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Post-Bac
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La France en guerre 1914-1918

Histoire contemporaine

En 1914, on parle de Grande Guerre car elle a durée 4 ans, dû à son ampleur, à son caractère total, des moyens matériels et humains mis en œuvre ainsi que l’énormité des destructions et des morts.

Caractère international du fait que la France a pris une partie du monde mais aussi Grande Guerre par la rupture qu’elle a subsisté dans l’Histoire du monde. La France bascule dans cette guerre sans l’avoir voulu, elle entraînait par la crise politico-militaire dû à l’assassinat de François Ferdinand à Sarajevo le 28 juin 1914. L’Autriche-Hongrie voit l’occasion dans cet attentat de liquider son consciencieux avec la Serbie. Le 28 juillet 1914, elle déclare la guerre à la Serbie avec l’Allemagne. La Russie ne veut pas cela car elle protège la Serbie. Dès lors, c’est un engrenage implacable du fait que les systèmes d’alliance jouent énormément. L’Autriche décide sa mobilisation le 30 juillet 1914, l’Allemagne réplique le 1er août en déclarant la guerre à la Russie et en mobilisant ses troupes. La France réplique en déclarant sa propre mobilisation, le 4 août. L’Angleterre va également déclarer la guerre à l’Allemagne. La France ne désire pas la guerre mais elle ne pas non plus empêchée, ce qui explique qu’elle s’est laissée entraîner pour ne pas paraître faible, pour ne pas perdre ces alliés russes, pour le désir de défendre son honneur et a aussi le souci de ne pas se laisser prendre de vitesse sur le plan militaire. 

A retenir :

 Une guerre de mouvement (1914) : France et Allemagne pensent l’emporter sur de grands mouvements offensifs. L’État-major en France est dirigé par le général Joffre. Il pense disloquer l’Allemagne en Alsace-Lorraine. L’Allemagne fonde sa stratégie sur le plan Schlieffen, cas si l’Allemagne doit mener une guerre sur deux fronts. Il met à profit la position centrale du bloc germano-autrichien ce qui donne l’avantage aux allemands car les troupes peuvent passer d’un réseau à un autre. Ainsi, il prévoit que l’Allemagne doit d’abord écraser la France avant de se retourner contre la Russie du fait que la mobilisation des Russes est lente et de ce fait permet aux allemands de liquider la France. L’armée allemande veut éviter d’attaquer la France sur ces points les plus forts c’est-à-dire l’Alsace-Lorraine que la France à renforcée. Les Allemands prévoit donc de contourner cette ligne par le Nord dc d'envahir la Belgique puis contourner Paris pour prendre l’armée française par le Sud. 

Durant les premiers mois, c’est l’Allemagne qui est leader avec leur puissance de feu (=mitrailleuse) que les français avaient sous estimés l’initiative. En septembre, ils réussissent à renverser la situation grâce à une contre-offensive qui a lieu du 6 au 13 septembre 1914 car les allemands laissent leur flanc ouest à Paris ouvert, il se retire alors vers le Nord jusqu’au fleuve l’Aisne. La dernière phase de cette guerre de mouvement est la course à la mer vers la Picardie et en Normandie. Les Français veulent contenir leur ligne de communication avec les troupes anglaises = réussissent à conserver territoires.

La guerre de position (1915-1917) se caractérise par l’enterrement des armées françaises dans des tranchées, entourée de barbelés. Ce front va au-delà de la Suisse jusqu’au Nord. Les soldats travaillent sans répit, le terrassement devient l’activité principale, l’armement s’adapte, on remet en usage le casque, les grenades, les mortiers. On utilise des camouflages. On améliore aussi les moyens pour observer l’ennemi. Dans ce contexte, les états-majors ont l’obsession de réaliser la percée pour sortir de cette guerre de position. Bataille de Verdun 1916 durent plusieurs mois = bataille national car allmand s'attaque à une valeur symbolique pr la France : allemands repoussés.

D’autre part, la France et Angleterre font le blocus des puissances centrales, pensent les affamer et les affaiblir. Elles font entrer dans leur coalition de nouveaux alliés : l’Italie, la Roumanie et la Grèce. L’Allemagne est limitée mais fait entrer l’empire Ottoman et la Bulgarie. Réussissent à liquider la Roumanie. L’Allemagne réplique au blocus par la guerre sous-marine qui inflige des pertes importantes aux alliés et à leur causé des difficultés de ravitaillement. Le blocus a des effets sur l’économie des puissances centrales.  

