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LICENCE
3ème année

Motivation et apprentissage : Motivation

Psychologie

Definition

Shopping Momentum
Élan d'achat, quand on achète 1 objet on est plus susceptible d'en acheter un autre.

I- Apprentissage et renforcement


La question de la relation entre motivation et apprentissage est présente dés l'émergence de la psychologie en tant que science. La théorie de l'apprentissage indique qu'il existe plusieurs facteurs clefs :

La répétition des stimuli ;

La proximité temporelle des stimuli ;

La présence d'un renforçateur ou stimulus inconditionnel.


Rappel sur le conditionnement pavlovien : Bruit de la cloche sur le chien provoque de la salivation.


Action conditionnelle du renforçateur (Tolman & Honzit, 1930). Ils ont mis en évidence que le SI n'est pas toujours I, il faut la présence d'une condition. Étude :

Dans un labyrinthe, il y a 4 groupe de rats :

peu affamés ;

peu affamé et récompensé ;

affamé ;

affamé et récompensé.

Le SI fonctionne seulement si le rats et affamé et récompensé.


Cette recherche permet de mettre en évidence que la faim est un état transitoire. La motivation(faim) est d'abord conçue comme un état. Les résultats montrent que l'action du renforçateur de "l'état" de l'organisme . Faim = action du renforçateur et Satiété = aucun effet. Il existe un état de motivation.


1) Besoin et motivation


Sans besoin, il n'y a pas de récompense, comprendre la motivation c'est comprendre les mécanisme biologiques (faim, soif, sexualité…). La conception motivationnelle proposée par Hull (1943) c'appuie sur la recherche perpétuelle de l'équilibre : l'homéostasie. Un première état d'équilibre (pas faim) suivis d'un état de privation (mange pas) qui créer un manque (faim) et ensuite un drive (cherche nourriture). On est motivé lorsque l'on est en état de manque.


Les recherches se sont orienté vers le fonctionnement neuronale, l'hypothalamus est le centre de la faim, l'ablation de l'hypothalamus entraine une incapacité à se nourrir (Anand & Brobeck 1951). Par la suite les recherches ont montré qu'il existe dans l'hypothalamus un centre qui est spécialisé dans l'augmentation de la prise de nutriments et un autre spécialisé dans la diminution de la prise de nutriment.

La destruction de l'hypothalamus latérale occasionne une aphasie et une perte de poids, à l'inverse, la destruction de l'hypothalamus ventro-médian a pour effet une hyper phage et une prise de poids.


L'hypothalamus est la partie du cerveau qui permet de gérer les mécanisme homéostatiques régulent de nombreux paramètres physiologiques lié à la faim, la soif, la sexualité, le sommeil…


L'hypothalamus expliquent assez bien le fonctionnement normal de l'organisme. Cependant, nous observons également fréquemment une prise anormale de nourriture chez l'humain comme ces l'animal qui peut conduire au surpoids voir à l'obésité.


Dans une expérience sur l'animal Lenoir&al (2007) ont étudié le choix du rat entre la cocasse et la saccharine en fonction de 3 conditions :

S- / C+ (levier sucre vide/levier cocaïne remplis), seule la réponse sur le levier C a été récompensée par la cocaïne ;

S+/C-, seule la réponse sur le levier S à été récompensé par la saccharine ;

S+/C+, les deux leviers sont récompensés.


Dans la proportion des appuie de leviers, le choix du sucre est plus élevée que la cocaïne.


Le choix du sucre. les aliments sucré présents en abondance dans les sociétés occidentales sont connus pour susciter la faim. L'expérience précédente montre que cette faim n'est pas en lien avec l'homéostasie car le sucre n'a pas de valeur nutritive, c'est donc uniquement le goût du sucre qui suscite une envie d'en manger. La prise de sucre d'explique par le plaisir qu'il procure. Au niveau neuronale, le plaisir lié à l'alimentation n'est pas celui de l'hypothalamus mais d'un ensemble de noyaux principalement localisés dans le système limbique.


