Psychanalyste qui développe la dimension technique du travail avec l'enfant via le jeu et le dessin, qui sont à ses yeux un matériel aussi intéressant que le rêve ou l'association libre. Elle utilise le matériel clinique qu'elle a accumulé pour créer une représentation de la vie psychique du bébé.
Critique : La vie psychique du bébé lui semble très riche et très innée, malgré l'immaturité du système nerveux. De + les partisans de la psychologie du moi (de A. Freud) elle sous estime trop la réalité extérieure et les lois de la maturation biologique et psychique.
Elle base son référentiel théorique autours de 2 positions :
Dans la première année de vie le bébé peut ressentir des angoisses majeures et violentes qui peuvent être dues
• A l'action interne de la pulsion de mort
• Au traumatisme vécu pendant la naissance
• Aux expériences de faim et de frustration
Et auxquelles le moi rudimentaire tente de faire face en utilisant des fantasmes et des mécanismes de défense comme le clivage, l'introjection, la projection et l'identification.
Pour supporter l'angoisse le bébé clive l'objet cad qu'il projette à l'extérieur, dans des parties séparées de la mère (ou du sein), ses sentiments d'amour et de haine, ce qui à comme résultat la division de l'objet maternel en un "bon" et un "mauvais" sein.
Le bon (-> satisfaction; est aimé car gratifiant) et le mauvais (-> frustration; haï car fait éprouver de la crainte) ne sont pas des qualités intrinsèques de l'objet.
Il va construire tout un système de représentation de lui et de sa mère qui ne sont pas unifiées et qu'il perçoit de façon partielle et binaire.
De plus il ne se distingue pas de l'objet maternel.
Cette position est marquée par une angoisse persécutive envers l'objet partiel, face à ce que le bébé imagine des attaques contre le sein (morsures, désirs d'incorporation...). Il est dans la crainte d'une rétorsion (vengeance).
Moment crucial de la vie psychique ou on voit une réduction du clivage entre le "bon" et le "mauvais" objet pour avoir accès à un objet total, ni 100% bon, ni 100 % mauvais (= l'ambivalence).
On y voit l'apparition de l'empathie véritable pour un objet désormais perçu comme total et de la possibilité pour l'enfant de s'identifier à l'autre et à sa souffrance, ce qui revient à limiter l'agressivité contre lui.
Le surmoi tyrannique de la position schizo-paranoide perd de son aspect monstrueux, pour devenir + souple et protecteur.
Les efforts faits pour réparer l'objet sont à l'origine de la créativité et de la sublimation. Le sujet gagne aussi accès à la tristesse.
Cette évolution ne se fait pas sans un renoncement : le deuil du bon objet idéalisé, et l'apparition de l'angoisse de séparation.
Mais le moi ayant surmonté la perte de l'objet idéalisé, les pertes ultérieures auront plus de chances d'etre négociées sans effondrement dépressif.
De + c'est la période ou il apprend à faire la différence entre le familier et l'étranger (angoisse du 8ieme mois).
Klein se distingue de Sigmund en mettant l'accent sur la destructivité alors que lui le faisait sur la dimension libidinale.
Elle pense que le bébé perçoit directement l'objet, non qu'il est pris dans une relation «anobjectale», et s'intéresse bcp + au vécu intra-psychique du bébé et bcp - à l'environnement ce qui n'est pas le cas de Anna pour qui la vie psychique s'organise seulement une fois les premieres fonctions developpées et la psyché du bébé n'est pas aussi importante.
+ fort désaccord au niveau du transfert.
Psychanalyste qui développe la dimension technique du travail avec l'enfant via le jeu et le dessin, qui sont à ses yeux un matériel aussi intéressant que le rêve ou l'association libre. Elle utilise le matériel clinique qu'elle a accumulé pour créer une représentation de la vie psychique du bébé.
Critique : La vie psychique du bébé lui semble très riche et très innée, malgré l'immaturité du système nerveux. De + les partisans de la psychologie du moi (de A. Freud) elle sous estime trop la réalité extérieure et les lois de la maturation biologique et psychique.
Elle base son référentiel théorique autours de 2 positions :
Dans la première année de vie le bébé peut ressentir des angoisses majeures et violentes qui peuvent être dues
• A l'action interne de la pulsion de mort
• Au traumatisme vécu pendant la naissance
• Aux expériences de faim et de frustration
Et auxquelles le moi rudimentaire tente de faire face en utilisant des fantasmes et des mécanismes de défense comme le clivage, l'introjection, la projection et l'identification.
Pour supporter l'angoisse le bébé clive l'objet cad qu'il projette à l'extérieur, dans des parties séparées de la mère (ou du sein), ses sentiments d'amour et de haine, ce qui à comme résultat la division de l'objet maternel en un "bon" et un "mauvais" sein.
Le bon (-> satisfaction; est aimé car gratifiant) et le mauvais (-> frustration; haï car fait éprouver de la crainte) ne sont pas des qualités intrinsèques de l'objet.
Il va construire tout un système de représentation de lui et de sa mère qui ne sont pas unifiées et qu'il perçoit de façon partielle et binaire.
De plus il ne se distingue pas de l'objet maternel.
Cette position est marquée par une angoisse persécutive envers l'objet partiel, face à ce que le bébé imagine des attaques contre le sein (morsures, désirs d'incorporation...). Il est dans la crainte d'une rétorsion (vengeance).
Moment crucial de la vie psychique ou on voit une réduction du clivage entre le "bon" et le "mauvais" objet pour avoir accès à un objet total, ni 100% bon, ni 100 % mauvais (= l'ambivalence).
On y voit l'apparition de l'empathie véritable pour un objet désormais perçu comme total et de la possibilité pour l'enfant de s'identifier à l'autre et à sa souffrance, ce qui revient à limiter l'agressivité contre lui.
Le surmoi tyrannique de la position schizo-paranoide perd de son aspect monstrueux, pour devenir + souple et protecteur.
Les efforts faits pour réparer l'objet sont à l'origine de la créativité et de la sublimation. Le sujet gagne aussi accès à la tristesse.
Cette évolution ne se fait pas sans un renoncement : le deuil du bon objet idéalisé, et l'apparition de l'angoisse de séparation.
Mais le moi ayant surmonté la perte de l'objet idéalisé, les pertes ultérieures auront plus de chances d'etre négociées sans effondrement dépressif.
De + c'est la période ou il apprend à faire la différence entre le familier et l'étranger (angoisse du 8ieme mois).
Klein se distingue de Sigmund en mettant l'accent sur la destructivité alors que lui le faisait sur la dimension libidinale.
Elle pense que le bébé perçoit directement l'objet, non qu'il est pris dans une relation «anobjectale», et s'intéresse bcp + au vécu intra-psychique du bébé et bcp - à l'environnement ce qui n'est pas le cas de Anna pour qui la vie psychique s'organise seulement une fois les premieres fonctions developpées et la psyché du bébé n'est pas aussi importante.
+ fort désaccord au niveau du transfert.