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BACHELOR
1ère année

La Révolution française et l'Empire : une nouvelle conception de la nation

Histoire

Definition

Cahiers de doléances
documents rédigés pour rassembler les revendications de la population.

I. Nation et politique au début de la Révolution (1789?1791)


1. L’affaiblissement de la monarchie

XVIIIe siècle : fragilisation de la société d'ordres ? affirmation de la bourgeoisie + crise économique (dette publique).

Janvier 1789 : convocation des états généraux par Louis XVI ? les députés forment une Assemblée nationale et s’appuient sur les cahiers de doléances pour rédiger une Constitution.

20 juin 1789 : les députés prouvent leur détermination lors du serment du jeu de paume. Louis XVI fait intervenir la troupe ? tensions sociales, émeutes, surtout à Paris ? prise de la Bastille le 14 juillet.


2. De l’absolutisme à la souveraineté nationale

4 août : abolition des privilèges.

26 août : proclamation de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (principes de liberté individuelle + d'égalité des citoyens devant la loi).

Disparition de la monarchie absolue pour une monarchie parlementaire :

? la souveraineté s'exerce au nom du peuple et non plus du droit divin ;

? pouvoir législatif à l’Assemblée, pouvoir exécutif au roi.

Nouvelles institutions : suffrage censitaire masculin (malgré l'implication des femmes dans la révolution), création des départements, réorganisation de l'Église (Constitution civile du clergé, juillet 1790), généralisation de l'état civil, proclamation de la liberté de culte.


3. L'introuvable unité nationale

La France de 1789-1791 est en crise et des émeutes populaires éclatent : les Français les plus pauvres demandent une amélioration de leur niveau de vie mais ils sont exclus des débats.

Intensification des divisions politiques entre les Feuillants (souhaitent la fin de la Révolution) et les Jacobins (souhaitent le prolongement de cette dernière).


II. La décennie révolutionnaire (1789-1799)

1. La dynamique révolutionnaire (1789?1792)

1789, Grande Peur : émeutes populaires menées par les sans-culottes à Paris ou dans les campagnes ? en réaction, les partisans de la Contre-Révolution s'organisent.

Intensification des conflits auour de la question religieuse : des prêtres acceptent la Constitution civile du clergé (prêtres constitutionnels) mais d'autres la refusent (prêtres réfractaires) ? éclatement de révoltes.

20 juin 1791, tentative de fuite de Louis XVI et sa famille mais ils sont arrêtés à Varennes : c'est une trahison.

10 août 1792, le roi est suspendu et enfermé à la prison du Temple ? chute de la royauté.


2. La République assiégée (1792?1794)

Un pays menacé et divisé :

? Avril 1792 : la guerre éclate ? l'Autriche et la Prusse interviennent pour libérer Louis XVI.

? Dans la nouvelle Assemblée, les Girondins s'opposent aux Montagnards (Robespierre).

20 septembre 1792 : proclamation de la République après la victoire française à Valmy.

Mais cette décision avive les conflits : les royalistes sont pourchassés, Louis XVI exécuté et le Royaume-Uni déclare la guerre à la France en 1793.

Mise en place de la Terreur par les Montagnards = un gouvernement qui s'appuie sur les sans-culottes + réprime les ennemis soupçonnés de la Révolution.


3. Une réaction bourgeoise ?

Fin à la Terreur avec le Coup d'État contre Robespierre (0-10 thermidor an II) ? la réaction thermidorienne débute, dirigée contre les Jacobins.

1795-1799 : le Directoire (1795-1999) = un système censitaire qui donne le pouvoir à 5 directeurs, mais ce régime doit faire face aux mouvements monarchiste et jacobin.


III. Du Consulat à l’Empire : ordre social et ordre politique (1799?1815)

1. Rétablir l’ordre politique

Le Directoire, un régime instable : le 9 novembre 1799, Napoléon Bonaparte renverse le régime et fonde le Consulat.

Bonaparte devient Premier Consul et assume l'essentiel du pouvoir exécutif. La nouvelle Constitution (adoptée par plébiscite) réduit le rôle des assemblées.

