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Post-Bac
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Les femmes et l'écrit

Histoire d

Aliénor d’Aquitaine (reine d'Angleterre 1122-1204) incarne, la femme cultivée, représente de la reine savante du XIIe, animatrice d’une cour ambitieuse. Les historiens l’utilisent pour développe leur étude sur la place de la femme du XIIe.                                                                                      

Champs de recherche sur l’histoire des femmes, et de l’écrit littéraire et pragmatique (=pour désigner des écrits qui servent à gérer des écrit politique, sociaux, éco, etc.) et l’étude du lectorat (ceux qui lisent).

Champ de recherche récent sur les femmes, vers 1970 en France dynamiser par Duby et de Perrot pour décrire une histoire des femmes en Occident mai aussi grâce à trois volumes de Dame du XIIe publié par Duby 1955-1996. Histoire littéraire, religieuse, porté par des écrits diversifiés (poésies, traités politiques).

Contexte d’émancipation des femmes, prolongement de l’histoire de la famille, de la parenté. Les femmes autant qu’objet d’étude arrivent tardivement, femmes qui font des recherches sur les femmes et doivent se battre pour cela . 1986 premier bilan d’historiographie paru dans Les Annales, à la fin des années 80 des thèmes s’impose comme le rapport entre les sexes (études de M. Foucault)  

En 1895 une revue est dédiée à l’histoire des femmes intitulé “Clio, histoire, femme et société “ et Thébaud avec “Ecrire l’histoire des femmes” en 1998. 

Axes de recherche de l’étude des femmes :  

  • L’histoire religieuse des femmes, 
  • Le statut et la situation des femmes,  
  • Le pouvoir et les femmes (le pouvoir exercé, politique, religieux, de régularisation des conflits  
  • Le rôle de la femme dans la commémoration familiale  
  • Le pouvoir culturel et intellectuels (femme médecin, écrivaine)  

L’anthroponomie médiéval (étude de noms) avec les historiens Mme Bourin et P. Chareille. Cette anthroponymie est révélatrice des relations des pouvoirs au sein de la société, dans les familles, au sein des familles de haute société.                                                                                 

Pour l’histoire de l’écrit, XIIe-XIVe, période où on observe un essor des institution scolaires dans les villes avec des petites école ouverte au laïc, mais aussi d’université comme celle de Paris. Création d’école paroissial et seigneurial dans les campagnes. Favorise un mouvement d’alphabétisation, donc au M-A on a pu constater que les marchands, des artisans, ont des pratiques régulières de l’écrit et de la comptabilité (dans des écoles d’abaque), essor de l’écrit sous toutes ses formes. Constitution de bibliothèque (deux sens : collection de livre, et lieu de conservation et de consultation de livres). Importance de l’écrit dans les rapports juridique et sociaux. Groupe de grandes diversités en matière de situation sociale st de relations aux différences des situations. Meilleur cernement des bourgeoises et des paysannes  

A retenir :

L’accès des femmes à l’écrit

Au MA, aptitude à lire et capacité à écrire sont 2 compétences dissociées. Ces compétences nécessitent un apprentissage svt long. Doc médiévaux permettent d’approcher la formation de la lecture aux femmes dans les milieux familiaux et les petites écoles.

Les lieux d’apprentissages et leurs acteurs

Par exemple sur un retable peint en 1353 pour le plais de Palma à Majorque qui est exposé à la vue de tous, représente une iconographie féminine diffusé au XIVe siècle qui est très répandue et se retrouve ds de très nbrx livre d’heures (= un support

de dévotion perso).On y retrouve, représentation de deux femmes : sainte Anne, la mère de la Vierge et la Vierge. La mère tient son enfant sur les genoux et lui présente un livre = acquérir les rudiments de la lecture/ forme de modèle de pédagogie féminine.

Guibert de Nogent qui appartenait à une petite famille de noble, indiquait que sa mère lui lisait vie de saint donc souligne rôle des mères ds l’éducation religieuse. L’apprentissage de la lecture se fait ds le cadre domestique, de famille.

La scène d'une mère apprenant à lire à son enfant est représenter aussi dans le tableau : la Madone du Livre par Boticelli (1480/1481) ? voit la Vierge avec son enfant et à sur une table un livre semblant être un livre d’heure. Texte déchiffrer par les spécialistes du XVe siècle présentant des extraits du livre biblique. Schéma d’une mère faisant éduc morale et religieuse de son enfant.

Existence de traité éducatif réservé aux enfants, au particulier au fille.

Dans groupe sociaux aisés, rôle éducatif des mères peut être compléter par enseignement de précepteur comme Héloïse qui eut comme précepteur Abélard. Au XIIe siècle, fille de l’aristocratie peut être envoyé ds les écoles monastiques. Dans le cas d’Héloïse : monastère d’Argenteuil. Apprentissage dans établissement religieux d'Abélard nommé Paraclet car il tient à ce qu’elles reçoivent cette formation. Dans certains établissements, et dès le XIIe siècle, des petites filles de certaines villes apprennent à lire et compter ds les écoles urbaines comme en Toscane.

Dans l'exemple des écoles urbaines : exemple d'un écrit de 1338 d’après Giovanni Villani, un marchand de Florence. Il indique les enfants sont dispersés dans ces écoles composés de garçons et de filles, dc pas de séparation. Au XIVe siècle, région très alphabétiser. Mais pas de réelle proportion de filles et de garçons et texte flou sur la place des élèves filles.

Dans le Serments et statuts des maîtres des petites écoles de grammaire de Paris rédigé en 1370 (=portée réglementaire et juridique) Article 23 dit bien que dans petites écoles parisiennes, les filles sont accueillies mais pas connaissance du nombre.

L’université était réservée aux hommes dc pas d’accès des femmes à certaines fonction tel que politique, adm locale et centrale car besoin de licence.

