- Mobilité intergénérationnelle : changement de position sociale par rapport aux parents.
- Mobilité intragénérationnelle (ou professionnelle) : changement de statut au cours de la vie.
- Mobilité géographique : changement de lieu de résidence.
- Mobilité verticale : - Ascendante : amélioration du statut social (ex : fils d’ouvrier devenant cadre).
- Descendante (déclassement) : perte de statut social (ex : fils de cadre devenant ouvrier).
- Mobilité horizontale : changement de profession sans changement de statut social.
- Immobilité sociale (reproduction sociale) : maintien dans la même position que ses parents.
- Table de destinée : montre ce que sont devenus les enfants selon leur origine sociale.
- Table de recrutement : analyse l’origine sociale des individus dans une catégorie donnée.
- Mobilité observée = Mobilité structurelle + Mobilité nette.
- Mobilité structurelle : due à l’évolution des emplois et de la société.
- Mobilité nette : mobilité indépendante des évolutions structurelles.
Elles ne prennent pas en compte toutes les formes de mobilité (ex : subjective, culturelle). Elles se basent sur la profession du père, ce qui exclut la mobilité des femmes pendant longtemps.
- Une mobilité sociale en progression mais en grande partie due aux évolutions de la structure des emplois (mobilité structurelle).
- Une reproduction sociale importante : les enfants de cadres restent souvent cadres.
- Un ralentissement de la mobilité ascendante depuis les années 1990 et une augmentation du déclassement.
- Différences hommes/femmes : - Les femmes connaissent plus de mobilité ascendante que les hommes (comparées à leur mère). - Elles ont néanmoins une mobilité descendante plus marquée lorsqu’elles sont comparées à leur père.
Diminution des emplois ouvriers et agricoles → plus de mobilité vers les professions intermédiaires et cadres. Tertiarisation et accroissement des qualifications favorisent la mobilité ascendante. Impact des migrations et du travail des femmes sur la hiérarchie sociale.
Plus le diplôme est élevé, plus les chances d’accéder à une position sociale élevée sont grandes. Massification scolaire : augmentation du niveau d’études mais aussi dévalorisation des diplômes (inflation des diplômes, paradoxe d’Anderson).
Capital économique : ressources financières pour payer des études, cours particuliers, logement proche des écoles prestigieuses.
Capital culturel : héritage des connaissances, pratiques culturelles, influence sur la réussite scolaire (Bourdieu).
Capital social : réseau de relations facilitant l’insertion professionnelle (piston, recommandations).
Stratégies familiales : investissement dans l’éducation selon le milieu social (ex : stratégies résidentielles, choix des filières).
Configuration familiale : - Familles monoparentales → plus de difficultés scolaires et sociales. - Taille de la fratrie → plus il y a d’enfants, plus la mobilité ascendante est difficile. - Rôle de la mère dans la réussite scolaire.