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Lycée
Terminale

La liberté

Philosophie analytique

Définition

Liberté
- sens courant : mouvement sans contrainte ni obstacle - sens morale : obéissance à la loi que l'on se donne (=autonomie)

I-                   La liberté humaine et ses limites

Liberté : - possibilité de disposer de soi-même, à sa guise

               - ? subir contrainte extérieure

Il existe des obstacles qui entravent la liberté. Ainsi défini pour Spinoza, l'être humain n'est pas libre, car il n'a pas conscience des causes qui le déterminent : s'il en prend conscience il acquiert alors une forme de liberté

A-    Définition de la liberté humaine

Étymologiquement :

L'homme libre = dispose de sa personne et de ses biens.

Souvent, liberté :

= possibilité de faire tout ce que l'on veut sans limite naturelle ou conventionnelle

 ? être soumis à une volonté autre ni à une contrainte extérieure. (Ex : l'esclave ? libre, car tout ce qu'il peut faire dépend de la volonté de son maître)

« D'après le sens propre du mot, un homme libre et celui qui s’agissant des choses que sa force et son intelligence lui permettent de faire n'est pas empêché de faire celle qu'il a la volonté de faire. » Thomas Hobbes

Pour Hobbes,

La liberté = absence d'obstacles à la réalisation de ce que la force et l'intelligence d'un individu peuvent réaliser

La liberté = ne pas être empêché de faire quelque chose qu'on a le pouvoir de faire

La liberté = que la liberté du mouvement

B-    Les obstacles à l’idée de liberté

Obstacle à la liberté de l'être humain = multiples.

Opposition qui rejette l'idée de liberté humaine : le déterminisme et le fatalisme

- Le déterminisme = conception = tout arrive en vertu d'une chaîne de causes et d'effets, les mêmes causes produisent tjrs les mêmes effets (ex : eau qui bout à 99,98 degrés). Pour la science, le déterminisme repose sur l'affirmation que tous les phénomènes naturels sont régis par des lois nécessaires au sens où elles traduisent l'ensemble des contraintes naturelles.

 Le déterminisme = aussi être social ou psychologique : les actions de l'être humain ne sont que les effets de causes dont il est le plus souvent inconscient.

- Karl Marx : la pensée de chacun est déterminée par les conditions matérielles d'existence c'est-à-dire la société dans laquelle il vit

- Sigmund Freud : la pensée est déterminée par l'inconscient qui résulte par exemple sous les faits du refoulement de trouble connu durant l'enfance. Si l'on envisage ce type de déterminisme, l'homme n'est donc plus maître de ses pensées/actions = il est moins libre.

- Le fatalisme = croyance = tous les événements sont déterminés à l'avance = le destin.

Croire au destin = croire que tous les événements sont écrits à l'avance. L'être humain ne peut échapper à son destin malgré tous ses efforts pour changer sa destinée.

La liberté n'est alors qu'une illusion car l'homme est en fait le jouet des dieux

L'histoire d'Œdipe, dans la tragédie de Sophocle, illustre bien le fatalisme. Alors que l’Oracle a prédit à Œdipe qu'il tuerait son père et épouserait sa mère, celui-ci met tout en œuvre pour échapper à son destin. Mais toutes ces tentatives pour changer sa destinée ne font que précipiter la réalisation de la prophétie de l'Oracle. Existence humaine = tragique

 

II-                 Les moyens par lesquels l'homme exerce sa liberté individuelle

Même si l'action humaine s'inscrit dans le cadre des lois de la nature, il est possible de distinguer un aspect de l'action humaine qui sort l'homme de cette condition : l'usage de sa raison

L’être a le choix : cette forme de liberté s'illustre dans l'acte gratuit le libre-arbitre et l'acte libre.

A-    L’acte gratuit

Acte gratuit, d’après André Gide = possibilité d'agir simplement parce qu'il le décide.