L'état de faim lié au fonctionnent de l'hypothalamus mais ce n'est qu'une partie d'un mécanisme plus complexe qui explique le choix de certains aliments par rapport à d'autres. l'existence d'un circuit neuronal dopaminergique qui permet à l'organisme d'expérimenter le plaisir explique les choix pour certains aliments pourtant peu nutritifs.

Chez l'homme il existe encore d'autres mécanismes motivationnels qui ne sont pas liés au plaisir.


La pyramide de Maslow (1943) :


Certains besoins s'enclenche lorsque d'autre sont satisfaits. Les premiers besoins à satisfaire sont les besoins physiologiques (homéostasie : faim, sommeil…) ; besoin de sécurité (environnement sécurisant) ; besoin d'appartenance (relation sociale) ; besoin d'estime (reconnaissance) ; besoin de s'accomplir (réaliser des choses).


D'autres théories utilisent divers concepts pour expliquer la motivation humaine : besoin, instinct, but…


TMT (Théorie du Management de la terreur existentielle, Pyszezynski & al. 1937) :

Le concept d'instinct est le premier concept lié à la motivation utilisé dans le champs de la psychologie. Dans un premier temps, il a une mesure de l'estime de soi ensuite deux conditions de Recherche (film d'accident mortel ou films sur la vie de Mickey) et une autre mesure de l'estime de soi. Après avoir cu le film de Mickey, l'estime de soi de change pas, Après avoir regarder des films mortel l'estime de soi se modifie, la seconde mesure est plus élevée que la première.


Instinct de conservation -> peur de la mort -> estime de soi.


II- Assignation d'objectif


Dans une expérience sur l'effet de l'assignation d'objectif, Laporte et Nath (1976) ont constitué 3 groupes de sujets :

But difficile et spécifique ;

But facile et spécifique ;

But faites de votre mieux.


1) Les caractéristiques du but


Pour qu'un but ait un impact sur les performances il faut qui soit :

spécifique : un but sur un critère spécifique plutôt que vague ;

difficile : atteint par un faible nombre de sujets (10%).


La motivation humaine n'est pas seule une question d'hédonisme, ce n'est pas quelque chose d'unique, elle peut avoir plusieurs formes. Elle prend différents états : but, valeur, émotion, estime, curiosité, faim… Ces différents états sont les motifs de nos comportements.


2) La prédiction


Les premières recherches sur la motivation ont mis en évidence que pour être motivé il faut déjà anticiper ce qui va se produire au travers plusieurs cas de figures. On est pas motivé pour quelque chose que nous considérons comme impossible. La réussite de défis très difficile a plus de valeur que la réussite de défi facile. Il est nécessaire de faire une relation entre nos actions et le résultats de nos actions.


Perception de compétence et mathématiques (bandura & Shunk, 1981) :

40 élèves âgés de 7 à 10 ans : élèves sélectionnés (enseignants+prétests) pour leur incapacité notoire en mathématiques ;

Apprentissage de la soustraction ;

7 sessions


Dans cette recherche il y a 4 buts :

But proximal : faire 6 pages à chaque session ;

But distal : compléter 42 pages à la fin des 7 sessions ;

Sans but : autant de page que possible ;

Sans traitement : seulement les tests.


Mesures :

25 problèmes de soustractions ;

Sentiment d'efficacité personnelle ;

Intérêt.


Le but proximal permet à l'élève de se forger un SEP plus élevé que le but distal. Le but discal comme l'absence d'objectif ne permet pas à l'élève de renforcer son SEP. L'atteinte des objectifs permet de renforcer ses croyances en ses chances de réussite.


La motivation permet d'expliquer de nombreux effets dont les choix de l'individu. Différentes théories motivationnelles expliquent uniquement les choix comme par exemple le Shopping Momentum.


