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Post-Bac
2

Les antidiabétiques

pharmacologie

Définitions

Le diabète
Le diabète est une maladie caractérisé par une hyperglycémie chronique. Le but des antidiabètiques est de stabiliser le taux de glucose dans le sang car il est la source d'énergie des cellules de l'organismes. Le taux de glucose est aussi appelé glycémie. Cette glycémie est régulée dans l'organisme par deux hormones pancréatiques antagonistes : l'insuline et le glucagon.
Types de diabète
On retrouve deux types différents de diabète : Le diabète de type 1, qui est un défaut de synthèse de l’insuline. C’est un diabète qui est insuline-dépendant et qui est du a la destruction auto-immune des cellules Beta. Généralement ce diabète est découvert brutalement chez l’enfant et les jeunes adultes. Le diabète de type 2, qui est un du a une insuline-résistance. C’est un diabète non insuline-dépendant (mesures hygiéno-diététiques ++), qui est généralement du au mode de vie. Il touche dans la plupart des cas les personnes sédentaires et les patients âgés.

L'insuline


L’insuline endogène est une hormone produite par les cellules Beta des Ilots de Langerhans (qui se trouvent au niveau du pancréas). Elle va avoir une action de mise en réserve du glucose. 


L’insuline peut être classée en fonctionne sa rapidité : l’insuline rapide, l’insuline intermédiaire, l’insuline lente et l’insuline mixte 


On retrouve différentes formes galéniques pour l’insuline, elle peut être sous forme de flacons, de stylos à insuline rechargeables ou encore de stylos d’insuline pré remplis jetables. 

Les stylos se conservent plusieurs mois au réfrigérateur lorsque ils ne sont pas entamés et entre 4 à 6 semaines lorsque ils sont entamés. Certains facteurs peuvent dénaturer les stylos tels que les températures trop élevées, la congélation ou encore la lumière. 


L’insuline s’administre par une injection dans le tissus sous cutané comme l’abdomen, le bras, la cuisse ou encore les fesses. Il est important de varier régulièrement les lieux d’injections. 

A savoir que, la quantité et la vitesse d’absorption de l’insuline varient en fonction du site d’injection (l’abdomen a une absorption plus rapide et plus régulière, il est donc recommandé de privilégier les injections dans l’abdomen avec une rotation des sites d’injections)


L’insuline peut aussi être administré via une pompe. Généralement ces pompes sont mises en place en cas de diabète instable ou de diabète gestationnel. Ces pompes vont permettre un meilleur équilibre.


L’insuline a quelques effets indésirables tels que :

  • L’hypoglycémie caractérisé par de la fatigue voir même des malaises léger. Il est alors important de resucrer la personne car cela peut entrainer des complications plus graves tels que le coma.
  • Lipodystrophie, caractérisé par une augmentation ou un diminution des tissus graisseux. Elle est favorisée par des injections répétées sur le même site. Attention, il ne fait jamais faire d’injection d’insuline dans une zone de lipodystrophie car la résorption de celle-ci est imprévisible 


Les antidiabètiques oraux


La diabète peut aussi être traité à l’aide d’anti-diabétiques oraux. On retrouve différents types d’anti-diabétiques oraux :

  • Les biguanides (metformine) —> diabète de type 2 en première intention, contre indiquer en cas d’insuffisance rénale, cardiaque décompensée, respiratoire sévère, ou hépatique, en cas de grossesse ou d’allaitement

Effets indésirables : troubles digestifs, nausées, vomissements, diarrhées, anorexie 

A prendre à la fin ou au cours du repas (en prévention des troubles digestifs), possibilité de prendre le traitement même si le patient a sauté un repas


  • Les sulfamides hypoglycémiants —> stimule la sécrétion d’insuline dans les cellules Beta, indiqué en cas de diabète de type 2, contre indiquer en cas d’allergie aux sulfamides, d’insuffisance rénales ou hépatiques, en cas de grossesse ou d’allaitement 

