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Post-Bac
2

Les mouvements migratoires à l'échelle planétaire

Population, dynamique et enjeux

A retenir :

L'aspect théorique des migrations :

Le vocabulaire associé à la géographie migratoire  

Lorsqu’on parle de migration, cela ne veut pas dire que l’on change de pays. La migration est le départ de son lieu de vie vers un autre milieu de vie. C’est un changement « d’habité ». De plus, il n’est pas synonyme de mobilité. Ce sont des déplacements sur des courtes distances et sur un cadre temporel plus réduit. L’émigration déplacement de son lieu de vie et l’immigration c’est la réception.  

On observe aussi le solde migratoire = solde de population, d’effectif qui correspond à la différence entre les sorties et les entrées d’un territoire (pas un %). Ce solde migratoire doit-être différencié du taux de migration net.  

Le taux de migration quant à lui est un pourcentage sur 1000 personnes qui ont changé de lieu de vie

Lorsque l’on parle de migration ascendante, on évoque les migrations de la campagne à la ville. Tandis que lorsque l’on parle de migration descendante, on désigne un flux contraire qui est le plus souvent, le déversement des populations des grandes villes vers les périphéries. 

La diaspora correspond aux grandes communautés expédiées à l’étranger : observation que la principale communauté diasporique correspond aux indiens, mais en effectif absolu. On a par la suite les Syriens, à 27 %, ces deniers partent en Turquie ou en Europe. Cependant, tous ces chiffres dépendent du poids démographique du pays. Des pays gagnent des points de PIB sur la migration  

Le modèle de la transition migratoire :

La transition migratoire marche en parallèle avec la transition démographique et urbaine. Ces transitions sont des modèles de développement. 

La transition migratoire correspond à une courbe qui part d’en bas et qui va vers des taux assez élevés. Cette courbe va s’inverser et va tomber en cloche. Les populations bougent très peu dans les sociétés traditionnelles (phase 1) Lorsque l’on prend les premières migrations, on part du bas. On ne bouge pas beaucoup parce qu’il n’y a pas de surplus démographique et pas beaucoup de villes. De ce fait, on ne bouge pas. La transition migratoire est le passage d’une société peu mobile à une société plus mobile (phase 2). On peut faire le parallèle avec la transition démographique puisque l’on commence à avoir un surplus démographique. Ici, on a affaire à un exode rural. Ceci va s’accélérer avec des populations qui ne se contentent pas à aller dans les villes mais à aller ailleurs. La courbe est en cloche au contraire de la courbe de la transition urbaine puisqu’on est dans des sociétés mobiles et plus des sociétés migrantes. La phase 3 est quans la société est en fin de transition. Lorsque l’on arrive dans un pays riche, on n’a plus envie de migrer. De fait, la migration va un peu baisser, surtout par le fait qu’on a affaire à des sociétés urbaines. Cela explique aussi pour la population vieillissante (phase 4). La migration change de nature, elle est moins internationale mais elle est plus du type descendant.  

  • La première courbe correspond à la migration internationale, celle-ci va s’atténuer au cours du temps.  
  • La migration pionnier correspond au front pionnier là où il y a beaucoup de terre. Cette courbe commence toute suite, puisque l’on défriche les terres. Cette courbe correspond au pays en développement. Ici, on a la migration des terres agricoles.  
  • La troisième courbe correspond à la migration campagne-ville. Va diminuer car on est dans un espace de plus en plus urbain.  
  • La quatrième courbe correspond aux migrations ville-ville et intra-urbaine. Ici, on a peu de migration, puis par la suite forte migration où on observe que le taux reste élevé car les gens migrent d’une ville à une autre.  
  • Les courbes de mobilités montrent que la circulation (par rapport à la mobilité) augmente. Dans nos sociétés avancées, on circule beaucoup.  
  • Migration potentielle absorbées par la circulation.  Cette migration est en quelque sorte le développement de la mobilité au détriment de la migration. La migration est amputée du fait de la mobilité.  
  • La circulation potentielle est absorbée par les systèmes de communication. In n’y a pas besoin de se déplacer, donc plus besoin de changer de domicile 