Pouvoir agir sans motivation extérieure serait une preuve de la liberté humaine

C’est un acte désintéressé, pas au sens moral, mais parce que cet acte n'est dictée par aucun intérêt défini et n'a pas de motivation. L'acte gratuit serait donc cet acte réalisé dans le seul but de prouver notre liberté.

Si l'on peut ainsi prouver sa liberté, on peut s'interroger sur la valeur d'une telle forme de liberté.

Si liberté = possibilité de réaliser un acte gratuit = alors problème moral

Quelle valeur accorder à une liberté qui pour s’éprouver transgresse toute forme de règles ?

+ : pas parce que l'on ignore les motifs qui poussent un individu à agir que son action et pour autant dénué de tout motif.

B-    Le libre arbitre

Libre-arbitre, d'après Descartes = capacité pour un individu de choisir ses actes ? contraint par une force extérieure.

L'être humain a donc le choix. Descartes s'inscrit dans cette pensée : il estime que tout ce qui découle de la volonté est un choix libre, un acte libre. Ainsi, pour Descartes c'est l'exercice de la volonté qui constituent le libre-arbitre de l'être humain. Chez l’Homme, la volonté est la cause fondamentale de l'action, rien ne peut la contraindre. L’homme décide seul de ses actions, avec son propre entendement.

C-     L’acte libre

L’acte libre, d’après Bergson = acte qui engage toute la personne, un acte créateur, et non pas un choix.

D'après Henri Bergson, la liberté est affaire de création, ? choix entre des éléments existants.

Pour Bergson :

- être libre n'est pas choisir, mais transformer ce qui est.

- en transformant le réel, l'être humain se transforme lui-même.

- tout acte qui échappent à une cause extérieure est libre.

Il admet que l'extérieur entraîne des conséquences sur l'être humain, mais pour lui, l'individu consent à cette influence, il ne la subit pas. L’être humain s'exprime ainsi pleinement dans ses actes.

 

III-               Les moyens par lesquels l’homme exerce sa liberté en société

L'être humain :

- vit en société.

- peut exercer sa liberté politique au sein de l'état.

- a le choix ;

- responsable de ses actes qu'il doit assumer devant la société.

A- La liberté politique

Être humain = vie en société = question de l'exercice de sa liberté au milieu de ses semblables

*Loi = conditions nécessaires à la vie en société

*Liberté de l'homme = renforcé par le cadre fixé par les lois

Si, liberté = capacité de se déterminer entièrement à agir /Alors, Liberté des autres = obstacle

À première vue, loi : impose des droits et des devoirs = entraves à la liberté individuelle

« La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres » = proverbe : Pour vivre en société il faut poser un certain nombre de limites à l'exercice de la liberté. Ce sont les lois qui encadrent et rendent possible la coexistence d'une pluralité de libertés individuelles. 

Les lois = condition de la liberté collective.

Liberté individuelle illimitée = impossible à considérer ; si un homme agit uniquement selon ses désirs, alors il détruit la liberté individuelle d’autrui. Une liberté infinie annihilerait la liberté.

+ Loi assure sécurité : (comment être libre si on ne peut pas sortir de chez soi ?)

Thomas HOBBES, défend l'idée que les lois rendre possible l’exercice de la liberté, dans l'ouvrage du citoyen : Il n'y a que dans l'état civil que la liberté peut s'exercer, car son usage est réglementé.

ils soulignent que si les lois définissent un ensemble de choses que nous ne devons pas faire, elle laisse une grande liberté d'action relativement à tous ce sur quoi elle ne statue pas :

- les lois s’intéressent qu’aux action = citoyen libre de penser ce qu'ils veulent (liberté de conscience)

- Liberté : dans le silence de la loi = les actes auquel les lois ne s'intéressent pas dans la mesure où elles font confiance au libre arbitre et à la responsabilité des individus (ex: signe de respect/politesse)

B- La responsabilité

Si l'homme est libre de choisir et d'agir : il est tenu pour responsable de ses actes et des leurs conséquences

Jean-Paul Sartres : Défend la conception de la responsabilité la plus radicale. Pense que l'homme = être indéterminé. + Ce qui définit l'homme c'est le fait d'exister. L'existence est première par rapport à l'essence, c'est à dire à la nature de l'homme, qui n'ai que le résultat de ce qu'il fait de sa vie.

