ; également le citron et l’huile d’olive pour les calculs biliaires, à condition que ceux-ci ne soient pas déjà calcifiés.


  • Troubles hépato-biliaires (cirrhose, obésité, anxiosité...) : pour les infections chroniques, on recommandera l’astragale, le schisandra, le curcuma et le thé vert ; pour tonifier le foie et les reins, la renouée à fleurs (He shou wu), et pour les protéger le chardon Marie, l’artichaut, le pissenlit, le chai hu (bupleurum), le schisandra (wu wei zi), la réglisse...


Pour le système digestif.

Quelques plantes :


  • Le lin, comme laxatif.
  • Le gingembre, la menthe poivrée comme émétiques (vomitif).
  • La mauve, la guimauve, le plantain comme mucilages pour adoucir les irritations digestives.
  • La réglisse, la primevère, le fenugrec qui contient des saponines aux effets émétiques et adoucissants.
  • L’hamamélis, la potentille, le chêne, l’aigremoine, le chardon béni, l’alchémille comme anti-inflammatoires pour la paroi intestinale.
  • Les plantes piquantes comme le piment de Cayenne ; le gingembre et le raifort pour aider et calmer la digestion.
  • Les plantes aromatiques qui ont le même effet, mais plus doux, par exemple la cardamome, l’angélique, le carvi, l’anis, le fenouil, la cannelle, l’aneth, le galanga, la livèche et la muscade.
  • Les antispasmodiques comme la camomille matricaire, la menthe poivrée, la mélisse, l’achillée ou le thym, ou encore les résines dans le calendula, la myrrhe, l’encens ou l’ase fétide.
  • Les amères comme la gentiane, la petite centaurée, l’absinthe, ou le pissenlit.



En huile essentielles ou hydrolats :


Pimpinella anisum (Anis), Ocimum basilicum ct. linalol (Basilic), Citrus bergamia (Bergamote), Elettera cardamomum (Cardamome), Eugenia caryophyllum (Clou de Girofle), Foeniculum vulgare (Fenouil), Zingiber officinalis (Gingembre), Citrus paradisii (Pamplemousse), Laurus nobilis (Laurier noble), Myristica fragrens (Noix de muscade), Piper nigrum (Poivre noir), R Rosmarinus officinalis ct verbénone (Romarin à verbénone) Rosmarinus officinalis ct cinéole (Romarin à cinéole), Rosmarinus

officinalis ct camphre (Romarin à camphre), Artemisia dracunculus (Estragon).


_____________________________________________________________________________________________________


La phytothérapie pourra proposer des solutions pour :


  • L’hygiène buccale : la digestion commence dans la bouche selon la médecine chinoise. On pourra donc utiliser toutes les plantes qui sont bénéfiques à la bonne santé de la cavité buccale. On pensera à la propolis, à quelques gouttes de teinture mère de calendula en bain de bouche, ou à une goutte d’huile essentielle de Teatree (Melaleuca alternifolia) dans de l’eau tiède, également en bain de bouche. D’ailleurs pour bien des maux dentaires, et notamment pour atténuer les douleurs, on aura recours aux huiles essentielles et hydrolats de laurier noble, menthe poivrée, ou clou de girofle (mais attention toujours diluée, car sa contenance en phénols en fait une huile toxique ou fortement irritante pour la muqueuse et la peau).


  • Les troubles de l’appétit : le manque d’appétit peut être lié à diverses raisons souvent émotionnelles, mais aussi à des traitements aux produits chimiques. On peut se servir de plantes apéritives comme la gentiane, l’artichaut, le chardon béni, la chicorée, la camomille matricaire, ou la petite centaurée. Pour un appétit excessif, ou un problème de boulimie, il faudra chercher la cause profonde, mais les plantes comme le citron, la valériane ou la passiflore pourront calmer les fringales. Pour les nausées, et notamment celle des femmes enceintes, il faut penser à la mélisse, la menthe poivrée, le gingembre ou le basilic.


  • Les problèmes gastriques (au niveau de l’estomac) : pour stimuler le fonctionnement de l’estomac, pensez à la coriandre, à l’anis, la gentiane, le gingembre, la menthe poivrée, l’ase fétide et le curcuma. Pour un excès d’acidité, souvent lié à une cause intellectuelle ou émotionnelle qu’il faudra identifier, on utilisera des plantes avec des mucilages pour calmer les irritations, mais aussi des plantes antispasmodiques telles que la réglisse, le figuier, la belladone, le figuier (en macérât pour la cicatrisation), le souci ou le calendula, le millepertuis, ainsi que les jus de betterave et de céleri. Pour l’aérophagie (les gaz dans l’estomac), on recommandera des tisanes d’anis, de fenouil, de menthe, de basilic et d’angélique.