3) Shopping Momentum (Dhar, Huber & Khan, 2007)


Dans cette recherche on commence par la complétion d'un questionnaire pour recruter les participants (questionnaire sans intérêt pour la recherche). On dit aux participants qu'il seront rémunérer pour répondre au questionnaire :

Incitation + (cd ludoéducatif) + porte clef ;

Incitation - (ampoule) = porte clef ;

Rien mais porte clefs comme tout les groupes.


résultats :

groupe 1 : 65% ;

groupe 2 : 37% ;

groupe 46%.


4) Les stratégies


Les théories motivationnelles expliques également les stratégies : Au delà de l'explication es choix, la motivation permet également d'expliquer les performances. Certains niveaux de performance supposent de la mise en place de stratégies efficaces. La motivation est donc également liée aux stratégies que met en place l'individu.


Expérience de Berglas & Jones, 1978 :

Ils ont demandé à une centaine d'étudiants en psychologie de participer à une recherche sur l'effet de certaines drogues sur les performances intellectuelles. Les expérimentateurs ont expliqué à chaque sujet que l'objectif de l'expérience était de comparer leur score de base à un pré-test à un deuxième score réalisé lui sous l'influence d'une drogue.

L'expérimentateur explique également qu'une drogue devrait faciliter les performance intellectuelles alors que l'autre drogue (Pandocrin) devrait avoir l'effet inverse. il précise également qu'il n'est pas certain que l'effet de ces drogues surgisse d'où leur présence dans ce laboratoire.

Après ces explications, les sujets sont invités à effectuer le test. Il leur est expliqué que ce test permet de discriminer les individus qui sont supérieurement intelligents :

Une première condition de passation dite "normale" car les activités ont une solution.

La deuxième est dites "insoluble" car les problèmes sont insolubles sans que l'individu puisse le deviner. Cependant, dans cette dernière condition, les sujets reçoivent dans tous les cas des feedbacks de réussite.

Les sujets sont invités à choisir l'une des 2 drogues au dosage qu'ils désirent. Ils ont également l'option de ne prendre aucune des deux drogues, l'expérimentateur expliquant qu'il a également besoin de sujets-contrôle. Enfin, après l'injection de la drogue tous les sujets sont invités à réaliser le 2ème test.

Les résultas concernent les choix entre les drogues. Il apparait globalement que les sujets qui sont dans la condition "insoluble" choisissant significativement plus la drogue qui affecte les résultats. Conformément à la théorie de l'auto-handicap, le choix de la Pandocrin permet aux individus de masquer une attribution en termes de capacité en cas d'échec.


La motivation est liée à la performance mais l'individu peut recherche d'autres finalités ce qui peut donner lieu

au flow, la flânerie sociale, la facilitation sociale…


5) La motivation


Il existe plusieurs formes de motivations qui vont expliquer les motifs de nos actions. On apprend par intérêt ou parce que nous voulonss réussie (il s'agit ici de 2 formes de motivations liées à 2 motifs différents). les motifs vont expliquer nos choix mais le choix peut donner lieu à différents comportements et l'individu peut rechercher différents résultats. L'analyse des théories motivationnelles permet de faire apparaître que la motivation dans sa globalité repose sur 7 ensemble de "Phénomène motivationnels".


6 ) Les processus motivationnels


Ces différents ensembles permettent de mettre en évidence que la motivation est à la fois composée de nombreux états qui peuvent eux-mêmes donner lieu à différentes étapes pour aboutir à certains résultats. Dans sa globalité, la motivation peut donc être considérée comme un processus. La majorité des théories se sont intéressées à la première étape : les motifs. Les théories plus modernes montrent qu'il existe des étapes entre les motifs initiaux et les résultats : processus.


A retenir :

Les 7 ensembles : - Motifs : primaire (besoins, instinct) / secondaire (but, intérêt, émotion…) ; - Prédiction : sentiment d'efficacité personnelle ; - Choix : Shopping momentum ; - Stratégie : auto handicap ; - Comportement : partie visible de la motivation mais ambigüe ; - Résultats : flow.
LICENCE
3ème année

Motivation et apprentissage : Motivation

Psychologie

Definition

Shopping Momentum
Élan d'achat, quand on achète 1 objet on est plus susceptible d'en acheter un autre.

