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TERMINAL
1ère année

La liberté

Philosophie

Definition

Liberté
mouvement sans contrainte ni obstacle (autonomie)

I) En quoi consiste la liberté


1) La liberté physique


-Au sens physique, la liberté signifie l’absence de contrainte. Un animal ou un homme est libre dans la mesure où il n’est pas enchaîné ou enfermé. La liberté physique est liberté de mouvement et spontanéité de l’action.

-Il existe néanmoins des contraintes naturelles auxquelles on ne peut échapper : l’homme n’est pas libre de voler ou de marcher sur l’eau, par exemple. Il est soumis au déterminisme naturel : tout, dans la nature, résulte de causes nécessaires.

-Le déterminisme s’oppose à la liberté. Il désigne une conception scientifique selon laquelle il n’y a pas d’effet sans cause, et où tout phénomène obéit à des lois naturelles.

-La liberté physique, pour Aristote ou Leibniz, consiste dans la spontanéité de ses mouvements dus à une cause interne, et non à une contrainte externe. C’est faire ce que je veux et peux sans contrainte.


2) La liberté politique


  • La liberté comme indépendance


-Au sens politique, la liberté désigne d’abord l’indépendance à l’égard de tout pouvoir. Elle suppose d’être soi-même son propre maître. Une cité libre n’obéit qu’à ses propres lois?; un homme libre n’obéit qu’à sa propre volonté.


  • Les conditions d’une liberté politique


-Mais l’homme, «?animal politique?» (Aristote), ne vit pas seul. En société, il est un citoyen libre à la condition d’obéir à une loi égale pour tous. L’isonomie (égalité devant la loi) est la première condition de la liberté politique.

-Il faut aussi que la loi soit l’expression d’une volonté générale qui dépasse les égoïsmes individuels au profit de l’intérêt commun. À cette condition, le citoyen obéit librement à une loi qu’il s’est lui-même donnée (Rousseau).


  • La liberté comme résultat d’un processus


-Pour Hegel et Marx, cette liberté purement légale reste formelle. La liberté n’est pas un statut juridique, mais le résultat d’un processus historique de libération par le travail. Le maître qui ne travaille pas est condamné par l’histoire, et c’est l’esclave qui devient le nouveau maître en transformant la nature et sa propre nature grâce à son travail.


3) La liberté morale


-Au sens moral, la liberté suppose la responsabilité de ses actes et la possibilité de choisir entre le bien et le mal, ce qu’on appelle le libre arbitre.

-Pour les Anciens est libre une volonté indépendante de toute contrainte. Est libre celui qui agit selon sa volonté, et non selon la volonté d’autrui.

ex: Le rôle massif de la publicité dans une société de consommation conduit à se demander si la liberté de choix est une illusion.


II) La liberté est elle une illusion


1) L’homme possède un libre arbitre


  • Liberté et culpabilité


-Le christianisme fonde la liberté morale sur le libre arbitre : pouvoir choisir une chose ou son contraire, le bien ou le mal. À cette condition, je peux être jugé innocent ou coupable de péchés.

-Sans libre arbitre, mes choix seraient déterminés : je ne serais donc pas responsable et Dieu serait coupable de mes péchés.

-Leibniz montre qu’en créant le meilleur des mondes possibles, Dieu a créé l’homme libre pour le rendre responsable de ses actes. Avec la liberté humaine, le monde est plus parfait et Dieu est innocent.


  • Liberté d’évidence et liberté d’indifférence


-Au sein du libre arbitre, Descartes distingue deux libertés. La première, la «?liberté d’évidence?», fait que je suis spontanément porté à me soumettre à l’évidence. Le libre arbitre choisit la vérité et la volonté suit l’entendement. L’évidence guide, sans la déterminer strictement, la volonté, qui conserve sa liberté de choix.

