VH est le cadet de 3 frères, ces 3 frères ont été en rivalité.
L’aîné des frères s’appelle Abel : cette inversion des polarités du mythe (Caïn est le frère aîné d’Abel dans le récit de Genèse IV) fait qu’Hugo se sent Caïn.Le benjamin, qui s’est senti rejeté par ses aînés, inverse les rôles et les rejette à son tour. On va le voir, cette rivalité accompagne le développement du jeune VH : faire l’histoire de son adolescence, c’est écrire l’histoire de sa rivalité fraternelle. Ce « complexe de Caïn » est masqué par des projections idylliques
Le récit de de la naissance de VH dans « Ce siècle avait deux ans » permet de tracer cette rivalité
Le nouveau-né : difforme,chétif, en situation d’infériorité physique par rapport à ses frères
l’importance des figures monstrueuses dans son œuvre, par ex. Quasimodo.
Il se perçoit comme disgracieux par rapport à ses frères ; il en découle une hostilité infantile qui resurgira dans sa poésie,
« Le Petit Roi de Galice » : « Ils sont frères c’est bien. Sont-ils amis ? non certes »
Le sentiment initial d’infériorité physique par rapport aux grands frères est compensé par une sorte de complexe de supériorité intellectuelle : VH est celui qui a un front large, un grand front, signe pour lui de sa supériorité intellectuelle.
A plusieurs reprises, Dieu est désigné par la métonymie du front.
Egaler et dépasser ses frères----> c’est la manière de résoudre le complexe initial, l’hostilité refoulée
Mais, comme l’hostilité, ce désir de supériorité est marqué d’une certaine culpabilité (on a envie d’être le premier, le meilleur, le préféré des parents, en même temps on sait que ce n’est pas bien…. C’est à la fois naturel et culpabilisant…)
Victor Hugo se blesse en voulant battre ses frères à la course , il s’ouvre le front et en garde une cicatrice.
Cette blessure qui frappe le front frappe le désir de supériorité de VH.
En quelque sorte, il est puni par où il a péché. Il est abaissé pour avoir voulu s’élever. Symboliquement, « s’élever au-dessus de ses frères » signifie « écraser, supprimer ou tuer ses frères ».
---> développe le thème de la jalousie
Hugo lui-même est très jalousé : jalousé comme il fut jaloux, il est puni par où il a péché.
Victor, fidèle à son nom (victor en latin signifie vainqueur), est fidèle sur toute la ligne ; son vœu infantile est donc réalisé(se débarrasser de ses frères comme Caïn s'est débarrassé du sien).
Ce thème de la jalousie est réactivé dans « La Conscience ». Le nom d’Abel, l’aîné, a favorisé la projection imaginaire du poète lui-même dans le personnage de Caïn.
La relation de VH à son père :
Symboles importants
VH est le cadet de 3 frères, ces 3 frères ont été en rivalité.
L’aîné des frères s’appelle Abel : cette inversion des polarités du mythe (Caïn est le frère aîné d’Abel dans le récit de Genèse IV) fait qu’Hugo se sent Caïn.Le benjamin, qui s’est senti rejeté par ses aînés, inverse les rôles et les rejette à son tour. On va le voir, cette rivalité accompagne le développement du jeune VH : faire l’histoire de son adolescence, c’est écrire l’histoire de sa rivalité fraternelle. Ce « complexe de Caïn » est masqué par des projections idylliques
Le récit de de la naissance de VH dans « Ce siècle avait deux ans » permet de tracer cette rivalité
Le nouveau-né : difforme,chétif, en situation d’infériorité physique par rapport à ses frères
l’importance des figures monstrueuses dans son œuvre, par ex. Quasimodo.
Il se perçoit comme disgracieux par rapport à ses frères ; il en découle une hostilité infantile qui resurgira dans sa poésie,
« Le Petit Roi de Galice » : « Ils sont frères c’est bien. Sont-ils amis ? non certes »
Le sentiment initial d’infériorité physique par rapport aux grands frères est compensé par une sorte de complexe de supériorité intellectuelle : VH est celui qui a un front large, un grand front, signe pour lui de sa supériorité intellectuelle.
A plusieurs reprises, Dieu est désigné par la métonymie du front.
Egaler et dépasser ses frères----> c’est la manière de résoudre le complexe initial, l’hostilité refoulée
Mais, comme l’hostilité, ce désir de supériorité est marqué d’une certaine culpabilité (on a envie d’être le premier, le meilleur, le préféré des parents, en même temps on sait que ce n’est pas bien…. C’est à la fois naturel et culpabilisant…)
Victor Hugo se blesse en voulant battre ses frères à la course , il s’ouvre le front et en garde une cicatrice.
Cette blessure qui frappe le front frappe le désir de supériorité de VH.
En quelque sorte, il est puni par où il a péché. Il est abaissé pour avoir voulu s’élever. Symboliquement, « s’élever au-dessus de ses frères » signifie « écraser, supprimer ou tuer ses frères ».
---> développe le thème de la jalousie
Hugo lui-même est très jalousé : jalousé comme il fut jaloux, il est puni par où il a péché.
Victor, fidèle à son nom (victor en latin signifie vainqueur), est fidèle sur toute la ligne ; son vœu infantile est donc réalisé(se débarrasser de ses frères comme Caïn s'est débarrassé du sien).
Ce thème de la jalousie est réactivé dans « La Conscience ». Le nom d’Abel, l’aîné, a favorisé la projection imaginaire du poète lui-même dans le personnage de Caïn.
La relation de VH à son père :
Symboles importants