Les objectifs de l’apprentissage de la lecture

Débat sur la légitimité de l’accès des femmes à la culture écrite au m-a et sur le contenu de l’enseignement divulgué concernant le niveau de compétence à acquérir + sur les obj de l’enseignement littéraire donné à une femme.

Le doc 3 illustre cela à travers l’article 1 : ici, obj commun pour les filles et les garçons ? apprendre les lettres (la lecture), mais aussi modeler un comportement ; enseigner la lecture à des fins religieuses et morales dispensée à l’aide du recueil de psaume. Jusqu’au XIIIe siècle, l’enseignement se fait à partir de ce recueil. Dans le cadre de l’école de grammaire, enseignement contrôlé par le chantre de Notre Dame de Paris. Livre est un support d’apprentissage de la lecture. Les mères et maitresse d’école doivent assurer rôle de morale religieuse où enfant apprennent rudiment de la foi et instruit les modèles de comportement. Dans son ouvrage, La Tour Landry préconise que les filles doivent apprendre à lire pour chasser les mauvaises pensées.

Récit de la création : Eve est né d’une cote d’Adam et présentée comme la dernière créature de Dieu qu’il ne nomma pas et elle n’est pas conçu pour elle-même, mais pour aider Adam. Eve est considéré comme la tentatrice. Image négative de la femme ici qui est reprise par les clercs mm avt le XIIe siècle.

Mais en parallène : figure antinomique qui est Marie, mère du Christ + mère de l’ensemble des chrétiens (la Vierge). Dès XIe siècle et XIIe siècle, culte en la faveur de Marie se dvp soutenu par un ordre nouveau : les cisterciens. Culte mariale soutenu aussi par les évêques encourageant les femmes à imiter Marie. Pour les femmes mariées, autre modèle : Marie-Madeleine, pécheresse retenti. Synthèse de trois femmes nommées par Grégoire le Grand.

  • Eve = figure négative ; Marie = figure admirée ; Marie-Madeleine : pécheresse repentie

Ds le mm tps, se diffuse les idée de la philo d’Aristote redécouvert en Occident car période où lettré occidentaux traduisent des œuvres d’Aristote donnant accès aux lettrés (passage du grec ou arabe en latin). Redécouverte d’Aristote par travail de trad au XIIe siècle dans les zones de contact comme civilisation byzantine, arabe et chrétienne. Des zones où trads sont nombreuses : péninsule ibérique, royaume de Sicile ? plurilinguisme faisant passer savoir antique ds école et premières universités.

Les traités éducatifs montrent obj de l’éducation féminine : faire des individus pieux et de comportement chrétien : observation à travers les bibliothèques féminines des élites. Premier inventaire conservé est celui de Clémence de Hongrie, reine de France datant de 1328 = bcp d'ouvrages religieux et moraux pr cultiver la piété des femmes et ervent à l'édification morale. Dès le XIIIe siècle, le livre d’heure est détenu par les femmes. Fin du MA, toute les femmes de la noblesse détiennent au moins un livre d’heure, enluminé.

Témoignage de Marguerite Datini ? dit qu’il était difficile de lire. Mari svt absent pour raisons pro, sui un jeune homme associé de son mari qu’elle voit qu’il apprend à lire. Décide à suivre le mm enseignement que lui. Elle apprit à lire seule ? apprentissage de lecture tardif.

Teresia et Berengaria ont laissé des lettres écrites par elle-même en latin. Parfois, des témoignages de femmes de milieux modeste maniant l’écriture.Globalement, des femmes sachant lire en langue vernaculaire, écarté du savoir écrit en latin et pratique rarement l’écriture.

Des formations hors du commun

Chez Christine de Pizan, parfois appelée première femme des lettres françaises, dvp très tôt un goût prononcé par les études, encouragée par son père. Cour de Charles V était un milieu très porteur d’un pdv intellectuel = favorable pour Christine mm si elle est une femme. L’Avision Christine est un ouvrage pol en allégorie où réalité présentée à travers le songe à travers un pays nommé Libera. Thème très pol car réflexion sur les moyens d’aboutir à une pacification du pays. Dans l'extrait, elle évoque sa formation et la manière dont elle rentre ds l’écrit. Formation par le biais de l’histoire et de la littérature + formation lui permettant d’être autrice et de proposer des œuvres. De plus, se détache de la vision religieuse. Elle apparait comme une femme lettré d’exception.

Héloïse a reçu une formation exceptionnelle et était devenue autrice. Néanmoins, cette prod était contestée car il était dit qu’elle n’écrivait pas elle-même et que c’était Abélard Certaines femmes ont une pratique régulière de la lecture et de l’écriture, manié quotidiennement.

Une pratique régulière de l’écrit par quelques femmes

Des femmes enseignantes

Placées sur le mm plan que les hommes, mais peu connues et leur nb augmente au cours de la période. Elle dispense un enseignement de base, centrée sur la lecture + avoir uniquement des classes de filles supervisée par un dignitaire de l’Eglise cathédrale de Paris. Ces classes pouvaient regrouper 30 élèves (=issu de la bourgeoisie qui doivent donner une rétribution l'enseignement. Ces enseignantes issues de la bourgeoisie et sont de + en + nbrses.

En 1292 = 1 enseignante à Paris.

En 1380, 21 maitresses d’écoles, dc possibilité qu’il ait plus d’enfant suivant l’enseignement.

Idée d’une ouverture à l’enseignement des filles, à l’apprentissage de la lecture. Les enseignants doivent se plier à des devoirs, quelques soient leurs sexes. Ils constituent un corps constitué, dc une solidarité de ses membres. A Florence, au XIVe siècle, une femme nommée Clémence enseignait aux jeunes filles et jeunes garçons. En plus de la lecture par le psautier, elle leurs apprenait à écrire et dispensait des rudiments de grammaire latine + notion de notarié pour que les femmes puissent travailler dans les offices notariés avec leurs pères dc enrichissement et ouverture de l’enseignement aux femmes.

