1er mouvement : entrée dans le rêve

• sensation visuelle "je regarde dans les airs", "j'observe l'espace" --> C'est un carnet de bord que remplit Axel, impression directe
• clin d'œil célèbre scientifique avec l'adjectif hyperbolique et mélioratif "immortel" dans "l'immortel cuivrer" ( anatomiste et paléontologiste né a Montbéliard )

2ème mouvement : un tableau vivant des espèces animales passées

• le vocabulaire savant : alimente la vraisemblance scientifique : énumération d'espèces en majuscule et en latin ( Mégathérium )
• gigantisme des monstres : "énormes", "gigantesques", "géant", "immenses", "vastes" > montre la petitesse des êtres vivants actuels
• impression de retour dans le passé lointain, dans un monde ancestral "le premier singe", "des premiers jours", "aux premières heures du jour"

3ème mouvement : un retour à la genèse

• le changement de paragraphe permet de retrouver le narrateur, afin de repréciser qu'il s'agit d'un rêve "mon, imagination" ; comme il s'agit d'un rêve, la narration procède :

à partir d'une base, axel, au centre, avec le déterminant indéfini "tout"

par analepse avec 3TTC

par exagération, hyperbole

par comparaison

par effacement pour signifier la transition

4ème mouvement : vers la fin du rêve ?

Dernier mouvement dans les deux derniers paragraphes avec le narrateur, qui rêve qu'il disparait à son tour

• il n'agit pas
• il change de forme avec la comparaison
• il se retrouve face à l'immensité
• il se sent perdu avec les phrases brèves exclamatives et interrogatives

Conclusion :

Dans ce passage à tonalité didactique, Jules Verne enseigne au lecteur les étapes de la création du monde, il utilise le subterfuge de la fiction, avec le mode du rêve, afin de rendre sa leçon plus vivante et plus ludique.