Les psychotropes sont classés par la classification de Delay et Deniker (1957) :
Les psycholeptiques sont divisés en 4 sous-groupes : les antipsychotiques, les anxiolytiques, les hypnotiques et les régulateurs de l'humeur.
Les antipsychotiques ou neuroleptiques ont un effet sédatif (réduction de la tension nerveuse, de l'angoisse et d'une activité mentale excessive), incisif ou antipsychotique (diminution des délires et hallucinations), anti-hallucinatoire et désinhibiteur (réduction du repli sur soi, de la passivité avec reprise progressive des activités et des initiatives et restauration de la communication). Ils sont indiqués pour le traitement des psychoses comme les bouffées délirantes, le syndrome confusionnel, l'accès maniaque, la schizophrénie, le trouble bipolaire, la paranoïa, les délires chroniques, les pathologies neurologique comme Gilles de la Tourette, les nausées et vomissements rebelles (induits par les anti-cancéreux) et les algies rebelles et névralgies faciales (cancers, zona). Les contre-indications des antipsychotiques sont :
Les effets indésirables des neuroleptiques :
Les anxiolytiques sont des agents tranquillisant qui permettent de réduire les états d'anxiété, de stress et d'hyper-émotivité. Les hypnotiques sont des agents sédatifs qui permettent une induction du sommeil. Ces deux classes appartiennent à la famille des benzodiazépines. Ils sont indiqués dans le traitement des troubles anxieux (anxiété généralisée, attaque de panique, trouble phobique, troubles obsessionnels compulsifs). Certaines benzodiazépines sont utilisées dans le sevrage alcoolique pour diminuer l’intensité des symptômes et l’incidence des crises d’épilepsie. Les contre-indications des anxiolytiques et hypnotiques sont :
Les précautions d'emplois pour ces médicaments sont (surtout chez les personnes âgées) :
Les effets indésirables sont :
Le syndrome de sevrage peut survenir lors de la diminution ou de l'arrêt du traitement par benzodiazépines (BZD). Il est caractérisé par :
Le surdosage en BZD se manifeste par :
Le principal facteur de gravité est la dépression respiratoire. L'antidote pour traiter le surdosage en BZD est le flumazénil (ANEXATE).
Les normothymiques ou les thymorégulateurs sont des médicaments destinés à traiter les troubles de l'humeur. Le trouble bipolaire est un trouble récurrent de l'humeur alternant des phases d'expansions de l'humeur avec une augmentation de l'énergie et des activités, et des baisses de l'humeur, avec des intervalles libres plus ou moins longs. Il en existe 4 sortes :
Le lithium est contre-indiqué pour un allaitement, un premier trimestre de grossesse, insuffisance rénale aiguë, traitement par diurétiques. Les effets indésirables sont :
Les thymorégulateurs valproates sont contre-indiqués pour les femmes enceintes et les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace. Leurs effets secondaires sont :
Les thymorégulateurs carbamazepines sont contre-indiqués pour l'hypersensibilité, BAV, porphyrie hépatique, interactions médicamenteuses. Leurs effets indésirables sont :
Les thymorégulateurs lamatrigines sont contre-indiqués pour l'hypersensibilité à la substance active ou un excipient. Leurs effets secondaires sont :
Les psychoanaleptiques sont divisés en 3 sous-groupes : les nooanaleptiques, les thymoanaleptiques ou antidépresseurs et les stimulants.
Les antidépresseurs sont destinés à traiter la dépression. La dépression est une humeur triste, inhibition psychomotrice, diminution de l'intérêt, troubles associés (insomnie, anxiété, troubles alimentaires, douleurs). Il y a une existence d'une carence synaptique en neurotransmetteurs (noradrénaline : responsable du ralentissement moteur et psychique de la dépression, sérotonine : responsable de l'humeur triste, dopamine : anhédonie, perte du plaisir). Ils ont des propriétés thymoanaleptiques (redresse l'humeur et diminue la tristesse du sujet déprimé), désinhibitrice (levée des freins à l'activité mentale et psychomotrice) et sédative et anxiolytique (diminution de l'anxiété et de l'angoisse). Les antidépresseurs sont indiqués dans un épisode dépressif majeur et prévention des récidives, troubles obsessionnels compulsifs, panique et agoraphobie, anxiété sociale, douleurs neuropathiques, boulimie. Ils sont contre-indiqués dans le cas d'une hypersensibilité au principe actif ou à un excipient, les troubles du rythme cardiaque selon médicament, interactions médicamenteuses selon médicament. Les effets indésirables de ces traitements sont :
Le syndrome sérotoninergique se manifeste par des effets :
Ce syndrome survient lors de l'association médicamenteuses de 2 médicaments avec effets sérotoninergiques. C'est un syndrome rare mais qui peut nécessiter l'hospitalisation voire entraîner le décès du patient.