Des femmes copistes

Femme copiste ds le milieu laïc et ds établissement religieux.

Au dbt du XIIe, moniale sont des latinistes et ce sont des femmes exceptionnels par apprentissage du latin. Une partie d’entre-elle est amenée à copier des ouvrages pour les besoins de la communauté, à tenir des comptes et pouvaient manier l’écrit au quotidien.

Par exemple, création d'écoles d’acte notarié, de droit et apparition d’une université. Nbrx étudiants présents ds la ville et originaire d’Occident. Ces étudiants ont besoin de livres et de manuels. Leurs présences et besoins alimentent l’activité de copiste laïc qui sont des hommes et des femmes. Ces étudiants ont besoin d’un ouvrage nommé Décrétales = compilation officielle et reconnue par l’université qui a était réunis en 1234 à la demande du pape Grégoire IX. Ces textes émanent du peuple. Dans cadre d’un enseignement, ces textes donnent lieu à des commentaires comme le commentaire littérale, commentaire de commentaire nommés apparats.

Les femmes en plus de copier, elles étaient miniaturiste, chargée de la déco des manuscrits et il fallait de vrai talent pour les faire.

Certaines femmes engagés au métier du livre le sont grâce à leur mari ou leur père. Par exemple, Christine de Pisan qui fut veuve tôt et n'avait pas un capital donc elle décide d’être autonome et de mettre à profit ses compétences et copie un certain nb d’œuvre pour des commanditaires. Ici, création d’un atelier de copie pour assurer la diffusion de ces propres œuvres comme La cité des dames.

Ces femmes vivent de leurs plumes, grâce à la maitrise de l’écriture et bénéficie d’une autonomie pro, de reconnaissance sociale, pouvoir éco. Malgré cela n'intègre pas des groupe de notaire et sont mise à l'écart de l'Eglise et de l'Etat car elle subissent l'image négative qu'on leur attribut. A la fin du MA, les femmes font entendre leur voix littéraire et affirme leur pouvoir intellectuel, spirituel ds une société, mm s’il reste majoritairement masculin.

Des femmes auteures et lectrices

Marie de France qui aurait vécu lors de la période des Plantagenet écrivant son Isopet, miniature réalisée vers 1290. Cette représentation représente une Marie de France, femme poète qualifiée de « trobairitz ». extrait du prologue des Lais dédiés à « un noble roi ». Elle traduit le latin en langue vernaculaire pour donner à lire à des non-latinistes des écrits d'origine. Puis écrit des contes à partir de l’inspiration de la littérature orale chantée et récitée dans les cours sur fond culturel extrêmement divers. Dès le XIIe siècle, ds la production de trobairitz, prise de conscience des femmes par leurs rôles d’écrivaines car elle joue un rôle imp.

Au XIIe siècle, des femmes se font spé des œuvres hagiographiques associé à des recueils des miracles. Ces moniales de Barking ont écrit dès le XIIe siècle des vies de Saints et de Saintes en langue vernaculaire comme vie de Sainte-Catherine par Clémence).

Marguerite d’Oingt XIe, intéresse les historiens car elle a écrit ses visions auxquels elle associa sa vie spirituelle. Elle écrit en franco-provençale. Elle se livre à l’écriture hagiographique en langue vernaculaire pour édifier ces propres sœurs. Ici, démarche qui rentre ds le cadre définit par l’Eglise. Néanmoins, suscite débat dans la manière dont cela est fait ? se demande si c’est un propos revisité et modifié par la personne qui l’a retranscrit ou si elle l’a fait elle mm. Renaud de Capoue à modifier témoignage de cette femme.

Christine de Pizan : revendique son statut d’auteur, vécu de ses œuvres et activités de copiste sous protection de Louis d’Orléans, Jean de Berry et d’Isabeau de Bavière. Dans la cité des dames, fait une apologie et défend l’image de la femme, revendique rôle réel des femmes dans la société. Elle est présentée comme la première féministe de France.

Femme vivant de la maitrise de l’écrit demeure rare entre le XIIe et XIVe siècle. Prod écrite féminine sont des exceptions et de plus en plus rare. L’accès des femmes à la lecture et à l’écrit reste un accès étroit. La culture des femmes reste religieuse et morale. Le pouvoir culturel des femmes, leurs participations à la révolutions de l’écrit et à la révol scolaire n’est pas nul, mais reste phéno marginal et limité. Ces paroles féminines peuvent être condamnées car considérés comme des écarts, des affronts à la tradition. Par exemple : Marguerite Porete et miroirs des simples âmes sont condamné à être brulé en juin 1310, ici avertissement lancé aux femmes s’exprimant aux questions religieuses.

Les usages politiques de l’écrit par les femmes

Question des femmes à exercer le pouvoir est constamment posée. Mise à l’écart des femmes car elles ne doivent pas exercer le pouvoir. A l’échelle de l’Occident, les femmes exercent très peu le pouvoir pol, les hommes dominent les instances pol (pas de femme au Parlement, ds les conseils de ville). D’une façon générale, les femmes ne sont pas présente ds l’administration. De plus, des hommes sont à l’origine des grands écrits de nature pol. Ces écrits ont un impact sur la façon de penser la société civile, de l’organiser, de la faire vivre. Quelques femmes ont exercé du pouvoir en utilisant l’écrit comme instrument du pouvoir.

