Partielo | Créer ta fiche de révision en ligne rapidement
Post-Bac
2

La population urbaines et ses évolutions dans le monde

Population, dynamique et enjeux

A retenir :

Le phénomène d’urbanisation dans le monde  

La croissance urbaine et sa quantification  


 La population rurale n’augmente quasiment plus. Ce taux de croissance pour la population urbaine est de 2 %. La population urbaine augmente donc schématiquement deux fois plus vite que la population mondiale. La population rurale augmente très peu et de moins en moins. Plus de 50% de la population est urbaine.  

La population mondiale est appelée à être multipliée par 2 en 2009 et 2050. De manière évidente, ce sont les pays en développement qui vont fournir le principal stock de la population urbaine. On va passer de 0,25 à 1 milliard. La croissance urbaine sera portée par les pays les plus pauvres puis par les pays émergents et enfin par les pays développés. 

La croissance urbaine est un phénomène assez délicat à quantifier pour plusieurs raisons : 

  • Rapidité de l’accroissement différents et peut-être mal organisé. Si on prend l’Afrique subsaharienne, la part des bidonvilles est de 72 %, cette part peut aller au-delà de 50 %. 
  • Chaque pays à des seuils de population urbaine différents  

Le taux d’urbanisation et rythme d’urbanisation :

  • Le taux d’urbanisation est le taux de population urbaine.   
  • Le rythme d’urbanisation est la croissance urbaine en % par an.  

Plus le taux d’urbanisation est élevé plus le rythme d’urbanisation est faible. Plus le taux d'urbanisation est faible plus la croissance est élevée. On a des populations encore urbaines qui s’urbanisent assez vite. La Libye et la Tunisie à des taux d’urbanisation élevée. Les pays sahéliens sont beaucoup moins urbanisés, mais parviennent à rattraper les autres. Les pays très urbanisés progressent lentement au contraire des pays peu urbanisés. Depuis 1950, la population urbaine augmente en Europe et en Asie (synonyme de grandes villes). En 2009, les urbains habitent en Asie (½ habitants). Perte de l’Europe car elle recule.  

L'urbanisation et développement :

La croissance est un processus avec deux indicateurs qui sont le taux d’urbanisation et l’IDH. Dans l’ensemble, plus on va en haut a droite, plus on a des pays urbanisés, sont bénéficiaires d’un IDH élevé. Plus on va en bas à gauche plus le l'IDH est faible, on remarque que l’Éthiopie est urbanisée. Ainsi, l’urbanisation est bien un indicateur de développement. Ainsi concerne le taux et pas le rythme. Ainsi, les pays qui s’urbanisent le plus vite, sont les pays les plus pauvres. Plus d’un habitant sur 2 vit en ville. Les pauvres habitent dans les grandes villes (bidonvilles). En Afrique, l’urbanisation va très vite mais on observe que beaucoup de population vit dans des conditions pauvres. L’urbanisation n’est pas un critère constitutif de l’IDH. En effet, ce dernier comprend les critères démographiques mais aussi la scolarisation, la richesse mais pas les villes 

 


La transition urbaine  

La transition urbaine et son lien avec la transition démographique :

La transition urbaine est le passage progressif d’une société à dominante rurale vers une société à dominante urbaine.  

On explique les phases de la transition urbaine. On observe que cette courbe prend une allure logistique, prend la forme d’un S (va monter et stagner). On doit le mettre en correspondance avec la transition démographique.  

Tout d’abord, on a la phase 1 correspond au schéma de pré-transition au sein de la transition démographique. Cela veut dire que l’on est dans des sociétés traditionnelles où le taux de natalité et de mortalité est très élevé. Dans la transition démographique, il ne peut pas y avoir de surplus démographique pour alimenter les villes. Cela correspond à des zones peu développées (pays d’Afrique) et donc à des zones rurales.  

Ensuite, on a les phases 2 et 3 qui correspondent à la transition démographique. On observe que la croissance urbaine progresse un peu suite à l’exode rurale, puis va progresser avec l’exode urbaine. La population augmente vite, la société augmente vite et de ce fait le taux d’urbanisation va progresser ainsi que la ville et donc taux de croissance très élevé (ex : Afrique centrale).  

Par la suite, on arrive à la phase 4 où le taux d’urbanisation est élevé donc augmente de moins en moins vite donc phase de saturation, urbanisation diminue avec l’évolution du péri-urbain ou suburbain (ex : Amérique du sud). Les villes progressent donc moins vite. 