L’impuissance des généraux français et leurs arrogances à un très mauvais effet sur le moral des troupes. 1917 = année de profonde crise renouvellement des généraux car jugés incapable. Des mutineries éclatent dans l’armée française, touchent les deux tiers de l’armée car soldats n’obéissent pas aux ordres car ils refusent d’être sacrifiés. Le général Pétain ramene le calme par la répression en réalisant une cinquantaine d’exécutions puis améliore l’alimentation et met en place la permission, il rend visite aux nombreuses unités et met fin aux offensives inutiles pr une stratégie d’attente. Pétain place son espoir dans l’arrivée des Américains et des chars.  

Révolution russe en 1917, le régime tsariste tombe pr le régime bolchevique. Entrée en guerre des Américains en avril 1917 mais n'a presque pas d'armée et doit se préparé dès 1914 pr leur entrée en 1917.

La reprise de la guerre de mouvement et la victoire alliée (1918). Les Allemands arrachent une paix séparée avec la Russie qui se retire de la guerre = considération comme une victoire allemande. Ils attaquent par trois fois de mars à juillet 1918 : en Picardie, en Flandre et sur la Marne et à chaque fois ils sont victorieux. Mais Alliés réagissent en créant un commandement unique qu’il donne aux commandements de Foch préparation de la contre-offensive avec de nouveaux moyens et déclenche le 18 juillet 1918, une grande offensive sur la Marne (=plan incliné de la victoire). Les Allemands reculent lentement et le 11 novembre, l’Allemagne a perdu tous ses alliées et une révolution à Berlin éclate dc l’Allemagne propose armistice acceptée par les alliés. 

La guerre est longue devenue une guerre totale dans son ensemble et la France s'adapte de trois manières différentes :

  • L’union sacrée formule inventée par Raymond Poincaré, président de la République à l’époque, le 4 août 1914 lors d'un message à la Chambre pr que les Français se rassemble pour la défense du pays. Il y a eu une incertitude sur le fait que les Français se réunissent pour la guerre à cause des partis politiques qui ne veulent pas la guerre comme la SFIO. Mais incertitudes disparaissent dès l’appel de Poincaré et ils se rallient comme un seul homme à l’union sacrée. Tout les partis se rallient malgré leur divergence même les partis catholiques se lance dans l'aide spirituelle pr la guerre. Jean Jacques Becker démontre que les Français sont entrés dans la guerre sans état d’âme, avec détermination, dans la quasi-totalité. Ils u entre sans enthousiasme mais considèrent guerre comme juste (=sentiment patriotique), et de défense car défense contre l’agression dont ils sont victimes. Cette attitude trouve sa source dans l’œuvre de l’école républicaine qui inculquent les valeurs patriotiques. De plus, on cherche à savoir si cette union sacrée durent longtemps après la guerre. Avec le temps des fissures apparaissent sur le terrain politique ainsi que dans l’opinion = fissures à gauche car volonté de pacifisme et de paix très accru. En 1917, les pacifistes élargissent leur influence et finalement la SFIO quitte le gouvernement et ne revient qu’en 1936. Le point bas est atteint en 1917, avec la multiplication de grèves. Si les pacifistes socialistes et syndicalistes réclament une paix, ils ne la veulent pas au prix de la défaite. Les grèves s’arrêtent dès qu’il y a une offensive allemande. De plus, le maintien des conditions de vie décentes dans cette guerre avec allocation militaire, avec l’entraide entre les Français et dans certains secteurs, une véritable reprise économique : La France tire avantage avec maîtrise des mers avec l’Angleterre dc ravitaillement contrairement aux ennemies qui ontn un blocus.
  • L’adaptation du régime car pas un régime fait pour la guerre :
  • Les rapports entre les pouvoirs législatifs et les pouvoirs exécutifs : jusqu’en 1917, les deux pouvoirs ne subissent pas d’altération, avec réunions à huit clos sur question de la conduite de la guerre. Mais changent en 1917, avec gouvernement de Clemenceau qui mène politique de guerre à outrance jusqu’à la victoire, de manière personnel et autoritaire en exercant une dictature de salut public, réduit le parlement à un rôle de simple chambre d’enregistrement, tient à l’écart le Président de la République, néglige conseil des ministres mais s’appuie sur l’opinion car popularité considérable, qu’il entretient notamment a travers des visites au sein des camps des poilus. Incarnation de la défense nationale, déclenche une chasse aux traites. La guerre renforce l’exécutif ds la dernière année.
  • Les rapports entre les pouvoirs civils et les pouvoirs militaires : le pouvoir civil représente le suffrage universel et commande les militaires. Au début du conflit, ce qui a commandé, c’est l’urgence de la situation. En effet, il y a un dessaisissement du pouvoir civil au profit du haut commandement, on parle de dictature de haut commandement. Se traduit aussi par la généralisation du conseil de guerre qui donne des pouvoirs de justice au chef de guerre, même dans les affaires non militaires. Lors de la considération d'une guerre longue le pouvoir civil a réussi à rétablir sa suprématie. Le pouvoir civil remplace le général Joffre en décembre 1916, est soutenu en 1917 par le gouvernement de Clemenceau. Il affirme « la guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des généraux ».
  • Le sort des libertés publiques, rapport entre l’État et les citoyens qui sont mises à mal car la guerre en se prolongeant oblige à mobiliser toutes les forces morales du pays. L’État républicain doit sortir de son rôle traditionnel et doit renoncer au libéralisme politique. La liberté de la presse est victime dès le 4 août, à travers la censure qui est omniprésente jusqu’à la fin de la guerre. Les journaux reçoivent la mission de rassurer et de galvaniser l’opinion. Enfin, le droit de vote est sacrifié du fait que toutes les élections sont ajournées durant la guerre. Aucun débat possible durant ce contexte de guerre. Cet encadrement de l’opinion maintient l’union sacrée mais contesté par la gauche : les Français l’acceptent pensent que les libertés seront rétablies après la guerre.