Le pouvoir féminin en actes

La Charte d’Aliénor d’Aquitaine, reine des Anglais rédigée par son chancelier Jordanus et promulguée à Poitiers dans le dernier quart du XIIe siècle (après 1189). Elle est adressée à ses prévôts et agents exerçant le pouvoir à son nom. Le sceau validant l’acte est un sceau perso de la reine. Aliénor laissa une prod diplomatique, dont 90 chartes conservées qu'elle à écrit de façon inégale au cours de sa vie. Elle s'implique politiquement en confirmant par des actes toute les décisions prisent par Richard coeur de Lion son fils mais aussi par Henri II pour faciliter la prise de pouvoir de son fils = stabilisation.

Au XIIe, écrit pragmatique est bien vu par Aliénor comme instrument de pouvoir et que les femmes s’en servent à des fins pol essentiellement pdt période courte de leurs existences (départ en guerre etc.). Leur emploi de l’écrit dépend aussi de la puissance sociale qu’on leur reconnait ds la famille de leur époux. Parfois, ce décalage vaut en faveur de la femme et lui permet d’être active. Exemple d’Isabelle d’Angoulême, femme de Jean sans Terre est complètement écartée, pas de lien mais lorsque remariage avec Lusignan et 94 documents mentionne qu’elle est comtesse alors que lui est châtelain.

Utilisation de l’écrit comme instrument de pouvoir est conjoncturel et offre peu de liberté en termes de pol. Ces femmes écrivent ou font écrire des lettre dont le contenu est à la fois public et privée.

Le pouvoir médiateur des femmes au prisme des lettres de reines et de princesses

Multiplication des lettres qui sont analysées avec une visée pol et voir comment les femmes se placent ds la société pol malgré la place restreinte qui leur est laissée.

Les écrits administratifs et judiciaire sont écrits en langues vernaculaire au XIVe siècle. Dans les cours d'Europe, les écrits en langues vernaculaires sont de plus en plus utilisées pour des écrits officiels.

Au XIe siècle, souverain ne garde pas mémoire de ce qu’il écrit dc perte son histoire = prise de conscience au XIIe dc politique de conservation des archives : les souverains vont décider d’enregistrer une partie à la fois des docs qu’ils envoient et qu’ils reçoivent et copie l’acte en totalité ou l’analyse de l’acte. Si plusieurs décennies plus après un souverain veut savoir les décisions prisent par son père ou son grd-père, ils pouvaient consulter ces registres.

Dès le XIIIe siècle, la royauté se dote de registre et la technique se peaufine dc pratique de l’enregistrement dès le Haut-MA par les pontificaux pr que les souverains comprennent qu’il faut conserver la mémoire de leurs institutions.

Lettre de Constance n’est plus présente en original, mais on dispose de sa copie écrite en langue vernaculaire et s'inspire de receuil épistolaire antique. Cette lettre était fermée par un sceau de clôture. Elle a été enregistrée en raison du statut de son auteur qui écrit à son père (Jacques II d’Aragon). Contenu publique car affaire du royaume + personnage de Tolède puissant ds l’archevêque. Elle joue ce rôle d’informatrice + propose d’être une médiatrice en vue de régler ce conflit entre deux individus proche d’elle = symbolique de vouloir restaurer la paix, le consensus social.

A cette même période, Yolande/Violante d’Aragon (1236-1300), ds ses lettres défend des membres de sa famille, pour régler des conflits pol et donc les pacifier = MEDIATRICE

Pour ses femmes, l’écrit constitue un outil de pol et le considère comme efficace. L’écrit, plus largement le livre apparait comme attribut, représentation de la femme.Elles utilisent l’écrit pour légitimer un pouvoir, glorifier une dynastie.

Écrire et faire écrire pour légitimer un pouvoir, glorifier une dynastie

Epouse de Philippe VI de Valois, Jeanne de Bourgogne utilise l’écrit pour consolider le pouvoir de son mari et le ménage des Valois en faisant un libellus consacré à Clothilde, épouse de Clovis pour rattacher les Valois à la figure de la grde reine mérovingienne et d’inscrire les Valois ds une lignée de dynastie. Ici, volonté par le biais d’un écrit de légitimer, renforcé un pouvoir pour qu’il soit moins fragile.

Des femmes mécènes

Gisant interprète une lecture personnelle de la reine. Il s’agit de l’une des premières représentations montrant une femme lisant + première proposant une figure savante, pieuse. Cette représentation est une référence à l’intérêt d’Aliénor à son activité de mécène souligné par de nombreux historiens. Elle soutient activité de traduction pour biblio qui sont plus nombreuse = favorise l’essor des lettres, et fondation des collèges pour soutenir la formation de jeunes lettrés. Elles ont à cœur de montrer le niveau intellectuel de la population.

Conclusion: Mise en évidence de figure de femme dont la familiarité avec l’écrit est incontestable. Certaines sont restées anonymes, d’autres sont célèbres comme Christine de Pisan. La majorité ont bien compris combien l’écriture et les écrits avaient une place centrale ds la société qui se transforme, mais aussi ds les pratiques de pouvoir. Entre le XIIe et XIVe siècle, accès des femmes à l’écrit s’est un peu élargi car il a quitté la clôture des monastères pour gagner les cours princières, les bourgeoisies des marchands. Il semble que le nb des femmes sachant lire et détenant des livres, voire sachant écrire est augmenté au cours de la période. Rare encore sont celles qui connaissent le latin et participe à l’écrit d’un ouvrage. L’Eglise veille à maintenir les femmes à l’écart du pouvoir, de l’écrit et de la culture littéraire en promouvant avt tt ds les écrits une image de la femme soumise et vertueuse ou l’image d’une femme repentie. A la fin du MA, question de l’image des femmes est présente.« la querelle du Roman de la Rose » de Guillaume de Lorris au XVe, propose une figure insultante, déshonorante des femmes et au cours de la querelle. Débat avec Pizan.