I- Apprentissage et renforcement


La question de la relation entre motivation et apprentissage est présente dés l'émergence de la psychologie en tant que science. La théorie de l'apprentissage indique qu'il existe plusieurs facteurs clefs :

La répétition des stimuli ;

La proximité temporelle des stimuli ;

La présence d'un renforçateur ou stimulus inconditionnel.


Rappel sur le conditionnement pavlovien : Bruit de la cloche sur le chien provoque de la salivation.


Action conditionnelle du renforçateur (Tolman & Honzit, 1930). Ils ont mis en évidence que le SI n'est pas toujours I, il faut la présence d'une condition. Étude :

Dans un labyrinthe, il y a 4 groupe de rats :

peu affamés ;

peu affamé et récompensé ;

affamé ;

affamé et récompensé.

Le SI fonctionne seulement si le rats et affamé et récompensé.


Cette recherche permet de mettre en évidence que la faim est un état transitoire. La motivation(faim) est d'abord conçue comme un état. Les résultats montrent que l'action du renforçateur de "l'état" de l'organisme . Faim = action du renforçateur et Satiété = aucun effet. Il existe un état de motivation.


1) Besoin et motivation


Sans besoin, il n'y a pas de récompense, comprendre la motivation c'est comprendre les mécanisme biologiques (faim, soif, sexualité…). La conception motivationnelle proposée par Hull (1943) c'appuie sur la recherche perpétuelle de l'équilibre : l'homéostasie. Un première état d'équilibre (pas faim) suivis d'un état de privation (mange pas) qui créer un manque (faim) et ensuite un drive (cherche nourriture). On est motivé lorsque l'on est en état de manque.


Les recherches se sont orienté vers le fonctionnement neuronale, l'hypothalamus est le centre de la faim, l'ablation de l'hypothalamus entraine une incapacité à se nourrir (Anand & Brobeck 1951). Par la suite les recherches ont montré qu'il existe dans l'hypothalamus un centre qui est spécialisé dans l'augmentation de la prise de nutriments et un autre spécialisé dans la diminution de la prise de nutriment.

La destruction de l'hypothalamus latérale occasionne une aphasie et une perte de poids, à l'inverse, la destruction de l'hypothalamus ventro-médian a pour effet une hyper phage et une prise de poids.


L'hypothalamus est la partie du cerveau qui permet de gérer les mécanisme homéostatiques régulent de nombreux paramètres physiologiques lié à la faim, la soif, la sexualité, le sommeil…


L'hypothalamus expliquent assez bien le fonctionnement normal de l'organisme. Cependant, nous observons également fréquemment une prise anormale de nourriture chez l'humain comme ces l'animal qui peut conduire au surpoids voir à l'obésité.


Dans une expérience sur l'animal Lenoir&al (2007) ont étudié le choix du rat entre la cocasse et la saccharine en fonction de 3 conditions :

S- / C+ (levier sucre vide/levier cocaïne remplis), seule la réponse sur le levier C a été récompensée par la cocaïne ;

S+/C-, seule la réponse sur le levier S à été récompensé par la saccharine ;

S+/C+, les deux leviers sont récompensés.


Dans la proportion des appuie de leviers, le choix du sucre est plus élevée que la cocaïne.


Le choix du sucre. les aliments sucré présents en abondance dans les sociétés occidentales sont connus pour susciter la faim. L'expérience précédente montre que cette faim n'est pas en lien avec l'homéostasie car le sucre n'a pas de valeur nutritive, c'est donc uniquement le goût du sucre qui suscite une envie d'en manger. La prise de sucre d'explique par le plaisir qu'il procure. Au niveau neuronale, le plaisir lié à l'alimentation n'est pas celui de l'hypothalamus mais d'un ensemble de noyaux principalement localisés dans le système limbique.