-La seconde, à savoir la «?liberté d’indifférence?», laisse quant à elle toute liberté à la volonté en l’absence de vérité évidente. Elle est le plus bas degré de l’action, car elle nous laisse dans un doute et une hésitation sans issue. C’est pourquoi Descartes préfère la «?liberté d’évidence?», grâce à laquelle je vois clairement le meilleur parti et le suis sans hésiter.

-Pour illustrer les polémiques sur le libre arbitre, Jean Buridan imagine un âne qui, ayant également faim et soif, hésite entre un seau d’eau et un sac d’avoine. Incapable de choisir, l’animal se laisse mourir.


  • Une volonté diabolique??


Liberté absolue de la volonté, la liberté diabolique choisit le mal et le faux volontairement, en connaissance de cause. Ce qui conduit à l’acte gratuit : faire le mal gratuitement, simplement pour prouver sa liberté.


2) Spinoza : le libre arbitre est une illusion


-Pour Spinoza, le libre arbitre n’est qu’une illusion : «?Les hommes se croient libres pour cette seule cause qu’ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par où ils sont déterminés.?»

-L’ignorance des causes est la source de cette illusion : l’ivrogne croit boire parce que le vin est bon, alors qu’il est déterminé inconsciemment par une addiction ou une tristesse qui le pousse à boire.

-Spinoza définit la vraie liberté comme la connaissance de la nécessité, donc des causes qui me déterminent. Mes actions sont causées par des forces extérieures, des désirs et des passions. Leur connaissance doit aider la raison à me libérer de leur emprise pour agir plus rationnellement et me conserver dans mon être.


3) Kant : le libre arbitre est un postulat


-Kant rétablit la nécessité du libre arbitre pour fonder la morale. La liberté de choisir le bien ou le mal doit être une autonomie de la volonté : obéir à la loi qu’on se donne rationnellement, donc universellement. Non pas «?faire ce que je veux, mais agir conformément à ce que la raison exige universellement de tout homme?».


L’existence de Dieu, l’immortalité de l’âme et la liberté sont les trois postulats de la raison pratique. Sans ces trois principes, la morale est impossible. Ce sont des postulats, dans la mesure où il est impossible de les prouver ou de les démontrer.


4) La science contre la liberté?


-La science propose une vision du monde déterministe, où tous les phénomènes sont soumis à des causes nécessaires. Mais, parallèlement à la physique, la physique quantique redonne une place à la liberté et à l'indétermination. Dans l'infiniment petit, la physique des particules élémentaires observe une part de mouvements aléatoires imprévisibles.


III) Sommes nous condamnés à être libres?


1) Sartre : «?L’homme est condamné à être libre?»


  • La liberté est une donnée native


-Heidegger et l’existentialisme de Sartre soutiennent que la liberté précède la nature : «?L’existence précède l’essence.?» Par sa conscience de la mort, l’homme fait exception à la nature et échappe à tout déterminisme. L’homme n’est pas une nature, mais une liberté radicale. Il choisit totalement son existence et en est pleinement responsable.

«?L’homme […] n’est d’abord rien. Il ne sera qu’ensuite, et il sera tel qu’il se sera fait. Ainsi il n’y a pas de nature humaine, puisqu’il n’y a pas de Dieu pour la concevoir?» (Sartre, L’existentialisme est un humanisme).

-Pour Sartre, nous sommes «?condamnés à être libres?». Invoquer un déterminisme physique, psychologique ou social est l’effet d’une mauvaise foi qui se cherche des excuses pour ne pas assumer sa liberté.

-L’athéisme radicalise la liberté en livrant l’homme à sa solitude et en le privant de recourir à Dieu pour nier ou atténuer sa liberté.


  • Une liberté «?en situation?»


-Néanmoins, cette liberté n’est pas abstraite, mais toujours «?en situation?». La situation désigne les circonstances qui ne dépendent pas de nous, dans lesquelles s’exerce cette liberté. Nous ne choisissons pas notre famille, notre époque, notre situation de guerre ou de paix, de santé ou de maladie.

