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Post-Bac
1

La psychologie clinique et ses acteurs

Psychologie clinique

Définition

La catharsis
moyen thérapeutique par la parole qui permet d’amener le malade à se libérer de traumatismes affectifs refoulés et donc résoudre les symptômes.
la libre association
outil psychanalytique, qui permet d’approcher le contenu de l’inconscient.
Le transfert
ce que le patient transfère au thérapeute de sa vie psychique.
Le contre-transfert
la façon dont le thérapeute réagit au transfert
subconscient
Idée qu'il existe une forme de conscience psychologique.

Sigmund FREUD

Développement de la psychanalyse :

Initialement, Freud va aussi utiliser l’hypnose comme outil thérapeutique qu’il abandonne ensuite. Il fait l’hypothèse de l’existence d’un inconscient, considérant que les productions humaines (conduites, paroles, rêves,..) renvoient à autre chose que ce qu’elles sont, que leur contenu manifeste, ce qu’on appelle le contenu latent. Le contenu latent véhicule les productions de notre inconscient et donne du sens à nos conduites les plus insensées.

Il développe la technique de la libre association, outil psychanalytique, qui permet d’approcher le contenu de l’inconscient.

Freud utilise pour la 1ère fois le terme de psychologie clinique dans une lettre adressée à Fliess en 1899 bien qu’il l’utilise que très rarement. Pour lui c’est l’application des connaissances psychologiques aux données de l’expérience clinique.

FREUD amène 2 particularités à la psychologie clinique : l'étude de cas (commence à parler avec les patients et construit ces études sous la forme de roman policier) + s'appuie sur l'analyse du transfert (ce que le patient transfère au thérapeute de sa vie psychique) et du contre-transfert (la façon dont le thérapeute réagit au transfert). 

Pierre JANET

Il pose les bases d’une réelle clinique psychologique : l’étude de l’individu dans sa singularité et dans sa totalité. S'intéressant aux théories freudienne, Il a développé certains concepts, le subconscient, et aussi à l'origine de l'automatisme mental qui correspond à l'idée qu'il existe une forme de conscience psychologique

l va porter un intérêt pour le particulier, le singulier en utilisant une approche globale du sujet par l’utilisation de l’écoute et de l’observation fine. Il fait des études de cas sans forcément intervenir. 

Juliette FAVEZ-BOUTONNIER 

Elle défend une psychologie clinique “à mains nues” et met l’accent sur la question de l’intersubjectivité qui naît de la rencontre entre le patient et le thérapeute. Elle voit la psychologie clinique comme une “étude de la personnalité singulière dans la totalité de sa situation et de son évolution”

Elle participe activement à la reconnaissance de la psychologie clinique à l’université :

? Création du 1er certificat de psychologie clinique à la Sorbonne en 1966, qui est alors reconnu à l’université.

? Création d’une UER ( Unité d’étude et de recherche ) de sciences humaines cliniques en 1968.

Par la suite, le 1er titre de psychologue clinicien sera reconnue en 1971, à cette même époque se fera le développement progressif des DESS et des DEA.

Daniel LAGACHE

Encore aujourd’hui, on considère que c’est à lui qu’on doit la conception actuelle de la Psychologie Clinique en France, notamment grâce à une conférence présentée au groupe de l’évolution psychiatrique en 1949.

Pour lui, la méthode clinique est le fait d’envisager la conduite dans sa perspective propre, de relever aussi fidèlement que possible les manières d’être et de réagir d’un être humain concret et complet. C’est chercher à établir le sens, la structure et la genèse et déceler les conflits

Jean-Louis PEDINIELLI

Il fonde son travail sur différentes méthodes cliniques, rapprochant les méthodes quantitatives (en labo) et qualitatives (étude de cas). Pour lui, la psychologie clinique est un ensemble de pratiques et aussi un ensemble de méthodes et de théories.

Lightner WITMER

Il est le 1er à utiliser le terme de psychologie clinique lors d’une conférence auprès de l’American psychological Association (APA) en 1896. La section clinique par l’APA n’apparaît cependant qu’en 1919, et le statut de psychologue clinicien aux USA s’établit en 1947.


A retenir :

L’objet de la psychologie clinique : synthèse

La psychologie clinique est “l’étude d’une personnalité singulière dans la totalité de sa situation et de son évolution” :

? Importance de la singularité : Chacun a une perception et une réalité qui nous est propre. Notre monde intérieur, notre psychisme, nous est singulier. La manière dont on se représente le monde, la manière dont on interagit avec le monde, comment on se considère soit même nous est personnel, Il n’existe aucune réalité psychique similaire.

? La totalité : il faut tenir compte de tout ce qu’est le sujet, visible et invisible, aujourd’hui et tout ce qui a participé à le construire hier

? En contexte : il faut remettre les observations en contexte social dans l’environnement du sujet.