Post-Bac
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Les femmes et l'écrit

Histoire d

Aliénor d’Aquitaine (reine d'Angleterre 1122-1204) incarne, la femme cultivée, représente de la reine savante du XIIe, animatrice d’une cour ambitieuse. Les historiens l’utilisent pour développe leur étude sur la place de la femme du XIIe.                                                                                      

Champs de recherche sur l’histoire des femmes, et de l’écrit littéraire et pragmatique (=pour désigner des écrits qui servent à gérer des écrit politique, sociaux, éco, etc.) et l’étude du lectorat (ceux qui lisent).

Champ de recherche récent sur les femmes, vers 1970 en France dynamiser par Duby et de Perrot pour décrire une histoire des femmes en Occident mai aussi grâce à trois volumes de Dame du XIIe publié par Duby 1955-1996. Histoire littéraire, religieuse, porté par des écrits diversifiés (poésies, traités politiques).

Contexte d’émancipation des femmes, prolongement de l’histoire de la famille, de la parenté. Les femmes autant qu’objet d’étude arrivent tardivement, femmes qui font des recherches sur les femmes et doivent se battre pour cela . 1986 premier bilan d’historiographie paru dans Les Annales, à la fin des années 80 des thèmes s’impose comme le rapport entre les sexes (études de M. Foucault)  

En 1895 une revue est dédiée à l’histoire des femmes intitulé “Clio, histoire, femme et société “ et Thébaud avec “Ecrire l’histoire des femmes” en 1998. 

Axes de recherche de l’étude des femmes :  

  • L’histoire religieuse des femmes, 
  • Le statut et la situation des femmes,  
  • Le pouvoir et les femmes (le pouvoir exercé, politique, religieux, de régularisation des conflits  
  • Le rôle de la femme dans la commémoration familiale  
  • Le pouvoir culturel et intellectuels (femme médecin, écrivaine)  

L’anthroponomie médiéval (étude de noms) avec les historiens Mme Bourin et P. Chareille. Cette anthroponymie est révélatrice des relations des pouvoirs au sein de la société, dans les familles, au sein des familles de haute société.                                                                                 

Pour l’histoire de l’écrit, XIIe-XIVe, période où on observe un essor des institution scolaires dans les villes avec des petites école ouverte au laïc, mais aussi d’université comme celle de Paris. Création d’école paroissial et seigneurial dans les campagnes. Favorise un mouvement d’alphabétisation, donc au M-A on a pu constater que les marchands, des artisans, ont des pratiques régulières de l’écrit et de la comptabilité (dans des écoles d’abaque), essor de l’écrit sous toutes ses formes. Constitution de bibliothèque (deux sens : collection de livre, et lieu de conservation et de consultation de livres). Importance de l’écrit dans les rapports juridique et sociaux. Groupe de grandes diversités en matière de situation sociale st de relations aux différences des situations. Meilleur cernement des bourgeoises et des paysannes  

A retenir :

L’accès des femmes à l’écrit

Au MA, aptitude à lire et capacité à écrire sont 2 compétences dissociées. Ces compétences nécessitent un apprentissage svt long. Doc médiévaux permettent d’approcher la formation de la lecture aux femmes dans les milieux familiaux et les petites écoles.

Les lieux d’apprentissages et leurs acteurs

Par exemple sur un retable peint en 1353 pour le plais de Palma à Majorque qui est exposé à la vue de tous, représente une iconographie féminine diffusé au XIVe siècle qui est très répandue et se retrouve ds de très nbrx livre d’heures (= un support

de dévotion perso).On y retrouve, représentation de deux femmes : sainte Anne, la mère de la Vierge et la Vierge. La mère tient son enfant sur les genoux et lui présente un livre = acquérir les rudiments de la lecture/ forme de modèle de pédagogie féminine.

Guibert de Nogent qui appartenait à une petite famille de noble, indiquait que sa mère lui lisait vie de saint donc souligne rôle des mères ds l’éducation religieuse. L’apprentissage de la lecture se fait ds le cadre domestique, de famille.

La scène d'une mère apprenant à lire à son enfant est représenter aussi dans le tableau : la Madone du Livre par Boticelli (1480/1481) ? voit la Vierge avec son enfant et à sur une table un livre semblant être un livre d’heure. Texte déchiffrer par les spécialistes du XVe siècle présentant des extraits du livre biblique. Schéma d’une mère faisant éduc morale et religieuse de son enfant.

Existence de traité éducatif réservé aux enfants, au particulier au fille.

Dans groupe sociaux aisés, rôle éducatif des mères peut être compléter par enseignement de précepteur comme Héloïse qui eut comme précepteur Abélard. Au XIIe siècle, fille de l’aristocratie peut être envoyé ds les écoles monastiques. Dans le cas d’Héloïse : monastère d’Argenteuil. Apprentissage dans établissement religieux d'Abélard nommé Paraclet car il tient à ce qu’elles reçoivent cette formation. Dans certains établissements, et dès le XIIe siècle, des petites filles de certaines villes apprennent à lire et compter ds les écoles urbaines comme en Toscane.

Dans l'exemple des écoles urbaines : exemple d'un écrit de 1338 d’après Giovanni Villani, un marchand de Florence. Il indique les enfants sont dispersés dans ces écoles composés de garçons et de filles, dc pas de séparation. Au XIVe siècle, région très alphabétiser. Mais pas de réelle proportion de filles et de garçons et texte flou sur la place des élèves filles.

Dans le Serments et statuts des maîtres des petites écoles de grammaire de Paris rédigé en 1370 (=portée réglementaire et juridique) Article 23 dit bien que dans petites écoles parisiennes, les filles sont accueillies mais pas connaissance du nombre.

L’université était réservée aux hommes dc pas d’accès des femmes à certaines fonction tel que politique, adm locale et centrale car besoin de licence.