Régime républicain a tenu contrairement à aux régimes allemands et russes qui se sont effondrés à causes de soulèvemetn internes. La République à du s'adapter en ne portent pas atteintes aux principes fondamentaux et provisoires. L’exécutif se renforce beaucoup à la fin de la guerre grâce à Clemenceau au point que l’image du parlementariste sort ternie de l’épreuve.

La mobilisation de toutes les ressources de la nation car la guerre se prolonge et devient matériel. Passé les premières semaines, l’armée française ne peut plus vivre sur ces stocks. Par la suite, la capacité de production devient déterminante, on doit produit plus que l’adversaire pour pouvoir prendre le dessus. Mais atout car possibilité de se ravitailler dans son empire et dans le reste du monde grâce à son entente sur la mer. De plus, elle peut se financer auprès de l’Angleterre et des États-Unis, une fois ces capacités militaires épuisées. L’État joue un rôle central car il multiplie les structures et élargit ces champs d’attributions pour être une économie de guerre. Cet État intervient dans la production même s'il est lui-même un producteur, dans les arsenaux. Il s’adresse aux entreprises privées en indiquant à ceux-ci les produits à fabriquer et les pussent aussi à construire de nouvelles entreprises = appel aux femmes qui s'engagent massivement dans les emplois de service, dans les transports et dans les usines d’armements. Dans les usines de guerre, leur effectif augment d’un tiers. Cependant, ces femmes ne suffisent pas, c’est pourquoi en fait appel à des étrangers. 

L’État intervient aussi sur le terrain social, pour stimuler la main d’œuvre avec des indemnités accordés aux familles dont le chef est mobilisé, des secours sont attribués aux victimes de la guerre mais aussi aux réfugiés. 

Dans certains secteurs, ont à une reprise économique mais des problèmes restent tout de même insolubles à cause de la chute de production de charbon, de blé, et d'acier mais possibilité d'importation. La guerre laisse des traces car après-guerre, on considère que libéralisme économique et sociale est bon ds périodes prospères mais très mauvais en temps de guerre. 

Les conséquences de la guerre = bilan qui peut être contrastée. La France a rapporté la guerre. Néanmoins cette victoire française n’est pas aussi ample que la France l’a souhaité, de son coup élevé et grandes transformations à la France. 

Les traités qui concernent l’Allemagne sont établis à la conférence de Versailles le 28 juin 1919 où l’Allemagne restitue à la France la Lorraine et l’Alsace mais perte de territoire au profit de la Pologne. De plus, elle cède à la France la gestion de la Sarre, qui a un bassin charbonnier assez riche. L’Allemagne est également interdit d’agrandir son territoire. Création d’une zone démilitarisée en Rhénanie. On prévoit aussi l’occupation de la rive gauche du Rhin jusqu’à la frontière avec un retrait progressif d’un tiers de cette zone tous les 5 ans, désarmement partiel de l’Allemagne (clause militaire). L’Allemagne doit financer les réparations des pays sur laquelle elle a exercé ces actions militaires, cède brevets écon tels que des brevets industriels notamment l’aspirine, elle est privée de ces intérêts coloniaux dont la France en récupère une partie.La France se fait aussi attribuer des intérêts allemands dans le pétrole d’Irak. 

D’autres traités sont établis par la conférence de la paix, au début de 1919 à Paris. Certains traités sont signés en 1920. Création d'une nouvelle Europe avec de nouveux pays ou des agrandissement.

La SDN (société des nations) a pour mission de garantir la paix mondiale et la sécurité de tous ces États membres.