Phase post-transitionnelle caractérise les pays développés. Croissance urbaine et transition démographique vont donc de pair. Cette transition urbaine se décline. L’essentiel des pays du monde sont en phase 2 ou 3.  

 

Le modèle appliqué à l’échelle des grandes aires urbaines :

On a deux phases, une de forte croissance de l’agglomération urbaine puis une phase où l’agglomération décline. A la fin cela reprend. Tout d’abord, l’agglomération croit, historiquement c’est la ville centre qui s’est développé la première donc phase d’urbanisation. Peu à peu, la ville centre connaît un taux de croissance qui baisse et l’agglomération augmente par sa périphérie, notamment sa première périphérie. On a l’expression de phase de suburbanisation signifie que la ville et sa banlieue augmente de moins en moins vite, se sont plutôt les communes de la périphérie qui prennent le relais de sa croissance. Les densités se mettent à baisser dans les grandes banlieues donc dans les périphéries.  

L’agglomération tend à décliner à cause de l’importance de la périphérie. On a une dernière phase qui est repérable dans les métropoles dans les pays développés, ou très émergent. La périphérie décroit, une croissance s’essouffle et donc phase de désurbanisation Les villes rétrécissantes pour les villes en faillite surtout en Amérique du Nord pour les villes centre. Phase de réurbanisation, une phase de projection dans le futur, où on observe l’apparition de la recherche de la centralité. Les villes centres vont de ce fait regagner un peu de population encore en Amérique. 

 

Tokyo est compris dans les plus grandes villes du monde, elle est la première en 2015. Ceux qui habitent de 0 à 10km, on a un taux d’évolution faible au contraire de la grande périphérie qui se situe entre 30 à 40 km où la croissance s’accroît. Plus on habite loin, plus le taux de croissance est rejoint par les autre taux de croissance. Taux de croissance chute, ceux qui habite loin reviennent vers les villes centres et ceux des villes centres s’éloignent et va dans les périphéries. On est dans la phase de désurbanisation, où la ville centre décline mais on a un attrait nouveau pour le centre. Pour le centre, pour les périphéries puis à nouveau le centre. La ville croit grâce à l’étalement urbain.  

Le Grand Londres, la région urbaine du Grand Londres stagne = phase de désurbanisation 

On observe que la courbe 2 du comté de San Francisco n’augmente pas par rapport à la courbe 1 de son agglomération qui augmente. Cela est dû au fait que la périphérie a pris le relai. Urban Sprawl veut dire l’étalement urbain. San Francisco ne correspond pas au modèle de Klassen, on parle de nation suburbaine avec l’étalement urbain  

La hiérarchie urbaine à différentes échelles  

La croissance des grandes métropoles du monde et l’évolution de la hiérarchie urbaine-mondiale :

Le nombre de très grandes villes ne cessent d’augmenter avec un coefficient multiplicateur. Ainsi, le seuil doit être réévaluer. En 1900, les grandes villes comptent plus de 1 millions d’habitants. En 2015, on passe à 5 millions d’habitants. En 2025, on aura une très grande ville à partir de 10 millions d’habitants. Aujourd’hui, les très grandes villes sont au nombre de 30 avec plus de 10 millions d’habitants. L’expression de mégapole qualifie les villes de plus de 10 millions d’habitants. La coalescence de grandes aires métropolitaines finisse par en former une seule. On a la mégalopole japonaise, européenne etc., d’autres sont en formation. On a des méga villes avec leur tâche urbaine qui apparait tel que San Paolo, Shanghai etc. Ces grandes métropoles ont vu leur hiérarchie changer. En 1950, on est autour de 10 millions d’habitants. Cela se situent en grande partie dans les pays développés. L’Occident est assez bien placé car on a 4 villes occidentales parmi les 5 premières agglomérations. Il faut descendre au 8e et 9e rang pour voir des pays dit du Sud, il y en a peu. En 2015, on a un changement important dans la hiérarchie. Les villes qui ont pris les relais sont des villes asiatiques. La part des pays en développement est devenue dominante. Ce sont les pays qui émergent en tant que villes les plus peuplés du monde = ce sont le pays en plein transition urbaine qui vont en 2035 devenir les villes les plus peuplés contrairement au pays de post-transition qui recule.   Géopolis distingue de grandes tâches urbaines (observation de la croissance métropolitaine) pour l’extension urbaine. D’après eux, la première ville du monde serait Shanghai et non pas Tokyo. Elle apparaît au premier rang avec près de 80 millions d’habitants, c’est sa tâche qui enveloppe d’autres villes. 