 

 

Les impacts des migrations sur les tranches d’âges et la structure par âge des populations :

La pyramide est différente entre le département de Paris et celui des Yvelines. Paris vieillit. Après les phases creuses, on observe qu’il y a beaucoup de gens actifs à Paris, notamment dans la tranche 25-30 ans, mais aussi des vieux. Lorsqu’on compare avec les Yvelines, on observe que la pyramide est plus homogène par rapport à celle de Paris. Ici, on a beaucoup de jeunes et de familles. On n'a également pas beaucoup de population âgée. Au départ, on migre assez peu, surtout que l’on ne change pas beaucoup de régions. On a un pic entre les 20-30 ans. Les populations âgées migrent très peu. 

Le Lesotho est un État enclavé au sein de l’Afrique du Sud mais c’est un pays d’émigration (d'où l'on part). On s’aperçoit qu’il y a une décroissance très rapide au niveau des effectifs. Lorsque l’on passe les 15 ans, on observe une baisse des actifs. On a un déficit assez net d’actifs du fait que les gens vont travailler en Afrique du Sud, juste à côté dans les mines.

La pyramide des Émirats Arabes Unis est une pyramide d’immigration. On a surtout des hommes, de jeunes hommes actifs. On a assez peu de jeunes et de population âgée car la majorité de la pop sont des étrangers donc ne font pas d’enfants.  

Si l’on prend les Portugais en France, on observe qu’en 1955 il n’y en a pas beaucoup mais arrivée massive après la guerre (surtout vers1970), avec les Trente Glorieuses, car France a besoin de travailleurs. On va les chercher vers le Portugal. Cette immigration regroupe essentiellement des travailleurs, qui viennent avec leur famille. Cela se vérifie sur la pyramide des âges, qui est ici inversée. On a beaucoup d’actifs hommes et femmes. On observe que les jeunes sont peu nombreux du fait que l’on ferme cette immigration.

Si l’on prend les Marocains en France, on observe qu’en 1960 la part des travailleurs a beaucoup progressé. On a le même effondrement que les Portugais en 75. Ces courbes des entrées de marocains montrent pas beaucoup de différences avec celles des Portugais. En revanche, ici le regroupement familial commence plus tard et de ce fait, ne diminue pas dans les courbes les plus récentes. En revanche des Portugais, les Marocains ne s’en vont pas et une partie d’entre eux vont devenir français. De plus, la pyramide des âges est différente. On a d’abord un déséquilibre au niveau des hommes et ensuite des femmes qui est un rééquilibrage avec leur arrivée. On a aussi beaucoup de jeunes et une natalité importante. 

Modélisation du système spatial migratoire 

  • Dans le type 1, on voit qu’il y a des flux de proximité mais aussi des flux qui partent partout. On n'a pas de flux massif. On est ici dans des sociétés plutôt rurales où les migrations se font à faible distances. On est dans des sociétés en début de transition (entre phase 1 et 2), peu de population s’en vas, migration de courte distance.  
  • Dans le type 2, on a une zone d’arrivée et de départ. Ici, on a des pays qui s’urbanisent vers un acte préférentiel. C’est aussi l’exode rurale qui se développe (phase 2).  
  • Dans le type 3, on est dans un système migratoire plus avancé dans la transition. On trouve des flux internationaux. Ceux qui migrent vers d’autres pays sont principalement des actifs (20-30ans) et de sexe masculin (entre la phase 2 et 3) = pays qui connait transition démographique et urbaine. 

 

.   

 

Les types de flux migratoires à différentes échelles 

Ces flux migratoires sont de différents types :  

  • Flux économique sur lequel le motif est de trouver un travail (migration de main d’œuvre, de cerveaux)   
  • Flux familiaux, très important dans les pays européens. En France, on appelle cela le regroupement familiale, c’est ce qui entretient la population étrangère  
  • Flux d’étudiants liés à la formation, assez important dans l’Europe et dans l’Amérique du Nord. 
  • Flux politiques qui sont les réfugiés. 
  • Flux illégal et clandestine (que des estimations).   

