D’où vient le Hip Hop?
Le Hip Hop est né dans les années 70 dans certains quartiers de New York (Brooklyn, Le Bronx, Le Queens, …). Le Hip Hop prend naissance au travers de fêtes appelées des Block Parties. Ce sont des fêtes dans lesquelles on bloque des rues, on installe une sono’ et un DJ amène sa collection de vinyles afin de faire danser la communauté. Avec une certaine technique, les DJs passaient en boucle certains passages particuliers de leurs vinyles (il était nécessaire d’avoir deux fois le même vinyle pour effectuer cette technique. Les meilleurs DJ étaient ceux qui avaient la meilleure collection de disques). Les passages percussifs étaient les plus appréciés. On faisait répéter un rythme endiablé à la batterie sur lequel des danseurs s’affrontaient en “Battle”. On appelle ce passage musical le “Get Down”.
L’un des artistes les plus célèbres de l’époque est Grand Master Flash. On le surnomme Flash grâce à sa rapidité pour changer de disque. Son surnom de GrandMaster lui est dû grâce à sa capacité à changer ses disques avec les pieds.
Le sample:
Le sample est un échantillon d’un enregistrement. Pour faire simple c’est un morceau d’un enregistrement déjà existant (cela peut provenir d’une musique, d’un dialogue de cinéma, du son d’un documentaire, etc…). Cet extrait sonore est ensuite utilisé afin de créer une nouvelle œuvre musicale.
Dans le Hip Hop, on utilise très régulièrement des samples que l’on va mettre en boucle pour créer une chanson. Cette tradition vient des années 70, lors des block parties. Les DJ’s faisaient passer en boucle certains passages musicaux afin de faire danser les participants. Il y a avait aussi un MC (Maître de Cérémonie) qui rappait sur cette boucle afin d’animer la fête. (voir le cours 2)
Cette tradition a perduré dans le rap d’aujourd’hui. Les rappeurs utilisent très régulièrement des samples afin de construire leurs musiques. Ces samples sont mis en boucle et sont modifiés. On peut modifier leurs tempos, ajouter une basse, une batterie, des synthétiseurs, etc… Il n’y a pas de règles fixes. On part de la répétition d’un sample afin de construire une chanson. Ce sample peut provenir de tous les genres musicaux (rock, reggae, musique électronique, jazz, classique, funk, etc…). Cela permet au hip hop d’être un genre très diversifié malgré des codes précis.
Nas - I Can (2002, Album: God’s son)
L’extrait écouté en classe est composé essentiellement de 4 éléments.
- Un choeur d’enfants chantant les refrains (“I Know I Can…”)
- Le rap de Nas
- Une batterie jouant un pattern Hip Hop
- Un piano qui joue la lettre à Elise de façon simplifiée.
Mos Def - Hip Hop (1999, Album: Black on both Side)
Craig Mack - Flava in ya ear (1994, Project Funk da World)
Iam - L’empire du côté obscure (1997, Album: L’école du micro d’argent)
Original Chanson Hip Hop
Chic - Good Times The Sugarhill Gang - Rapper’s Delight
Joe Cocker - Woman to woman 2pac - California Love
Charles Aznavour- Parce que tu crois Dr. Dre - What’s the difference
Mtume - Juicy Fruit Biggie - Juicy
Mike Brant - Mais dans la lumière Eminem, Dr Dre, 50 cent - Crack a Bottle
Quelles sont les différences et les ressemblances entre les chansons Good Times de Chic et Rapper’s Delight de The Sugarhill Gang?
La chanson Rapper’s Delight de The Sugarhill Gang utilise un sample de la chanson Good Times de Chic. La basse et la batterie ont été rejouées sur la chanson Rapper’s Delight. Ils jouent exactement les mêmes motifs que sur la chanson originale. Cela permet de les mettre en avant.
Le sample n’est pas présent sur toute la chanson. On alterne des passages basse / batterie avec des passages dans lesquels le sample est ajouté. Cela permet d’apporter de la dynamique au morceau. La chanson est construite de cette façon tout du long. Lorsque le sample n’est pas présent, on a une basse et une batterie qui jouent la même chose que sur le sample.
