Partielo | Créer ta fiche de révision en ligne rapidement
Post-Bac
1

la langue dans l'histoire 2

sciences du langage

Définition

A) VI-VIIIème siècle
Jusqu’au Vème siècle, le latin était omniprésent et dès le IXème siècle, le français nait. Du Ier siècle av. J-C jusqu’au Vème siècle : latin ; Période Intermédiaire ; du IXème au XXIème siècle : français. La langue parlée durant la période intermédiaire est appelée le proto-roman (n’est pas le latin mais on ne sait pas ce que c’est, on ne sait pas si c’est de l’ancien français jusqu’au premier document écrit en ancien français)
B) La « Renaissance carolingienne »
L’époque carolingienne est marquée par le sacre de Clovis vers 800 ; il devient l’empereur Charlemagne. Il voulait revenir à l’époque des empereurs romains, devenir leur héritier. Il a voulu aussi leur ressembler dans le domaine linguistique en voulant garder le latin. Sa politique veut le retour d’un latin classique (celui de l’Antiquité), il veut un retour aux sources du latin. Cela marque encore plus un fossé avec la langue parlée. Le Concile de Tours de 813 marque la reconnaissance d’une autre langue, la langue romane. Ils reconnaissent la lingua romana rustica qui est la langue du peuple : le proto-roman. Apparition des glossaires : traduction de mots latins en ancien français, aussi mots germaniques en ancien français. Le premier glossaire est le glossaire de Reichenau. Avec l’apparition de l’ancien français apparaissent les glossaires
C) Les débuts de la langue écrite
Le premier texte écrit dans cette langue sera écrit en 842 : naissance du français. Il s’agit d’un texte qui réunit « Les Serments de Strasbourg » (842). Louis Le Pieu (fils de Charlemagne) durant les années 830, a trois enfants : ils se battent pour être empereur et décident de séparer la France en trois. Les deux + jeunes se liguent contre l’aîné. Ils écrivent alors un serment, un texte (en ancien français et aussi en ancien germanique) pour déterminer les parts de territoires de chacun. Le partage est fondé la différence linguistique. L’occident : à Charles Le Chauve en ancien français, l’est : en ancien germanique, le milieu : ni de l’ancien fr ni de l’ancien germ. On témoigne alors de l’apparition de ces deux langues, notamment car la répartition territoriale est fondée sur la différence linguistique entre les régions de l’Empire. Le proto-roman, maintenant ayant une trace écrite, peut être qualifié d’ancien français (l’ancien français est ainsi le proto-roman écrit). Pour que tout le monde comprenne le serment, il a été écrit en ancien français et non en latin. Apparition de poèmes, récits sur la sainteté : parfois écrits en ancien français vers fin du IXème siècle ; apparition de la « Chanson de Roland » (XIème siècle) œuvre fondatrice de la mémoire nationale, écrite en vers et racontant l’histoire des soldats. Récit d’une guerre datant de 200 ans auparavant : inventé. C’est une épopée contant les gestas. La « Bataille de Roncevaux » (778) : L’armée de Charlemagne VS les Sarrasins. Le Saint le plus connu est Saint-Martin. La littérature française commence avec La Chanson de Roland (XIème siècle). Début de la culture, de la littérature en ancien français. C’est alors une langue écrite. La langue parlée se trouve être des dialectes. Jusque la révolution française, le début du XXème siècle : les français parlent tous des dialectes, réunis par une langue écrite : l’ancien français puis le français moderne… Le projet de l’unification du français sera souvent convoité. Opposition contre le latin et les dialectes = la langue de tout le monde
A) IXème-XIIIème siècle : l’ancien français
Trois cents ans s’écoulent durant lesquels les linguistes se sont mis d’accord pour le qualifier d’ancien français (même si elle a évolué). Normalisation de la langue au XIIIème siècle : plus de règles de langue, nait alors la distinction entre l’ancien français et le moyen français. On parlera alors de français moderne. Le fait d’écrire une langue contribue à sa normalisation. L’ancien français est bien une langue écrite. Le latin décline les mots selon leur place grammatical, exemple, le français en a gardé : chevals ? chevaux ????. L’ancien français a aussi des déclinaisons mais… L’administration, (l’élite…) doit être capable de lire le latin et l’ancien français : c’est alors une situation de bilinguisme, de diglossie. Mais il y a aussi les dialectes (trilinguisme).
SAVOIR CINQ DIALECTES PAR VARIETES DE FRANÇAIS
- Langues d’oc : languedocien, gascon, béarnais, auvergnat, limousin, provençal.. - Langues d’oïl : francien, picard, wallon, normand, champenois, lorrain, bourguignon, poitevin… - Franco-provençal, à l’époque moderne + basque, alsacien, catalan, corse, breton… avec plusieurs formes de parlers locales : les patois. Il faut distinguer moyen français, latin et dialectes ! Il y a un point commun entre dialectes et français malgré tout : les linguistes ont constaté qu’il y avait un dialecte très proche de l’ancien français : le francien. C’est le dialecte parlé à Paris (ville du pouvoir, de la culture…). Les monastères ont permis l’extension de l’écriture (notamment l’abbaye de Saint-Denis qui était propagatrice de l’idéologie royale et du francien). Beaucoup de textes sont alors écrits en francien

A retenir :

Bernard Cerquiglini, Mots immigrés.??????