1802 : Bonaparte est nommé consul à vie.

1804 : le Sénat lui accorde le titre d'empereur (décision acceptée par référendum) et Bonaparte devient Napoléon Ier.


2. Stabiliser les acquis de la Révolution

Napoléon exerce un pouvoir dictatorial : administration centralisée, police secrète, limitation des libertés individuelles.

1804, Code Civil qui réaffirme les principes révolutionnaires :

? garantie du droit de propriété et de la liberté de conscience ;

? sauvegarder la souveraineté populaire (= maintien des plébiscites).

Napoléon consolide la situation intérieure de la France :

? fondation de la Banque de France, conclusion d'un Concordat (apaiser les tensions religieuses) et création des préfectures ;

? le nouveau régime modernise le pays.


3. La France des notables

Maintien du régime censitaire masculin : seuls les hommes et les propriétaires les plus riches peuvent participer à la vie politique.

Un régime impérial qui trouve des soutiens parmi les notables français (membres de la grande ou moyenne bourgeoisie).

La situation de la paysannerie et des ouvriers demeure précaire.


IV. L’Empire et l’Europe : une nation conquérante (1799?1815)

1. Une période d’expansion (1792?1812)

Les victoires françaises permettent au pays d'étendre son influence aux « républiques sœurs » (Italie, Belgique, Pays-Bas, Suisse) :

? 1798 : loi Jourdan ? instauration du service militaire obligatoire qui renforce l'armée ;

? Royaume-Uni, Prusse, Autriche, Russie se coalisent contre les ambitions internationales de la France.

1805 : Bataille de Trafalgar ? les britanniques anéantissent la flotte française ? Napoléon se concentre alors sur le continent et impose à certains États vaincus de nouveaux souverains issus de sa famille.

Pour affaiblir les Britanniques, Napoléon empêche les échanges entre le Royaume-Uni et le reste de l’Europe (= blocus continental).


2. Sentiments nationaux et occupation française

Dès 1792, la France impose à ses États vassaux des réformes politiques et administratives (sur le modèle du Code civil) et pille les richesses des États vaincus (soutenir l'effort de guerre impérial).

L'expansion française suscite critiques et résistances :

? éclatement de rébellions (Italie, Pays-Bas, Suisse, Allemagne) + de la guérilla espagnole (1808-1814) ;

? occupation française + résistance à l'impérialisme napoléonien = renforcement du sentiment national.


3. Revers et déclin (1812?1815)

La France est affaiblie par les soulèvements + la Russie continue de commercer avec le Royaume-Uni.

1812 : campagne de Russie ? Napoléon atteint Moscou avec la Grande Armée mais il est obligé de se retirer (incendie + froid glacial = énormes pertes).

Les souverains européens alliés repoussent les Français et vainquent Napoléon ? exilé sur l'île d'Elbe mais il s'échappe et tente de reprendre le pouvoir (les Cent-Jours) ? il est défait à la bataille de Waterloo (1815) ? chute de l'Empire.

A retenir :