  • La constipation : il faudra avoir recours à toutes les plantes purgatives, riches en fibres, comme le lin ou les pruneaux cuits. Les plantes aux propriétés laxatives comme la chicorée, la guimauve, le plantain, la séné et la violette pourront aussi aider.


  • La diarrhée : elle entraîne une grande perte d’eau et de sels minéraux, qui sont les deux éléments principaux des plantes. Pour les cas de crises, et de manière ponctuelle, on pensera à l’argile (qui n’est pas une plante), mais aussi à la cardamome. Pour soigner la flore intestinale, on recommandera les « prébiotiques » (pour les problèmes chroniques) tels que le noyer, la myrtille, l’ail, la camomille matricaire, la chicorée et la coriandre, et les « probiotiques » (pour les affections aiguës) qui se trouvent dans le chou fermenté, le cidre, les cornichons vinaigrés, la spiruline, ainsi que dans les sources animales telles que le yaourt et le fromage. Le pollen pourra remédier au soin de la muqueuse intestinale, le riz et la carotte aideront aussi lors d’une crise. D’autres plantes bénéfiques en cas de diarrhée sont l’aigremoine, la potentille, le trèfle, l’alchémille et le chardon béni. On recommandera des bourgeons de noyer après un traitement antibiotique pour retrouver une flore intestinale saine.


  • Les ballonnements : pour libérer les gaz dus à une fermentation des sucres lents, qui sont souvent inodores, conseillez les Apiacées comme l’anis, le cumin, le fenouil, l’aneth, le carvi, l’angélique, l’estragon et la coriandre (ce sont souvent les graines que l’on vous propose à la sortie d’un restaurant indien). Vous pouvez aussi essayer la réglisse, la camomille noble, la menthe poivrée et le thym. Pour les gaz malodorants (dus à la putréfaction, et à la digestion des protéines dans le colon gauche) conseillez l’ambroisie, les baies d’airelles, les baies de myrtilles et les huiles essentielles telles que le laurier noble, la noix de muscade et la coriandre.

Pour la rhumatologie.

De manière générale pour soigner le problème physique, on conseillera des séances avec des kinésithérapeutes, ostéopathes et masseurs. On préconisera du repos, boire beaucoup d’eau, faire des bains d’argile, de boue...


Il faut penser à des plantes qui aident à l’élimination (de l’eau, du liquide, de l’humidité dans le corps) et à des plantes qui soulagent, ou plutôt aident les inflammations à avoir lieu (l’aromathérapie sera ici très utile), car il s’agit de ne pas empêcher le corps de sortir les colères, les excès qui entrainent ces douleurs rhumatismales.


Les plantes :


  • Pour les rhumatismes chroniques : la reine des prés (anti-inflammatoire et diurétique), le cassis, l’harpagophytum (racine), le saule blanc (écorce), le phytolaque, la bruyère, le pin sylvestre, le genévrier, la piloselle, la prêle des champs, le berbéris, le framboisier, le hêtre, le frêne, le peuplier...


  • Pour favoriser l’élimination et l’action du foie : le romarin, le desmodium, l’artichaut, le pissenlit, le chardon Marie, le boldo, le citron, la chélidoine et le curcuma, mais aussi l’ortie, le bambou et la prêle.


  • Pour les hyperactifs tendus, on conseillera l’aubépine, la valériane et la ballote.


  • Pour la crise de goutte, il faudra penser à un traitement de fond permettant d’éliminer l’excès d’acide urique avec du peuplier noir, du frêne, de l’ortie, la salsepareille du Mexique... On pensera aussi à toutes les plantes favorisant le drainage comme le citron et l’aloès (pour la digestion), la bruyère, l’oignon, la reine des près et le piloselle (pour l’élimination urinaire) et enfin le pissenlit et l’artichaut (pour le fonctionnement hépato-vésiculaire).



Les huiles essentielles et hydrolats :


Mentha x piperita (Menthe poivrée), Gaultheria procubens (Gaultérie), Curcuma longa (Curcuma), Eucalyptus citriodora (Eucalyptus citronné), Picea mariana (Epinette noire), Achillea millefolium (Achillée millefeuille), Boswelia carterii (Encens), Laurus nobilis (Laurier noble), Juniperus communis (Genévrier), Juniperus oxycedrus (Bois de cade), Rosmarinus officinalis ct camphre (Romarin à camphre), Zingiber officinalis (Gingembre), Cupressus sempervirens (Cyprès), Cedrus atlantica (Cèdre de l’Atlas), Cinnamomum zeylanicum (Cannelle de Ceylan, écorce), etc.

