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Post-Bac
5

Lupus et grossesee

obstétrique

Définitions

Le lupus :
Maladie inflammatoire et auto-immune chronique dite systémique car elle atteint plusieurs organes. La survenue d’une grossesse est une situation devenue habituelle et il est démontré que cette période d’hyperœstrogénie physiologique peut influencer l’évolution et l’activité du lupus.

Il est recommandé d'attendre que le lupus ne soit pas actif d'au moins 6 mois avant de commencer une grossesse.


COMPLICATION FŒTALE : Prématurité, RCIU, lupus néonatal (transmission passive d’anticorps maternels : ac anti-SSA, ac anti-SSB, voire anti-RNP), atteinte cardiaque de type BAV (se manifeste par une bradycardie), mortalité foetale et périnatale.


COMPLICATION MATERNELLE : FCP ou FCT, césarienne, RPDM, MAP, césarienne, PE, help syndrome, néphrite lupidique, thrombose,


DIAGNOSTIC DE GRAVITE : Les facteurs de mauvais pronostic sont un LS actif à la conception ou en début de grossesse, une insuffisance rénale avec une créatinine > 100 mol/L, une protéinurie > 0,5 g/24 h, la présence d’un SAPL ou une d’une HTA.


SUIVI DE GROSSESSE : Il doit être adapté à la situation clinique, mensuelle jusqu’à 20 SA, bimensuelle jusqu’à 32 SA puis hebdomadaire (suivis B).

La consultation pré-conceptionelle est une étape essentielle afin de réduire les complications maternelles et fœtales. Il est recommandé de prescrire de l’aspirine à dose anti-agrégante avant 16 SA pour toutes les femmes lupiques enceintes.

Échographie trimestrielle. En présence d’une biologie anti-phospholipide, des dopplers utérins seront réalisés à 22 SA. En cas d’anomalie, le contrôle est ensuite mensuel avec évaluation de la croissance, du bien-être fœtal par doppler ombilical et quantité de LA.

Surveillance devient hebdomadaire lorsqu’il existe un antécédent de BAV ou de lupus néonatal cutané dans la fratrie.

Bilan : NFS+plaq, créat, glycémie, urécimie, phosphatase alcaline, proténuerie, Ac anti-nucléaire, Ac anti DNA-natif, anti SSA et SSB, antiphospholipide, toxo.


TRAITEMENT : Le traitement comporte habituellement le maintien du traitement antérieur, donc généralement traitées par hydroxychloroquine (Plaquenil®), voir par corticoïdes avec une dose idéalement < 7,5 mg/j et certains immunosuppresseurs (azathioprine).

CI : Immunosuppresseurs tels que le cyclophosphamide, le méthotrexate, le mycophénolate mofétil (Cellcept®) doivent impérativement être interrompus au moins 3 mois avant la conception.


ACCOUCHEMENT ET PP : L’accouchement par déclenchement peut être envisagé aux alentours de 38 SA, voir plus tôt selon les ATCD de la patiente. L’aspirine est généralement interrompue à 35 ou 36 SA afin de permettre une analgésie péridurale dans de bonnes conditions.

En présence d’une biologie aPL (=anti phospholipide) sans antécédent de thrombose, une HBPM à dose isocoagulante devra être prescrite pour les 6 semaines post-partum.

Ensuite, un relais par aspirine sera proposé chez les patientes avec un SAPL obstétrical car il existe un risque augmenté de complications thrombotiques ultérieures.


Allaitement possible si pas de forte dose de corticoïde, pas d’aspirine ou pas d’immunosuppresseurs.





Post-Bac
5

Lupus et grossesee

obstétrique

Définitions

Le lupus :
Maladie inflammatoire et auto-immune chronique dite systémique car elle atteint plusieurs organes. La survenue d’une grossesse est une situation devenue habituelle et il est démontré que cette période d’hyperœstrogénie physiologique peut influencer l’évolution et l’activité du lupus.

Il est recommandé d'attendre que le lupus ne soit pas actif d'au moins 6 mois avant de commencer une grossesse.


COMPLICATION FŒTALE : Prématurité, RCIU, lupus néonatal (transmission passive d’anticorps maternels : ac anti-SSA, ac anti-SSB, voire anti-RNP), atteinte cardiaque de type BAV (se manifeste par une bradycardie), mortalité foetale et périnatale.


COMPLICATION MATERNELLE : FCP ou FCT, césarienne, RPDM, MAP, césarienne, PE, help syndrome, néphrite lupidique, thrombose,


DIAGNOSTIC DE GRAVITE : Les facteurs de mauvais pronostic sont un LS actif à la conception ou en début de grossesse, une insuffisance rénale avec une créatinine > 100 mol/L, une protéinurie > 0,5 g/24 h, la présence d’un SAPL ou une d’une HTA.


SUIVI DE GROSSESSE : Il doit être adapté à la situation clinique, mensuelle jusqu’à 20 SA, bimensuelle jusqu’à 32 SA puis hebdomadaire (suivis B).

La consultation pré-conceptionelle est une étape essentielle afin de réduire les complications maternelles et fœtales. Il est recommandé de prescrire de l’aspirine à dose anti-agrégante avant 16 SA pour toutes les femmes lupiques enceintes.

Échographie trimestrielle. En présence d’une biologie anti-phospholipide, des dopplers utérins seront réalisés à 22 SA. En cas d’anomalie, le contrôle est ensuite mensuel avec évaluation de la croissance, du bien-être fœtal par doppler ombilical et quantité de LA.

Surveillance devient hebdomadaire lorsqu’il existe un antécédent de BAV ou de lupus néonatal cutané dans la fratrie.

Bilan : NFS+plaq, créat, glycémie, urécimie, phosphatase alcaline, proténuerie, Ac anti-nucléaire, Ac anti DNA-natif, anti SSA et SSB, antiphospholipide, toxo.


TRAITEMENT : Le traitement comporte habituellement le maintien du traitement antérieur, donc généralement traitées par hydroxychloroquine (Plaquenil®), voir par corticoïdes avec une dose idéalement < 7,5 mg/j et certains immunosuppresseurs (azathioprine).

CI : Immunosuppresseurs tels que le cyclophosphamide, le méthotrexate, le mycophénolate mofétil (Cellcept®) doivent impérativement être interrompus au moins 3 mois avant la conception.


ACCOUCHEMENT ET PP : L’accouchement par déclenchement peut être envisagé aux alentours de 38 SA, voir plus tôt selon les ATCD de la patiente. L’aspirine est généralement interrompue à 35 ou 36 SA afin de permettre une analgésie péridurale dans de bonnes conditions.

En présence d’une biologie aPL (=anti phospholipide) sans antécédent de thrombose, une HBPM à dose isocoagulante devra être prescrite pour les 6 semaines post-partum.

Ensuite, un relais par aspirine sera proposé chez les patientes avec un SAPL obstétrical car il existe un risque augmenté de complications thrombotiques ultérieures.


Allaitement possible si pas de forte dose de corticoïde, pas d’aspirine ou pas d’immunosuppresseurs.