Anglo-américains font la promesse de soutenir la France en cas d’agression allemande pr limiter ces exigences dc la France trouve dans ces traités des moyens de se renforcer et de se sécuriser mais affaiblie par l’absence des États vaincus (Allemagne et Russie). De plus, les États-Unis n’adhèrent pas à la SDN du fait des élections. Les statuts de la SDN jouent contre elle car ils sont très démocratiques, les décisions doivent être prises à l’unanimité. Enfin, elle souffre aussi du fait qu’elle ne possède pas de puissance militaire. .

Le traité de Versailles est le fruit d’un compromis entre la France et les anglo-américains. Les promesses anglo-américaine tombe très vite, les Américains la retire très vite à cause d’un changement de majorité aux élections présidentiels de 1920.

Le coût de la victoire :

  • Bilan humain : La France en récupérant l’Alsace et la Lorraine dc 1,5 millions de personnes. Perte 10 % de la population active masculine, + décès civils naturels d’un temps de guerre et à la grippe espagnole + les invalides de guerre définitifs (=700 000), + déficit des naissances empêchées qui s’élève à 1, 5 millions = répercussion 20 ans après. Dc aggravation de la situation démographique et vieillissement de la population. 
  • Bilan économique : contrasté. La France a tiré un certain avantage de la guerre avec la rerise de l’Alsace-Lorraine, départements riches avec un potentiel minier et industriel important. De même, elle s’est vue attribué les mines de Sarthe pour 15 des brevets industriels etc. On a trouvé des méthodes pour améliorer l’activité, construire de nouvelles usines etc. mais surtout on a développé de nouvelles régions industrielles telle que le Bassin parisien. Mais dégâts sont importants dans l’ensemble de la France et elle a perdu une bonne partie de sa flotte marchande et également une bonne partie de ses marchés extérieurs. 
  • Bilan financier : négatif car perd une partie de sa grande richesse d’avant-guerre. Pour financer ces achats, elle puisse largement dans ces réserves d’or et liquide une grande partie de ses avoirs à l’étranger. De plus, la France a recours à l’emprunt interne avec prélèvement aux Français puis exterieur auprès de l’Angleterre et des États-Unis. Ainsi, la France n’est pu la banquière du monde, devient débitrice. Après la guerre, la France rentre dans une période d’inflation avec augmentation des prix x 4 et affaiblissement important de la monnaie.

Les transformations de la société avec engendrement de nouvelles tensions sociales car certains groupes sociaux ont tirer avantage de la guerre tandis que d’autres en ont été victime. Les gagnants sont ceux qui bénéficient des commandes de guerre avec les industriels comme Schneider (canons), Renault (véhicules et chars) et Boussac (toile d’avion). On a aussi les banquiers, les commerçants, des gros paysans ainsi que des spéculateurs. Les perdants sont ceux qui vivaient de revenus fixes ou peu élastiques dc les salariés et les rentiers = victimes de l’inflation.

Autre transformation sur l’évolution des rapports hommes-femmes. La guerre modifie la place qu’occupe les femmes dans la société, dans une certaine mesure. Avec la guerre, des emplois salariés et des services sont ouverts aux femmes, ceux-ci auparavant fermés pour les femmes. Les emplois en question sont souvent sous payé du fait que les femmes sont peu de qualification mais la société estime que les femmes doivent rendre ces emplois aux hommes du front.

La guerre inflige un traumatisme à la France. Ces traumatisme envahie la littérature dont les œuvres insistent sur l’horreur des combats comme c’est le cas des Croix de Bois d’Henri Dorgelès. De plus, le culte du souvenir s’organise dans l’ensemble du pays, s’organise autour de monuments aux morts dans chaque ville ainsi qu’à l’occasion du 11 novembre, fête nationale. Ce n’est pas un phénomène qui est constaté dans les guerres précédentes. De plus, le pacifisme s’empare de l’opinion et marque à différents titres tous l’entre-deux-guerres. Les Français veulent éviter une nouvelle hécatombe du fait qu’ils en ont souffert et qu’ils n’en n’auront rien à gagner. On peut ajouter que l’inspiration nationale va naître pr ne pas revenir aux divisions de l’avant-guerre. Regroupenment dans des associations d’anciens combattants comme l’UNC (union nationale des anciens combattants) qui défendent des intérêts matériels pr obtenir des pensions et de l’assistance et perpétués le souvenir de ce qu’ils ont vécus. De ce fait, ils jouent un rôle central au cours de la fête nationale du 11 novembre.

Autre transformation porte sur l’ébranlement des principes moraux. Les valeurs de la société sont fondées par l’école de la IIIe République : l’effort, l’épargne, le mérite, le respect des règles. Ces valeurs sont présentées comme la réussite individuelle et collective. De plus, lappétit de vivre qui envahit les années 20 (=années folles) résulte d’une guerre trop longue et éprouvante.  


