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Post-Bac
2

Le transfert

Psychologie clinique

Définition

Transfert
Le transfert : mouvement d’investissement du patient à l’endroit de l’analyse.
Concept
Concept = fonctionne dans un système conceptuel, c’est-à-dire qu’il est défini en opposition, en complément d’autres éléments.
Associations libres
Associations libres : permettre au patient de dire ce qui lui vient à l’esprit, sans avoir besoin de rationaliser, ou construire un raisonnement.
Contre-transfert
Le contre transfert : les mouvements tendres ou agressifs que l’analyste éprouve, c’est le patient qui lui fait éprouver.

Le transfert peut être : 

  • d’une modalité amoureuse, 
  • dans la polarité opposée (haine). 

C’est quelque chose qui vient d’ailleurs, qui a existé en un endroit et qui se trouve être transféré d’une personne sur une autre.

? Le transfert est donc un concept, qui peut être défini de manière assez précise.

Qu’est-ce que le transfert ? 

Rééditions et des reproductions des motions et fantaisies appelées à être rendues conscientes tandis que l’analyse avance.

+ S’accompagnant d’un remplacement d’une personne antérieure par la personne du médecin.

? Les choses éprouvées avant sur une personne, se déplace sur une autre personne (l’analyste).

Dès le début, le transfert est défini comme un déplacement.

? Un affect est déplacé.

Le transfert est une actualisation de quelque chose qui a déjà été vécu, dans son intensité.

Les dates : 

1890 ?Les premiers signes du concept de transfert apparaissent dans les études sur l’hystérie, et le cas Dora.

1910 ?Freud dira « il ne faut pas croire que le phénomène du transfert soit créé par l’influence psychanalytique. Il s'établit spontanément dans toutes les relations humaines, aussi bien que dans le rapport du malade au médecin ».

1914 ? « le transfert n’est qu’un fragment de répétition. Cette répétition, c’est le transfert d’un passé oublié sur la personne de l’analyste. »

1915-1920 ? il va être amené à créer un concept supplémentaire : la névrose de transfert.

Il va passer de la névrose dont il souffre, à la névrose de transfert, qui prend pied dans la cure analytique.

Trois aspects successifs chez Freud dans sa conception de la théorie du transfert : 

a. Le transfert est conçu comme un effet secondaire entravant l’analyse : 

Le fait qu’il y ait de l’agressivité ou de la tendresse vient perturber le raisonnement intellectuel que l’analyste essaie de mettre en place. 

b. Le transfert est conçu comme une résistance : 

Il y a forcément du transfert dans la cure, c’est une manière pour le patient de s’accrocher aux symptômes, au système des interdits, aux refoulements. Il résiste aux désirs infantiles.

c. A partir de 1915 : Le transfert est un opérateur méthodologique qui permet de créer la névrose de transfert

Ce n’est pas un effet secondaire ni un détail, mais c’est un opérateur fondamental. Il est révélateur de la construction de l’analyse.

?  Il permet d’élaborer la névrose de transfert.

Ce qui le différencie du « réel amour » ce n’est pas l’intensité.

  • Dans un cas l’amour est éprouvé dans la vie extérieure, individuelle, il va être vécu.
  • Dans le cas de l’analyse, l’analyste doit entendre la puissance des manifestations affectives, repérer le caractère organisé et rigoureux, et travailler à pouvoir l’analyser.

1937 et la construction dans l’analyse :

Jusqu’ici, c’était que, lorsque la névrose de transfert était installée, alors se pose la question de la place et la fonction de l’interprétation.

? L’idée va être de distinguer la notion d’interprétation et la construction.

Notion d’interprétation : on interprète un élément précis dans la cure (le sens d’un lapsus, d’un oubli, d’un élément du rêve). Freud dit qu’à des moments, on n’interprète pas sur des éléments précis, mais on interprète dans une construction.

Construction : l’analyse raconte quelque chose (propose un scénario). Dans celui-ci Freud indique que c’est une manière de montrer la valeur de superposition entre ce scénario et ce que le patient vie dans le cadre de la névrose de transfert. Marquée par un certain nombre d’incertitudes.