Les objectifs de l’apprentissage de la lecture

Débat sur la légitimité de l’accès des femmes à la culture écrite au m-a et sur le contenu de l’enseignement divulgué concernant le niveau de compétence à acquérir + sur les obj de l’enseignement littéraire donné à une femme.

Le doc 3 illustre cela à travers l’article 1 : ici, obj commun pour les filles et les garçons ? apprendre les lettres (la lecture), mais aussi modeler un comportement ; enseigner la lecture à des fins religieuses et morales dispensée à l’aide du recueil de psaume. Jusqu’au XIIIe siècle, l’enseignement se fait à partir de ce recueil. Dans le cadre de l’école de grammaire, enseignement contrôlé par le chantre de Notre Dame de Paris. Livre est un support d’apprentissage de la lecture. Les mères et maitresse d’école doivent assurer rôle de morale religieuse où enfant apprennent rudiment de la foi et instruit les modèles de comportement. Dans son ouvrage, La Tour Landry préconise que les filles doivent apprendre à lire pour chasser les mauvaises pensées.

Récit de la création : Eve est né d’une cote d’Adam et présentée comme la dernière créature de Dieu qu’il ne nomma pas et elle n’est pas conçu pour elle-même, mais pour aider Adam. Eve est considéré comme la tentatrice. Image négative de la femme ici qui est reprise par les clercs mm avt le XIIe siècle.

Mais en parallène : figure antinomique qui est Marie, mère du Christ + mère de l’ensemble des chrétiens (la Vierge). Dès XIe siècle et XIIe siècle, culte en la faveur de Marie se dvp soutenu par un ordre nouveau : les cisterciens. Culte mariale soutenu aussi par les évêques encourageant les femmes à imiter Marie. Pour les femmes mariées, autre modèle : Marie-Madeleine, pécheresse retenti. Synthèse de trois femmes nommées par Grégoire le Grand.

  • Eve = figure négative ; Marie = figure admirée ; Marie-Madeleine : pécheresse repentie

Ds le mm tps, se diffuse les idée de la philo d’Aristote redécouvert en Occident car période où lettré occidentaux traduisent des œuvres d’Aristote donnant accès aux lettrés (passage du grec ou arabe en latin). Redécouverte d’Aristote par travail de trad au XIIe siècle dans les zones de contact comme civilisation byzantine, arabe et chrétienne. Des zones où trads sont nombreuses : péninsule ibérique, royaume de Sicile ? plurilinguisme faisant passer savoir antique ds école et premières universités.

Les traités éducatifs montrent obj de l’éducation féminine : faire des individus pieux et de comportement chrétien : observation à travers les bibliothèques féminines des élites. Premier inventaire conservé est celui de Clémence de Hongrie, reine de France datant de 1328 = bcp d'ouvrages religieux et moraux pr cultiver la piété des femmes et ervent à l'édification morale. Dès le XIIIe siècle, le livre d’heure est détenu par les femmes. Fin du MA, toute les femmes de la noblesse détiennent au moins un livre d’heure, enluminé.

Témoignage de Marguerite Datini ? dit qu’il était difficile de lire. Mari svt absent pour raisons pro, sui un jeune homme associé de son mari qu’elle voit qu’il apprend à lire. Décide à suivre le mm enseignement que lui. Elle apprit à lire seule ? apprentissage de lecture tardif.

Teresia et Berengaria ont laissé des lettres écrites par elle-même en latin. Parfois, des témoignages de femmes de milieux modeste maniant l’écriture.Globalement, des femmes sachant lire en langue vernaculaire, écarté du savoir écrit en latin et pratique rarement l’écriture.

Des formations hors du commun

Chez Christine de Pizan, parfois appelée première femme des lettres françaises, dvp très tôt un goût prononcé par les études, encouragée par son père. Cour de Charles V était un milieu très porteur d’un pdv intellectuel = favorable pour Christine mm si elle est une femme. L’Avision Christine est un ouvrage pol en allégorie où réalité présentée à travers le songe à travers un pays nommé Libera. Thème très pol car réflexion sur les moyens d’aboutir à une pacification du pays. Dans l'extrait, elle évoque sa formation et la manière dont elle rentre ds l’écrit. Formation par le biais de l’histoire et de la littérature + formation lui permettant d’être autrice et de proposer des œuvres. De plus, se détache de la vision religieuse. Elle apparait comme une femme lettré d’exception.

Héloïse a reçu une formation exceptionnelle et était devenue autrice. Néanmoins, cette prod était contestée car il était dit qu’elle n’écrivait pas elle-même et que c’était Abélard Certaines femmes ont une pratique régulière de la lecture et de l’écriture, manié quotidiennement.

Une pratique régulière de l’écrit par quelques femmes

Des femmes enseignantes

Placées sur le mm plan que les hommes, mais peu connues et leur nb augmente au cours de la période. Elle dispense un enseignement de base, centrée sur la lecture + avoir uniquement des classes de filles supervisée par un dignitaire de l’Eglise cathédrale de Paris. Ces classes pouvaient regrouper 30 élèves (=issu de la bourgeoisie qui doivent donner une rétribution l'enseignement. Ces enseignantes issues de la bourgeoisie et sont de + en + nbrses.

En 1292 = 1 enseignante à Paris.

En 1380, 21 maitresses d’écoles, dc possibilité qu’il ait plus d’enfant suivant l’enseignement.

Idée d’une ouverture à l’enseignement des filles, à l’apprentissage de la lecture. Les enseignants doivent se plier à des devoirs, quelques soient leurs sexes. Ils constituent un corps constitué, dc une solidarité de ses membres. A Florence, au XIVe siècle, une femme nommée Clémence enseignait aux jeunes filles et jeunes garçons. En plus de la lecture par le psautier, elle leurs apprenait à écrire et dispensait des rudiments de grammaire latine + notion de notarié pour que les femmes puissent travailler dans les offices notariés avec leurs pères dc enrichissement et ouverture de l’enseignement aux femmes.