Post-Bac
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La France en guerre 1914-1918

Histoire contemporaine

En 1914, on parle de Grande Guerre car elle a durée 4 ans, dû à son ampleur, à son caractère total, des moyens matériels et humains mis en œuvre ainsi que l’énormité des destructions et des morts.

Caractère international du fait que la France a pris une partie du monde mais aussi Grande Guerre par la rupture qu’elle a subsisté dans l’Histoire du monde. La France bascule dans cette guerre sans l’avoir voulu, elle entraînait par la crise politico-militaire dû à l’assassinat de François Ferdinand à Sarajevo le 28 juin 1914. L’Autriche-Hongrie voit l’occasion dans cet attentat de liquider son consciencieux avec la Serbie. Le 28 juillet 1914, elle déclare la guerre à la Serbie avec l’Allemagne. La Russie ne veut pas cela car elle protège la Serbie. Dès lors, c’est un engrenage implacable du fait que les systèmes d’alliance jouent énormément. L’Autriche décide sa mobilisation le 30 juillet 1914, l’Allemagne réplique le 1er août en déclarant la guerre à la Russie et en mobilisant ses troupes. La France réplique en déclarant sa propre mobilisation, le 4 août. L’Angleterre va également déclarer la guerre à l’Allemagne. La France ne désire pas la guerre mais elle ne pas non plus empêchée, ce qui explique qu’elle s’est laissée entraîner pour ne pas paraître faible, pour ne pas perdre ces alliés russes, pour le désir de défendre son honneur et a aussi le souci de ne pas se laisser prendre de vitesse sur le plan militaire. 

A retenir :

 Une guerre de mouvement (1914) : France et Allemagne pensent l’emporter sur de grands mouvements offensifs. L’État-major en France est dirigé par le général Joffre. Il pense disloquer l’Allemagne en Alsace-Lorraine. L’Allemagne fonde sa stratégie sur le plan Schlieffen, cas si l’Allemagne doit mener une guerre sur deux fronts. Il met à profit la position centrale du bloc germano-autrichien ce qui donne l’avantage aux allemands car les troupes peuvent passer d’un réseau à un autre. Ainsi, il prévoit que l’Allemagne doit d’abord écraser la France avant de se retourner contre la Russie du fait que la mobilisation des Russes est lente et de ce fait permet aux allemands de liquider la France. L’armée allemande veut éviter d’attaquer la France sur ces points les plus forts c’est-à-dire l’Alsace-Lorraine que la France à renforcée. Les Allemands prévoit donc de contourner cette ligne par le Nord dc d'envahir la Belgique puis contourner Paris pour prendre l’armée française par le Sud. 

Durant les premiers mois, c’est l’Allemagne qui est leader avec leur puissance de feu (=mitrailleuse) que les français avaient sous estimés l’initiative. En septembre, ils réussissent à renverser la situation grâce à une contre-offensive qui a lieu du 6 au 13 septembre 1914 car les allemands laissent leur flanc ouest à Paris ouvert, il se retire alors vers le Nord jusqu’au fleuve l’Aisne. La dernière phase de cette guerre de mouvement est la course à la mer vers la Picardie et en Normandie. Les Français veulent contenir leur ligne de communication avec les troupes anglaises = réussissent à conserver territoires.

La guerre de position (1915-1917) se caractérise par l’enterrement des armées françaises dans des tranchées, entourée de barbelés. Ce front va au-delà de la Suisse jusqu’au Nord. Les soldats travaillent sans répit, le terrassement devient l’activité principale, l’armement s’adapte, on remet en usage le casque, les grenades, les mortiers. On utilise des camouflages. On améliore aussi les moyens pour observer l’ennemi. Dans ce contexte, les états-majors ont l’obsession de réaliser la percée pour sortir de cette guerre de position. Bataille de Verdun 1916 durent plusieurs mois = bataille national car allmand s'attaque à une valeur symbolique pr la France : allemands repoussés.

D’autre part, la France et Angleterre font le blocus des puissances centrales, pensent les affamer et les affaiblir. Elles font entrer dans leur coalition de nouveaux alliés : l’Italie, la Roumanie et la Grèce. L’Allemagne est limitée mais fait entrer l’empire Ottoman et la Bulgarie. Réussissent à liquider la Roumanie. L’Allemagne réplique au blocus par la guerre sous-marine qui inflige des pertes importantes aux alliés et à leur causé des difficultés de ravitaillement. Le blocus a des effets sur l’économie des puissances centrales.  