II. La décennie révolutionnaire (1789?1799) Contre-Révolution : ensemble des individus opposés à la Révolution, généralement partisans d’un retour à l’Ancien Régime. Jacobins : membres du club des Jacobins, d’inspiration républicaine. Le jacobinisme tend à se radicaliser pour finir par désigner la gauche républicaine. Sans-culottes : membres des milieux populaires acquis à la Révolution française. Terreur : gouvernement d’exception, mis en place afin de lutter contre les adversaires de la Révolution (royalistes), mais aussi contre les Girondins. III. Du Consulat à l’Empire : ordre social et ordre politique (1799?1815) Concordat : accord entre la papauté et un État. Droit de propriété : droit de posséder librement une propriété immobilière ou foncière. Liberté de conscience : liberté de pratiquer toute religion ou de ne pas pratiquer de religion, selon ses convictions individuelles. Plébiscite : vote par lequel un dirigeant politique demande aux citoyens de lui manifester leur confiance. Sénat : sous le Consulat, assemblée qui vérifie la constitutionnalité des lois et qui choisit les membres des deux assemblées législatives. IV. La domination romaine sur la Méditerranée antique État vassal : État placé sous la dépendance d’un autre pays plus puissant. Grande Armée : nom donné, à partir de 1804, à l’armée napoléonienne, composée de soldats de plusieurs nationalités. Guérilla : type de guerre fondée sur des stratégies de harcèlement, d’embuscade, et menée par des groupes clandestins qui se forment dans la population locale. Républiques sœurs : ensemble d’États européens qui se dotent de régimes républicains sous l’influence de la Révolution, et qui se rapprochent de la France à partir des années 1790.
Manon Roland (1754-1793) Issue de la bourgeoisie, élève brillante ayant reçu une éducation soignée, elle s’engage avec enthousiasme dans les événements révolutionnaires. Elle coécrit les discours de son mari, Jean?Marie Roland, élu député puis devenu ministre, et rédige des articles. Son influence politique se diffuse également au sein du salon qu’elle organise à Paris et qui est fréquenté par les membres de la mouvance girondine. Arrêtée en juin 1793 lors de la chute des Girondins, elle est guillotinée le 8 novembre 1793. Maximilien de Robespierre (1758-1794) Issu de la bourgeoisie d’Arras, député du tiers état en 1789, Robespierre est élu à la Convention (1792). Il se range du côté des Montagnards, contre les Girondins. À partir de juillet 1793, il devient l’un des principaux chefs de file du régime. Sa politique de répression des opposants, ses mesures interventionnistes et son intransigeance – on le surnomme « l’Incorruptible » – soulèvent toutefois de fortes résistances. En 1794, un complot renverse Robespierre, qui est guillotiné.
Prise de la Bastille : 14 juillet 1789 Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : 1789 MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE : octobre 1791 — septembre 1792 septembre 1792 — août 1795 CONVENTION août 1795 — novembre 1799 DIRECTOIRE novembre 1799 — décembre 1804 CONSULAT
BACHELOR
1ère année

La Révolution française et l'Empire : une nouvelle conception de la nation

Histoire

Definition

Cahiers de doléances
documents rédigés pour rassembler les revendications de la population.

I. Nation et politique au début de la Révolution (1789?1791)


1. L’affaiblissement de la monarchie

XVIIIe siècle : fragilisation de la société d'ordres ? affirmation de la bourgeoisie + crise économique (dette publique).

Janvier 1789 : convocation des états généraux par Louis XVI ? les députés forment une Assemblée nationale et s’appuient sur les cahiers de doléances pour rédiger une Constitution.

20 juin 1789 : les députés prouvent leur détermination lors du serment du jeu de paume. Louis XVI fait intervenir la troupe ? tensions sociales, émeutes, surtout à Paris ? prise de la Bastille le 14 juillet.


2. De l’absolutisme à la souveraineté nationale

4 août : abolition des privilèges.

26 août : proclamation de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (principes de liberté individuelle + d'égalité des citoyens devant la loi).

Disparition de la monarchie absolue pour une monarchie parlementaire :

? la souveraineté s'exerce au nom du peuple et non plus du droit divin ;

? pouvoir législatif à l’Assemblée, pouvoir exécutif au roi.

Nouvelles institutions : suffrage censitaire masculin (malgré l'implication des femmes dans la révolution), création des départements, réorganisation de l'Église (Constitution civile du clergé, juillet 1790), généralisation de l'état civil, proclamation de la liberté de culte.


3. L'introuvable unité nationale

La France de 1789-1791 est en crise et des émeutes populaires éclatent : les Français les plus pauvres demandent une amélioration de leur niveau de vie mais ils sont exclus des débats.

Intensification des divisions politiques entre les Feuillants (souhaitent la fin de la Révolution) et les Jacobins (souhaitent le prolongement de cette dernière).


II. La décennie révolutionnaire (1789-1799)

1. La dynamique révolutionnaire (1789?1792)

1789, Grande Peur : émeutes populaires menées par les sans-culottes à Paris ou dans les campagnes ? en réaction, les partisans de la Contre-Révolution s'organisent.