Des femmes copistes

Femme copiste ds le milieu laïc et ds établissement religieux.

Au dbt du XIIe, moniale sont des latinistes et ce sont des femmes exceptionnels par apprentissage du latin. Une partie d’entre-elle est amenée à copier des ouvrages pour les besoins de la communauté, à tenir des comptes et pouvaient manier l’écrit au quotidien.

Par exemple, création d'écoles d’acte notarié, de droit et apparition d’une université. Nbrx étudiants présents ds la ville et originaire d’Occident. Ces étudiants ont besoin de livres et de manuels. Leurs présences et besoins alimentent l’activité de copiste laïc qui sont des hommes et des femmes. Ces étudiants ont besoin d’un ouvrage nommé Décrétales = compilation officielle et reconnue par l’université qui a était réunis en 1234 à la demande du pape Grégoire IX. Ces textes émanent du peuple. Dans cadre d’un enseignement, ces textes donnent lieu à des commentaires comme le commentaire littérale, commentaire de commentaire nommés apparats.

Les femmes en plus de copier, elles étaient miniaturiste, chargée de la déco des manuscrits et il fallait de vrai talent pour les faire.

Certaines femmes engagés au métier du livre le sont grâce à leur mari ou leur père. Par exemple, Christine de Pisan qui fut veuve tôt et n'avait pas un capital donc elle décide d’être autonome et de mettre à profit ses compétences et copie un certain nb d’œuvre pour des commanditaires. Ici, création d’un atelier de copie pour assurer la diffusion de ces propres œuvres comme La cité des dames.

Ces femmes vivent de leurs plumes, grâce à la maitrise de l’écriture et bénéficie d’une autonomie pro, de reconnaissance sociale, pouvoir éco. Malgré cela n'intègre pas des groupe de notaire et sont mise à l'écart de l'Eglise et de l'Etat car elle subissent l'image négative qu'on leur attribut. A la fin du MA, les femmes font entendre leur voix littéraire et affirme leur pouvoir intellectuel, spirituel ds une société, mm s’il reste majoritairement masculin.

Des femmes auteures et lectrices

Marie de France qui aurait vécu lors de la période des Plantagenet écrivant son Isopet, miniature réalisée vers 1290. Cette représentation représente une Marie de France, femme poète qualifiée de « trobairitz ». extrait du prologue des Lais dédiés à « un noble roi ». Elle traduit le latin en langue vernaculaire pour donner à lire à des non-latinistes des écrits d'origine. Puis écrit des contes à partir de l’inspiration de la littérature orale chantée et récitée dans les cours sur fond culturel extrêmement divers. Dès le XIIe siècle, ds la production de trobairitz, prise de conscience des femmes par leurs rôles d’écrivaines car elle joue un rôle imp.

Au XIIe siècle, des femmes se font spé des œuvres hagiographiques associé à des recueils des miracles. Ces moniales de Barking ont écrit dès le XIIe siècle des vies de Saints et de Saintes en langue vernaculaire comme vie de Sainte-Catherine par Clémence).

Marguerite d’Oingt XIe, intéresse les historiens car elle a écrit ses visions auxquels elle associa sa vie spirituelle. Elle écrit en franco-provençale. Elle se livre à l’écriture hagiographique en langue vernaculaire pour édifier ces propres sœurs. Ici, démarche qui rentre ds le cadre définit par l’Eglise. Néanmoins, suscite débat dans la manière dont cela est fait ? se demande si c’est un propos revisité et modifié par la personne qui l’a retranscrit ou si elle l’a fait elle mm. Renaud de Capoue à modifier témoignage de cette femme.

Christine de Pizan : revendique son statut d’auteur, vécu de ses œuvres et activités de copiste sous protection de Louis d’Orléans, Jean de Berry et d’Isabeau de Bavière. Dans la cité des dames, fait une apologie et défend l’image de la femme, revendique rôle réel des femmes dans la société. Elle est présentée comme la première féministe de France.

Femme vivant de la maitrise de l’écrit demeure rare entre le XIIe et XIVe siècle. Prod écrite féminine sont des exceptions et de plus en plus rare. L’accès des femmes à la lecture et à l’écrit reste un accès étroit. La culture des femmes reste religieuse et morale. Le pouvoir culturel des femmes, leurs participations à la révolutions de l’écrit et à la révol scolaire n’est pas nul, mais reste phéno marginal et limité. Ces paroles féminines peuvent être condamnées car considérés comme des écarts, des affronts à la tradition. Par exemple : Marguerite Porete et miroirs des simples âmes sont condamné à être brulé en juin 1310, ici avertissement lancé aux femmes s’exprimant aux questions religieuses.

Les usages politiques de l’écrit par les femmes

Question des femmes à exercer le pouvoir est constamment posée. Mise à l’écart des femmes car elles ne doivent pas exercer le pouvoir. A l’échelle de l’Occident, les femmes exercent très peu le pouvoir pol, les hommes dominent les instances pol (pas de femme au Parlement, ds les conseils de ville). D’une façon générale, les femmes ne sont pas présente ds l’administration. De plus, des hommes sont à l’origine des grands écrits de nature pol. Ces écrits ont un impact sur la façon de penser la société civile, de l’organiser, de la faire vivre. Quelques femmes ont exercé du pouvoir en utilisant l’écrit comme instrument du pouvoir.