Pour le système immunitaire.

La gemmothérapie présente une solution idéale pour le système immunitaire. Ainsi, en bourgeons, on recommande :


  • Le cassis, surtout pour les enfants.
  • Pour calmer les inflammations, on conseille l’églantier (Rosa canina).
  • Pour les infections chroniques, le bouleau.
  • Pour stimuler le foie, l’aulne noir ou glutineux.
  • Pour les personnes qui ont pris beaucoup d’antibiotiques, le hêtre.
  • Les bourgeons de charmes, de sapin argenté ou pectiné, la viorne mancienne pour son action sédative.
  • La ronce pour les insuffisances respiratoires.
  • Le chêne pédonculé pour stimuler les surrénales.
  • La vigne pour les rhumatismes.
  • L’orme champêtre pour la peau (à cause de son action drainante).
  • Le noyer pour restaurer la flore intestinale après des diarrhées.
  • Le romarin pour stimuler le foie et les reins.
  • Le genévrier commun pour soigner le foie.



En ce qui concerne les autres plantes en tisane, on recommande :

  • Le colchéaire pour ses vertus expectorantes.
  • La scutellaire casquée pour les bronchites.
  • L’épiaire des bois pour les rhinites et bronchites.
  • Le cyprès et la canneberge comme antiviraux.
  • Le tamaris pour les affections virales telles que la mononucléose infectieuse.


Les plantes stimulant le système immunitaire par excellence sont le bois de gaïac, la salsepareille (connue notamment pour son traitement de la syphilis au siècle dernier), les échinacées, mais aussi le shiitake, le reishi, la levure de bière, le lichen d’Islande, le lichen pulmonaire, le varech vésiculeux, la chlorella, l’usnée barbue, le gui, le thuya, le bois-gentil, la propolis, la camomille matricaire, la bourrache, la petite centaurée, la ményanthe, le chardon béni, l’astragale, le ginseng, la gentiane et l’absinthe.



Les huiles essentielles et les hydrolats : Toutes les huiles comprenant des phénols (ainsi que toutes les plantes contenant des composés phénoliques) sont aptes à renforcer le système immunitaire ou combattre les infections, qu’elles soient virales ou bactériennes. On recommandera principalement Melaleuca alternifolia (Teatree ou Arbre à thé), Piper nigrum (Poivre noir), Eugenia caryophyllata (Girofle), Boswellia carterii (Encens), Zingiber officinale (Gingembre), Citrus paradisii (Pamplemousse), Juniperus communis (Genévrier), Lavandula angustifolia (Lavande vraie ou fine), Citrus limonum (Citron), Origanum majorana (Marjolaine), Melissa officinalis (Mélisse), Citrus aurantium var. amara fleurs (Néroli), Citrus sinensis (Orange douce), Cymbopogon martinii (Palmarosa), Mentha x piperita (Menthe poivrée), Aniba rosaeodora (Bois de rose), Thymus vulgaris ct linalol (Thym à linalol), Thymus vulgaris ct thymol (Thym à thymol), ou Vetiveria zizanoides (Vetiver).

Pour les infections.

Pour accroître les défenses immunitaires dans les cas chroniques ou aigus, on pensera aux racines d’échinacée. Pour l’infection grave et ponctuelle, on pensera à l’échinacée d’Inde en gélules (composées de poudre provenant de sa racine).


  • En cas d’infections liées à la circulation, on pensera au gingembre, car il active remarquablement la défense immunitaire, mais aussi au piment de Cayenne et à la cannelle.


  • Dans le cas d’une infection touchant un organe particulier, il faudra renforcer l’activité de cet organe. S’il s’agit d’une infection intestinale, on recommandera des plantes amères promouvant l’activité du foie, comme le chardon Marie. S’il s’agit d’une infection des bronches, des plantes expectorantes comme l’eucalyptus globulus. S’il s’agit d’une infectiondu système urinaire, on recommandera des plantes drainantes comme du genévrier.


  • Pour les infections qui nécessitent un traitement à long terme, on pensera au millepertuis et au thuya (car pour l’échinacée, il ne faut pas dépasser un traitement de 8 semaines).


  • Pour les infections cutanées, on pensera à l’huile essentielle de Teatree (arbre à thé). On recommandera aussi la mélisse et la réglisse pour les virus (en tisane).


