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Post-Bac
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La France des années 20

Histoire contemporaine

Après la victoire de la guerre de 14-18, les Français souhaitent refermés la parenthèse de cette guerre et revenir aux équilibres d’avant 1914. C’est à cette époque que naît le mythe de la belle époque, c’est-à-dire le fait de revenir aux années d’avant 1914. Cependant, ceci n’est pas réaliste du fait que la guerre a aggravé des problèmes anciens et en a créé de nouveaux notamment dans le domaine financier. De là, des difficultés politiques se manifestent par une assiliation entre droite et gauche. Ce sont d’abord la droite et le centre qui sont au pouvoir de 1919 à 1924, puis la gauche avec le cartel des gauches de 1924 à 1926, puis de nouveau à droite de 1926 avec une nouvelle coalition qui est l’union nationale qui gouverne de 1926 à 1932. C’est un mouvement de pendule qui montre que la voie du redressement est compliquée. 

A retenir :

Les acteurs de la vie politique sont les mêmes acteurs que l’avant-guerre. Des changements se produisent car rapport des forces entre droite et gauche se modifient à l’avantage des droites. Chacune de ces familles est affectée par des changements internes.

Les nouvelles conditions :

Affaiblissement de la question du régime et de la question religieuse car République à permit la victoire et que cléricaux et anticléricaux durant la guerre 14-18 se sont alliés.

Succès d’une forme politique inédite : l’Union Nationale qui est une combinaison parlementaire et gouvernementale qui souhaite que les Français s’unissent pour dépasser les oppositions droite-gauche comme il l’on fait pendant la guerre. Cette union nationale se réalise souvent durant les deux guerres mais sert surtout la droite et va leur permettre ainsi l’accès au pouvoir.

Scission du mouvement socialiste et syndicale à l'origine de Lénine et des bolcheviques. Ce dernier créé la IIIe Internationale, aussi appelé internationale communiste. Il appelle les révolutionnaires de tous les pays à rejoindre cette Internationale pour propager dans le monde la révolution. Pour y adhérer, il faut accepter les 21 conditions. Seulement, la réponse du mouvement ouvrier et socialiste français mais sont réfractaire car ne conviennent pas au pays. De ce fait, il y a la demande de s’organiser comme un parti centraliste et autoritaire. Léon Blum et Paul Faure qui à eux deux soutiennent l’heure de la révolution qui n’est pas encore venue mais soutiennent aussi l’idée que les 21 conditions sont contraires à la France. Ce qui sont pour l’adhésion, on a leur tête Cachin et Frossard. Ces derniers ne croient pas forcément à la Révolution mondiale mais ils leur paraissent nécessaire d’être dans le courant.

Scission syndicale dans la CGT où les gauches favorables à Moscou sont organisées en 1920. Cependant, cette aile gauche va échouer notamment du fait que la direction de la CGT est instruite par le congrès de Tours et prend les devants. Le syndicat exclu constituent la CGTU (unitaire), filiale du parti communiste, parti qui exécute une politique dédié à Moscou = entraîne des divisions au sein de la gauche qui sont considérées comme non démocratie et non patriote. Le parti communiste va considérer les autres partis de gauche comme des partis à détruire et de là ces partis de gauche vont se diviser face à cette stratégie. Le communiste pénalise la gauche dans le fait qu’elle renforce la droite. La droite va pouvoir se légitimer et va va pouvoir consolider sa cohésion et élargir son influence en ralliant à elle les éléments de gauche les plus anticommunistes. 

La transformation de l’économie de la société qui affecte la base sociale des différentes forces politiques avec difficultés et l’effritement des classes moyennes traditionnels qui est représentée par des petits patrons de l’industrie et de l’agriculture qui souffrent et la croissance des salariés urbains qui augmentent en nombre avec le développement de l’industrie et des services.