Dans l’ensemble ce sont des flux sud-nord économiques dominants, mais aussi développement sud-sud. Les grands foyers économiques du nord sont très attractifs, en Amérique du Nord, en Europe du Nord, Asie Pacifique, et les pays du golf).  Flux nord-sud pour peupler les zones sud ou population du nord qui vont dans les pays en développement (déplacement vers les pays qui parle la même langue, l’histoire des conquêtes).  

La structure des migrations internationales :  

Transition migratoire partout dans le monde, les flux augmentent beaucoup. Lorsque que l’on prend les grandes régions du monde, on voit que la répartition des migrants entre ceux qui restent et ceux qui migrent n’est pas la même. L’Amérique du Nord ressemble à la situation de l’Océanie : il y a peu de migrations vers d’autres continents. On a deux régions qui ont un petit stock de migration internationale. On a aussi des populations qui ne se déplacent pas beaucoup. Il y a beaucoup de migration interne qu’externe. Si on prend des régions du sud économique, on a beaucoup de flux. Dans l’ensemble, on a un bilan plus équilibré notamment pour l’Asie, où les migrations se font à l’intérieur du pays mais aussi à l’extérieur. Lorsque l’on regarde l’Afrique, les flux internes et extérieurs sont équivalents. Cependant, on observe au Mexique, qu’on a beaucoup de flux extérieurs. 

 

 

L’Europe et l’évolution de ses flux migratoires internationaux :

Graphique où on voit des pays qui vont progresser au niveau démographique d’ici 2060. Ils ont à la fois un solde migratoire et naturel positif. Pour ces pays comme le Luxembourg, la migration est importante au niveau de la croissance démographique. Pour la France, on s’attend à être plus nombreux en 2060 qu’en 2008. Pour l’Espagne ou encore l’Autriche, si on enlève les migrations, on n'aura pas de croissance démographique. Si on pas de migration, les pays vont diminuer au niveau de la population. Si on prend la Hongrie ou à l’Allemagne, on voit que la population va baisser car en effet les variations naturelles sont négatives par rapport à l’immigration. 

Les migrants vont en Allemagne car elle est accueillante et économique, mais aussi en Angleterre pour la langue, la famille qui y habitent et réputation de moins de paperasse pour trouver un travail. En France, pour la langue. L’Espagne et l’Italie avec un développement économique, ils deviennent des pays d’immigration. Les pays scandinaves sont très accueillants surtout la Suède.  

 

 


Les migrations à l’intérieur des États 

  • Cameroun  

Le Cameroun est assez urbanisé et les migrations sont interurbaine, plus de migrations vers les campagnes car elles se sont déjà passées. Le volume migratoire correspond aux taux de mobilités. Il se concentre dans la région urbaine de Douala. On a plus d’entrées et de sorties dans les grandes villes. Le flux de proximité se développe plus dans les grandes villes. Dans l’ensemble, on peut s’apercevoir que le Cameroun est bien en transition urbaine et migratoire. Il y a encore beaucoup de migration ascendante. La migration de type ascendante se fait autour des grandes villes, soit au Sud-Ouest du pays. Le Cameroun n’envoie plus de masse de gens vers les villes, plus on va vers la région urbaine plus la mobilité est intense. 

  • L'Inde  

Beaucoup de flux migratoire mais l’Inde n’est pas urbanisé. L’immigration internationale en Inde n’est pas grand-chose par rapport à la population. Cependant, c’est la communauté diasporique. Ces flux se rassemblent au niveau des grands pôles économiques de l’Inde, vers des régions urbaines. Ceci traduit la transition urbaine de l’Inde, on est dans un exode rural. On a des migrations genrées où migrations hommes-femmes sont différentes. Les hommes en milieu rural migrent pour des raisons différentes, surtout lié au travail. Pour les femmes, on va suivre les maris surtout à la campagne. A la faveur de la transition urbaine, on observe que les différences hommes-femmes vont disparaître. Les facteurs de migrations sont aussi liés au genre et à la culture. Ils sont aussi liés aux milieux dans lequel on vit. 