Effets indésirables : risque hypoglycémie modérée favorisée par le saut de raps, l’activité physique inhabituelle, l’alcool, les associations médicamenteuses, l’insuffisance rénale et/ou hépatique 


  • Les glinides —> stimulent la sécrétion d’insuline dans les cellules Beta, indiqué en cas de diabète de type 2, contre indiqué en cas d’insuffisance hépatique, en cas de grossesse ou d’allaitement

Effets indésirables : risque hypoglycémie modérée favorisée par le saut de raps, l’activité physique inhabituelle, l’alcool, les associations médicamenteuses, l’insuffisance rénale et/ou hépatique 


  • Les inhibiteurs alphaglucosidases —> indique en cas de diabète de type 2, prise au moment des repas, contre indiqué en cas d’insuffisance rénale sévère, de maladies chronique de l’appareil digestif, d’antécédent d’occlusion intestinale, de grossesse ou d’allaitement 

Effets indésirables : troubles digestifs ++, flatulences, douleurs digestives, diarrhées


  • Les gliptines (ou inhibiteurs DPP4) —> indiqué en cas de diabète de type 2, contre indiqué en cas de grossesse ou d’allaitement 

Effets indésirables : infections des voies respiratoires supérieures, arthroses, douleurs des extrémités, nausées, vomissements, risque de pancréatique 


  • Les inhibiteurs de cotransporteur sodium glucose 2 —> indiqué en cas de diabète de type 2 en association avec de la metformine ou du sulfamide hypoglycémiant, 

Effets indésirables : risque d’hypoglycémie (surtout si association avec sulfamide hypoglycémiant), troubles digestifs, diminution de l’appétit entrainant une perte de poids en début de traitement, céphalées, sensation vertigineuses, réactions au niveau du site d’injection 


Les associations vont permettre une baisse du nombre de comprimés à prendre par jour et donc, une augmentation de l’observance du tacitement.


La metformine est le chef de file des anti-diabétiques oraux. Les autres médicaments sont des traitements de deuxième intention dans le diabète de type 2.


Dans le cas du diabète de type 2 des mesures hygiéno-diététiques doivent être mises en place à travers une éducation thérapeutique. 

Ces mesures concernent :

  • L’alimentation 
  • L’hygiène de vie 
  • La consommation de tabac 
  • La reconnaissance des signes de l’hypoglycémie et de l’hyperglycémie 
  • Le dépistage et la prévention des complications (hypertension artérielle, diminution de la vision, atteinte des nerfs périphériques, risque d’infection) 

À retenir :

En tant que diabétique, le patient doit mettre en place une auto-surveillance de la glycémie. Il s’agit de surveiller sa glycémie grâce une goutte de sang prélevée au bout du doigt (aussi appelé glycémie capillaire ou dextro).

La patient insulinotraité a entre 2 à 4 contrôles par jours avec des objectifs glycériques précis :

  • Avant le repas —> taux entre 0,70 et 1,20 g/L
  • En post prandial (2 heures après le repas) —> taux inférieur à 1,80 g/L


Cette auto-surveillance concerne :

  • Les patients chez qui une insulinothérapie est envisagé à court ou moyen terme, 
  • Les patients traités par insulinosécréteurs, lorsque des hypoglycémies sont soupçonnées (2 jours par semaine et à des moments différents de la journée) 
  • Chez la femme atteinte de diabète gestationnel dans le cas d’un traitement par insulinosécréteur. 


L’autosurveillance glycérique se fait avec un stylo auto-piqueur, et des lancettes, petites aiguilles qui vont permettre de piquer la peau (elles sont introduites dans le stylo auto-piqueur).

La lecture des résultats se fait grâce à un lecteur de glycémie et des bandelettes sur lesquelles seront déposées les gouttes de sang. 


Aujourd’hui, pour faciliter l’auto-surveillance de la glycémie des patients, une nouvelle technologie est apparue : il s’agit du capteur freestyle.