Les forces de gauche : une division accentuée 

  • Le syndicalisme révolutionnaire avec la CGTU qui n’a pas de projet politique autonome comme la CGT au début du siècle. La CGTU est inféodée au parti communiste et favorise la conquête du pouvoir par le PC. Elle renonce à ses pratiques révolutionnaires d’autres fois pour se centrer sur des actions syndicales dc n'est plus parti politique.  
  • Le parti communiste (extrême gauche) créé en 1920. 1924 date de sa bolchevisation correspondant à transformation du parti bolchévik russe. Le PC devient à partir de là un parti de type nouveau qui se place sous la tutelle de l’international communiste. C’est le pourvoir soviétique qui choisit ses dirigeants, à Moscou. De plus, il choisit la ligne à suivre. Les chefs du PC français choisis par leur respect de la discipline, choisis par les jeunes communistes d’origine ouvrière. Ces chefs sont le cheminot Pierre Semard qui est le chef du PC de 1924 à 1929, Maurice Thorez qui est le secrétaire général du PC à partir de 1931 ainsi que Jacques Duclos. La stratégie du PC jusqu’en 1934 découle de la conviction de Staline, France est la principale menace de l’Urss du fait qu’elle soit la principale gardienne de l’Europe. Ainsi, le PC dès 1920 mène des campagnes anti-patriotiques très agressives contre la répression de la Ruhr en 1923 mais aussi la guerre du Maroc. Le PC connaît des crises et des départs successifs tout au long des années 1920. Cela conduit à une baisse de son recrutement. Le PC même aux plus basses demeures puissantes dans les zones industrielles près de Paris. De plus, pour limiter les constats de ce déclin, il dispose d’un relai en milieu syndical du fait de sa main mise sur la CGTU.  
  • Le parti socialiste, la SFIO : après scission est animé par Léon Blum, directeur du nouveau journal du parti, le Populaire. L’autre dirigeant est Paul Faure, journaliste et secrétaire général du parti. La SFIO réaffirme son identité révolutionnaire et marxiste. Cela conduit à tenir la distance entre le parti radicaliste qu’elle tient toujours pour un parti bourgeois attaché à la défense du régime capitaliste. Certes, elle accepte de passer des accords électoraux avec le parti radical mais elle refuse d’en faire la base d’une véritable alliance en vue d’un exercice commun du pouvoir sous-direction radicale. Ainsi, la SFIO refuse toutes les offres de participation au gouvernement qui lui sont présentées par les radicaux entre 1924 et 1933. En 1936, la SFIO n’accède aux pouvoirs que parce que c’est elle qui accède au gouvernement. Cette ligne d’affirmation des vieux principes est très contestée par l’aile droite du parti et très fructueuse pour la SFIO en termes d’audience. LA SFIO va survivre et se renforcer = avantage sur ces rivaux. La SFIO prend l’avantage sur le PC en termes de point et prend aussi l’avantage sur le parti radical dès 1928. Ce rétablissement puis cette progression se retrouve en nombre de sièges, en 1919 il était 67 et en 1932 on passe à plus de 130 sièges. Pour autant, elle reste tout de même le deuxième parti de gauche en nombre de siège, le parti radical étant juste devant. Deux nuances : elle perd malgré tout une partie de son contenu prolétarien du fait de la concurrence du PC avec progression dans la Midi mais régressement dans zones industriels face au PC. Et elle souffre du fait qu'elle n’a pas de relai syndical. 
  • Le parti républicain socialiste, présente le même profil qu’avant en 1914, son leader le plus en vue est Paul Painlevé, il occupe de nombreuses fonctions ministérielles. Ce parti républicain socialiste s’associe au parti radical. Et aux diverses élections, il oscille en 350 000 électeurs et 450 000, ce qui lui assure une vingtaine de siège. 
  • Le parti radical affaibli par la guerre et n’a pas réussi à affirmer ses idées. Il s’est dilué dans l’union sacré et s’est divisé. Après la guerre, le parti radical veut retrouver son identité, celle d’un parti de gauche. Il se donne un nouveau leader en la personne de Édouard Herriot. Il s’efforce de s’allier à la SFIO qui accepte aux élections de 1924, et prend le nom des Cartels de gauche. Cela permet au parti radical de revenir en force. Environ 160 sièges. Cela permet à Henriot de former son premier gouvernement. Mais le Cartel des gauches est un échec car crise sous différents aspects car pas assez puissant pour gouverner seul dc besoin d'allié mais SFIO ne veut pas ; et querelle entre les chefs (Herriot et Daladier) sur ses alliances. Remise en cause des idées radicalistes par de jeunes radicaux comme Jean Zay, Pierre Mendès-France ou Marc Kayser qui préconisent une adaptation du radicalisme au monde nouveau de l’après-guerre. Tout cela se traduit par l’érosion de l’influence radicale dans l’opinion à cause de l'inflation. Le parti radical jusqu’en 1932 reste aussi un parti puissant mais plus dominant car se fait devancée par la SFIO à partir de 1928.Les gauches ne s’entendent pas. Et chacun des grands partis de gauche rencontre des difficultés importantes. 