Post-Bac
2

Les mouvements migratoires à l'échelle planétaire

Population, dynamique et enjeux

A retenir :

L'aspect théorique des migrations :

Le vocabulaire associé à la géographie migratoire  

Lorsqu’on parle de migration, cela ne veut pas dire que l’on change de pays. La migration est le départ de son lieu de vie vers un autre milieu de vie. C’est un changement « d’habité ». De plus, il n’est pas synonyme de mobilité. Ce sont des déplacements sur des courtes distances et sur un cadre temporel plus réduit. L’émigration déplacement de son lieu de vie et l’immigration c’est la réception.  

On observe aussi le solde migratoire = solde de population, d’effectif qui correspond à la différence entre les sorties et les entrées d’un territoire (pas un %). Ce solde migratoire doit-être différencié du taux de migration net.  

Le taux de migration quant à lui est un pourcentage sur 1000 personnes qui ont changé de lieu de vie

Lorsque l’on parle de migration ascendante, on évoque les migrations de la campagne à la ville. Tandis que lorsque l’on parle de migration descendante, on désigne un flux contraire qui est le plus souvent, le déversement des populations des grandes villes vers les périphéries. 

La diaspora correspond aux grandes communautés expédiées à l’étranger : observation que la principale communauté diasporique correspond aux indiens, mais en effectif absolu. On a par la suite les Syriens, à 27 %, ces deniers partent en Turquie ou en Europe. Cependant, tous ces chiffres dépendent du poids démographique du pays. Des pays gagnent des points de PIB sur la migration  

Le modèle de la transition migratoire :

La transition migratoire marche en parallèle avec la transition démographique et urbaine. Ces transitions sont des modèles de développement. 

La transition migratoire correspond à une courbe qui part d’en bas et qui va vers des taux assez élevés. Cette courbe va s’inverser et va tomber en cloche. Les populations bougent très peu dans les sociétés traditionnelles (phase 1) Lorsque l’on prend les premières migrations, on part du bas. On ne bouge pas beaucoup parce qu’il n’y a pas de surplus démographique et pas beaucoup de villes. De ce fait, on ne bouge pas. La transition migratoire est le passage d’une société peu mobile à une société plus mobile (phase 2). On peut faire le parallèle avec la transition démographique puisque l’on commence à avoir un surplus démographique. Ici, on a affaire à un exode rural. Ceci va s’accélérer avec des populations qui ne se contentent pas à aller dans les villes mais à aller ailleurs. La courbe est en cloche au contraire de la courbe de la transition urbaine puisqu’on est dans des sociétés mobiles et plus des sociétés migrantes. La phase 3 est quans la société est en fin de transition. Lorsque l’on arrive dans un pays riche, on n’a plus envie de migrer. De fait, la migration va un peu baisser, surtout par le fait qu’on a affaire à des sociétés urbaines. Cela explique aussi pour la population vieillissante (phase 4). La migration change de nature, elle est moins internationale mais elle est plus du type descendant.  

  • La première courbe correspond à la migration internationale, celle-ci va s’atténuer au cours du temps.  
  • La migration pionnier correspond au front pionnier là où il y a beaucoup de terre. Cette courbe commence toute suite, puisque l’on défriche les terres. Cette courbe correspond au pays en développement. Ici, on a la migration des terres agricoles.  
  • La troisième courbe correspond à la migration campagne-ville. Va diminuer car on est dans un espace de plus en plus urbain.  
  • La quatrième courbe correspond aux migrations ville-ville et intra-urbaine. Ici, on a peu de migration, puis par la suite forte migration où on observe que le taux reste élevé car les gens migrent d’une ville à une autre.  
  • Les courbes de mobilités montrent que la circulation (par rapport à la mobilité) augmente. Dans nos sociétés avancées, on circule beaucoup.  
  • Migration potentielle absorbées par la circulation.  Cette migration est en quelque sorte le développement de la mobilité au détriment de la migration. La migration est amputée du fait de la mobilité.  
  • La circulation potentielle est absorbée par les systèmes de communication. In n’y a pas besoin de se déplacer, donc plus besoin de changer de domicile 