« L’existence précède l'essence. » : la liberté humaine = total et inaliénable, entraîne la responsabilité. Cette idée de la responsabilité Sartre l'exprime en disant que « l'homme est condamné à être libre ». Pour Sartre, l'homme est responsable de chacun de ses actes.

Essence = identité fixe d'une chose quelque chose qui te définit et ne change pas

L’essence est fixe à partir de la mort : l'homme n'est pas conçu avant d'exister, n'a pas de finalité.

C- L’indépendance et l’autonomie

L'indépendance, permet de penser une liberté intérieure indépendante du monde extérieur. mais l'être humain a également la possibilité d'agir en société. En effet, l'être humain peut se donner sa propre loi et la respecter = autonomie

L’autonomie, c'est le fait de se donner à soi-même sa propre loi, ou de trouver en soi-même sa propre loi, à l'aide de la raison.

Autonomie au niveau politique : chacun participe à l'élaboration des lois = volonté générale

Obéir à la volonté générale = obéir à soi-même :

> liberté naturelle, car trouve son origine dans la raison, + autonomie morale, responsabilité de l'individu

 

A retenir :

On peut d'abord souligner une évidence de la liberté chacun fait l'expérience de sa propre liberté. Pourtant, il est difficile de définir précisément cette liberté. S'agit-il d'un pur exercice du choix ou bien de choix réalisés en connaissance de cause. On pourrait par ailleurs remarquer que l'homme se croit libre alors qu'il est déterminé par des causes qui ignorent. La liberté pourrait-elle être illusoire ? Enfin, l'homme vivant en collectivité, il est possible de se demander si la liberté n'est pas de fait toujours restreindre par l'existence des lois. 

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La liberté

Philosophie analytique

Définition

Liberté
- sens courant : mouvement sans contrainte ni obstacle - sens morale : obéissance à la loi que l'on se donne (=autonomie)

I-                   La liberté humaine et ses limites

Liberté : - possibilité de disposer de soi-même, à sa guise

               - ? subir contrainte extérieure

Il existe des obstacles qui entravent la liberté. Ainsi défini pour Spinoza, l'être humain n'est pas libre, car il n'a pas conscience des causes qui le déterminent : s'il en prend conscience il acquiert alors une forme de liberté

A-    Définition de la liberté humaine

Étymologiquement :

L'homme libre = dispose de sa personne et de ses biens.

Souvent, liberté :

= possibilité de faire tout ce que l'on veut sans limite naturelle ou conventionnelle

 ? être soumis à une volonté autre ni à une contrainte extérieure. (Ex : l'esclave ? libre, car tout ce qu'il peut faire dépend de la volonté de son maître)

« D'après le sens propre du mot, un homme libre et celui qui s’agissant des choses que sa force et son intelligence lui permettent de faire n'est pas empêché de faire celle qu'il a la volonté de faire. » Thomas Hobbes

Pour Hobbes,

La liberté = absence d'obstacles à la réalisation de ce que la force et l'intelligence d'un individu peuvent réaliser

La liberté = ne pas être empêché de faire quelque chose qu'on a le pouvoir de faire

La liberté = que la liberté du mouvement

B-    Les obstacles à l’idée de liberté

Obstacle à la liberté de l'être humain = multiples.

Opposition qui rejette l'idée de liberté humaine : le déterminisme et le fatalisme

- Le déterminisme = conception = tout arrive en vertu d'une chaîne de causes et d'effets, les mêmes causes produisent tjrs les mêmes effets (ex : eau qui bout à 99,98 degrés). Pour la science, le déterminisme repose sur l'affirmation que tous les phénomènes naturels sont régis par des lois nécessaires au sens où elles traduisent l'ensemble des contraintes naturelles.