L'état de faim lié au fonctionnent de l'hypothalamus mais ce n'est qu'une partie d'un mécanisme plus complexe qui explique le choix de certains aliments par rapport à d'autres. l'existence d'un circuit neuronal dopaminergique qui permet à l'organisme d'expérimenter le plaisir explique les choix pour certains aliments pourtant peu nutritifs.

Chez l'homme il existe encore d'autres mécanismes motivationnels qui ne sont pas liés au plaisir.


La pyramide de Maslow (1943) :


Certains besoins s'enclenche lorsque d'autre sont satisfaits. Les premiers besoins à satisfaire sont les besoins physiologiques (homéostasie : faim, sommeil…) ; besoin de sécurité (environnement sécurisant) ; besoin d'appartenance (relation sociale) ; besoin d'estime (reconnaissance) ; besoin de s'accomplir (réaliser des choses).


D'autres théories utilisent divers concepts pour expliquer la motivation humaine : besoin, instinct, but…


TMT (Théorie du Management de la terreur existentielle, Pyszezynski & al. 1937) :

Le concept d'instinct est le premier concept lié à la motivation utilisé dans le champs de la psychologie. Dans un premier temps, il a une mesure de l'estime de soi ensuite deux conditions de Recherche (film d'accident mortel ou films sur la vie de Mickey) et une autre mesure de l'estime de soi. Après avoir cu le film de Mickey, l'estime de soi de change pas, Après avoir regarder des films mortel l'estime de soi se modifie, la seconde mesure est plus élevée que la première.


Instinct de conservation -> peur de la mort -> estime de soi.


II- Assignation d'objectif


Dans une expérience sur l'effet de l'assignation d'objectif, Laporte et Nath (1976) ont constitué 3 groupes de sujets :

But difficile et spécifique ;

But facile et spécifique ;

But faites de votre mieux.


1) Les caractéristiques du but


Pour qu'un but ait un impact sur les performances il faut qui soit :

spécifique : un but sur un critère spécifique plutôt que vague ;

difficile : atteint par un faible nombre de sujets (10%).


La motivation humaine n'est pas seule une question d'hédonisme, ce n'est pas quelque chose d'unique, elle peut avoir plusieurs formes. Elle prend différents états : but, valeur, émotion, estime, curiosité, faim… Ces différents états sont les motifs de nos comportements.


2) La prédiction


Les premières recherches sur la motivation ont mis en évidence que pour être motivé il faut déjà anticiper ce qui va se produire au travers plusieurs cas de figures. On est pas motivé pour quelque chose que nous considérons comme impossible. La réussite de défis très difficile a plus de valeur que la réussite de défi facile. Il est nécessaire de faire une relation entre nos actions et le résultats de nos actions.


Perception de compétence et mathématiques (bandura & Shunk, 1981) :

40 élèves âgés de 7 à 10 ans : élèves sélectionnés (enseignants+prétests) pour leur incapacité notoire en mathématiques ;

Apprentissage de la soustraction ;

7 sessions


Dans cette recherche il y a 4 buts :

But proximal : faire 6 pages à chaque session ;

But distal : compléter 42 pages à la fin des 7 sessions ;

Sans but : autant de page que possible ;

Sans traitement : seulement les tests.


Mesures :

25 problèmes de soustractions ;

Sentiment d'efficacité personnelle ;

Intérêt.


Le but proximal permet à l'élève de se forger un SEP plus élevé que le but distal. Le but discal comme l'absence d'objectif ne permet pas à l'élève de renforcer son SEP. L'atteinte des objectifs permet de renforcer ses croyances en ses chances de réussite.


La motivation permet d'expliquer de nombreux effets dont les choix de l'individu. Différentes théories motivationnelles expliquent uniquement les choix comme par exemple le Shopping Momentum.