 

 

Les impacts des migrations sur les tranches d’âges et la structure par âge des populations :

La pyramide est différente entre le département de Paris et celui des Yvelines. Paris vieillit. Après les phases creuses, on observe qu’il y a beaucoup de gens actifs à Paris, notamment dans la tranche 25-30 ans, mais aussi des vieux. Lorsqu’on compare avec les Yvelines, on observe que la pyramide est plus homogène par rapport à celle de Paris. Ici, on a beaucoup de jeunes et de familles. On n'a également pas beaucoup de population âgée. Au départ, on migre assez peu, surtout que l’on ne change pas beaucoup de régions. On a un pic entre les 20-30 ans. Les populations âgées migrent très peu. 

Le Lesotho est un État enclavé au sein de l’Afrique du Sud mais c’est un pays d’émigration (d'où l'on part). On s’aperçoit qu’il y a une décroissance très rapide au niveau des effectifs. Lorsque l’on passe les 15 ans, on observe une baisse des actifs. On a un déficit assez net d’actifs du fait que les gens vont travailler en Afrique du Sud, juste à côté dans les mines.

La pyramide des Émirats Arabes Unis est une pyramide d’immigration. On a surtout des hommes, de jeunes hommes actifs. On a assez peu de jeunes et de population âgée car la majorité de la pop sont des étrangers donc ne font pas d’enfants.  

Si l’on prend les Portugais en France, on observe qu’en 1955 il n’y en a pas beaucoup mais arrivée massive après la guerre (surtout vers1970), avec les Trente Glorieuses, car France a besoin de travailleurs. On va les chercher vers le Portugal. Cette immigration regroupe essentiellement des travailleurs, qui viennent avec leur famille. Cela se vérifie sur la pyramide des âges, qui est ici inversée. On a beaucoup d’actifs hommes et femmes. On observe que les jeunes sont peu nombreux du fait que l’on ferme cette immigration.

Si l’on prend les Marocains en France, on observe qu’en 1960 la part des travailleurs a beaucoup progressé. On a le même effondrement que les Portugais en 75. Ces courbes des entrées de marocains montrent pas beaucoup de différences avec celles des Portugais. En revanche, ici le regroupement familial commence plus tard et de ce fait, ne diminue pas dans les courbes les plus récentes. En revanche des Portugais, les Marocains ne s’en vont pas et une partie d’entre eux vont devenir français. De plus, la pyramide des âges est différente. On a d’abord un déséquilibre au niveau des hommes et ensuite des femmes qui est un rééquilibrage avec leur arrivée. On a aussi beaucoup de jeunes et une natalité importante. 

Modélisation du système spatial migratoire 

  • Dans le type 1, on voit qu’il y a des flux de proximité mais aussi des flux qui partent partout. On n'a pas de flux massif. On est ici dans des sociétés plutôt rurales où les migrations se font à faible distances. On est dans des sociétés en début de transition (entre phase 1 et 2), peu de population s’en vas, migration de courte distance.  
  • Dans le type 2, on a une zone d’arrivée et de départ. Ici, on a des pays qui s’urbanisent vers un acte préférentiel. C’est aussi l’exode rurale qui se développe (phase 2).  
  • Dans le type 3, on est dans un système migratoire plus avancé dans la transition. On trouve des flux internationaux. Ceux qui migrent vers d’autres pays sont principalement des actifs (20-30ans) et de sexe masculin (entre la phase 2 et 3) = pays qui connait transition démographique et urbaine. 

 

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Les types de flux migratoires à différentes échelles 

Ces flux migratoires sont de différents types :  

  • Flux économique sur lequel le motif est de trouver un travail (migration de main d’œuvre, de cerveaux)   
  • Flux familiaux, très important dans les pays européens. En France, on appelle cela le regroupement familiale, c’est ce qui entretient la population étrangère  
  • Flux d’étudiants liés à la formation, assez important dans l’Europe et dans l’Amérique du Nord. 
  • Flux politiques qui sont les réfugiés. 
  • Flux illégal et clandestine (que des estimations).   