Psychotropes et grossesse : en prévision d'une grossesse, il faut programmer une consultation pré-conceptionnelle pour reconsidérer l’opportunité d’une grossesse en cas depathologie psychiatrique déséquilibrée et/ou de traitement psychotrope lourd et réévaluer le bien-fondé du traitement et le réajuster si besoin.
En cours de grossesse, il ne faut pas arrêter brutalement un TTT par psychotropes lors de la découverte de la grossesse, il faut refaire un point sur la prise en charge et si un traitement est justifié :
Anxiolytiques et grossesse : les BZD n'ont aucun effet malformation mais diminuent les mouvements actifs fœtaux et/ou de la variabilité du rythme cardiaque fœtal.
Si un anxiolytique est indispensable, on préfèrera si possible et quel que soit le terme de la grossesse,
à posologie minimum efficace et pour la durée la plus courte possible.
Si un anxiolytique est poursuivi jusqu’à l’accouchement, l’équipe de la maternité devra être informée du traitement maternel.
Bien qu’aucun élément inquiétant particulier n’ait été retenu à ce jour avec les benzodiazépines, comme pour tout enfant exposé à un médicament du système nerveux central de façon chronique pendant son développement intra-utérin, de principe, il conviendra d’être attentif à l’évolution de son neurodéveloppement.
Antidépresseurs et grossesse : si un traitement est nécessaire en cours de grossesse, les antidépresseurs suivants peuvent être utilisés, quel que soit le terme de la grossesse.
Les deux antidépresseurs de choix en cours d’allaitement sont la paroxétine (DEROXAT) et la sertraline (ZOLOFT) car leur passage dans le lait est très faible.
Normothymiques et grossesse : les TTT comportant du valpromide sont les plus malformatifs des thymorégulateurs.
Il faut vérifier les pictogrammes sur les boîtes de médicaments et demander l'accord de soins pour les femmes en âge de procréer.
Les surveillances des antipsychotiques :
Les surveillances des antidépresseurs :
Les surveillances des hypnotiques :
Les surveillances des thymorégulateurs :
Les psychotropes sont classés par la classification de Delay et Deniker (1957) :
Les psycholeptiques sont divisés en 4 sous-groupes : les antipsychotiques, les anxiolytiques, les hypnotiques et les régulateurs de l'humeur.
Les antipsychotiques ou neuroleptiques ont un effet sédatif (réduction de la tension nerveuse, de l'angoisse et d'une activité mentale excessive), incisif ou antipsychotique (diminution des délires et hallucinations), anti-hallucinatoire et désinhibiteur (réduction du repli sur soi, de la passivité avec reprise progressive des activités et des initiatives et restauration de la communication). Ils sont indiqués pour le traitement des psychoses comme les bouffées délirantes, le syndrome confusionnel, l'accès maniaque, la schizophrénie, le trouble bipolaire, la paranoïa, les délires chroniques, les pathologies neurologique comme Gilles de la Tourette, les nausées et vomissements rebelles (induits par les anti-cancéreux) et les algies rebelles et névralgies faciales (cancers, zona). Les contre-indications des antipsychotiques sont :
Les effets indésirables des neuroleptiques :
Les anxiolytiques sont des agents tranquillisant qui permettent de réduire les états d'anxiété, de stress et d'hyper-émotivité. Les hypnotiques sont des agents sédatifs qui permettent une induction du sommeil. Ces deux classes appartiennent à la famille des benzodiazépines. Ils sont indiqués dans le traitement des troubles anxieux (anxiété généralisée, attaque de panique, trouble phobique, troubles obsessionnels compulsifs). Certaines benzodiazépines sont utilisées dans le sevrage alcoolique pour diminuer l’intensité des symptômes et l’incidence des crises d’épilepsie. Les contre-indications des anxiolytiques et hypnotiques sont :
Les précautions d'emplois pour ces médicaments sont (surtout chez les personnes âgées) :
Les effets indésirables sont :
Le syndrome de sevrage peut survenir lors de la diminution ou de l'arrêt du traitement par benzodiazépines (BZD). Il est caractérisé par :
Le surdosage en BZD se manifeste par :
Le principal facteur de gravité est la dépression respiratoire. L'antidote pour traiter le surdosage en BZD est le flumazénil (ANEXATE).