3) Shopping Momentum (Dhar, Huber & Khan, 2007)


Dans cette recherche on commence par la complétion d'un questionnaire pour recruter les participants (questionnaire sans intérêt pour la recherche). On dit aux participants qu'il seront rémunérer pour répondre au questionnaire :

Incitation + (cd ludoéducatif) + porte clef ;

Incitation - (ampoule) = porte clef ;

Rien mais porte clefs comme tout les groupes.


résultats :

groupe 1 : 65% ;

groupe 2 : 37% ;

groupe 46%.


4) Les stratégies


Les théories motivationnelles expliques également les stratégies : Au delà de l'explication es choix, la motivation permet également d'expliquer les performances. Certains niveaux de performance supposent de la mise en place de stratégies efficaces. La motivation est donc également liée aux stratégies que met en place l'individu.


Expérience de Berglas & Jones, 1978 :

Ils ont demandé à une centaine d'étudiants en psychologie de participer à une recherche sur l'effet de certaines drogues sur les performances intellectuelles. Les expérimentateurs ont expliqué à chaque sujet que l'objectif de l'expérience était de comparer leur score de base à un pré-test à un deuxième score réalisé lui sous l'influence d'une drogue.

L'expérimentateur explique également qu'une drogue devrait faciliter les performance intellectuelles alors que l'autre drogue (Pandocrin) devrait avoir l'effet inverse. il précise également qu'il n'est pas certain que l'effet de ces drogues surgisse d'où leur présence dans ce laboratoire.

Après ces explications, les sujets sont invités à effectuer le test. Il leur est expliqué que ce test permet de discriminer les individus qui sont supérieurement intelligents :

Une première condition de passation dite "normale" car les activités ont une solution.

La deuxième est dites "insoluble" car les problèmes sont insolubles sans que l'individu puisse le deviner. Cependant, dans cette dernière condition, les sujets reçoivent dans tous les cas des feedbacks de réussite.

Les sujets sont invités à choisir l'une des 2 drogues au dosage qu'ils désirent. Ils ont également l'option de ne prendre aucune des deux drogues, l'expérimentateur expliquant qu'il a également besoin de sujets-contrôle. Enfin, après l'injection de la drogue tous les sujets sont invités à réaliser le 2ème test.

Les résultas concernent les choix entre les drogues. Il apparait globalement que les sujets qui sont dans la condition "insoluble" choisissant significativement plus la drogue qui affecte les résultats. Conformément à la théorie de l'auto-handicap, le choix de la Pandocrin permet aux individus de masquer une attribution en termes de capacité en cas d'échec.


La motivation est liée à la performance mais l'individu peut recherche d'autres finalités ce qui peut donner lieu

au flow, la flânerie sociale, la facilitation sociale…


5) La motivation


Il existe plusieurs formes de motivations qui vont expliquer les motifs de nos actions. On apprend par intérêt ou parce que nous voulonss réussie (il s'agit ici de 2 formes de motivations liées à 2 motifs différents). les motifs vont expliquer nos choix mais le choix peut donner lieu à différents comportements et l'individu peut rechercher différents résultats. L'analyse des théories motivationnelles permet de faire apparaître que la motivation dans sa globalité repose sur 7 ensemble de "Phénomène motivationnels".


6 ) Les processus motivationnels


Ces différents ensembles permettent de mettre en évidence que la motivation est à la fois composée de nombreux états qui peuvent eux-mêmes donner lieu à différentes étapes pour aboutir à certains résultats. Dans sa globalité, la motivation peut donc être considérée comme un processus. La majorité des théories se sont intéressées à la première étape : les motifs. Les théories plus modernes montrent qu'il existe des étapes entre les motifs initiaux et les résultats : processus.


A retenir :

Les 7 ensembles : - Motifs : primaire (besoins, instinct) / secondaire (but, intérêt, émotion…) ; - Prédiction : sentiment d'efficacité personnelle ; - Choix : Shopping momentum ; - Stratégie : auto handicap ; - Comportement : partie visible de la motivation mais ambigüe ; - Résultats : flow.