  • Quant aux infections buccales, on conseillera des bains de bouche à l’échinacée, à la myrrhe et à la propolis,combinés à de la réglisse.

Pour le système urinaire.

En tisane, teinture mère, huiles, gélules... :


Pour soulager et stimuler les reins, on parlera surtout des plantes diurétiques, mais aussi antiseptiques. Les diurétiques sont principalement : la carotte sauvage, le céleri, le pissenlit, la pariétaire, l’eupatoire, la reine des près, le bouleau, l’aubier de tilleul, le frêne, le saule, le citron, le romarin, le cassis, le cyprès, le fenouil. Les antiseptiques sont : la canneberge, le genévrier et le buchu. Selon le problème, par exemple dans le cas d’une infection urinaire, on utilisera des plantes aux vertus anti-inflammatoires telles que l’échinacée.



Les huiles essentielles et hydrolats : Pimipella anisum (Anis), Cedrus atlantica (Cèdre du Liban), Juniperus virginia (Cèdre de Virginie), Cupressus sempervirens (Cyprès), Foeniculum vulgare (Fenouil), Juniperus communis (Genévrier), Citrus paradisii (Pamplemousse), Laurus nobilis (Laurier), Citrus limonum (Citron), Citrus sinensis (Orange douce) et Rosmarinus officinalis (Romarin).


_____________________________________________________________________________________________________


Comme le rein est aussi le garant de tout le système glandulaire, il est important de parler des glandes auxquelles il est lié, et qui peuvent expliquer ses dysfonctionnements :


  • Pour la glande surrénale : elle peut être inhibée par la verveine officinale et la racine d’angélique, mais stimulée et renforcée par le pin, le chêne, le cassis et le ginseng. Notez également que tous les conifères ont une action sur les surrénales.


  • Pour la thyroïde : elle sera inhibée (augmentation de la TSH) par le chou, l’oignon, le colza et le fenouil, mais stimulée par l’avoine, les algues brunes (fucus et laminaire), mais aussi l’ail et la feuille de chélidoine.


  • Pour l’hypophyse : elle sera inhibée par la bourrache, la pulmonaire ou la grande consoude, mais stimulée par la menthe, l’aunée et le sureau.


  • Pour l’ovaire : il sera inhibé par le gattilier (diminuant la fonction oestrogénique), mais dynamisé par la sauge officinale, l’angélique, le cyprès ou le houblon, et stimulé par l’achillée millefeuille, l’alchémille ou la salsepareille.


  • Pour le testicule : il sera stimulé et dynamisé par le ginseng, le schisandra, le tribulus et la rhodiole.

Pour perdre du poids.

Dans tous les cas, il faudra identifier avec précision la raison du surpoids pondéral d’une personne, en recherchant la cause profonde. En effet, chacun a une réaction physiologique différente : certains mangent énormément sans prendre du poids, pour d’autres c’est le contraire. Il s’agit souvent du système endocrinien (hormonal), dont nous parlerons bientôt plus en détail. En même temps que sera prise en compte la raison profonde du surpoids, il est important de comprendre de quel genre de déséquilibre il est question sur le plan physique. Le conseil commencera toujours par revenir sur le régime alimentaire de la personne.



Pour favoriser la fonction rénale : Il s’agit d’éliminer tout ce qui est excessif pour l’organisme.

Les plantes à conseiller sont :

  • Le chiendent (rhizome).
  • Le bouleau pour aider à l’élimination de l’acide urique pendant la perte de poids.
  • La décoction d’aubier de tilleul.
  • Le cassis en feuilles.


Pour favoriser l'élimination grâce à l'activité hépatique : On parlera alors de plantes de drainage, car elles favorisent l’élimination des toxines. Pour ce cas de figure, on conseillera :

  • L’artichaut en tisane à la fin d’un repas lourd.
  • Le chardon Marie.
  • Le pissenlit qui a une action sur le foie et les reins.
  • La fumeterre pour réguler le flux de la bile.
  • Le romarin comme antioxydant et protecteur du foie.
  • Le chrysantellum pour diminuer le cholestérol.
  • Le radis noir.
  • Le brocoli et la plupart des choux.
  • Le raifort.
  • La cochléaire.
  • Le cresson.
  • Le citron.


Pour stimuler la thyroïde et accélérer le métabolisme : Les plantes suivantes permettront de consommer les calories, mais il convient de les utiliser dans des doses raisonnables et des durées assez courtes :

  • Le fucus (varech vésiculeux).
  • Le poivre.
  • L’ascophylle.