Dans l’ensemble ce sont des flux sud-nord économiques dominants, mais aussi développement sud-sud. Les grands foyers économiques du nord sont très attractifs, en Amérique du Nord, en Europe du Nord, Asie Pacifique, et les pays du golf).  Flux nord-sud pour peupler les zones sud ou population du nord qui vont dans les pays en développement (déplacement vers les pays qui parle la même langue, l’histoire des conquêtes).  

La structure des migrations internationales :  

Transition migratoire partout dans le monde, les flux augmentent beaucoup. Lorsque que l’on prend les grandes régions du monde, on voit que la répartition des migrants entre ceux qui restent et ceux qui migrent n’est pas la même. L’Amérique du Nord ressemble à la situation de l’Océanie : il y a peu de migrations vers d’autres continents. On a deux régions qui ont un petit stock de migration internationale. On a aussi des populations qui ne se déplacent pas beaucoup. Il y a beaucoup de migration interne qu’externe. Si on prend des régions du sud économique, on a beaucoup de flux. Dans l’ensemble, on a un bilan plus équilibré notamment pour l’Asie, où les migrations se font à l’intérieur du pays mais aussi à l’extérieur. Lorsque l’on regarde l’Afrique, les flux internes et extérieurs sont équivalents. Cependant, on observe au Mexique, qu’on a beaucoup de flux extérieurs. 

 

 

L’Europe et l’évolution de ses flux migratoires internationaux :

Graphique où on voit des pays qui vont progresser au niveau démographique d’ici 2060. Ils ont à la fois un solde migratoire et naturel positif. Pour ces pays comme le Luxembourg, la migration est importante au niveau de la croissance démographique. Pour la France, on s’attend à être plus nombreux en 2060 qu’en 2008. Pour l’Espagne ou encore l’Autriche, si on enlève les migrations, on n'aura pas de croissance démographique. Si on pas de migration, les pays vont diminuer au niveau de la population. Si on prend la Hongrie ou à l’Allemagne, on voit que la population va baisser car en effet les variations naturelles sont négatives par rapport à l’immigration. 

Les migrants vont en Allemagne car elle est accueillante et économique, mais aussi en Angleterre pour la langue, la famille qui y habitent et réputation de moins de paperasse pour trouver un travail. En France, pour la langue. L’Espagne et l’Italie avec un développement économique, ils deviennent des pays d’immigration. Les pays scandinaves sont très accueillants surtout la Suède.  

 

 


Les migrations à l’intérieur des États 

  • Cameroun  

Le Cameroun est assez urbanisé et les migrations sont interurbaine, plus de migrations vers les campagnes car elles se sont déjà passées. Le volume migratoire correspond aux taux de mobilités. Il se concentre dans la région urbaine de Douala. On a plus d’entrées et de sorties dans les grandes villes. Le flux de proximité se développe plus dans les grandes villes. Dans l’ensemble, on peut s’apercevoir que le Cameroun est bien en transition urbaine et migratoire. Il y a encore beaucoup de migration ascendante. La migration de type ascendante se fait autour des grandes villes, soit au Sud-Ouest du pays. Le Cameroun n’envoie plus de masse de gens vers les villes, plus on va vers la région urbaine plus la mobilité est intense. 

  • L'Inde  

Beaucoup de flux migratoire mais l’Inde n’est pas urbanisé. L’immigration internationale en Inde n’est pas grand-chose par rapport à la population. Cependant, c’est la communauté diasporique. Ces flux se rassemblent au niveau des grands pôles économiques de l’Inde, vers des régions urbaines. Ceci traduit la transition urbaine de l’Inde, on est dans un exode rural. On a des migrations genrées où migrations hommes-femmes sont différentes. Les hommes en milieu rural migrent pour des raisons différentes, surtout lié au travail. Pour les femmes, on va suivre les maris surtout à la campagne. A la faveur de la transition urbaine, on observe que les différences hommes-femmes vont disparaître. Les facteurs de migrations sont aussi liés au genre et à la culture. Ils sont aussi liés aux milieux dans lequel on vit.