-La situation nous est donnée sans nous déterminer : par exemple, vivre en temps de guerre conduit à des choix différents (être résistants ou collaborateurs) que ceux que nous aurions à faire en temps de paix. Sartre avance même que plus la situation est contraignante, plus nous sommes libres.


2) Rousseau : nous ne pouvons renoncer à la liberté


  • Nous sommes libres par nature


-Pour Rousseau, à l’état de nature, l’homme n’obéit qu’à ses besoins naturels et bénéficie d’une liberté qui n’a d’obstacle que ses capacités naturelles. Ainsi, la liberté est une chose innée et sa perte ne peut être que l’effet d’une aliénation, qui rend l’homme dépendant d’une force supérieure et injuste.


  • La liberté est inaliénable


-Dans Du contrat social, Rousseau condamne toute légitimation de l’esclavage. Il n’y a pas d’esclavage selon la nature, contrairement à ce que soutient Aristote?; il ne peut y en avoir non plus par contrat, comme cela se faisait dans la Rome antique.

-Au-delà de l’esclavage, Rousseau réfute toute idée de soumission volontaire, qui serait contre-nature. Il dénonce le «?faux contrat social?» défendu par Hobbes, en lequel il voit un contrat de soumission entre le loup et l’agneau. La soumission civile ou politique ne peut être qu’un rapport de force déguisé.

-La liberté est donc un droit naturel inaliénable, même pour soi-même. L’esclavage ne peut être un droit. Le seul droit naturel est celui de naître et de demeurer libre.

-Cependant, contrairement à l’animal, l’homme est un être perfectible. Par l’éducation et l’histoire, la liberté n’est pas un statu quo mais un devenir historique. La liberté est une libération indéfinie, intellectuelle, morale et politique, contre toutes les formes de dépendance.

ex: La liberté dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits".(article1)

En 1789, la liberté prend la forme de droits positifs qui doivent être garantis par la loi. Ainsi l'idéal abstrait adopte une forme concrète et politique.


A retenir :

Attacher avec Etat, justice, et travail (le travail apporte la liberté)
TERMINAL
1ère année

La liberté

Philosophie

Definition

Liberté
mouvement sans contrainte ni obstacle (autonomie)

I) En quoi consiste la liberté


1) La liberté physique


-Au sens physique, la liberté signifie l’absence de contrainte. Un animal ou un homme est libre dans la mesure où il n’est pas enchaîné ou enfermé. La liberté physique est liberté de mouvement et spontanéité de l’action.

-Il existe néanmoins des contraintes naturelles auxquelles on ne peut échapper : l’homme n’est pas libre de voler ou de marcher sur l’eau, par exemple. Il est soumis au déterminisme naturel : tout, dans la nature, résulte de causes nécessaires.

-Le déterminisme s’oppose à la liberté. Il désigne une conception scientifique selon laquelle il n’y a pas d’effet sans cause, et où tout phénomène obéit à des lois naturelles.

-La liberté physique, pour Aristote ou Leibniz, consiste dans la spontanéité de ses mouvements dus à une cause interne, et non à une contrainte externe. C’est faire ce que je veux et peux sans contrainte.


2) La liberté politique


  • La liberté comme indépendance


-Au sens politique, la liberté désigne d’abord l’indépendance à l’égard de tout pouvoir. Elle suppose d’être soi-même son propre maître. Une cité libre n’obéit qu’à ses propres lois?; un homme libre n’obéit qu’à sa propre volonté.


  • Les conditions d’une liberté politique


-Mais l’homme, «?animal politique?» (Aristote), ne vit pas seul. En société, il est un citoyen libre à la condition d’obéir à une loi égale pour tous. L’isonomie (égalité devant la loi) est la première condition de la liberté politique.

-Il faut aussi que la loi soit l’expression d’une volonté générale qui dépasse les égoïsmes individuels au profit de l’intérêt commun. À cette condition, le citoyen obéit librement à une loi qu’il s’est lui-même donnée (Rousseau).