Les normothymiques ou les thymorégulateurs sont des médicaments destinés à traiter les troubles de l'humeur. Le trouble bipolaire est un trouble récurrent de l'humeur alternant des phases d'expansions de l'humeur avec une augmentation de l'énergie et des activités, et des baisses de l'humeur, avec des intervalles libres plus ou moins longs. Il en existe 4 sortes :
Le lithium est contre-indiqué pour un allaitement, un premier trimestre de grossesse, insuffisance rénale aiguë, traitement par diurétiques. Les effets indésirables sont :
Les thymorégulateurs valproates sont contre-indiqués pour les femmes enceintes et les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace. Leurs effets secondaires sont :
Les thymorégulateurs carbamazepines sont contre-indiqués pour l'hypersensibilité, BAV, porphyrie hépatique, interactions médicamenteuses. Leurs effets indésirables sont :
Les thymorégulateurs lamatrigines sont contre-indiqués pour l'hypersensibilité à la substance active ou un excipient. Leurs effets secondaires sont :
Les psychoanaleptiques sont divisés en 3 sous-groupes : les nooanaleptiques, les thymoanaleptiques ou antidépresseurs et les stimulants.
Les antidépresseurs sont destinés à traiter la dépression. La dépression est une humeur triste, inhibition psychomotrice, diminution de l'intérêt, troubles associés (insomnie, anxiété, troubles alimentaires, douleurs). Il y a une existence d'une carence synaptique en neurotransmetteurs (noradrénaline : responsable du ralentissement moteur et psychique de la dépression, sérotonine : responsable de l'humeur triste, dopamine : anhédonie, perte du plaisir). Ils ont des propriétés thymoanaleptiques (redresse l'humeur et diminue la tristesse du sujet déprimé), désinhibitrice (levée des freins à l'activité mentale et psychomotrice) et sédative et anxiolytique (diminution de l'anxiété et de l'angoisse). Les antidépresseurs sont indiqués dans un épisode dépressif majeur et prévention des récidives, troubles obsessionnels compulsifs, panique et agoraphobie, anxiété sociale, douleurs neuropathiques, boulimie. Ils sont contre-indiqués dans le cas d'une hypersensibilité au principe actif ou à un excipient, les troubles du rythme cardiaque selon médicament, interactions médicamenteuses selon médicament. Les effets indésirables de ces traitements sont :
Le syndrome sérotoninergique se manifeste par des effets :
Ce syndrome survient lors de l'association médicamenteuses de 2 médicaments avec effets sérotoninergiques. C'est un syndrome rare mais qui peut nécessiter l'hospitalisation voire entraîner le décès du patient.
Psychotropes et grossesse : en prévision d'une grossesse, il faut programmer une consultation pré-conceptionnelle pour reconsidérer l’opportunité d’une grossesse en cas depathologie psychiatrique déséquilibrée et/ou de traitement psychotrope lourd et réévaluer le bien-fondé du traitement et le réajuster si besoin.
En cours de grossesse, il ne faut pas arrêter brutalement un TTT par psychotropes lors de la découverte de la grossesse, il faut refaire un point sur la prise en charge et si un traitement est justifié :
Anxiolytiques et grossesse : les BZD n'ont aucun effet malformation mais diminuent les mouvements actifs fœtaux et/ou de la variabilité du rythme cardiaque fœtal.
Si un anxiolytique est indispensable, on préfèrera si possible et quel que soit le terme de la grossesse,
à posologie minimum efficace et pour la durée la plus courte possible.
Si un anxiolytique est poursuivi jusqu’à l’accouchement, l’équipe de la maternité devra être informée du traitement maternel.
Bien qu’aucun élément inquiétant particulier n’ait été retenu à ce jour avec les benzodiazépines, comme pour tout enfant exposé à un médicament du système nerveux central de façon chronique pendant son développement intra-utérin, de principe, il conviendra d’être attentif à l’évolution de son neurodéveloppement.
Antidépresseurs et grossesse : si un traitement est nécessaire en cours de grossesse, les antidépresseurs suivants peuvent être utilisés, quel que soit le terme de la grossesse.
Les deux antidépresseurs de choix en cours d’allaitement sont la paroxétine (DEROXAT) et la sertraline (ZOLOFT) car leur passage dans le lait est très faible.
Normothymiques et grossesse : les TTT comportant du valpromide sont les plus malformatifs des thymorégulateurs.
Il faut vérifier les pictogrammes sur les boîtes de médicaments et demander l'accord de soins pour les femmes en âge de procréer.
Les surveillances des antipsychotiques :
Les surveillances des antidépresseurs :
Les surveillances des hypnotiques :
Les surveillances des thymorégulateurs :