-Nous verrons donc comment cet échange entre Argan et son frère révèle deux tempéraments différents: l'un crédule, l'autre rationnel?
-Tout d'abord le texte progresse en 2 parties, la première est un échange de répliques entre Béralde et Argan, le thème du débat est posé. La deuxième partie, est une tirade de Béralde contre les médecins.
-Pour commencer, ligne 2 on constates une atmosphère courtoise et détendue par l'apostrophe affectueuses "mon frère". Ensuite c'est Argan l.1 qui lance le dialogue, par ses questions " Que faire donc quand on est malade?". L'avis de Béralde est laconique et surprend Argan, 3 répétitions du mot "rien". Ensuite l.4, Béralde justifie sa réponse par une phrases au present de vérité générale "presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies". Face à Argan, Béralde représente la confiance e la tranquillité. Une conviction; la nature seule suffit. La maladie est présentée comme "un désordre" l.5, un déséquilibre. Béralde fait figure sage. Il a les vertus qu'on attend d'un honnête homme :"par de certaines choses", il montre son ignorance.
-Ensuite dans ce deuxième mouvement, dans sa tirade, Béralde dénonce le "roman de la médecine" qui repose sur l'imagination,( "pures idées", "belle imaginations", "croire", "souhaiter", "beaux songes" l.9 et 10). Cette tirade est structurée par l'anaphore:" il vous parle de" (les médecins parlent mais n'agissent pas). L.12? il fait une énumération de verbes à infinitif: "rectifier", "tempérer", "dégonfler", "raccommoder", "réparer" + champ lexical du corps. Cela a un effet comique, les médecins sont comme des "mécaniciens", et sont des trompeurs. La dernière phrase de la tirade: fait un retour au réel, accentué par la conjonction "Mais": ce qui donne un effet de chute. Les mots " vérité" et "expérience" montre que Béralde raisonne. Quand à Argan il répond de façon ironique, l.18. Et Béralde pour finir maintient son portrait des médecins et souligne e une phrase antithétique leur duperie, l.20.
Nous avons montré que ce dialogue entre l'hypocondriaque Argan et le raisonneur Béralde permet à molière de mettre en scène un débat sur la médecine. Et le lecteur ou spectateur ne pouvant considérer aucune de ces deux opinions comme véritablement crédibles, il lui reste à définir la sienne. On observe ici comme la comédie de mœurs amuse tout en ouvrant le débat, cherche à plaire et à instruire conformément à l'idéal du 17ème siècle.
-Nous verrons donc comment cet échange entre Argan et son frère révèle deux tempéraments différents: l'un crédule, l'autre rationnel?
-Tout d'abord le texte progresse en 2 parties, la première est un échange de répliques entre Béralde et Argan, le thème du débat est posé. La deuxième partie, est une tirade de Béralde contre les médecins.
-Pour commencer, ligne 2 on constates une atmosphère courtoise et détendue par l'apostrophe affectueuses "mon frère". Ensuite c'est Argan l.1 qui lance le dialogue, par ses questions " Que faire donc quand on est malade?". L'avis de Béralde est laconique et surprend Argan, 3 répétitions du mot "rien". Ensuite l.4, Béralde justifie sa réponse par une phrases au present de vérité générale "presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies". Face à Argan, Béralde représente la confiance e la tranquillité. Une conviction; la nature seule suffit. La maladie est présentée comme "un désordre" l.5, un déséquilibre. Béralde fait figure sage. Il a les vertus qu'on attend d'un honnête homme :"par de certaines choses", il montre son ignorance.
-Ensuite dans ce deuxième mouvement, dans sa tirade, Béralde dénonce le "roman de la médecine" qui repose sur l'imagination,( "pures idées", "belle imaginations", "croire", "souhaiter", "beaux songes" l.9 et 10). Cette tirade est structurée par l'anaphore:" il vous parle de" (les médecins parlent mais n'agissent pas). L.12? il fait une énumération de verbes à infinitif: "rectifier", "tempérer", "dégonfler", "raccommoder", "réparer" + champ lexical du corps. Cela a un effet comique, les médecins sont comme des "mécaniciens", et sont des trompeurs. La dernière phrase de la tirade: fait un retour au réel, accentué par la conjonction "Mais": ce qui donne un effet de chute. Les mots " vérité" et "expérience" montre que Béralde raisonne. Quand à Argan il répond de façon ironique, l.18. Et Béralde pour finir maintient son portrait des médecins et souligne e une phrase antithétique leur duperie, l.20.
Nous avons montré que ce dialogue entre l'hypocondriaque Argan et le raisonneur Béralde permet à molière de mettre en scène un débat sur la médecine. Et le lecteur ou spectateur ne pouvant considérer aucune de ces deux opinions comme véritablement crédibles, il lui reste à définir la sienne. On observe ici comme la comédie de mœurs amuse tout en ouvrant le débat, cherche à plaire et à instruire conformément à l'idéal du 17ème siècle.