Le surmoi (en allemand Über-Ich) est un concept psychanalytique élaboré par Freud. Il est, avec le Ça et le moi, l'une des trois instances de la seconde topique freudienne. En tant qu'héritier du complexe d'Œdipe, il représente plutôt une instance morale.
Le mot topique signifie lieu (du grec ?????) et désigne des lieux psychiques distincts. La notion de surmoi apparaît dans la seconde topique freudienne.
Il faut rappeler que pendant une dizaine d'années, « surmoi » et « idéal du moi » ne sont pas deux entités distinctes pour Freud. En effet, Freud mentionne pour la première fois le surmoi (Über-Ich) dans son article « Le Moi et le ça », de 1923, et il n'établit sa claire distinction par rapport à l'idéal du moi que dans ses Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse, de 1932.
Plus tard, Melanie Klein ajoute à cette approche œdipienne et post-œdipienne de Freud, une dimension précoce du surmoi, à laquelle Jacques Lacan rend hommage : « En nous montrant la primordialité de la "position dépressive", l'extrême archaïsme de la subjectivation d'un kakon Mélanie Klein repousse les limites où nous pouvons voir jouer la fonction subjective de l'identification, et particulièrement nous permet de situer comme tout à fait originelle la première formation du surmoi ». En effet, Melanie Klein désigne différentes couches dans la formation du surmoi, dont certaines liées à la toute première enfance, quand l'enfant craint les parents qui mordent et dévorent tout autant qu'il a lui-même envie de mordre et dévorer, ou craint d'être sali tout autant qu'il a envie de salir, et ainsi de suite. Nous pourrions dire que les injonctions surmoïques seraient ici : « avale », « crache », « lâche », « retient ».
Le surmoi (en allemand Über-Ich) est un concept psychanalytique élaboré par Freud. Il est, avec le Ça et le moi, l'une des trois instances de la seconde topique freudienne. En tant qu'héritier du complexe d'Œdipe, il représente plutôt une instance morale.
Le mot topique signifie lieu (du grec ?????) et désigne des lieux psychiques distincts. La notion de surmoi apparaît dans la seconde topique freudienne.
Il faut rappeler que pendant une dizaine d'années, « surmoi » et « idéal du moi » ne sont pas deux entités distinctes pour Freud. En effet, Freud mentionne pour la première fois le surmoi (Über-Ich) dans son article « Le Moi et le ça », de 1923, et il n'établit sa claire distinction par rapport à l'idéal du moi que dans ses Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse, de 1932.
Plus tard, Melanie Klein ajoute à cette approche œdipienne et post-œdipienne de Freud, une dimension précoce du surmoi, à laquelle Jacques Lacan rend hommage : « En nous montrant la primordialité de la "position dépressive", l'extrême archaïsme de la subjectivation d'un kakon Mélanie Klein repousse les limites où nous pouvons voir jouer la fonction subjective de l'identification, et particulièrement nous permet de situer comme tout à fait originelle la première formation du surmoi ». En effet, Melanie Klein désigne différentes couches dans la formation du surmoi, dont certaines liées à la toute première enfance, quand l'enfant craint les parents qui mordent et dévorent tout autant qu'il a lui-même envie de mordre et dévorer, ou craint d'être sali tout autant qu'il a envie de salir, et ainsi de suite. Nous pourrions dire que les injonctions surmoïques seraient ici : « avale », « crache », « lâche », « retient ».