La hiérarchie urbaine à l’intérieur des États et les modèles théoriques associés :

Sur le plan théorique, à l’intérieur des États, on a des hiérarchies différentes.                                    

Certains indicateurs montrent les différences de hiérarchie :  

  • L’indice de primatie (IP) = Poids de la première ville (P1) / Poids de la deuxième ville (P2). Dans l’ensemble, quand l’indice est supérieur à 5, la hiérarchie est déséquilibrée. Donne souvent un réseau urbain dit “macrocéphale” mais peu devenir “bicéphale” temporairement avec deux grandes villes qui priment sur des autres. Au contraire, pour une ville équilibrée, ce sera en dessous de 3. 
  • Indice 2 = Population de la ville urbaine 1 (P1) / Somme des populations urbaine des pays x 100.  
  • Indice 3 = Population de la ville 1 / sommes des populations x 100 

(Modèle graphique rang taille est intéressante, quand la pente est extrêmement droite, c’est qu’il y a une différence entre les différentes villes).  

La Thaïlande à un peu moins de 20 villes de plus de 100 000 hab., donc l’indice de primatie de la Thaïlande est très élevé et donc déséquilibre entre la première ville et les autres =pays centralisé.  

En Allemagne, l’indice de primatie est faible, puisque la ville de Berlin qui est la capitale n’a pas tous les attraits, elle a un réseau “polycéphale”. 

L’Inde a une hiérarchie urbaine plutôt équilibrée, on a des grosses villes un peu partout comme Calcutta, Delhi, Bombay, une structure multipolaire.  Mais, on peut nuancer car Delhi et Bombay font partie des 10 villes les plus peuplés du monde, si on fait l’indice de primatie, il y a très faible écart entre ces deux villes. Mais l’Inde est en plein transition urbaine, donc les indous vont sur toutes les villes = 40 % de population urbaine. 

L’effet de la capitale joue dans l’accroissement de l’écart. Plus son avance dans le temps, plus le réseau urbain s’étoffe et peu avoir des effets de retour comme avec la Yougoslavie à cause de la géopolitique.  


Post-Bac
2

La population urbaines et ses évolutions dans le monde

Population, dynamique et enjeux

A retenir :

Le phénomène d’urbanisation dans le monde  

La croissance urbaine et sa quantification  


 La population rurale n’augmente quasiment plus. Ce taux de croissance pour la population urbaine est de 2 %. La population urbaine augmente donc schématiquement deux fois plus vite que la population mondiale. La population rurale augmente très peu et de moins en moins. Plus de 50% de la population est urbaine.  

La population mondiale est appelée à être multipliée par 2 en 2009 et 2050. De manière évidente, ce sont les pays en développement qui vont fournir le principal stock de la population urbaine. On va passer de 0,25 à 1 milliard. La croissance urbaine sera portée par les pays les plus pauvres puis par les pays émergents et enfin par les pays développés. 

La croissance urbaine est un phénomène assez délicat à quantifier pour plusieurs raisons : 

  • Rapidité de l’accroissement différents et peut-être mal organisé. Si on prend l’Afrique subsaharienne, la part des bidonvilles est de 72 %, cette part peut aller au-delà de 50 %. 
  • Chaque pays à des seuils de population urbaine différents  

Le taux d’urbanisation et rythme d’urbanisation :

  • Le taux d’urbanisation est le taux de population urbaine.   
  • Le rythme d’urbanisation est la croissance urbaine en % par an.  

Plus le taux d’urbanisation est élevé plus le rythme d’urbanisation est faible. Plus le taux d'urbanisation est faible plus la croissance est élevée. On a des populations encore urbaines qui s’urbanisent assez vite. La Libye et la Tunisie à des taux d’urbanisation élevée. Les pays sahéliens sont beaucoup moins urbanisés, mais parviennent à rattraper les autres. Les pays très urbanisés progressent lentement au contraire des pays peu urbanisés. Depuis 1950, la population urbaine augmente en Europe et en Asie (synonyme de grandes villes). En 2009, les urbains habitent en Asie (½ habitants). Perte de l’Europe car elle recule.  