Intensification des conflits auour de la question religieuse : des prêtres acceptent la Constitution civile du clergé (prêtres constitutionnels) mais d'autres la refusent (prêtres réfractaires) ? éclatement de révoltes.

20 juin 1791, tentative de fuite de Louis XVI et sa famille mais ils sont arrêtés à Varennes : c'est une trahison.

10 août 1792, le roi est suspendu et enfermé à la prison du Temple ? chute de la royauté.


2. La République assiégée (1792?1794)

Un pays menacé et divisé :

? Avril 1792 : la guerre éclate ? l'Autriche et la Prusse interviennent pour libérer Louis XVI.

? Dans la nouvelle Assemblée, les Girondins s'opposent aux Montagnards (Robespierre).

20 septembre 1792 : proclamation de la République après la victoire française à Valmy.

Mais cette décision avive les conflits : les royalistes sont pourchassés, Louis XVI exécuté et le Royaume-Uni déclare la guerre à la France en 1793.

Mise en place de la Terreur par les Montagnards = un gouvernement qui s'appuie sur les sans-culottes + réprime les ennemis soupçonnés de la Révolution.


3. Une réaction bourgeoise ?

Fin à la Terreur avec le Coup d'État contre Robespierre (0-10 thermidor an II) ? la réaction thermidorienne débute, dirigée contre les Jacobins.

1795-1799 : le Directoire (1795-1999) = un système censitaire qui donne le pouvoir à 5 directeurs, mais ce régime doit faire face aux mouvements monarchiste et jacobin.


III. Du Consulat à l’Empire : ordre social et ordre politique (1799?1815)

1. Rétablir l’ordre politique

Le Directoire, un régime instable : le 9 novembre 1799, Napoléon Bonaparte renverse le régime et fonde le Consulat.

Bonaparte devient Premier Consul et assume l'essentiel du pouvoir exécutif. La nouvelle Constitution (adoptée par plébiscite) réduit le rôle des assemblées.

1802 : Bonaparte est nommé consul à vie.

1804 : le Sénat lui accorde le titre d'empereur (décision acceptée par référendum) et Bonaparte devient Napoléon Ier.


2. Stabiliser les acquis de la Révolution

Napoléon exerce un pouvoir dictatorial : administration centralisée, police secrète, limitation des libertés individuelles.

1804, Code Civil qui réaffirme les principes révolutionnaires :

? garantie du droit de propriété et de la liberté de conscience ;

? sauvegarder la souveraineté populaire (= maintien des plébiscites).

Napoléon consolide la situation intérieure de la France :

? fondation de la Banque de France, conclusion d'un Concordat (apaiser les tensions religieuses) et création des préfectures ;

? le nouveau régime modernise le pays.


3. La France des notables

Maintien du régime censitaire masculin : seuls les hommes et les propriétaires les plus riches peuvent participer à la vie politique.

Un régime impérial qui trouve des soutiens parmi les notables français (membres de la grande ou moyenne bourgeoisie).

La situation de la paysannerie et des ouvriers demeure précaire.


IV. L’Empire et l’Europe : une nation conquérante (1799?1815)

1. Une période d’expansion (1792?1812)

Les victoires françaises permettent au pays d'étendre son influence aux « républiques sœurs » (Italie, Belgique, Pays-Bas, Suisse) :

? 1798 : loi Jourdan ? instauration du service militaire obligatoire qui renforce l'armée ;

? Royaume-Uni, Prusse, Autriche, Russie se coalisent contre les ambitions internationales de la France.

1805 : Bataille de Trafalgar ? les britanniques anéantissent la flotte française ? Napoléon se concentre alors sur le continent et impose à certains États vaincus de nouveaux souverains issus de sa famille.

Pour affaiblir les Britanniques, Napoléon empêche les échanges entre le Royaume-Uni et le reste de l’Europe (= blocus continental).