Le contre-transfert :

Pour certains, c’est un concept fort et important. 

Pour d’autres, c’est une notion secondaire par rapport à la notion de transfert.

Deux grands mouvements : 

  1. Le contre transfert, c’est : les mouvements tendres ou agressifs que l’analyste éprouve, c’est le patient qui lui fait éprouver. Information supplémentaire sur le psychisme du patient.
  2. Pas très utile d’utiliser ce terme car vient brouiller les pistes, fait porter la responsabilité des éprouvés sur le patient.

Il y a une manière pour l’analyste d’être attentif à ce qu’il éprouve (ce qui, dans la cure, fait écho à sa propre histoire) et comment il va faire travailler le patient en conséquence. 













A retenir :

Le transfert c’est : Il va y avoir un moment dans la cure où le patient va manifester une forme de colère parce qu’il estime que les séances sont trop courtes.

? Au fur et à mesure ces plaintes sont de plus en plus précises, on va voir se développer toute une série de reproches, qui vont être les manifestations transférentielles d’une forme de jalousie (à l’égard des autres patients de l’analyste).

L'association libre est un moyen de mettre au jour les éléments transférentiels. C’est un amplificateur pour que ressurgissent les éléments affectifs, pour que le transfert se mette en place.

? On va voir se construire petit à petit la névrose de transfert.

Le transfert est un phénomène quasiment inévitable. 

  • A partir du moment où on installe les éléments fondamentaux de la méthode analytique, il y a transfert.

La dynamique transférentielle est un paradoxe : tant qu’elle n’est pas là, on ne peut pas analyser ; quand elle est là, on se demande si elle a une fin ou si elle a des étapes.

Le transfert se manifeste de manière irrépressible, il construit la névrose de transfert.

C’est une bonne chose, car de cette manière on va pouvoir l’analyser : dénouer une partie des enjeux pour que le patient en souffre moins.

Va apaiser un certain nombre de tensions entre le désir et l’interdit, pour vivre les choses de manière plus sereine.








Post-Bac
2

Le transfert

Psychologie clinique

Définition

Transfert
Le transfert : mouvement d’investissement du patient à l’endroit de l’analyse.
Concept
Concept = fonctionne dans un système conceptuel, c’est-à-dire qu’il est défini en opposition, en complément d’autres éléments.
Associations libres
Associations libres : permettre au patient de dire ce qui lui vient à l’esprit, sans avoir besoin de rationaliser, ou construire un raisonnement.
Contre-transfert
Le contre transfert : les mouvements tendres ou agressifs que l’analyste éprouve, c’est le patient qui lui fait éprouver.

Le transfert peut être : 

  • d’une modalité amoureuse, 
  • dans la polarité opposée (haine). 

C’est quelque chose qui vient d’ailleurs, qui a existé en un endroit et qui se trouve être transféré d’une personne sur une autre.

? Le transfert est donc un concept, qui peut être défini de manière assez précise.

Qu’est-ce que le transfert ? 

Rééditions et des reproductions des motions et fantaisies appelées à être rendues conscientes tandis que l’analyse avance.

+ S’accompagnant d’un remplacement d’une personne antérieure par la personne du médecin.

? Les choses éprouvées avant sur une personne, se déplace sur une autre personne (l’analyste).

Dès le début, le transfert est défini comme un déplacement.

? Un affect est déplacé.

Le transfert est une actualisation de quelque chose qui a déjà été vécu, dans son intensité.

Les dates : 

1890 ?Les premiers signes du concept de transfert apparaissent dans les études sur l’hystérie, et le cas Dora.

1910 ?Freud dira « il ne faut pas croire que le phénomène du transfert soit créé par l’influence psychanalytique. Il s'établit spontanément dans toutes les relations humaines, aussi bien que dans le rapport du malade au médecin ».

1914 ? « le transfert n’est qu’un fragment de répétition. Cette répétition, c’est le transfert d’un passé oublié sur la personne de l’analyste. »

1915-1920 ? il va être amené à créer un concept supplémentaire : la névrose de transfert.