  • La liberté comme résultat d’un processus


-Pour Hegel et Marx, cette liberté purement légale reste formelle. La liberté n’est pas un statut juridique, mais le résultat d’un processus historique de libération par le travail. Le maître qui ne travaille pas est condamné par l’histoire, et c’est l’esclave qui devient le nouveau maître en transformant la nature et sa propre nature grâce à son travail.


3) La liberté morale


-Au sens moral, la liberté suppose la responsabilité de ses actes et la possibilité de choisir entre le bien et le mal, ce qu’on appelle le libre arbitre.

-Pour les Anciens est libre une volonté indépendante de toute contrainte. Est libre celui qui agit selon sa volonté, et non selon la volonté d’autrui.

ex: Le rôle massif de la publicité dans une société de consommation conduit à se demander si la liberté de choix est une illusion.


II) La liberté est elle une illusion


1) L’homme possède un libre arbitre


  • Liberté et culpabilité


-Le christianisme fonde la liberté morale sur le libre arbitre : pouvoir choisir une chose ou son contraire, le bien ou le mal. À cette condition, je peux être jugé innocent ou coupable de péchés.

-Sans libre arbitre, mes choix seraient déterminés : je ne serais donc pas responsable et Dieu serait coupable de mes péchés.

-Leibniz montre qu’en créant le meilleur des mondes possibles, Dieu a créé l’homme libre pour le rendre responsable de ses actes. Avec la liberté humaine, le monde est plus parfait et Dieu est innocent.


  • Liberté d’évidence et liberté d’indifférence


-Au sein du libre arbitre, Descartes distingue deux libertés. La première, la «?liberté d’évidence?», fait que je suis spontanément porté à me soumettre à l’évidence. Le libre arbitre choisit la vérité et la volonté suit l’entendement. L’évidence guide, sans la déterminer strictement, la volonté, qui conserve sa liberté de choix.

-La seconde, à savoir la «?liberté d’indifférence?», laisse quant à elle toute liberté à la volonté en l’absence de vérité évidente. Elle est le plus bas degré de l’action, car elle nous laisse dans un doute et une hésitation sans issue. C’est pourquoi Descartes préfère la «?liberté d’évidence?», grâce à laquelle je vois clairement le meilleur parti et le suis sans hésiter.

-Pour illustrer les polémiques sur le libre arbitre, Jean Buridan imagine un âne qui, ayant également faim et soif, hésite entre un seau d’eau et un sac d’avoine. Incapable de choisir, l’animal se laisse mourir.


  • Une volonté diabolique??


Liberté absolue de la volonté, la liberté diabolique choisit le mal et le faux volontairement, en connaissance de cause. Ce qui conduit à l’acte gratuit : faire le mal gratuitement, simplement pour prouver sa liberté.


2) Spinoza : le libre arbitre est une illusion


-Pour Spinoza, le libre arbitre n’est qu’une illusion : «?Les hommes se croient libres pour cette seule cause qu’ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par où ils sont déterminés.?»

-L’ignorance des causes est la source de cette illusion : l’ivrogne croit boire parce que le vin est bon, alors qu’il est déterminé inconsciemment par une addiction ou une tristesse qui le pousse à boire.

-Spinoza définit la vraie liberté comme la connaissance de la nécessité, donc des causes qui me déterminent. Mes actions sont causées par des forces extérieures, des désirs et des passions. Leur connaissance doit aider la raison à me libérer de leur emprise pour agir plus rationnellement et me conserver dans mon être.


3) Kant : le libre arbitre est un postulat


-Kant rétablit la nécessité du libre arbitre pour fonder la morale. La liberté de choisir le bien ou le mal doit être une autonomie de la volonté : obéir à la loi qu’on se donne rationnellement, donc universellement. Non pas «?faire ce que je veux, mais agir conformément à ce que la raison exige universellement de tout homme?».


L’existence de Dieu, l’immortalité de l’âme et la liberté sont les trois postulats de la raison pratique. Sans ces trois principes, la morale est impossible. Ce sont des postulats, dans la mesure où il est impossible de les prouver ou de les démontrer.