L'urbanisation et développement :

La croissance est un processus avec deux indicateurs qui sont le taux d’urbanisation et l’IDH. Dans l’ensemble, plus on va en haut a droite, plus on a des pays urbanisés, sont bénéficiaires d’un IDH élevé. Plus on va en bas à gauche plus le l'IDH est faible, on remarque que l’Éthiopie est urbanisée. Ainsi, l’urbanisation est bien un indicateur de développement. Ainsi concerne le taux et pas le rythme. Ainsi, les pays qui s’urbanisent le plus vite, sont les pays les plus pauvres. Plus d’un habitant sur 2 vit en ville. Les pauvres habitent dans les grandes villes (bidonvilles). En Afrique, l’urbanisation va très vite mais on observe que beaucoup de population vit dans des conditions pauvres. L’urbanisation n’est pas un critère constitutif de l’IDH. En effet, ce dernier comprend les critères démographiques mais aussi la scolarisation, la richesse mais pas les villes 

 


La transition urbaine  

La transition urbaine et son lien avec la transition démographique :

La transition urbaine est le passage progressif d’une société à dominante rurale vers une société à dominante urbaine.  

On explique les phases de la transition urbaine. On observe que cette courbe prend une allure logistique, prend la forme d’un S (va monter et stagner). On doit le mettre en correspondance avec la transition démographique.  

Tout d’abord, on a la phase 1 correspond au schéma de pré-transition au sein de la transition démographique. Cela veut dire que l’on est dans des sociétés traditionnelles où le taux de natalité et de mortalité est très élevé. Dans la transition démographique, il ne peut pas y avoir de surplus démographique pour alimenter les villes. Cela correspond à des zones peu développées (pays d’Afrique) et donc à des zones rurales.  

Ensuite, on a les phases 2 et 3 qui correspondent à la transition démographique. On observe que la croissance urbaine progresse un peu suite à l’exode rurale, puis va progresser avec l’exode urbaine. La population augmente vite, la société augmente vite et de ce fait le taux d’urbanisation va progresser ainsi que la ville et donc taux de croissance très élevé (ex : Afrique centrale).  

Par la suite, on arrive à la phase 4 où le taux d’urbanisation est élevé donc augmente de moins en moins vite donc phase de saturation, urbanisation diminue avec l’évolution du péri-urbain ou suburbain (ex : Amérique du sud). Les villes progressent donc moins vite. 

Phase post-transitionnelle caractérise les pays développés. Croissance urbaine et transition démographique vont donc de pair. Cette transition urbaine se décline. L’essentiel des pays du monde sont en phase 2 ou 3.  

 

Le modèle appliqué à l’échelle des grandes aires urbaines :

On a deux phases, une de forte croissance de l’agglomération urbaine puis une phase où l’agglomération décline. A la fin cela reprend. Tout d’abord, l’agglomération croit, historiquement c’est la ville centre qui s’est développé la première donc phase d’urbanisation. Peu à peu, la ville centre connaît un taux de croissance qui baisse et l’agglomération augmente par sa périphérie, notamment sa première périphérie. On a l’expression de phase de suburbanisation signifie que la ville et sa banlieue augmente de moins en moins vite, se sont plutôt les communes de la périphérie qui prennent le relais de sa croissance. Les densités se mettent à baisser dans les grandes banlieues donc dans les périphéries.  

L’agglomération tend à décliner à cause de l’importance de la périphérie. On a une dernière phase qui est repérable dans les métropoles dans les pays développés, ou très émergent. La périphérie décroit, une croissance s’essouffle et donc phase de désurbanisation Les villes rétrécissantes pour les villes en faillite surtout en Amérique du Nord pour les villes centre. Phase de réurbanisation, une phase de projection dans le futur, où on observe l’apparition de la recherche de la centralité. Les villes centres vont de ce fait regagner un peu de population encore en Amérique. 

 

Tokyo est compris dans les plus grandes villes du monde, elle est la première en 2015. Ceux qui habitent de 0 à 10km, on a un taux d’évolution faible au contraire de la grande périphérie qui se situe entre 30 à 40 km où la croissance s’accroît. Plus on habite loin, plus le taux de croissance est rejoint par les autre taux de croissance. Taux de croissance chute, ceux qui habite loin reviennent vers les villes centres et ceux des villes centres s’éloignent et va dans les périphéries. On est dans la phase de désurbanisation, où la ville centre décline mais on a un attrait nouveau pour le centre. Pour le centre, pour les périphéries puis à nouveau le centre. La ville croit grâce à l’étalement urbain.  