 Le déterminisme = aussi être social ou psychologique : les actions de l'être humain ne sont que les effets de causes dont il est le plus souvent inconscient.

- Karl Marx : la pensée de chacun est déterminée par les conditions matérielles d'existence c'est-à-dire la société dans laquelle il vit

- Sigmund Freud : la pensée est déterminée par l'inconscient qui résulte par exemple sous les faits du refoulement de trouble connu durant l'enfance. Si l'on envisage ce type de déterminisme, l'homme n'est donc plus maître de ses pensées/actions = il est moins libre.

- Le fatalisme = croyance = tous les événements sont déterminés à l'avance = le destin.

Croire au destin = croire que tous les événements sont écrits à l'avance. L'être humain ne peut échapper à son destin malgré tous ses efforts pour changer sa destinée.

La liberté n'est alors qu'une illusion car l'homme est en fait le jouet des dieux

L'histoire d'Œdipe, dans la tragédie de Sophocle, illustre bien le fatalisme. Alors que l’Oracle a prédit à Œdipe qu'il tuerait son père et épouserait sa mère, celui-ci met tout en œuvre pour échapper à son destin. Mais toutes ces tentatives pour changer sa destinée ne font que précipiter la réalisation de la prophétie de l'Oracle. Existence humaine = tragique

 

II-                 Les moyens par lesquels l'homme exerce sa liberté individuelle

Même si l'action humaine s'inscrit dans le cadre des lois de la nature, il est possible de distinguer un aspect de l'action humaine qui sort l'homme de cette condition : l'usage de sa raison

L’être a le choix : cette forme de liberté s'illustre dans l'acte gratuit le libre-arbitre et l'acte libre.

A-    L’acte gratuit

Acte gratuit, d’après André Gide = possibilité d'agir simplement parce qu'il le décide.

Pouvoir agir sans motivation extérieure serait une preuve de la liberté humaine

C’est un acte désintéressé, pas au sens moral, mais parce que cet acte n'est dictée par aucun intérêt défini et n'a pas de motivation. L'acte gratuit serait donc cet acte réalisé dans le seul but de prouver notre liberté.

Si l'on peut ainsi prouver sa liberté, on peut s'interroger sur la valeur d'une telle forme de liberté.

Si liberté = possibilité de réaliser un acte gratuit = alors problème moral

Quelle valeur accorder à une liberté qui pour s’éprouver transgresse toute forme de règles ?

+ : pas parce que l'on ignore les motifs qui poussent un individu à agir que son action et pour autant dénué de tout motif.

B-    Le libre arbitre

Libre-arbitre, d'après Descartes = capacité pour un individu de choisir ses actes ? contraint par une force extérieure.

L'être humain a donc le choix. Descartes s'inscrit dans cette pensée : il estime que tout ce qui découle de la volonté est un choix libre, un acte libre. Ainsi, pour Descartes c'est l'exercice de la volonté qui constituent le libre-arbitre de l'être humain. Chez l’Homme, la volonté est la cause fondamentale de l'action, rien ne peut la contraindre. L’homme décide seul de ses actions, avec son propre entendement.

C-     L’acte libre

L’acte libre, d’après Bergson = acte qui engage toute la personne, un acte créateur, et non pas un choix.

D'après Henri Bergson, la liberté est affaire de création, ? choix entre des éléments existants.

Pour Bergson :

- être libre n'est pas choisir, mais transformer ce qui est.

- en transformant le réel, l'être humain se transforme lui-même.

- tout acte qui échappent à une cause extérieure est libre.

Il admet que l'extérieur entraîne des conséquences sur l'être humain, mais pour lui, l'individu consent à cette influence, il ne la subit pas. L’être humain s'exprime ainsi pleinement dans ses actes.

 

III-               Les moyens par lesquels l’homme exerce sa liberté en société

L'être humain :

- vit en société.

