Débat fondateur entre 2 conceptions de la représentations
Antifédéralisme
John Adams - « la représentation doit être un portrait en miniature de la société.» Conception descriptive de la représentation qui repose sur un présupposé d'identité et d'accord entre représentants et représentés mais aussi sur une méfiance à l'égard d'une possible trahison. Clairement une méfiance à l’égard du groupe des patriciens.
+ Un embryon de pensée d’un fondement statistique au pouvoir politique = Idée d'une représentation statistique. Ils plaident pour une assemblée nombreuse qui permet de refléter toutes les nuances sociologiques de la société et non pas seulement les intérêts des riches propriétaires.
Le "fédéraliste" et la représentation
James Madison - il importe que les élus soient différents et distincts de leurs mandants. Amène à faire une distinction entre République et Démocratie. Derrière ce choix de gouvernement représentatif, on y voit la critique de la démocratie directe. Ici, la pensée libérale de la représentation fait reposer la qualité et la stabilité du régime sur les qualités des représentants et des institutions, et non pas sur les qualités du peuple tout entier.
Bernard Manin - Constitution américaine repose finalement sur le choix des fédéralistes. Choix d’une solution institutionnelle dans laquelle le rôle principal des citoyens est de consentir, de ratifier la délégation, mais pas de contribuer à ce gouvernement, comme l’exigerait une conception participationniste ou républicaine du pouvoir. Certain degré d'apathie du peuple qui ne dérange pas cette constitution. Elle ne demande qu'une qualité au peuple, c'est de choisir les gouvernants, pas besoin de vertus.
Débat autour des modalités d'institutionnalisation de la représentation
Débat autour des conditions d'inéligibilité
Pas de cens, grandes circonscriptions qui évitent la proximité entre électeurs et élus.
Thomas Jefferson était contre cette idée - Pour lui ce n’est que dans des petites circonscriptions que la participation active des citoyens et le suivi des affaires publiques peut se faire. Mais il ne remporte pas le débat.
Pensée des limites de la représentation : Séparation des pouvoirs -> Double refus de l'anarchie et du despotisme.
Débat autour des limites du pouvoir fédéral
Concessions faites aux anti-fédéralistes = Création du Sénat comme chambre représentatives des Etats.
Réflexions sur les risques liés au pluralisme des opinions = Se constitue une faction, selon Madison, "lorsqu’un certain nombre de citoyens formant la majorité ou la minorité, uni et dirigé par un sentiment commun de passion et d’intérêt, entre en contradiction avec les droits des autres citoyens". Il peut y avoir une tyrannie de la majorité comme une tyrannie des minorités. Il peut y avoir une violence des factions et c’est un invariant de toutes les sociétés selon Madison.
2 solutions pour prévenir ce danger des factions :
Débat fondateur entre 2 conceptions de la représentations
Antifédéralisme
John Adams - « la représentation doit être un portrait en miniature de la société.» Conception descriptive de la représentation qui repose sur un présupposé d'identité et d'accord entre représentants et représentés mais aussi sur une méfiance à l'égard d'une possible trahison. Clairement une méfiance à l’égard du groupe des patriciens.
+ Un embryon de pensée d’un fondement statistique au pouvoir politique = Idée d'une représentation statistique. Ils plaident pour une assemblée nombreuse qui permet de refléter toutes les nuances sociologiques de la société et non pas seulement les intérêts des riches propriétaires.
Le "fédéraliste" et la représentation
James Madison - il importe que les élus soient différents et distincts de leurs mandants. Amène à faire une distinction entre République et Démocratie. Derrière ce choix de gouvernement représentatif, on y voit la critique de la démocratie directe. Ici, la pensée libérale de la représentation fait reposer la qualité et la stabilité du régime sur les qualités des représentants et des institutions, et non pas sur les qualités du peuple tout entier.
Bernard Manin - Constitution américaine repose finalement sur le choix des fédéralistes. Choix d’une solution institutionnelle dans laquelle le rôle principal des citoyens est de consentir, de ratifier la délégation, mais pas de contribuer à ce gouvernement, comme l’exigerait une conception participationniste ou républicaine du pouvoir. Certain degré d'apathie du peuple qui ne dérange pas cette constitution. Elle ne demande qu'une qualité au peuple, c'est de choisir les gouvernants, pas besoin de vertus.
Débat autour des modalités d'institutionnalisation de la représentation
Débat autour des conditions d'inéligibilité
Pas de cens, grandes circonscriptions qui évitent la proximité entre électeurs et élus.
Thomas Jefferson était contre cette idée - Pour lui ce n’est que dans des petites circonscriptions que la participation active des citoyens et le suivi des affaires publiques peut se faire. Mais il ne remporte pas le débat.
Pensée des limites de la représentation : Séparation des pouvoirs -> Double refus de l'anarchie et du despotisme.
Débat autour des limites du pouvoir fédéral
Concessions faites aux anti-fédéralistes = Création du Sénat comme chambre représentatives des Etats.
Réflexions sur les risques liés au pluralisme des opinions = Se constitue une faction, selon Madison, "lorsqu’un certain nombre de citoyens formant la majorité ou la minorité, uni et dirigé par un sentiment commun de passion et d’intérêt, entre en contradiction avec les droits des autres citoyens". Il peut y avoir une tyrannie de la majorité comme une tyrannie des minorités. Il peut y avoir une violence des factions et c’est un invariant de toutes les sociétés selon Madison.
2 solutions pour prévenir ce danger des factions :