Le capteur freestyle est composé d’un capteur qui est posé a l’arrière du bras pendant 14 jours, ainsi que d’un lecteur qui va permettre de scanner le capteur

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Les antidiabétiques

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Définitions

Le diabète
Le diabète est une maladie caractérisé par une hyperglycémie chronique. Le but des antidiabètiques est de stabiliser le taux de glucose dans le sang car il est la source d'énergie des cellules de l'organismes. Le taux de glucose est aussi appelé glycémie. Cette glycémie est régulée dans l'organisme par deux hormones pancréatiques antagonistes : l'insuline et le glucagon.
Types de diabète
On retrouve deux types différents de diabète : Le diabète de type 1, qui est un défaut de synthèse de l’insuline. C’est un diabète qui est insuline-dépendant et qui est du a la destruction auto-immune des cellules Beta. Généralement ce diabète est découvert brutalement chez l’enfant et les jeunes adultes. Le diabète de type 2, qui est un du a une insuline-résistance. C’est un diabète non insuline-dépendant (mesures hygiéno-diététiques ++), qui est généralement du au mode de vie. Il touche dans la plupart des cas les personnes sédentaires et les patients âgés.

L'insuline


L’insuline endogène est une hormone produite par les cellules Beta des Ilots de Langerhans (qui se trouvent au niveau du pancréas). Elle va avoir une action de mise en réserve du glucose. 


L’insuline peut être classée en fonctionne sa rapidité : l’insuline rapide, l’insuline intermédiaire, l’insuline lente et l’insuline mixte 


On retrouve différentes formes galéniques pour l’insuline, elle peut être sous forme de flacons, de stylos à insuline rechargeables ou encore de stylos d’insuline pré remplis jetables. 

Les stylos se conservent plusieurs mois au réfrigérateur lorsque ils ne sont pas entamés et entre 4 à 6 semaines lorsque ils sont entamés. Certains facteurs peuvent dénaturer les stylos tels que les températures trop élevées, la congélation ou encore la lumière. 


L’insuline s’administre par une injection dans le tissus sous cutané comme l’abdomen, le bras, la cuisse ou encore les fesses. Il est important de varier régulièrement les lieux d’injections. 

A savoir que, la quantité et la vitesse d’absorption de l’insuline varient en fonction du site d’injection (l’abdomen a une absorption plus rapide et plus régulière, il est donc recommandé de privilégier les injections dans l’abdomen avec une rotation des sites d’injections)


L’insuline peut aussi être administré via une pompe. Généralement ces pompes sont mises en place en cas de diabète instable ou de diabète gestationnel. Ces pompes vont permettre un meilleur équilibre.


L’insuline a quelques effets indésirables tels que :

  • L’hypoglycémie caractérisé par de la fatigue voir même des malaises léger. Il est alors important de resucrer la personne car cela peut entrainer des complications plus graves tels que le coma.
  • Lipodystrophie, caractérisé par une augmentation ou un diminution des tissus graisseux. Elle est favorisée par des injections répétées sur le même site. Attention, il ne fait jamais faire d’injection d’insuline dans une zone de lipodystrophie car la résorption de celle-ci est imprévisible 


Les antidiabètiques oraux


La diabète peut aussi être traité à l’aide d’anti-diabétiques oraux. On retrouve différents types d’anti-diabétiques oraux :

  • Les biguanides (metformine) —> diabète de type 2 en première intention, contre indiquer en cas d’insuffisance rénale, cardiaque décompensée, respiratoire sévère, ou hépatique, en cas de grossesse ou d’allaitement

Effets indésirables : troubles digestifs, nausées, vomissements, diarrhées, anorexie 

A prendre à la fin ou au cours du repas (en prévention des troubles digestifs), possibilité de prendre le traitement même si le patient a sauté un repas


  • Les sulfamides hypoglycémiants —> stimule la sécrétion d’insuline dans les cellules Beta, indiqué en cas de diabète de type 2, contre indiquer en cas d’allergie aux sulfamides, d’insuffisance rénales ou hépatiques, en cas de grossesse ou d’allaitement 