D’où vient le Hip Hop?
Le Hip Hop est né dans les années 70 dans certains quartiers de New York (Brooklyn, Le Bronx, Le Queens, …). Le Hip Hop prend naissance au travers de fêtes appelées des Block Parties. Ce sont des fêtes dans lesquelles on bloque des rues, on installe une sono’ et un DJ amène sa collection de vinyles afin de faire danser la communauté. Avec une certaine technique, les DJs passaient en boucle certains passages particuliers de leurs vinyles (il était nécessaire d’avoir deux fois le même vinyle pour effectuer cette technique. Les meilleurs DJ étaient ceux qui avaient la meilleure collection de disques). Les passages percussifs étaient les plus appréciés. On faisait répéter un rythme endiablé à la batterie sur lequel des danseurs s’affrontaient en “Battle”. On appelle ce passage musical le “Get Down”.
L’un des artistes les plus célèbres de l’époque est Grand Master Flash. On le surnomme Flash grâce à sa rapidité pour changer de disque. Son surnom de GrandMaster lui est dû grâce à sa capacité à changer ses disques avec les pieds.
Le sample:
Le sample est un échantillon d’un enregistrement. Pour faire simple c’est un morceau d’un enregistrement déjà existant (cela peut provenir d’une musique, d’un dialogue de cinéma, du son d’un documentaire, etc…). Cet extrait sonore est ensuite utilisé afin de créer une nouvelle œuvre musicale.
Dans le Hip Hop, on utilise très régulièrement des samples que l’on va mettre en boucle pour créer une chanson. Cette tradition vient des années 70, lors des block parties. Les DJ’s faisaient passer en boucle certains passages musicaux afin de faire danser les participants. Il y a avait aussi un MC (Maître de Cérémonie) qui rappait sur cette boucle afin d’animer la fête. (voir le cours 2)
Cette tradition a perduré dans le rap d’aujourd’hui. Les rappeurs utilisent très régulièrement des samples afin de construire leurs musiques. Ces samples sont mis en boucle et sont modifiés. On peut modifier leurs tempos, ajouter une basse, une batterie, des synthétiseurs, etc… Il n’y a pas de règles fixes. On part de la répétition d’un sample afin de construire une chanson. Ce sample peut provenir de tous les genres musicaux (rock, reggae, musique électronique, jazz, classique, funk, etc…). Cela permet au hip hop d’être un genre très diversifié malgré des codes précis.
Nas - I Can (2002, Album: God’s son)
L’extrait écouté en classe est composé essentiellement de 4 éléments.
- Un choeur d’enfants chantant les refrains (“I Know I Can…”)
- Le rap de Nas
- Une batterie jouant un pattern Hip Hop
- Un piano qui joue la lettre à Elise de façon simplifiée.
Mos Def - Hip Hop (1999, Album: Black on both Side)
Craig Mack - Flava in ya ear (1994, Project Funk da World)
Iam - L’empire du côté obscure (1997, Album: L’école du micro d’argent)
Original Chanson Hip Hop
Chic - Good Times The Sugarhill Gang - Rapper’s Delight
Joe Cocker - Woman to woman 2pac - California Love
Charles Aznavour- Parce que tu crois Dr. Dre - What’s the difference
Mtume - Juicy Fruit Biggie - Juicy
Mike Brant - Mais dans la lumière Eminem, Dr Dre, 50 cent - Crack a Bottle
Quelles sont les différences et les ressemblances entre les chansons Good Times de Chic et Rapper’s Delight de The Sugarhill Gang?
La chanson Rapper’s Delight de The Sugarhill Gang utilise un sample de la chanson Good Times de Chic. La basse et la batterie ont été rejouées sur la chanson Rapper’s Delight. Ils jouent exactement les mêmes motifs que sur la chanson originale. Cela permet de les mettre en avant.
Le sample n’est pas présent sur toute la chanson. On alterne des passages basse / batterie avec des passages dans lesquels le sample est ajouté. Cela permet d’apporter de la dynamique au morceau. La chanson est construite de cette façon tout du long. Lorsque le sample n’est pas présent, on a une basse et une batterie qui jouent la même chose que sur le sample.