Le devoir n'est pas un ordre que l'on suit aveuglément et comme mécaniquement, ni une contrainte à laquelle on se plierait par crainte de punition: il exige la volonté d'une personne libre qui n'agit pas par intérêt, mais sans autre motivation que celle d'accomplir son devoir.
Pour Socrate, le mal et la conséquence de l'ignorance: ceux qui n'accomplissent pas leurs devoirs et commettent le mal le font par ignorance, parce qu'ils ne connaissent pas le vrai bien.
On ne fait pas son devoir parce qu'on espère recevoir une récompense, ni par crainte, sans quoi il ne s'agit pas de devoir mais d'intérêt. On fait son devoir uniquement parce que c'est notre devoir, ce que Kant a nommé "l'impératif catégorique". Le devoir est étrangers à l'intérêt.
Le devoir est une tâche à accomplir. Lié à la nécessité pour l'homme de triompher de ses désirs, il constitue une victoire sur l'instinct. En obéissant au devoir, l'homme montre qu'il peut s'élever au-dessus de la nature et des mauvaises passions comme la jalousie ou le désir de vengeance. Le devoir n'est donc ni une simple contrainte sociale ni un obstacle à la liberté.
Le devoir suppose une volonté autonome du sujet et non la connaissance d'un principe extérieur à la volonté comme la punition, l'interdit ou la contrainte.
C. La critique du devoir
On peut distinguer la morale, faite d'impératifs et d'interdits, et l'éthique faite de règle de conduite de compréhension et de connaissance des principes.
3) Devoir et subjectivité.
A. Le visage d'autrui nous révèle notre devoir.
Notre devoir n'est pas déduit de la raison: il nous est révélé par la perception du visage d'autrui, dans une expérience intersubjective. D'après Emmanuel Levinas être confronté à un visage c'est faire l'expérience de la vulnérabilité d'autrui et de notre responsabilité vis à vis de lui.
B. L'éthique de la discussion
La conscience que les hommes ont de leurs devoirs ne prend cependant pas nécessairement la forme d'un ordre indiscutable dicté par notre conscience comme chez Kant, mais peut être élaboré dans le cadre d'un dialogue, grâce à ce que Jürgen à appelé l'"étique de la discussion". Suivant cette théorie, c'est en visant l'universalité, dans un dialogue, que les sujets élaborent des principes moraux. Comme chez Kant, le principe moral est indépendant des intérêts particuliers, mais cette fois il est issu d'un dialogue entre plusieurs sujets.
C. Nos devoirs vis-à-vis des générations futures.
Nous savons maintenant que les ressources de la nature ne sont pas inépuisables. Par conséquent, d'après Hans nous avons une responsabilité vis-à-vis des générations futures: nous devons agir pour garantir "la permanence d'une vie authentiquement humaine sur Terre"
Le devoir n'est pas un ordre que l'on suit aveuglément et comme mécaniquement, ni une contrainte à laquelle on se plierait par crainte de punition: il exige la volonté d'une personne libre qui n'agit pas par intérêt, mais sans autre motivation que celle d'accomplir son devoir.
Pour Socrate, le mal et la conséquence de l'ignorance: ceux qui n'accomplissent pas leurs devoirs et commettent le mal le font par ignorance, parce qu'ils ne connaissent pas le vrai bien.
On ne fait pas son devoir parce qu'on espère recevoir une récompense, ni par crainte, sans quoi il ne s'agit pas de devoir mais d'intérêt. On fait son devoir uniquement parce que c'est notre devoir, ce que Kant a nommé "l'impératif catégorique". Le devoir est étrangers à l'intérêt.
Le devoir est une tâche à accomplir. Lié à la nécessité pour l'homme de triompher de ses désirs, il constitue une victoire sur l'instinct. En obéissant au devoir, l'homme montre qu'il peut s'élever au-dessus de la nature et des mauvaises passions comme la jalousie ou le désir de vengeance. Le devoir n'est donc ni une simple contrainte sociale ni un obstacle à la liberté.
Le devoir suppose une volonté autonome du sujet et non la connaissance d'un principe extérieur à la volonté comme la punition, l'interdit ou la contrainte.
C. La critique du devoir
On peut distinguer la morale, faite d'impératifs et d'interdits, et l'éthique faite de règle de conduite de compréhension et de connaissance des principes.
3) Devoir et subjectivité.
A. Le visage d'autrui nous révèle notre devoir.
Notre devoir n'est pas déduit de la raison: il nous est révélé par la perception du visage d'autrui, dans une expérience intersubjective. D'après Emmanuel Levinas être confronté à un visage c'est faire l'expérience de la vulnérabilité d'autrui et de notre responsabilité vis à vis de lui.
B. L'éthique de la discussion
La conscience que les hommes ont de leurs devoirs ne prend cependant pas nécessairement la forme d'un ordre indiscutable dicté par notre conscience comme chez Kant, mais peut être élaboré dans le cadre d'un dialogue, grâce à ce que Jürgen à appelé l'"étique de la discussion". Suivant cette théorie, c'est en visant l'universalité, dans un dialogue, que les sujets élaborent des principes moraux. Comme chez Kant, le principe moral est indépendant des intérêts particuliers, mais cette fois il est issu d'un dialogue entre plusieurs sujets.
C. Nos devoirs vis-à-vis des générations futures.
Nous savons maintenant que les ressources de la nature ne sont pas inépuisables. Par conséquent, d'après Hans nous avons une responsabilité vis-à-vis des générations futures: nous devons agir pour garantir "la permanence d'une vie authentiquement humaine sur Terre"