Effets indésirables : risque hypoglycémie modérée favorisée par le saut de raps, l’activité physique inhabituelle, l’alcool, les associations médicamenteuses, l’insuffisance rénale et/ou hépatique 


  • Les glinides —> stimulent la sécrétion d’insuline dans les cellules Beta, indiqué en cas de diabète de type 2, contre indiqué en cas d’insuffisance hépatique, en cas de grossesse ou d’allaitement

Effets indésirables : risque hypoglycémie modérée favorisée par le saut de raps, l’activité physique inhabituelle, l’alcool, les associations médicamenteuses, l’insuffisance rénale et/ou hépatique 


  • Les inhibiteurs alphaglucosidases —> indique en cas de diabète de type 2, prise au moment des repas, contre indiqué en cas d’insuffisance rénale sévère, de maladies chronique de l’appareil digestif, d’antécédent d’occlusion intestinale, de grossesse ou d’allaitement 

Effets indésirables : troubles digestifs ++, flatulences, douleurs digestives, diarrhées


  • Les gliptines (ou inhibiteurs DPP4) —> indiqué en cas de diabète de type 2, contre indiqué en cas de grossesse ou d’allaitement 

Effets indésirables : infections des voies respiratoires supérieures, arthroses, douleurs des extrémités, nausées, vomissements, risque de pancréatique 


  • Les inhibiteurs de cotransporteur sodium glucose 2 —> indiqué en cas de diabète de type 2 en association avec de la metformine ou du sulfamide hypoglycémiant, 

Effets indésirables : risque d’hypoglycémie (surtout si association avec sulfamide hypoglycémiant), troubles digestifs, diminution de l’appétit entrainant une perte de poids en début de traitement, céphalées, sensation vertigineuses, réactions au niveau du site d’injection 


Les associations vont permettre une baisse du nombre de comprimés à prendre par jour et donc, une augmentation de l’observance du tacitement.


La metformine est le chef de file des anti-diabétiques oraux. Les autres médicaments sont des traitements de deuxième intention dans le diabète de type 2.


Dans le cas du diabète de type 2 des mesures hygiéno-diététiques doivent être mises en place à travers une éducation thérapeutique. 

Ces mesures concernent :

  • L’alimentation 
  • L’hygiène de vie 
  • La consommation de tabac 
  • La reconnaissance des signes de l’hypoglycémie et de l’hyperglycémie 
  • Le dépistage et la prévention des complications (hypertension artérielle, diminution de la vision, atteinte des nerfs périphériques, risque d’infection) 

À retenir :

En tant que diabétique, le patient doit mettre en place une auto-surveillance de la glycémie. Il s’agit de surveiller sa glycémie grâce une goutte de sang prélevée au bout du doigt (aussi appelé glycémie capillaire ou dextro).

La patient insulinotraité a entre 2 à 4 contrôles par jours avec des objectifs glycériques précis :

  • Avant le repas —> taux entre 0,70 et 1,20 g/L
  • En post prandial (2 heures après le repas) —> taux inférieur à 1,80 g/L


Cette auto-surveillance concerne :

  • Les patients chez qui une insulinothérapie est envisagé à court ou moyen terme, 
  • Les patients traités par insulinosécréteurs, lorsque des hypoglycémies sont soupçonnées (2 jours par semaine et à des moments différents de la journée) 
  • Chez la femme atteinte de diabète gestationnel dans le cas d’un traitement par insulinosécréteur. 


L’autosurveillance glycérique se fait avec un stylo auto-piqueur, et des lancettes, petites aiguilles qui vont permettre de piquer la peau (elles sont introduites dans le stylo auto-piqueur).

La lecture des résultats se fait grâce à un lecteur de glycémie et des bandelettes sur lesquelles seront déposées les gouttes de sang. 


Aujourd’hui, pour faciliter l’auto-surveillance de la glycémie des patients, une nouvelle technologie est apparue : il s’agit du capteur freestyle.

Le capteur freestyle est composé d’un capteur qui est posé a l’arrière du bras pendant 14 jours, ainsi que d’un lecteur qui va permettre de scanner le capteur