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Nutrition artificielle

Définition

Nutrition entérale (NE)
La nutrition entérale consiste à administrer des nutriments via le tube digestif, par voie orale ou par sonde (nasogastrique, gastrostomie, jéjunostomie). Elle est utilisée quand l’intestin fonctionne mais que l’alimentation orale est impossible ou insuffisante.

Caractéristiques :

  • Voie digestive (naturelle ou artificielle)
  • Prise en charge pluridisciplinaire (médecins, infirmiers, diététiciens)
  • Choix des formules selon les besoins du patient
  • Nécessite un bon suivi de la tolérance et de l’efficacité

Définition

Nutrition parentérale (NP)
La nutrition parentérale consiste à apporter directement les nutriments par voie veineuse, en contournant complètement le tube digestif. Elle est réservée aux situations où l’intestin ne peut pas être utilisé.

Caractéristiques :

  • Voie veineuse centrale ou périphérique
  • Mélanges nutritifs préparés en milieu stérile
  • Surveillance stricte (risques infectieux, métaboliques)
  • Utilisée seule ou en complément de la NE

Alimentation Entérale (AE)

🔹 1. Modes d’administration

  • Sonde nasale (SNG, SND, SNJ) : pour une durée < 4 semaines. Sonde fine en silicone ou polyuréthane, bien tolérée, réduit le risque de RGO.
  • Stomie (GPE, JPE) : pour une AE prolongée (> 4 semaines), posée par chirurgie ou endoscopie percutanée.

🔹 2. Mélanges nutritifs

➡️ Avantages des mélanges industriels :

  • Moins de risques infectieux (vs. aliments mixés)
  • Bonne tolérance digestive (fluides, stables, sans lactose, sans gluten, pauvres en sodium)
  • Apports constants en macro/micronutriments

🔹 3. Types de mélanges

📌 Polymériques standards :

  • Normo-énergétiques : 1 kcal/mL — les plus utilisés
  • Hypo-énergétiques : < 1 kcal/mL — pour hydratation sans excès calorique
  • Hyperénergétiques : ~1,5 kcal/mL — en cas de besoins élevés ou rétention hydrique
  • Hyperprotéiques / hyper-protéino-énergétiques : riches en protéines (≥ 20 % AET) — pour sujets âgés ou agressés

📌 Enrichis en fibres :

  • Améliorent le transit et nourrissent la flore intestinale
  • 5 à 15 g de fibres/L (fibres solubles/insolubles)
  • Limités technologiquement (viscosité)

📌 Mélanges prédigérés :

  • Semi-élémentaires : peptides + TCM + maltodextrines
  • Élémentaires : acides aminés + TCM + oligosaccharides
  • Osmolarité élevée, sans fibres
  • Réservés aux pathologies digestives sévères (Crohn, jéjunostomie, etc.)

📌 Immuno-modulateurs (pharmaconutrition) :

  • Contiennent glutamine, arginine, oméga-3, ARN
  • Utilisés chez les patients agressés, notamment en oncologie, pour réduire les infections.
Mélanges spécifiques en nutrition entérale (AE)

Certains mélanges sont adaptés à des pathologies particulières :

  • Insuffisance hépatique : Mélanges enrichis en acides aminés ramifiés (valine, leucine, isoleucine), mieux métabolisés par les muscles que par le foie défaillant.
  • Polytraumatismes / patients sévèrement agressés : Apport élevé en acides aminés ramifiés pour améliorer la balance azotée et limiter la fonte musculaire.
  • Insuffisance rénale :
  • Dialysés : Mélanges hyperprotéinés pour compenser les pertes.
  • Non dialysés : Mélanges hypoprotéiques pour soulager la fonction rénale.
  • Diabète : Mélanges à glucides lents (comme l’amidon) pour limiter les pics glycémiques, enrichis en fibres solubles (gomme de guar) pour ralentir l’absorption des sucres.
Modalités de la Nutrition Entérale (NE)
  • Apports nutritionnels :
  • Énergie : 30 à 35 kcal/kg/j (jusqu’à 1,4 x DER), ajustés selon le stress métabolique.
  • Protéines : 1,2 à 1,5 g/kg/j (plus si hypercatabolisme).
  • Prise en compte de la tolérance digestive pour éviter les surcharges.
  • Modes d’administration :
  • En continu (nutripompe) ou en discontinu (gravité).
  • Possible à domicile sous suivi médical (HAD).
  • Préférée à la nutrition parentérale si le tube digestif est fonctionnel.
  • Indications :
  • Apport oral insuffisant (anorexie, dénutrition), impossible (obstacle digestif), ou contre-indiqué (troubles de la déglutition, pathologies digestives sévères).
  • Contre-indications :
  • Occlusion intestinale, pancréatite aiguë (phase initiale), diarrhée sévère, hémorragie digestive grave, fistule à haut débit, refus du patient.
  • Surveillance :
  • Matériel (pompe, sonde, poches), clinique (signes digestifs), biologique (suivi poids et bilans).
  • Diététicien : suivi quotidien des apports, adaptation des besoins, contrôle de la tolérance et du poids.


Complications

Nutrition Parentérale (NP)

Définition

NP
dministration intraveineuse d’un mélange nutritif (statut de médicament), via veines périphériques ou centrales (jugulaire, sous-clavière).
  • Indications :
  • Utilisée si la nutrition entérale est impossible ou insuffisante.
  • Composition des mélanges :
  • Nutriments sous forme simple : acides aminés, glucose, TCM.
  • Sans fibres, électrolytes présents (mention "E").
  • Vitamines et oligo-éléments à prescrire séparément.

