I. Le poids croissant des métropoles
1. Métropolisation et polarisation du territoire
Une emprise croissante :
? métropolisation = dynamique majeure du territoire français depuis la seconde moitié du XXe siècle ;
? les métropoles renforcent leur rayonnement + polarisent les activités à forte valeur ajoutée ? les 15 plus grandes aires urbaines ont concentré 70 % des créations nettes d’emplois entre 2007 et 2014 (« métropolarisation »).
Un processus favorisé par la mondialisation et l’État.
? Métropolisation = traduction spatiale de la mondialisation qui favorise les espaces les plus performants.
? l’État entretient la dynamique métropolitaine (concurrence entre les métropoles).
2. Paris, ville globale, capitale nationale
Un héritage de plusieurs siècles de centralisation.
? Paris : seule ville française avec une influence mondiale.
? le réseau urbain français, monocéphale = largement hérité de la construction du territoire parisien.
Paris, ville primatiale :
? rassemble près de 20 % de la population urbaine (12 millions d’habitants) ;
? capitale politique + premier bassin d’emploi + quasi-totalité des sièges sociaux des entreprises françaises et étrangères.
Une attractivité qui décline ? Attractivité résidentielle qui décline mais continue d'attirer des investisseurs.
3. Le poids croissant des métropoles régionales
Un renforcement par l’État depuis les années 1960 pour rééquilibrer le territoire national ? aide au développement des capitales régionales.
Un rayonnement à différentes échelles ? influence des métropoles régionales se renforce : bonne qualité de vie des habitants + investissements dans des secteurs porteurs (nouvelles technologies, tertiaire supérieur).
Entre complémentarités et concurrence :
? concurrence pour attirer de nouveaux habitants + accueillir de nouvelles activités ;
? mais complémentarité dans leurs forces (pôles de recherche, cadres supérieurs, etc.).
II. Les villes petites et moyennes face à la métropolisation
1. Des composantes essentielles du tissu urbain français
Une mosaïque de petites villes (5 000 à 20 000 habitants) et de villes moyennes (20 000 à 200 000 habitants) ? un citadin sur deux vit dans une ville de moins de 100 000 habitants.
Un maillon essentiel pour la cohésion des territoires :
? villes petites et moyennes = un vecteur de cohésion, des « villes à taille humaine » selon le CGET ;
? maillon intermédiaire entre les métropoles et les territoires ruraux.
2. De nombreux signes de fragilisation
Des villes affaiblies face à la métropolisation : perte d’attractivité, désindustrialisation, déficit migratoire et démographique, chômage et pauvreté, fermeture des équipements publics.
Une métropolisation qui ne s’oppose pas aux petites villes : le dynamisme des métropoles = lié à l’importance et à l’enrichissement des relations qu’elles entretiennent avec les villes environnantes.
3. Des trajectoires variées
Des villes dynamiques bien connectées : les villes bien desservies par les réseaux de communication et de transport + situées dans la zone d'influence d'une métropole tirent profit de l'économie résidentielle.
Des villes fragilisées qui se mobilisent pour changer leur image : Le Havre, mise à mal par la désindustrialisation, a beaucoup investi pour gagner un second souffle (nouvelle bibliothèque, palais des congrès, tramway, réhabilitation des quais, etc.).
Des actions en faveur de ces villes : mobilisation de l'État + des collectivités locales ? politiques d'aménagement du territoire (2017, plan « Action cœur de ville »).
I. Le poids croissant des métropoles
1. Métropolisation et polarisation du territoire
Une emprise croissante :
? métropolisation = dynamique majeure du territoire français depuis la seconde moitié du XXe siècle ;
? les métropoles renforcent leur rayonnement + polarisent les activités à forte valeur ajoutée ? les 15 plus grandes aires urbaines ont concentré 70 % des créations nettes d’emplois entre 2007 et 2014 (« métropolarisation »).
Un processus favorisé par la mondialisation et l’État.
? Métropolisation = traduction spatiale de la mondialisation qui favorise les espaces les plus performants.
? l’État entretient la dynamique métropolitaine (concurrence entre les métropoles).
2. Paris, ville globale, capitale nationale
Un héritage de plusieurs siècles de centralisation.
? Paris : seule ville française avec une influence mondiale.
? le réseau urbain français, monocéphale = largement hérité de la construction du territoire parisien.
Paris, ville primatiale :
? rassemble près de 20 % de la population urbaine (12 millions d’habitants) ;
? capitale politique + premier bassin d’emploi + quasi-totalité des sièges sociaux des entreprises françaises et étrangères.
Une attractivité qui décline ? Attractivité résidentielle qui décline mais continue d'attirer des investisseurs.
3. Le poids croissant des métropoles régionales
Un renforcement par l’État depuis les années 1960 pour rééquilibrer le territoire national ? aide au développement des capitales régionales.
Un rayonnement à différentes échelles ? influence des métropoles régionales se renforce : bonne qualité de vie des habitants + investissements dans des secteurs porteurs (nouvelles technologies, tertiaire supérieur).
Entre complémentarités et concurrence :
? concurrence pour attirer de nouveaux habitants + accueillir de nouvelles activités ;
? mais complémentarité dans leurs forces (pôles de recherche, cadres supérieurs, etc.).
II. Les villes petites et moyennes face à la métropolisation
1. Des composantes essentielles du tissu urbain français
Une mosaïque de petites villes (5 000 à 20 000 habitants) et de villes moyennes (20 000 à 200 000 habitants) ? un citadin sur deux vit dans une ville de moins de 100 000 habitants.
Un maillon essentiel pour la cohésion des territoires :
? villes petites et moyennes = un vecteur de cohésion, des « villes à taille humaine » selon le CGET ;
? maillon intermédiaire entre les métropoles et les territoires ruraux.
2. De nombreux signes de fragilisation
Des villes affaiblies face à la métropolisation : perte d’attractivité, désindustrialisation, déficit migratoire et démographique, chômage et pauvreté, fermeture des équipements publics.
Une métropolisation qui ne s’oppose pas aux petites villes : le dynamisme des métropoles = lié à l’importance et à l’enrichissement des relations qu’elles entretiennent avec les villes environnantes.
3. Des trajectoires variées
Des villes dynamiques bien connectées : les villes bien desservies par les réseaux de communication et de transport + situées dans la zone d'influence d'une métropole tirent profit de l'économie résidentielle.
Des villes fragilisées qui se mobilisent pour changer leur image : Le Havre, mise à mal par la désindustrialisation, a beaucoup investi pour gagner un second souffle (nouvelle bibliothèque, palais des congrès, tramway, réhabilitation des quais, etc.).
Des actions en faveur de ces villes : mobilisation de l'État + des collectivités locales ? politiques d'aménagement du territoire (2017, plan « Action cœur de ville »).