L’impuissance des généraux français et leurs arrogances à un très mauvais effet sur le moral des troupes. 1917 = année de profonde crise renouvellement des généraux car jugés incapable. Des mutineries éclatent dans l’armée française, touchent les deux tiers de l’armée car soldats n’obéissent pas aux ordres car ils refusent d’être sacrifiés. Le général Pétain ramene le calme par la répression en réalisant une cinquantaine d’exécutions puis améliore l’alimentation et met en place la permission, il rend visite aux nombreuses unités et met fin aux offensives inutiles pr une stratégie d’attente. Pétain place son espoir dans l’arrivée des Américains et des chars.  

Révolution russe en 1917, le régime tsariste tombe pr le régime bolchevique. Entrée en guerre des Américains en avril 1917 mais n'a presque pas d'armée et doit se préparé dès 1914 pr leur entrée en 1917.

La reprise de la guerre de mouvement et la victoire alliée (1918). Les Allemands arrachent une paix séparée avec la Russie qui se retire de la guerre = considération comme une victoire allemande. Ils attaquent par trois fois de mars à juillet 1918 : en Picardie, en Flandre et sur la Marne et à chaque fois ils sont victorieux. Mais Alliés réagissent en créant un commandement unique qu’il donne aux commandements de Foch préparation de la contre-offensive avec de nouveaux moyens et déclenche le 18 juillet 1918, une grande offensive sur la Marne (=plan incliné de la victoire). Les Allemands reculent lentement et le 11 novembre, l’Allemagne a perdu tous ses alliées et une révolution à Berlin éclate dc l’Allemagne propose armistice acceptée par les alliés. 

La guerre est longue devenue une guerre totale dans son ensemble et la France s'adapte de trois manières différentes :

  • L’union sacrée formule inventée par Raymond Poincaré, président de la République à l’époque, le 4 août 1914 lors d'un message à la Chambre pr que les Français se rassemble pour la défense du pays. Il y a eu une incertitude sur le fait que les Français se réunissent pour la guerre à cause des partis politiques qui ne veulent pas la guerre comme la SFIO. Mais incertitudes disparaissent dès l’appel de Poincaré et ils se rallient comme un seul homme à l’union sacrée. Tout les partis se rallient malgré leur divergence même les partis catholiques se lance dans l'aide spirituelle pr la guerre. Jean Jacques Becker démontre que les Français sont entrés dans la guerre sans état d’âme, avec détermination, dans la quasi-totalité. Ils u entre sans enthousiasme mais considèrent guerre comme juste (=sentiment patriotique), et de défense car défense contre l’agression dont ils sont victimes. Cette attitude trouve sa source dans l’œuvre de l’école républicaine qui inculquent les valeurs patriotiques. De plus, on cherche à savoir si cette union sacrée durent longtemps après la guerre. Avec le temps des fissures apparaissent sur le terrain politique ainsi que dans l’opinion = fissures à gauche car volonté de pacifisme et de paix très accru. En 1917, les pacifistes élargissent leur influence et finalement la SFIO quitte le gouvernement et ne revient qu’en 1936. Le point bas est atteint en 1917, avec la multiplication de grèves. Si les pacifistes socialistes et syndicalistes réclament une paix, ils ne la veulent pas au prix de la défaite. Les grèves s’arrêtent dès qu’il y a une offensive allemande. De plus, le maintien des conditions de vie décentes dans cette guerre avec allocation militaire, avec l’entraide entre les Français et dans certains secteurs, une véritable reprise économique : La France tire avantage avec maîtrise des mers avec l’Angleterre dc ravitaillement contrairement aux ennemies qui ontn un blocus.
  • L’adaptation du régime car pas un régime fait pour la guerre :
  • Les rapports entre les pouvoirs législatifs et les pouvoirs exécutifs : jusqu’en 1917, les deux pouvoirs ne subissent pas d’altération, avec réunions à huit clos sur question de la conduite de la guerre. Mais changent en 1917, avec gouvernement de Clemenceau qui mène politique de guerre à outrance jusqu’à la victoire, de manière personnel et autoritaire en exercant une dictature de salut public, réduit le parlement à un rôle de simple chambre d’enregistrement, tient à l’écart le Président de la République, néglige conseil des ministres mais s’appuie sur l’opinion car popularité considérable, qu’il entretient notamment a travers des visites au sein des camps des poilus. Incarnation de la défense nationale, déclenche une chasse aux traites. La guerre renforce l’exécutif ds la dernière année.
  • Les rapports entre les pouvoirs civils et les pouvoirs militaires : le pouvoir civil représente le suffrage universel et commande les militaires. Au début du conflit, ce qui a commandé, c’est l’urgence de la situation. En effet, il y a un dessaisissement du pouvoir civil au profit du haut commandement, on parle de dictature de haut commandement. Se traduit aussi par la généralisation du conseil de guerre qui donne des pouvoirs de justice au chef de guerre, même dans les affaires non militaires. Lors de la considération d'une guerre longue le pouvoir civil a réussi à rétablir sa suprématie. Le pouvoir civil remplace le général Joffre en décembre 1916, est soutenu en 1917 par le gouvernement de Clemenceau. Il affirme « la guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des généraux ».
  • Le sort des libertés publiques, rapport entre l’État et les citoyens qui sont mises à mal car la guerre en se prolongeant oblige à mobiliser toutes les forces morales du pays. L’État républicain doit sortir de son rôle traditionnel et doit renoncer au libéralisme politique. La liberté de la presse est victime dès le 4 août, à travers la censure qui est omniprésente jusqu’à la fin de la guerre. Les journaux reçoivent la mission de rassurer et de galvaniser l’opinion. Enfin, le droit de vote est sacrifié du fait que toutes les élections sont ajournées durant la guerre. Aucun débat possible durant ce contexte de guerre. Cet encadrement de l’opinion maintient l’union sacrée mais contesté par la gauche : les Français l’acceptent pensent que les libertés seront rétablies après la guerre.