- peut exercer sa liberté politique au sein de l'état.

- a le choix ;

- responsable de ses actes qu'il doit assumer devant la société.

A- La liberté politique

Être humain = vie en société = question de l'exercice de sa liberté au milieu de ses semblables

*Loi = conditions nécessaires à la vie en société

*Liberté de l'homme = renforcé par le cadre fixé par les lois

Si, liberté = capacité de se déterminer entièrement à agir /Alors, Liberté des autres = obstacle

À première vue, loi : impose des droits et des devoirs = entraves à la liberté individuelle

« La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres » = proverbe : Pour vivre en société il faut poser un certain nombre de limites à l'exercice de la liberté. Ce sont les lois qui encadrent et rendent possible la coexistence d'une pluralité de libertés individuelles. 

Les lois = condition de la liberté collective.

Liberté individuelle illimitée = impossible à considérer ; si un homme agit uniquement selon ses désirs, alors il détruit la liberté individuelle d’autrui. Une liberté infinie annihilerait la liberté.

+ Loi assure sécurité : (comment être libre si on ne peut pas sortir de chez soi ?)

Thomas HOBBES, défend l'idée que les lois rendre possible l’exercice de la liberté, dans l'ouvrage du citoyen : Il n'y a que dans l'état civil que la liberté peut s'exercer, car son usage est réglementé.

ils soulignent que si les lois définissent un ensemble de choses que nous ne devons pas faire, elle laisse une grande liberté d'action relativement à tous ce sur quoi elle ne statue pas :

- les lois s’intéressent qu’aux action = citoyen libre de penser ce qu'ils veulent (liberté de conscience)

- Liberté : dans le silence de la loi = les actes auquel les lois ne s'intéressent pas dans la mesure où elles font confiance au libre arbitre et à la responsabilité des individus (ex: signe de respect/politesse)

B- La responsabilité

Si l'homme est libre de choisir et d'agir : il est tenu pour responsable de ses actes et des leurs conséquences

Jean-Paul Sartres : Défend la conception de la responsabilité la plus radicale. Pense que l'homme = être indéterminé. + Ce qui définit l'homme c'est le fait d'exister. L'existence est première par rapport à l'essence, c'est à dire à la nature de l'homme, qui n'ai que le résultat de ce qu'il fait de sa vie.

« L’existence précède l'essence. » : la liberté humaine = total et inaliénable, entraîne la responsabilité. Cette idée de la responsabilité Sartre l'exprime en disant que « l'homme est condamné à être libre ». Pour Sartre, l'homme est responsable de chacun de ses actes.

Essence = identité fixe d'une chose quelque chose qui te définit et ne change pas

L’essence est fixe à partir de la mort : l'homme n'est pas conçu avant d'exister, n'a pas de finalité.

C- L’indépendance et l’autonomie

L'indépendance, permet de penser une liberté intérieure indépendante du monde extérieur. mais l'être humain a également la possibilité d'agir en société. En effet, l'être humain peut se donner sa propre loi et la respecter = autonomie

L’autonomie, c'est le fait de se donner à soi-même sa propre loi, ou de trouver en soi-même sa propre loi, à l'aide de la raison.

Autonomie au niveau politique : chacun participe à l'élaboration des lois = volonté générale

Obéir à la volonté générale = obéir à soi-même :

> liberté naturelle, car trouve son origine dans la raison, + autonomie morale, responsabilité de l'individu

 

A retenir :

On peut d'abord souligner une évidence de la liberté chacun fait l'expérience de sa propre liberté. Pourtant, il est difficile de définir précisément cette liberté. S'agit-il d'un pur exercice du choix ou bien de choix réalisés en connaissance de cause. On pourrait par ailleurs remarquer que l'homme se croit libre alors qu'il est déterminé par des causes qui ignorent. La liberté pourrait-elle être illusoire ? Enfin, l'homme vivant en collectivité, il est possible de se demander si la liberté n'est pas de fait toujours restreindre par l'existence des lois.