Les droites : le regain dès 1920, la droite moins divisée, son influence augmente et son audience dans l’opinion s’élargit. La droite bénéficie des conditions plus favorables et tirent profit des évènements qui affecte la gauche : apparition du communiste et les difficultés du radicalisme. A défaut du parti radical, la droite peut attirer une partie de la clientèle radicale., celle des classes moyennes indépendantes. La droite à un autre atout, c’est la popularité et l’aura de son leader Poincaré, président de la République du moment de la victoire, il cimente les partis de droite mai sse retire de la politique en 1929.  

La droite anti-parlementaire, l’extrême droite : l’environnement des années 20 n’est plus antiparlementaire. La France renoue avec la prospérité et la droite parlementaire est souvent au pouvoir. Ce n’est pas bon pour la droite antiparlementaire qui se développe en tant de crise, et quand c’est la gauche qui est aux commandes. Néanmoins, elle connaît un renouvellement au moment du cartel des gauches. Les principales organisations sont : 

  • L’action Française qui profite de l’exaltation patriotique qui résulte de la victoire et va donc séduire un certain nombre d’étudiants et d’intellectuels. Parmi les intellectuels, on trouve Brasillach et Bernanos mais condamnée par le pape en 1926 car incroyants dc coup dur = la plupart étaient des catholiques endurcies. Doit faire face à de nouvelles ligues antiparlementaires qui attirent les jeunes extrémistes dont les jeunes patriotes.
  • La ligue des jeunes patriotes est formé à Paris par Pierre Taittinger, elle reprend les thèmes du nationalisme plébiscitaire à la française en militant pour un régime d’autorité, corporative et une politique extérieure de grandeur. Il défile en formation paramilitaire et porte un uniforme soit un imperméable bleu, un béret et un insigne avec une tête de gaulois.
  • Le faisceau fondé en 1925 par Georges Valois. Il se veut le fer de lance d’un fascisme français qui se veut populaire, anticapitaliste et social mais disparaît en 1928 à cause de l’hostilité de l’Action Française à qui il font de l’ombre.  

La droite parlementaire gagne en cohésion, ces composantes sont plus proches les unes des autres sur le plan des idées, attachées au libéralisme économique, à la nation et à l’anticommunisme. Ces hommes se retrouvent dans des organismes communs, tel que le centre de propagande financées par les groupements d’hommes d’affaires tel que le sénateurs Billiet.