Régime républicain a tenu contrairement à aux régimes allemands et russes qui se sont effondrés à causes de soulèvemetn internes. La République à du s'adapter en ne portent pas atteintes aux principes fondamentaux et provisoires. L’exécutif se renforce beaucoup à la fin de la guerre grâce à Clemenceau au point que l’image du parlementariste sort ternie de l’épreuve.

La mobilisation de toutes les ressources de la nation car la guerre se prolonge et devient matériel. Passé les premières semaines, l’armée française ne peut plus vivre sur ces stocks. Par la suite, la capacité de production devient déterminante, on doit produit plus que l’adversaire pour pouvoir prendre le dessus. Mais atout car possibilité de se ravitailler dans son empire et dans le reste du monde grâce à son entente sur la mer. De plus, elle peut se financer auprès de l’Angleterre et des États-Unis, une fois ces capacités militaires épuisées. L’État joue un rôle central car il multiplie les structures et élargit ces champs d’attributions pour être une économie de guerre. Cet État intervient dans la production même s'il est lui-même un producteur, dans les arsenaux. Il s’adresse aux entreprises privées en indiquant à ceux-ci les produits à fabriquer et les pussent aussi à construire de nouvelles entreprises = appel aux femmes qui s'engagent massivement dans les emplois de service, dans les transports et dans les usines d’armements. Dans les usines de guerre, leur effectif augment d’un tiers. Cependant, ces femmes ne suffisent pas, c’est pourquoi en fait appel à des étrangers. 

L’État intervient aussi sur le terrain social, pour stimuler la main d’œuvre avec des indemnités accordés aux familles dont le chef est mobilisé, des secours sont attribués aux victimes de la guerre mais aussi aux réfugiés. 

Dans certains secteurs, ont à une reprise économique mais des problèmes restent tout de même insolubles à cause de la chute de production de charbon, de blé, et d'acier mais possibilité d'importation. La guerre laisse des traces car après-guerre, on considère que libéralisme économique et sociale est bon ds périodes prospères mais très mauvais en temps de guerre. 

Les conséquences de la guerre = bilan qui peut être contrastée. La France a rapporté la guerre. Néanmoins cette victoire française n’est pas aussi ample que la France l’a souhaité, de son coup élevé et grandes transformations à la France. 

Les traités qui concernent l’Allemagne sont établis à la conférence de Versailles le 28 juin 1919 où l’Allemagne restitue à la France la Lorraine et l’Alsace mais perte de territoire au profit de la Pologne. De plus, elle cède à la France la gestion de la Sarre, qui a un bassin charbonnier assez riche. L’Allemagne est également interdit d’agrandir son territoire. Création d’une zone démilitarisée en Rhénanie. On prévoit aussi l’occupation de la rive gauche du Rhin jusqu’à la frontière avec un retrait progressif d’un tiers de cette zone tous les 5 ans, désarmement partiel de l’Allemagne (clause militaire). L’Allemagne doit financer les réparations des pays sur laquelle elle a exercé ces actions militaires, cède brevets écon tels que des brevets industriels notamment l’aspirine, elle est privée de ces intérêts coloniaux dont la France en récupère une partie.La France se fait aussi attribuer des intérêts allemands dans le pétrole d’Irak. 

D’autres traités sont établis par la conférence de la paix, au début de 1919 à Paris. Certains traités sont signés en 1920. Création d'une nouvelle Europe avec de nouveux pays ou des agrandissement.

La SDN (société des nations) a pour mission de garantir la paix mondiale et la sécurité de tous ces États membres.