2. Sentiments nationaux et occupation française

Dès 1792, la France impose à ses États vassaux des réformes politiques et administratives (sur le modèle du Code civil) et pille les richesses des États vaincus (soutenir l'effort de guerre impérial).

L'expansion française suscite critiques et résistances :

? éclatement de rébellions (Italie, Pays-Bas, Suisse, Allemagne) + de la guérilla espagnole (1808-1814) ;

? occupation française + résistance à l'impérialisme napoléonien = renforcement du sentiment national.


3. Revers et déclin (1812?1815)

La France est affaiblie par les soulèvements + la Russie continue de commercer avec le Royaume-Uni.

1812 : campagne de Russie ? Napoléon atteint Moscou avec la Grande Armée mais il est obligé de se retirer (incendie + froid glacial = énormes pertes).

Les souverains européens alliés repoussent les Français et vainquent Napoléon ? exilé sur l'île d'Elbe mais il s'échappe et tente de reprendre le pouvoir (les Cent-Jours) ? il est défait à la bataille de Waterloo (1815) ? chute de l'Empire.

A retenir :

II. La décennie révolutionnaire (1789?1799) Contre-Révolution : ensemble des individus opposés à la Révolution, généralement partisans d’un retour à l’Ancien Régime. Jacobins : membres du club des Jacobins, d’inspiration républicaine. Le jacobinisme tend à se radicaliser pour finir par désigner la gauche républicaine. Sans-culottes : membres des milieux populaires acquis à la Révolution française. Terreur : gouvernement d’exception, mis en place afin de lutter contre les adversaires de la Révolution (royalistes), mais aussi contre les Girondins. III. Du Consulat à l’Empire : ordre social et ordre politique (1799?1815) Concordat : accord entre la papauté et un État. Droit de propriété : droit de posséder librement une propriété immobilière ou foncière. Liberté de conscience : liberté de pratiquer toute religion ou de ne pas pratiquer de religion, selon ses convictions individuelles. Plébiscite : vote par lequel un dirigeant politique demande aux citoyens de lui manifester leur confiance. Sénat : sous le Consulat, assemblée qui vérifie la constitutionnalité des lois et qui choisit les membres des deux assemblées législatives. IV. La domination romaine sur la Méditerranée antique État vassal : État placé sous la dépendance d’un autre pays plus puissant. Grande Armée : nom donné, à partir de 1804, à l’armée napoléonienne, composée de soldats de plusieurs nationalités. Guérilla : type de guerre fondée sur des stratégies de harcèlement, d’embuscade, et menée par des groupes clandestins qui se forment dans la population locale. Républiques sœurs : ensemble d’États européens qui se dotent de régimes républicains sous l’influence de la Révolution, et qui se rapprochent de la France à partir des années 1790.
Manon Roland (1754-1793) Issue de la bourgeoisie, élève brillante ayant reçu une éducation soignée, elle s’engage avec enthousiasme dans les événements révolutionnaires. Elle coécrit les discours de son mari, Jean?Marie Roland, élu député puis devenu ministre, et rédige des articles. Son influence politique se diffuse également au sein du salon qu’elle organise à Paris et qui est fréquenté par les membres de la mouvance girondine. Arrêtée en juin 1793 lors de la chute des Girondins, elle est guillotinée le 8 novembre 1793. Maximilien de Robespierre (1758-1794) Issu de la bourgeoisie d’Arras, député du tiers état en 1789, Robespierre est élu à la Convention (1792). Il se range du côté des Montagnards, contre les Girondins. À partir de juillet 1793, il devient l’un des principaux chefs de file du régime. Sa politique de répression des opposants, ses mesures interventionnistes et son intransigeance – on le surnomme « l’Incorruptible » – soulèvent toutefois de fortes résistances. En 1794, un complot renverse Robespierre, qui est guillotiné.
Prise de la Bastille : 14 juillet 1789 Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : 1789 MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE : octobre 1791 — septembre 1792 septembre 1792 — août 1795 CONVENTION août 1795 — novembre 1799 DIRECTOIRE novembre 1799 — décembre 1804 CONSULAT