Régulation hormonale :
● Les hormones peuvent être anabolisantes (favorisant le gain protéique) ou catabolisantes (favorisant la perte protéique). ● Insuline : Hormone anabolisante indispensable au gain protéique et à la croissance. ● L’hormone de croissance : Elle est anabolisante essentiellement par un effet stimulant de la synthèse protéique agissant directement et par l’intermédiaire des facteurs de croissance (IGF1). ● Les cytokines (TNF, interleukines) : Elles sont catabolisantes au niveau du muscle. Leurs effets varient selon les cytokines et les tissus.
Régulation nutritionelle :
-Par les substrats : AA stimule synthèse prot
-Substrat énergétique : apport énergétique suffisant est indispensable au maintien d’un bilan azoté neutre ou positif
Mécanisme complémentaire : ● renouvellement protéique (synthèse mais aussi protéolyse) est un consommateur d’énergie important ● AA + glucose en compèt au niveau de l'oxydation mythocondriale ● certains substrats peuvent avoir un effet spécifique d’activation des enzymes de dégradation des acides aminés ● Sub-énergetique agissent par intermédiare d'hormone particulier
État nutritionelle :
● État nourrit (3/8h) : Bilan + Oxydation des AA ds muscle (pour AA branchés) et surtout ds le foie, augmente massivement ce qui correspond à un azote urinaire élevé. Cette aug est prop aux apports prot et correspond pour l’orga à un moyen d’éliminer les AA excédentaires.
● État post absorbif (12/18h) : la synthèse, la protéolyse et l’oxydation sont à leur niveau basal, la protéolyse étant légèrement supérieure à la synthèse et l’organisme étant donc en bilan - . Ce niveau basal de renouvellement prot dépend des apports prot des jours précédant, il est accéléré en cas d’apports importants, réduit en cas d’apports faibles. Au niveau tissulaire, le muscle est un producteur net d'AA en quantité modérée.
● État jeune-court(2/3jours) : De multiples modif hormonales (diminution de l’insulinémie) et des métabo (augmentation de la néoglucogénèse, de la lipolyse puis de la cétogénèse) vont survenir. Lors du jeûne court, la bilan azoté est initialement fortement négatif avec des pertesazotées importantes. À cette phase, la protéolyse est élevée, le muscle fournissant des AA pour la néo-glucogénèse et la synthèse protéique diminue lentement.
● Jeune long : Excrétion azotée va diminuer pour se stabiliser aux environs de 50 mg/kg/jour, ce qui constitue les pertes azotées obligatoires. La protéolyse reste bien sûr supérieure à la synthèse (d’où le bilan négatif) mais, globalement le renouvellement protéique tend à diminuer avec des valeurs de protéolyse qui sont rapidement inférieures à ce qu’elles sont à l’état post absorptif.