Il va passer de la névrose dont il souffre, à la névrose de transfert, qui prend pied dans la cure analytique.

Trois aspects successifs chez Freud dans sa conception de la théorie du transfert : 

a. Le transfert est conçu comme un effet secondaire entravant l’analyse : 

Le fait qu’il y ait de l’agressivité ou de la tendresse vient perturber le raisonnement intellectuel que l’analyste essaie de mettre en place. 

b. Le transfert est conçu comme une résistance : 

Il y a forcément du transfert dans la cure, c’est une manière pour le patient de s’accrocher aux symptômes, au système des interdits, aux refoulements. Il résiste aux désirs infantiles.

c. A partir de 1915 : Le transfert est un opérateur méthodologique qui permet de créer la névrose de transfert

Ce n’est pas un effet secondaire ni un détail, mais c’est un opérateur fondamental. Il est révélateur de la construction de l’analyse.

?  Il permet d’élaborer la névrose de transfert.

Ce qui le différencie du « réel amour » ce n’est pas l’intensité.

  • Dans un cas l’amour est éprouvé dans la vie extérieure, individuelle, il va être vécu.
  • Dans le cas de l’analyse, l’analyste doit entendre la puissance des manifestations affectives, repérer le caractère organisé et rigoureux, et travailler à pouvoir l’analyser.

1937 et la construction dans l’analyse :

Jusqu’ici, c’était que, lorsque la névrose de transfert était installée, alors se pose la question de la place et la fonction de l’interprétation.

? L’idée va être de distinguer la notion d’interprétation et la construction.

Notion d’interprétation : on interprète un élément précis dans la cure (le sens d’un lapsus, d’un oubli, d’un élément du rêve). Freud dit qu’à des moments, on n’interprète pas sur des éléments précis, mais on interprète dans une construction.

Construction : l’analyse raconte quelque chose (propose un scénario). Dans celui-ci Freud indique que c’est une manière de montrer la valeur de superposition entre ce scénario et ce que le patient vie dans le cadre de la névrose de transfert. Marquée par un certain nombre d’incertitudes.

Le contre-transfert :

Pour certains, c’est un concept fort et important. 

Pour d’autres, c’est une notion secondaire par rapport à la notion de transfert.

Deux grands mouvements : 

  1. Le contre transfert, c’est : les mouvements tendres ou agressifs que l’analyste éprouve, c’est le patient qui lui fait éprouver. Information supplémentaire sur le psychisme du patient.
  2. Pas très utile d’utiliser ce terme car vient brouiller les pistes, fait porter la responsabilité des éprouvés sur le patient.

Il y a une manière pour l’analyste d’être attentif à ce qu’il éprouve (ce qui, dans la cure, fait écho à sa propre histoire) et comment il va faire travailler le patient en conséquence. 













A retenir :

Le transfert c’est : Il va y avoir un moment dans la cure où le patient va manifester une forme de colère parce qu’il estime que les séances sont trop courtes.

? Au fur et à mesure ces plaintes sont de plus en plus précises, on va voir se développer toute une série de reproches, qui vont être les manifestations transférentielles d’une forme de jalousie (à l’égard des autres patients de l’analyste).

L'association libre est un moyen de mettre au jour les éléments transférentiels. C’est un amplificateur pour que ressurgissent les éléments affectifs, pour que le transfert se mette en place.

? On va voir se construire petit à petit la névrose de transfert.

Le transfert est un phénomène quasiment inévitable. 

  • A partir du moment où on installe les éléments fondamentaux de la méthode analytique, il y a transfert.

La dynamique transférentielle est un paradoxe : tant qu’elle n’est pas là, on ne peut pas analyser ; quand elle est là, on se demande si elle a une fin ou si elle a des étapes.

Le transfert se manifeste de manière irrépressible, il construit la névrose de transfert.

C’est une bonne chose, car de cette manière on va pouvoir l’analyser : dénouer une partie des enjeux pour que le patient en souffre moins.

Va apaiser un certain nombre de tensions entre le désir et l’interdit, pour vivre les choses de manière plus sereine.








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