4) La science contre la liberté?


-La science propose une vision du monde déterministe, où tous les phénomènes sont soumis à des causes nécessaires. Mais, parallèlement à la physique, la physique quantique redonne une place à la liberté et à l'indétermination. Dans l'infiniment petit, la physique des particules élémentaires observe une part de mouvements aléatoires imprévisibles.


III) Sommes nous condamnés à être libres?


1) Sartre : «?L’homme est condamné à être libre?»


  • La liberté est une donnée native


-Heidegger et l’existentialisme de Sartre soutiennent que la liberté précède la nature : «?L’existence précède l’essence.?» Par sa conscience de la mort, l’homme fait exception à la nature et échappe à tout déterminisme. L’homme n’est pas une nature, mais une liberté radicale. Il choisit totalement son existence et en est pleinement responsable.

«?L’homme […] n’est d’abord rien. Il ne sera qu’ensuite, et il sera tel qu’il se sera fait. Ainsi il n’y a pas de nature humaine, puisqu’il n’y a pas de Dieu pour la concevoir?» (Sartre, L’existentialisme est un humanisme).

-Pour Sartre, nous sommes «?condamnés à être libres?». Invoquer un déterminisme physique, psychologique ou social est l’effet d’une mauvaise foi qui se cherche des excuses pour ne pas assumer sa liberté.

-L’athéisme radicalise la liberté en livrant l’homme à sa solitude et en le privant de recourir à Dieu pour nier ou atténuer sa liberté.


  • Une liberté «?en situation?»


-Néanmoins, cette liberté n’est pas abstraite, mais toujours «?en situation?». La situation désigne les circonstances qui ne dépendent pas de nous, dans lesquelles s’exerce cette liberté. Nous ne choisissons pas notre famille, notre époque, notre situation de guerre ou de paix, de santé ou de maladie.

-La situation nous est donnée sans nous déterminer : par exemple, vivre en temps de guerre conduit à des choix différents (être résistants ou collaborateurs) que ceux que nous aurions à faire en temps de paix. Sartre avance même que plus la situation est contraignante, plus nous sommes libres.


2) Rousseau : nous ne pouvons renoncer à la liberté


  • Nous sommes libres par nature


-Pour Rousseau, à l’état de nature, l’homme n’obéit qu’à ses besoins naturels et bénéficie d’une liberté qui n’a d’obstacle que ses capacités naturelles. Ainsi, la liberté est une chose innée et sa perte ne peut être que l’effet d’une aliénation, qui rend l’homme dépendant d’une force supérieure et injuste.


  • La liberté est inaliénable


-Dans Du contrat social, Rousseau condamne toute légitimation de l’esclavage. Il n’y a pas d’esclavage selon la nature, contrairement à ce que soutient Aristote?; il ne peut y en avoir non plus par contrat, comme cela se faisait dans la Rome antique.

-Au-delà de l’esclavage, Rousseau réfute toute idée de soumission volontaire, qui serait contre-nature. Il dénonce le «?faux contrat social?» défendu par Hobbes, en lequel il voit un contrat de soumission entre le loup et l’agneau. La soumission civile ou politique ne peut être qu’un rapport de force déguisé.

-La liberté est donc un droit naturel inaliénable, même pour soi-même. L’esclavage ne peut être un droit. Le seul droit naturel est celui de naître et de demeurer libre.

-Cependant, contrairement à l’animal, l’homme est un être perfectible. Par l’éducation et l’histoire, la liberté n’est pas un statu quo mais un devenir historique. La liberté est une libération indéfinie, intellectuelle, morale et politique, contre toutes les formes de dépendance.

ex: La liberté dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits".(article1)

En 1789, la liberté prend la forme de droits positifs qui doivent être garantis par la loi. Ainsi l'idéal abstrait adopte une forme concrète et politique.


A retenir :

Attacher avec Etat, justice, et travail (le travail apporte la liberté)