Il va s'observer de différentes façons et avoir différents impacts en fonction du domaine psychique touché.
On va observer des troubles du cours de la pensée s'illustrant par des troubles du langage ainsi qu'une altération du contenu de la pensée.
Les déficits cognitifs toucheraient une majorité des patients. Ils sont considérés comme des marqueurs traits de la schizophrénie.
Ils seraient présents avant la première décompensation, persisteraient en dehors des phases d'exacerbations symptomatiques et resteraient relativement stables à travers le temps.
Ces déficits ne constituent pas encore dans les critères diagnostiques du DSM V.
Ils sont très hétérogènes d'un sujet à l'autre. De plus la cognition forme un ensemble multidimensionnel dont la schizophrénie pourrait affecter différentes composantes à des degrés variés.
Déficits de la neurocognition :
Les troubles neurocognitifs sont un prédicteur important du rétablissement car ils impactent le fonctionnement social et professionnel, l'autonomie, la vie quotidienne etc
Evaluation des troubles cognitifs
Il faut distinguer les troubles primaires et ceux secondaires, on peut effectuer cette évaluation non seulement lors de phases aigues mais aussi et plutôt lors de stabilisations pour favoriser un retour à la "normale" ou aménager certains environnements.
On utilise l'échelle MAATRICS de Green et al pour mesurer ces difficultés cognitives.
On parle de cognition sociale et de métacognition.
Cognition sociale = ensemble des opérations mentales sous tendant les interactions sociales.
Métacognition = connaissance réflexive qu'une personne peut avoir de ses propres processus cognitifs et du produit de ces processus, se rapporte aussi aux fonctions de régulation (processus de contrôle et de surveillance) qui coordonnent la cognition.
Comportement hors contexte, conduites paradoxales et imprévisibles, mouvements stéréotypés ou saccadés, parakynésies, échomimies et échopraxies.
Les manifestations comportementales apparaissent en décalage, voire inappropriées par rapports aux affects exprimés par le patient (par exemple, le patient va parler avec une expression joyeuse ou rire de la mort d’un de ses proches). A aucun moment le sujet a conscience de cette contradiction dans l’ambivalence à la différence du névrotique.
On observe également fréquemment une mauvaise coordination des mouvements qui peut donner un aspect maniéré au patient ; on parle alors de maniérisme. On observe des mouvements anormaux appelés parakinésies (ils peuvent être également un effet secondaire du traitement des schizophrénies), des stéréotypies motrices qui constituent les principaux signes comportementaux de la dissociation mentale.
Il va s'observer de différentes façons et avoir différents impacts en fonction du domaine psychique touché.
On va observer des troubles du cours de la pensée s'illustrant par des troubles du langage ainsi qu'une altération du contenu de la pensée.
Les déficits cognitifs toucheraient une majorité des patients. Ils sont considérés comme des marqueurs traits de la schizophrénie.
Ils seraient présents avant la première décompensation, persisteraient en dehors des phases d'exacerbations symptomatiques et resteraient relativement stables à travers le temps.
Ces déficits ne constituent pas encore dans les critères diagnostiques du DSM V.
Ils sont très hétérogènes d'un sujet à l'autre. De plus la cognition forme un ensemble multidimensionnel dont la schizophrénie pourrait affecter différentes composantes à des degrés variés.
Déficits de la neurocognition :
Les troubles neurocognitifs sont un prédicteur important du rétablissement car ils impactent le fonctionnement social et professionnel, l'autonomie, la vie quotidienne etc
Evaluation des troubles cognitifs
Il faut distinguer les troubles primaires et ceux secondaires, on peut effectuer cette évaluation non seulement lors de phases aigues mais aussi et plutôt lors de stabilisations pour favoriser un retour à la "normale" ou aménager certains environnements.
On utilise l'échelle MAATRICS de Green et al pour mesurer ces difficultés cognitives.
On parle de cognition sociale et de métacognition.
Cognition sociale = ensemble des opérations mentales sous tendant les interactions sociales.
Métacognition = connaissance réflexive qu'une personne peut avoir de ses propres processus cognitifs et du produit de ces processus, se rapporte aussi aux fonctions de régulation (processus de contrôle et de surveillance) qui coordonnent la cognition.
Comportement hors contexte, conduites paradoxales et imprévisibles, mouvements stéréotypés ou saccadés, parakynésies, échomimies et échopraxies.
Les manifestations comportementales apparaissent en décalage, voire inappropriées par rapports aux affects exprimés par le patient (par exemple, le patient va parler avec une expression joyeuse ou rire de la mort d’un de ses proches). A aucun moment le sujet a conscience de cette contradiction dans l’ambivalence à la différence du névrotique.
On observe également fréquemment une mauvaise coordination des mouvements qui peut donner un aspect maniéré au patient ; on parle alors de maniérisme. On observe des mouvements anormaux appelés parakinésies (ils peuvent être également un effet secondaire du traitement des schizophrénies), des stéréotypies motrices qui constituent les principaux signes comportementaux de la dissociation mentale.