Le pouvoir féminin en actes

La Charte d’Aliénor d’Aquitaine, reine des Anglais rédigée par son chancelier Jordanus et promulguée à Poitiers dans le dernier quart du XIIe siècle (après 1189). Elle est adressée à ses prévôts et agents exerçant le pouvoir à son nom. Le sceau validant l’acte est un sceau perso de la reine. Aliénor laissa une prod diplomatique, dont 90 chartes conservées qu'elle à écrit de façon inégale au cours de sa vie. Elle s'implique politiquement en confirmant par des actes toute les décisions prisent par Richard coeur de Lion son fils mais aussi par Henri II pour faciliter la prise de pouvoir de son fils = stabilisation.

Au XIIe, écrit pragmatique est bien vu par Aliénor comme instrument de pouvoir et que les femmes s’en servent à des fins pol essentiellement pdt période courte de leurs existences (départ en guerre etc.). Leur emploi de l’écrit dépend aussi de la puissance sociale qu’on leur reconnait ds la famille de leur époux. Parfois, ce décalage vaut en faveur de la femme et lui permet d’être active. Exemple d’Isabelle d’Angoulême, femme de Jean sans Terre est complètement écartée, pas de lien mais lorsque remariage avec Lusignan et 94 documents mentionne qu’elle est comtesse alors que lui est châtelain.

Utilisation de l’écrit comme instrument de pouvoir est conjoncturel et offre peu de liberté en termes de pol. Ces femmes écrivent ou font écrire des lettre dont le contenu est à la fois public et privée.

Le pouvoir médiateur des femmes au prisme des lettres de reines et de princesses

Multiplication des lettres qui sont analysées avec une visée pol et voir comment les femmes se placent ds la société pol malgré la place restreinte qui leur est laissée.

Les écrits administratifs et judiciaire sont écrits en langues vernaculaire au XIVe siècle. Dans les cours d'Europe, les écrits en langues vernaculaires sont de plus en plus utilisées pour des écrits officiels.

Au XIe siècle, souverain ne garde pas mémoire de ce qu’il écrit dc perte son histoire = prise de conscience au XIIe dc politique de conservation des archives : les souverains vont décider d’enregistrer une partie à la fois des docs qu’ils envoient et qu’ils reçoivent et copie l’acte en totalité ou l’analyse de l’acte. Si plusieurs décennies plus après un souverain veut savoir les décisions prisent par son père ou son grd-père, ils pouvaient consulter ces registres.

Dès le XIIIe siècle, la royauté se dote de registre et la technique se peaufine dc pratique de l’enregistrement dès le Haut-MA par les pontificaux pr que les souverains comprennent qu’il faut conserver la mémoire de leurs institutions.

Lettre de Constance n’est plus présente en original, mais on dispose de sa copie écrite en langue vernaculaire et s'inspire de receuil épistolaire antique. Cette lettre était fermée par un sceau de clôture. Elle a été enregistrée en raison du statut de son auteur qui écrit à son père (Jacques II d’Aragon). Contenu publique car affaire du royaume + personnage de Tolède puissant ds l’archevêque. Elle joue ce rôle d’informatrice + propose d’être une médiatrice en vue de régler ce conflit entre deux individus proche d’elle = symbolique de vouloir restaurer la paix, le consensus social.

A cette même période, Yolande/Violante d’Aragon (1236-1300), ds ses lettres défend des membres de sa famille, pour régler des conflits pol et donc les pacifier = MEDIATRICE

Pour ses femmes, l’écrit constitue un outil de pol et le considère comme efficace. L’écrit, plus largement le livre apparait comme attribut, représentation de la femme.Elles utilisent l’écrit pour légitimer un pouvoir, glorifier une dynastie.

Écrire et faire écrire pour légitimer un pouvoir, glorifier une dynastie

Epouse de Philippe VI de Valois, Jeanne de Bourgogne utilise l’écrit pour consolider le pouvoir de son mari et le ménage des Valois en faisant un libellus consacré à Clothilde, épouse de Clovis pour rattacher les Valois à la figure de la grde reine mérovingienne et d’inscrire les Valois ds une lignée de dynastie. Ici, volonté par le biais d’un écrit de légitimer, renforcé un pouvoir pour qu’il soit moins fragile.

Des femmes mécènes

Gisant interprète une lecture personnelle de la reine. Il s’agit de l’une des premières représentations montrant une femme lisant + première proposant une figure savante, pieuse. Cette représentation est une référence à l’intérêt d’Aliénor à son activité de mécène souligné par de nombreux historiens. Elle soutient activité de traduction pour biblio qui sont plus nombreuse = favorise l’essor des lettres, et fondation des collèges pour soutenir la formation de jeunes lettrés. Elles ont à cœur de montrer le niveau intellectuel de la population.

Conclusion: Mise en évidence de figure de femme dont la familiarité avec l’écrit est incontestable. Certaines sont restées anonymes, d’autres sont célèbres comme Christine de Pisan. La majorité ont bien compris combien l’écriture et les écrits avaient une place centrale ds la société qui se transforme, mais aussi ds les pratiques de pouvoir. Entre le XIIe et XIVe siècle, accès des femmes à l’écrit s’est un peu élargi car il a quitté la clôture des monastères pour gagner les cours princières, les bourgeoisies des marchands. Il semble que le nb des femmes sachant lire et détenant des livres, voire sachant écrire est augmenté au cours de la période. Rare encore sont celles qui connaissent le latin et participe à l’écrit d’un ouvrage. L’Eglise veille à maintenir les femmes à l’écart du pouvoir, de l’écrit et de la culture littéraire en promouvant avt tt ds les écrits une image de la femme soumise et vertueuse ou l’image d’une femme repentie. A la fin du MA, question de l’image des femmes est présente.« la querelle du Roman de la Rose » de Guillaume de Lorris au XVe, propose une figure insultante, déshonorante des femmes et au cours de la querelle. Débat avec Pizan.