Nutrition artificielle

Définition

Nutrition entérale (NE)
La nutrition entérale consiste à administrer des nutriments via le tube digestif, par voie orale ou par sonde (nasogastrique, gastrostomie, jéjunostomie). Elle est utilisée quand l’intestin fonctionne mais que l’alimentation orale est impossible ou insuffisante.

Caractéristiques :

  • Voie digestive (naturelle ou artificielle)
  • Prise en charge pluridisciplinaire (médecins, infirmiers, diététiciens)
  • Choix des formules selon les besoins du patient
  • Nécessite un bon suivi de la tolérance et de l’efficacité

Définition

Nutrition parentérale (NP)
La nutrition parentérale consiste à apporter directement les nutriments par voie veineuse, en contournant complètement le tube digestif. Elle est réservée aux situations où l’intestin ne peut pas être utilisé.

Caractéristiques :

  • Voie veineuse centrale ou périphérique
  • Mélanges nutritifs préparés en milieu stérile
  • Surveillance stricte (risques infectieux, métaboliques)
  • Utilisée seule ou en complément de la NE

Alimentation Entérale (AE)

🔹 1. Modes d’administration

  • Sonde nasale (SNG, SND, SNJ) : pour une durée < 4 semaines. Sonde fine en silicone ou polyuréthane, bien tolérée, réduit le risque de RGO.
  • Stomie (GPE, JPE) : pour une AE prolongée (> 4 semaines), posée par chirurgie ou endoscopie percutanée.

🔹 2. Mélanges nutritifs

➡️ Avantages des mélanges industriels :

  • Moins de risques infectieux (vs. aliments mixés)
  • Bonne tolérance digestive (fluides, stables, sans lactose, sans gluten, pauvres en sodium)
  • Apports constants en macro/micronutriments

🔹 3. Types de mélanges

📌 Polymériques standards :

  • Normo-énergétiques : 1 kcal/mL — les plus utilisés
  • Hypo-énergétiques : < 1 kcal/mL — pour hydratation sans excès calorique
  • Hyperénergétiques : ~1,5 kcal/mL — en cas de besoins élevés ou rétention hydrique
  • Hyperprotéiques / hyper-protéino-énergétiques : riches en protéines (≥ 20 % AET) — pour sujets âgés ou agressés

📌 Enrichis en fibres :

  • Améliorent le transit et nourrissent la flore intestinale
  • 5 à 15 g de fibres/L (fibres solubles/insolubles)
  • Limités technologiquement (viscosité)

📌 Mélanges prédigérés :

  • Semi-élémentaires : peptides + TCM + maltodextrines
  • Élémentaires : acides aminés + TCM + oligosaccharides
  • Osmolarité élevée, sans fibres
  • Réservés aux pathologies digestives sévères (Crohn, jéjunostomie, etc.)

📌 Immuno-modulateurs (pharmaconutrition) :

  • Contiennent glutamine, arginine, oméga-3, ARN
  • Utilisés chez les patients agressés, notamment en oncologie, pour réduire les infections.
Mélanges spécifiques en nutrition entérale (AE)

Certains mélanges sont adaptés à des pathologies particulières :

  • Insuffisance hépatique : Mélanges enrichis en acides aminés ramifiés (valine, leucine, isoleucine), mieux métabolisés par les muscles que par le foie défaillant.
  • Polytraumatismes / patients sévèrement agressés : Apport élevé en acides aminés ramifiés pour améliorer la balance azotée et limiter la fonte musculaire.
  • Insuffisance rénale :
  • Dialysés : Mélanges hyperprotéinés pour compenser les pertes.
  • Non dialysés : Mélanges hypoprotéiques pour soulager la fonction rénale.
  • Diabète : Mélanges à glucides lents (comme l’amidon) pour limiter les pics glycémiques, enrichis en fibres solubles (gomme de guar) pour ralentir l’absorption des sucres.
Modalités de la Nutrition Entérale (NE)
  • Apports nutritionnels :
  • Énergie : 30 à 35 kcal/kg/j (jusqu’à 1,4 x DER), ajustés selon le stress métabolique.
  • Protéines : 1,2 à 1,5 g/kg/j (plus si hypercatabolisme).
  • Prise en compte de la tolérance digestive pour éviter les surcharges.
  • Modes d’administration :
  • En continu (nutripompe) ou en discontinu (gravité).
  • Possible à domicile sous suivi médical (HAD).
  • Préférée à la nutrition parentérale si le tube digestif est fonctionnel.
  • Indications :
  • Apport oral insuffisant (anorexie, dénutrition), impossible (obstacle digestif), ou contre-indiqué (troubles de la déglutition, pathologies digestives sévères).
  • Contre-indications :
  • Occlusion intestinale, pancréatite aiguë (phase initiale), diarrhée sévère, hémorragie digestive grave, fistule à haut débit, refus du patient.
  • Surveillance :
  • Matériel (pompe, sonde, poches), clinique (signes digestifs), biologique (suivi poids et bilans).
  • Diététicien : suivi quotidien des apports, adaptation des besoins, contrôle de la tolérance et du poids.


Complications

Nutrition Parentérale (NP)

Définition

NP
dministration intraveineuse d’un mélange nutritif (statut de médicament), via veines périphériques ou centrales (jugulaire, sous-clavière).
  • Indications :
  • Utilisée si la nutrition entérale est impossible ou insuffisante.
  • Composition des mélanges :
  • Nutriments sous forme simple : acides aminés, glucose, TCM.
  • Sans fibres, électrolytes présents (mention "E").
  • Vitamines et oligo-éléments à prescrire séparément.
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