  • La fédération républicaine : regroupe les conservateurs catholiques. C’est la formation la plus à droite. Au début du siècle elle était de fondation laïque, mais en 1919, elle absorbe l’ancienne action libérale populaire. A partir de là, elle présente une représentation marquée. Son chef est Louis Marin. Elle représente les régions patriotes qui sont à l’Est, plus l’électorat des campagnes de l’Ouest. Il faut y ajouter une certaine bourgeoisie du Nord de la France et de la région Lyonnaise. Son groupe parlementaire est le plus important à droite. Mais son influence est limitée. Le courant centriste préfère se passer d’elle quand ils en ont la possibilité. La droite à une mauvaise image de l’opinion républicaine. 
  • L’alliance démocratique : on y retrouve les modérés laïcs, formation de droite la plus attaché au libéralisme économique et social. Aspire à une paix entre Église et État mais veut quand même que l’État soit laïc. Elle est d’avantage disposée à des compromis avec des politiques extérieures. Elle est particulièrement influente entre les deux-guerres du fait de sa position de centre droit qui lui permet de faire partie de nombreuses combinaisons gouvernementales.
  • La démocratie chrétienne : ils veulent réconcilier l’Église avec la République et apporter des solutions aux problèmes sociaux. En 1924 se regroupent et forment le parti démocrate populaire qui se développe grâce au soutien discret de la papauté. Elle souffre de son positionnement à droite (combat cartel des gauches puis front populaire) mais ses idées sont avancées en matière de politique sociale et international, donc affinités avec la gauche.

Le bloc national (1919-1924) = coalition qui se forme derrière Clemenceau en vue des élections législatives de 1919. On y trouve dans cette coalition des personnes de différents partis avec Millerand et Brilland, ou Bares dc coalition forte hétérogène. Le patriotisme et l’attachement à l’ordre social est le ciment de cette coalition. Aux élections, cette coalition a pour adversaire le parti radical et la SFIO. Elle mène contre eux une campagne habile en exploitant la popularité de Clemenceau, dc à son profit la mystique de la patrie et de l’union sacrée, et joue aussi sur la peur/haine du bolchevisme. Le bloc national joue de ses sentiments de l’ordre et se représente comme le rempart de l’ordre. Ainsi, l’affiche de l’homme avec le couteau entre les dents est placardée dans toute la France = image que la France aura si elle vote pour le socialisme.  Le bloc se sert aussi de la divions de la gauche. De là, le bloc occupent les 2/3 des sièges à la Chambre dc 45% des députés. Il mène une politique intérieur conservatrice menée par Clemenceau et 4 présidents du Conseil : Millerand, Poincaré, Leygues et Briand. Cette orientation conservatrice se manifeste lors de la succession à la présidence de Poincaré. Clemenceau semble se démarquer grâce à sa grande popularité mais est victime de la majorité conservatrice et se retire alors de la politique. Deshanel lui succèdent mais en 1920, il faut le remplacer et le bloc porte à la présidence de la République son propre chef, Millerand.  

Le conservatisme du bloc s’exprime dans sa politique démographique en relancant la natalité française, dc 1920 loi qui sanctionne l’avortement et la propagande anticonceptionnelle mais résultats minces face à cette politique. 

Le conservatisme du bloc s’exprime également au niveau social avec agitations du à l’inflation, le chômage s’étend et l’argent manque pour réparer les destructions, désillusion des travailleurs car ils espéraient que cela déboucherait sur un monde meilleur dc multiplication des grèves et des manifestations et poussée de la syndicalisation. La CGT dépasse le million d’adhérents = le gouvernement concède la journée de 8h fin avril 1919. Seulement l’agitation ne fait que s’amplifier et atteint son sommet en 1920 avec grève général des cheminots qu'il va être réprimés fermement avec 18 000 licenciés et CGT arrête sont combat. Cet échec = source de la scission des syndicats.

A ce conservatisme s’ajoute la politique vis-à-vis de l’Église dc bloc veut une politique d’apaisement, il autorise dc le retour des congrégations religieuses qui avaient été expulsées au début du siècle et reprend les relations diplomatiques avec le Vatican (1921).

Une politique extérieure de stricte exécution des traités en agissent dans une triple direction : la défense des intérêts impériaux de la France dans le monde, la défense de la France face à l’Allemagne et la défense de l’Europe face au bolchevisme. Il mise sur une politique de stricte exécution des traités, sur la politique militaire et sur les alliances particulières. Cependant, le bloc est poussé dans ce sens de fermeté par le repli des anglo-américains sur eux-mêmes car laisse la France seule en Europe continentale. Fermeté pr maintenir une puissance militaire. La France cherche à reconstituer un système d’alliance mais seules petites puissances restent = accords définitifs en 1922 avec la Belgique et entreprend de nouer des relations privilégiées avec les États d’Europe centrale. Ces petits États partagent les inquiétudes de le France face à l’Allemagne et aux bolcheviques (=politique du Corsé-slave). De plus, la France signe un traité d’alliance avec la Pologne et la Tchécoslovaquie. La France pousser les petits États danubiens a former entre eux un réseau d’alliance (=Petite Entente).  