? vision holistique/globale du sujet 

Post-Bac
1

La psychologie clinique et ses acteurs

Psychologie clinique

Définition

La catharsis
moyen thérapeutique par la parole qui permet d’amener le malade à se libérer de traumatismes affectifs refoulés et donc résoudre les symptômes.
la libre association
outil psychanalytique, qui permet d’approcher le contenu de l’inconscient.
Le transfert
ce que le patient transfère au thérapeute de sa vie psychique.
Le contre-transfert
la façon dont le thérapeute réagit au transfert
subconscient
Idée qu'il existe une forme de conscience psychologique.

Sigmund FREUD

Développement de la psychanalyse :

Initialement, Freud va aussi utiliser l’hypnose comme outil thérapeutique qu’il abandonne ensuite. Il fait l’hypothèse de l’existence d’un inconscient, considérant que les productions humaines (conduites, paroles, rêves,..) renvoient à autre chose que ce qu’elles sont, que leur contenu manifeste, ce qu’on appelle le contenu latent. Le contenu latent véhicule les productions de notre inconscient et donne du sens à nos conduites les plus insensées.

Il développe la technique de la libre association, outil psychanalytique, qui permet d’approcher le contenu de l’inconscient.

Freud utilise pour la 1ère fois le terme de psychologie clinique dans une lettre adressée à Fliess en 1899 bien qu’il l’utilise que très rarement. Pour lui c’est l’application des connaissances psychologiques aux données de l’expérience clinique.

FREUD amène 2 particularités à la psychologie clinique : l'étude de cas (commence à parler avec les patients et construit ces études sous la forme de roman policier) + s'appuie sur l'analyse du transfert (ce que le patient transfère au thérapeute de sa vie psychique) et du contre-transfert (la façon dont le thérapeute réagit au transfert). 

Pierre JANET

Il pose les bases d’une réelle clinique psychologique : l’étude de l’individu dans sa singularité et dans sa totalité. S'intéressant aux théories freudienne, Il a développé certains concepts, le subconscient, et aussi à l'origine de l'automatisme mental qui correspond à l'idée qu'il existe une forme de conscience psychologique

l va porter un intérêt pour le particulier, le singulier en utilisant une approche globale du sujet par l’utilisation de l’écoute et de l’observation fine. Il fait des études de cas sans forcément intervenir. 

Juliette FAVEZ-BOUTONNIER 

Elle défend une psychologie clinique “à mains nues” et met l’accent sur la question de l’intersubjectivité qui naît de la rencontre entre le patient et le thérapeute. Elle voit la psychologie clinique comme une “étude de la personnalité singulière dans la totalité de sa situation et de son évolution”

Elle participe activement à la reconnaissance de la psychologie clinique à l’université :

? Création du 1er certificat de psychologie clinique à la Sorbonne en 1966, qui est alors reconnu à l’université.

? Création d’une UER ( Unité d’étude et de recherche ) de sciences humaines cliniques en 1968.

Par la suite, le 1er titre de psychologue clinicien sera reconnue en 1971, à cette même époque se fera le développement progressif des DESS et des DEA.

Daniel LAGACHE

Encore aujourd’hui, on considère que c’est à lui qu’on doit la conception actuelle de la Psychologie Clinique en France, notamment grâce à une conférence présentée au groupe de l’évolution psychiatrique en 1949.

Pour lui, la méthode clinique est le fait d’envisager la conduite dans sa perspective propre, de relever aussi fidèlement que possible les manières d’être et de réagir d’un être humain concret et complet. C’est chercher à établir le sens, la structure et la genèse et déceler les conflits

Jean-Louis PEDINIELLI

Il fonde son travail sur différentes méthodes cliniques, rapprochant les méthodes quantitatives (en labo) et qualitatives (étude de cas). Pour lui, la psychologie clinique est un ensemble de pratiques et aussi un ensemble de méthodes et de théories.

Lightner WITMER

Il est le 1er à utiliser le terme de psychologie clinique lors d’une conférence auprès de l’American psychological Association (APA) en 1896. La section clinique par l’APA n’apparaît cependant qu’en 1919, et le statut de psychologue clinicien aux USA s’établit en 1947.


A retenir :

L’objet de la psychologie clinique : synthèse

La psychologie clinique est “l’étude d’une personnalité singulière dans la totalité de sa situation et de son évolution” :

? Importance de la singularité : Chacun a une perception et une réalité qui nous est propre. Notre monde intérieur, notre psychisme, nous est singulier. La manière dont on se représente le monde, la manière dont on interagit avec le monde, comment on se considère soit même nous est personnel, Il n’existe aucune réalité psychique similaire.

? La totalité : il faut tenir compte de tout ce qu’est le sujet, visible et invisible, aujourd’hui et tout ce qui a participé à le construire hier

? En contexte : il faut remettre les observations en contexte social dans l’environnement du sujet.

? vision holistique/globale du sujet