Pour stimuler la digestion et favoriser un bon transit intestinal :

  • La guimauve.
  • La mauve.
  • Le lin.
  • La bourdaine.
  • La racine de la patience.
  • Le fenouil.


Pour stimuler la lipolyse (dégradation des lipides pour libérer les acides gras) :

  • Le maté.
  • Le café.
  • La noix de kola.
  • Le thé.



Souvenez-vous de toujours recommander une alimentation équilibrée, de saison, avec des ingrédients de qualité, et qui soient cultivés de la manière la plus naturelle possible (les bonnes huiles d’olive, de lin, etc.), car la nourriture est la base essentielle de la bonne santé.

Pour le système nerveux.

De façon générale, ce sont les plantes qui vont calmer, soulager les tensions du système nerveux, et apporter une sensation de paix et de sérénité.



En tisane, teinture mère, huiles, gélules... :


La mandragore, le datura et la jusquiame ont des propriétés étonnantes sur le système nerveux, mais ce sont avant tout des poisons. Il faudra uniquement les utiliser après avis médical, car leur toxicité est très, très élevée. Dans tous les cas, la camomille romaine, la marjolaine, l’aubépine, la camomille matricaire, la verveine citronnée, la ballote fétide, le kava (avec précaution), la valériane, l’angélique, la mélisse, l’encens, la coriandre, le millepertuis, la passiflore, le pin, le cyprès, le

mélèze, l’épinette ou la menthe poivrée, sont bénéfiques. Et pour les relations avec tous les autres systèmes, on pensera à l’artichaut, la chicorée, le pissenlit, le chardon Marie, le cumin, l’oignon, le romarin, la carotte, le curcuma ou le citron.


Huiles essentielles et hydrolats : Citrus bergamia (Bergamote), Juniperus virgiana (Cèdre de Virginie), Cedrus atlantica (Cèdre de l’Atlas), Matricaria recutita (Camomille matricaire), Salvia sclarea (Sauge clarée), Lavandula angustifolia (Lavande vraie ou fine), Origanum majorana (Marjolaine), Citrus aurantium var. amara fleurs (Néroli), Cymbopogon martinii (Palmarosa), Mentha x piperita (Menthe poivrée), Rosa damascena (Rose de Damas), Aniba rosaeodora (Bois de rose), Nardostachys jatamansi (Nard), Melaleuca alternifolia (Teatree), Thymus vulgaris ct. linalol, Cananga odorata (Ylang Ylang).

Plantes permettant de rééquilibrer le système reproducteur et endocrinien.

En tisane, teinture mère, gélules... :


  • Vous pourrez conseiller le gattilier et la pivoine blanche pour réguler le système hormonal et ramener le calmer.
  • Le pissenlit pour la rétention d’eau.
  • La sauge officinale et le saule pour les douleurs.
  • Le millepertuis pour l’état émotionnel.
  • La valériane pour les anxiétés et les insomnies.
  • Le schisandra pour le stress.
  • Le chardon Marie pour les états de fatigue du foie et les problèmes de digestion.
  • Le curcuma pour détoxiquer.
  • L’anis pour les règles douloureuses et abondantes (aussi connu pour soulager les douleurs de l’accouchement).
  • L’achillée millefeuille comme antispasmodique et régulateur en cas de menstruations trop abondantes.
  • Le fenouil (également réputé, comme l’anis, pour favoriser la lactation).
  • Le gingembre, le curcuma et le saule pour diminuer la production de la glande prostatique.
  • Le ginseng comme tonique hormonal permettant d’augmenter la fertilité masculine.
  • La verveine officinale (Verbena officinalis, à distinguer de la verveine citronnée) Pour les symptômes de la ménopause.
  • L’alchémille pour guérir la stérilité féminine (et soulager tous les symptômes de douleurs et déséquilibres gynécologiques de la femme).
  • Pour les plantes aphrodisiaques, on pensera pour la femme à la sauge sclarée et à la marjolaine.



Huiles essentielles et hydrolats : Matricaria recutita (Camomille matricaire), Chameamelum nobile (Camomille romaine), Salvia

officinalis (Sauge officinale), Salvia sclarea (Sauge sclarée), Rosa damascena (Rose de Damas), Achillea millefolium (Achillée millefeuille), Cananga odorata (Ylang Ylang), Santalum album (Bois de santal), Pogostemon calin (Patchouli), Pimpinella anisum (Anis), Angelica archangelica (Angélique)....