Le Grand Londres, la région urbaine du Grand Londres stagne = phase de désurbanisation 

On observe que la courbe 2 du comté de San Francisco n’augmente pas par rapport à la courbe 1 de son agglomération qui augmente. Cela est dû au fait que la périphérie a pris le relai. Urban Sprawl veut dire l’étalement urbain. San Francisco ne correspond pas au modèle de Klassen, on parle de nation suburbaine avec l’étalement urbain  

La hiérarchie urbaine à différentes échelles  

La croissance des grandes métropoles du monde et l’évolution de la hiérarchie urbaine-mondiale :

Le nombre de très grandes villes ne cessent d’augmenter avec un coefficient multiplicateur. Ainsi, le seuil doit être réévaluer. En 1900, les grandes villes comptent plus de 1 millions d’habitants. En 2015, on passe à 5 millions d’habitants. En 2025, on aura une très grande ville à partir de 10 millions d’habitants. Aujourd’hui, les très grandes villes sont au nombre de 30 avec plus de 10 millions d’habitants. L’expression de mégapole qualifie les villes de plus de 10 millions d’habitants. La coalescence de grandes aires métropolitaines finisse par en former une seule. On a la mégalopole japonaise, européenne etc., d’autres sont en formation. On a des méga villes avec leur tâche urbaine qui apparait tel que San Paolo, Shanghai etc. Ces grandes métropoles ont vu leur hiérarchie changer. En 1950, on est autour de 10 millions d’habitants. Cela se situent en grande partie dans les pays développés. L’Occident est assez bien placé car on a 4 villes occidentales parmi les 5 premières agglomérations. Il faut descendre au 8e et 9e rang pour voir des pays dit du Sud, il y en a peu. En 2015, on a un changement important dans la hiérarchie. Les villes qui ont pris les relais sont des villes asiatiques. La part des pays en développement est devenue dominante. Ce sont les pays qui émergent en tant que villes les plus peuplés du monde = ce sont le pays en plein transition urbaine qui vont en 2035 devenir les villes les plus peuplés contrairement au pays de post-transition qui recule.   Géopolis distingue de grandes tâches urbaines (observation de la croissance métropolitaine) pour l’extension urbaine. D’après eux, la première ville du monde serait Shanghai et non pas Tokyo. Elle apparaît au premier rang avec près de 80 millions d’habitants, c’est sa tâche qui enveloppe d’autres villes. 

La hiérarchie urbaine à l’intérieur des États et les modèles théoriques associés :

Sur le plan théorique, à l’intérieur des États, on a des hiérarchies différentes.                                    

Certains indicateurs montrent les différences de hiérarchie :  

  • L’indice de primatie (IP) = Poids de la première ville (P1) / Poids de la deuxième ville (P2). Dans l’ensemble, quand l’indice est supérieur à 5, la hiérarchie est déséquilibrée. Donne souvent un réseau urbain dit “macrocéphale” mais peu devenir “bicéphale” temporairement avec deux grandes villes qui priment sur des autres. Au contraire, pour une ville équilibrée, ce sera en dessous de 3. 
  • Indice 2 = Population de la ville urbaine 1 (P1) / Somme des populations urbaine des pays x 100.  
  • Indice 3 = Population de la ville 1 / sommes des populations x 100 

(Modèle graphique rang taille est intéressante, quand la pente est extrêmement droite, c’est qu’il y a une différence entre les différentes villes).  

La Thaïlande à un peu moins de 20 villes de plus de 100 000 hab., donc l’indice de primatie de la Thaïlande est très élevé et donc déséquilibre entre la première ville et les autres =pays centralisé.  

En Allemagne, l’indice de primatie est faible, puisque la ville de Berlin qui est la capitale n’a pas tous les attraits, elle a un réseau “polycéphale”. 

L’Inde a une hiérarchie urbaine plutôt équilibrée, on a des grosses villes un peu partout comme Calcutta, Delhi, Bombay, une structure multipolaire.  Mais, on peut nuancer car Delhi et Bombay font partie des 10 villes les plus peuplés du monde, si on fait l’indice de primatie, il y a très faible écart entre ces deux villes. Mais l’Inde est en plein transition urbaine, donc les indous vont sur toutes les villes = 40 % de population urbaine. 

L’effet de la capitale joue dans l’accroissement de l’écart. Plus son avance dans le temps, plus le réseau urbain s’étoffe et peu avoir des effets de retour comme avec la Yougoslavie à cause de la géopolitique.