Post-Bac
1

la langue dans l'histoire 2

sciences du langage

Définition

A) VI-VIIIème siècle
Jusqu’au Vème siècle, le latin était omniprésent et dès le IXème siècle, le français nait. Du Ier siècle av. J-C jusqu’au Vème siècle : latin ; Période Intermédiaire ; du IXème au XXIème siècle : français. La langue parlée durant la période intermédiaire est appelée le proto-roman (n’est pas le latin mais on ne sait pas ce que c’est, on ne sait pas si c’est de l’ancien français jusqu’au premier document écrit en ancien français)
B) La « Renaissance carolingienne »
L’époque carolingienne est marquée par le sacre de Clovis vers 800 ; il devient l’empereur Charlemagne. Il voulait revenir à l’époque des empereurs romains, devenir leur héritier. Il a voulu aussi leur ressembler dans le domaine linguistique en voulant garder le latin. Sa politique veut le retour d’un latin classique (celui de l’Antiquité), il veut un retour aux sources du latin. Cela marque encore plus un fossé avec la langue parlée. Le Concile de Tours de 813 marque la reconnaissance d’une autre langue, la langue romane. Ils reconnaissent la lingua romana rustica qui est la langue du peuple : le proto-roman. Apparition des glossaires : traduction de mots latins en ancien français, aussi mots germaniques en ancien français. Le premier glossaire est le glossaire de Reichenau. Avec l’apparition de l’ancien français apparaissent les glossaires
C) Les débuts de la langue écrite
Le premier texte écrit dans cette langue sera écrit en 842 : naissance du français. Il s’agit d’un texte qui réunit « Les Serments de Strasbourg » (842). Louis Le Pieu (fils de Charlemagne) durant les années 830, a trois enfants : ils se battent pour être empereur et décident de séparer la France en trois. Les deux + jeunes se liguent contre l’aîné. Ils écrivent alors un serment, un texte (en ancien français et aussi en ancien germanique) pour déterminer les parts de territoires de chacun. Le partage est fondé la différence linguistique. L’occident : à Charles Le Chauve en ancien français, l’est : en ancien germanique, le milieu : ni de l’ancien fr ni de l’ancien germ. On témoigne alors de l’apparition de ces deux langues, notamment car la répartition territoriale est fondée sur la différence linguistique entre les régions de l’Empire. Le proto-roman, maintenant ayant une trace écrite, peut être qualifié d’ancien français (l’ancien français est ainsi le proto-roman écrit). Pour que tout le monde comprenne le serment, il a été écrit en ancien français et non en latin. Apparition de poèmes, récits sur la sainteté : parfois écrits en ancien français vers fin du IXème siècle ; apparition de la « Chanson de Roland » (XIème siècle) œuvre fondatrice de la mémoire nationale, écrite en vers et racontant l’histoire des soldats. Récit d’une guerre datant de 200 ans auparavant : inventé. C’est une épopée contant les gestas. La « Bataille de Roncevaux » (778) : L’armée de Charlemagne VS les Sarrasins. Le Saint le plus connu est Saint-Martin. La littérature française commence avec La Chanson de Roland (XIème siècle). Début de la culture, de la littérature en ancien français. C’est alors une langue écrite. La langue parlée se trouve être des dialectes. Jusque la révolution française, le début du XXème siècle : les français parlent tous des dialectes, réunis par une langue écrite : l’ancien français puis le français moderne… Le projet de l’unification du français sera souvent convoité. Opposition contre le latin et les dialectes = la langue de tout le monde
A) IXème-XIIIème siècle : l’ancien français
Trois cents ans s’écoulent durant lesquels les linguistes se sont mis d’accord pour le qualifier d’ancien français (même si elle a évolué). Normalisation de la langue au XIIIème siècle : plus de règles de langue, nait alors la distinction entre l’ancien français et le moyen français. On parlera alors de français moderne. Le fait d’écrire une langue contribue à sa normalisation. L’ancien français est bien une langue écrite. Le latin décline les mots selon leur place grammatical, exemple, le français en a gardé : chevals ? chevaux ????. L’ancien français a aussi des déclinaisons mais… L’administration, (l’élite…) doit être capable de lire le latin et l’ancien français : c’est alors une situation de bilinguisme, de diglossie. Mais il y a aussi les dialectes (trilinguisme).
SAVOIR CINQ DIALECTES PAR VARIETES DE FRANÇAIS
- Langues d’oc : languedocien, gascon, béarnais, auvergnat, limousin, provençal.. - Langues d’oïl : francien, picard, wallon, normand, champenois, lorrain, bourguignon, poitevin… - Franco-provençal, à l’époque moderne + basque, alsacien, catalan, corse, breton… avec plusieurs formes de parlers locales : les patois. Il faut distinguer moyen français, latin et dialectes ! Il y a un point commun entre dialectes et français malgré tout : les linguistes ont constaté qu’il y avait un dialecte très proche de l’ancien français : le francien. C’est le dialecte parlé à Paris (ville du pouvoir, de la culture…). Les monastères ont permis l’extension de l’écriture (notamment l’abbaye de Saint-Denis qui était propagatrice de l’idéologie royale et du francien). Beaucoup de textes sont alors écrits en francien

A retenir :

Bernard Cerquiglini, Mots immigrés.??????