Anglo-américains font la promesse de soutenir la France en cas d’agression allemande pr limiter ces exigences dc la France trouve dans ces traités des moyens de se renforcer et de se sécuriser mais affaiblie par l’absence des États vaincus (Allemagne et Russie). De plus, les États-Unis n’adhèrent pas à la SDN du fait des élections. Les statuts de la SDN jouent contre elle car ils sont très démocratiques, les décisions doivent être prises à l’unanimité. Enfin, elle souffre aussi du fait qu’elle ne possède pas de puissance militaire. .

Le traité de Versailles est le fruit d’un compromis entre la France et les anglo-américains. Les promesses anglo-américaine tombe très vite, les Américains la retire très vite à cause d’un changement de majorité aux élections présidentiels de 1920.

Le coût de la victoire :

  • Bilan humain : La France en récupérant l’Alsace et la Lorraine dc 1,5 millions de personnes. Perte 10 % de la population active masculine, + décès civils naturels d’un temps de guerre et à la grippe espagnole + les invalides de guerre définitifs (=700 000), + déficit des naissances empêchées qui s’élève à 1, 5 millions = répercussion 20 ans après. Dc aggravation de la situation démographique et vieillissement de la population. 
  • Bilan économique : contrasté. La France a tiré un certain avantage de la guerre avec la rerise de l’Alsace-Lorraine, départements riches avec un potentiel minier et industriel important. De même, elle s’est vue attribué les mines de Sarthe pour 15 des brevets industriels etc. On a trouvé des méthodes pour améliorer l’activité, construire de nouvelles usines etc. mais surtout on a développé de nouvelles régions industrielles telle que le Bassin parisien. Mais dégâts sont importants dans l’ensemble de la France et elle a perdu une bonne partie de sa flotte marchande et également une bonne partie de ses marchés extérieurs. 
  • Bilan financier : négatif car perd une partie de sa grande richesse d’avant-guerre. Pour financer ces achats, elle puisse largement dans ces réserves d’or et liquide une grande partie de ses avoirs à l’étranger. De plus, la France a recours à l’emprunt interne avec prélèvement aux Français puis exterieur auprès de l’Angleterre et des États-Unis. Ainsi, la France n’est pu la banquière du monde, devient débitrice. Après la guerre, la France rentre dans une période d’inflation avec augmentation des prix x 4 et affaiblissement important de la monnaie.

Les transformations de la société avec engendrement de nouvelles tensions sociales car certains groupes sociaux ont tirer avantage de la guerre tandis que d’autres en ont été victime. Les gagnants sont ceux qui bénéficient des commandes de guerre avec les industriels comme Schneider (canons), Renault (véhicules et chars) et Boussac (toile d’avion). On a aussi les banquiers, les commerçants, des gros paysans ainsi que des spéculateurs. Les perdants sont ceux qui vivaient de revenus fixes ou peu élastiques dc les salariés et les rentiers = victimes de l’inflation.

Autre transformation sur l’évolution des rapports hommes-femmes. La guerre modifie la place qu’occupe les femmes dans la société, dans une certaine mesure. Avec la guerre, des emplois salariés et des services sont ouverts aux femmes, ceux-ci auparavant fermés pour les femmes. Les emplois en question sont souvent sous payé du fait que les femmes sont peu de qualification mais la société estime que les femmes doivent rendre ces emplois aux hommes du front.

La guerre inflige un traumatisme à la France. Ces traumatisme envahie la littérature dont les œuvres insistent sur l’horreur des combats comme c’est le cas des Croix de Bois d’Henri Dorgelès. De plus, le culte du souvenir s’organise dans l’ensemble du pays, s’organise autour de monuments aux morts dans chaque ville ainsi qu’à l’occasion du 11 novembre, fête nationale. Ce n’est pas un phénomène qui est constaté dans les guerres précédentes. De plus, le pacifisme s’empare de l’opinion et marque à différents titres tous l’entre-deux-guerres. Les Français veulent éviter une nouvelle hécatombe du fait qu’ils en ont souffert et qu’ils n’en n’auront rien à gagner. On peut ajouter que l’inspiration nationale va naître pr ne pas revenir aux divisions de l’avant-guerre. Regroupenment dans des associations d’anciens combattants comme l’UNC (union nationale des anciens combattants) qui défendent des intérêts matériels pr obtenir des pensions et de l’assistance et perpétués le souvenir de ce qu’ils ont vécus. De ce fait, ils jouent un rôle central au cours de la fête nationale du 11 novembre.

Autre transformation porte sur l’ébranlement des principes moraux. Les valeurs de la société sont fondées par l’école de la IIIe République : l’effort, l’épargne, le mérite, le respect des règles. Ces valeurs sont présentées comme la réussite individuelle et collective. De plus, lappétit de vivre qui envahit les années 20 (=années folles) résulte d’une guerre trop longue et éprouvante.