Les banques prennent des participations dans les réseaux banquières de ces pays. Volonté d'obstruer la Russie des soviétiques ainsi que l’Allemagne les amène en 1922 au traité de Rapallo. Coopération à la Russie de se développer plus vite et à l’Allemagne de se réarmer clandestinement. 

Enfin, à cette fermeté s’ajoute la question des réparations, celles dues par l’Allemagne. En 1920, la France obtient que les réparations de l’Allemagne face aux alliés soit considérable et que 52 % de la somme lui soit versée. En mars 1921, il passe à l’action quand l’Allemagne arrête ses versements. Briand vient à comprendre, avec l’aide des Anglais, que l’Allemagne a du mal à payer. Pour les Anglais, l’économie allemande doit reprendre pour que le commerce avec eux puisse reprendre dc négociation pr diminution fin 1921 à la conférence de Cannes mais la chambre du bloc n'acceptent pas et le désavoue et Poincaré revient au pouvoir avec une politique de stricte exécution. En janvier 1923, les Allemands sont encore en retard sur le paiement dc bloc décide de l’occupation de la Ruhr, l'Allemagne est obligé de négocié, ce qui est une victoire pr Poincaré. Les Etats-Unis sont contre cette politique de force de la France et jour dc sur la crise monnétaire du franc pour la menacer de fermer le marché financier entre eux. Poincaré abandonne alors et compris que l’Allemagne pouvait difficilement payer. L’Allemagne fait figure de victime mais est en bon terme avec les Américains et les bolcheviques.  

L’échec de la politique financière à cause de l’ampleur des dettes, des dépenses et des déficits qui résultent de la guerre et car il pense que l'Allemagne paiera ses dettes. Le bloc paie les indemnités de guerre et continue de mettre un bon de trésor, ce qui aggrave les problèmes. Il en résulte que la hausse des prix et la dépréciation de la monnaie se poursuivent dc crise monétaire est à son paroxysme en 1924. Deux mesures sont prises : emprunt souscrit auprès des banques anglo-américaines et augmentent les impôts de 20 % mais interviennent quelques semaines avant les élections de 1924. C’est donc une raison de la défaite du bloc en décembre 1924. C’est un échec extérieur, un échec financier et un échec politique. Le bloc est resté sur des illusions que la France est restée celle qu’elle était avant la guerre, que l’application des traités allait se faire et qu'il pouvait soulager les douleurs de l’après-guerre. 

Le Cartel des Gauches (1924-1926), une coalition fragile qui rassemble les partis radicaux, républicains-socialistes et socialistes-SFIO pour les élections législatives de mai 1924. Cette coalition l’emporte sur le bloc national. Le radical Édouard Herriot forme le premier gouvernement de la législature et Paul Painlevé, leader des républicains, devient le nouveau président de la Chambre.  

Cependant, le Cartel présente des signes de fragilités car ne rassemble pas toutes les gauches et ne sont pas alliées. En effet, la SFIO est réfractaire à l’alliance avec le parti radical, et se rapproche que par nécessité électorale. C’est ainsi qu’aucuns accords de cartels n’est conclu au plan national. De plus, on a aucun programme commun de rédiger, aucune collaboration parlementaire n’est prévue en cas de victoire = rassemblement que pour les élections.

Une fois la victoire acquise, la SFIO ne change pas d’attitude. En mai 1924, Herriot forme son gouvernement et propose à la SFIO de le rejoindre. Elle refuse mais déclare qu’elle veut soutenir le gouvernement de l’extérieur sans y participer. De plus, fragilité du cartel car besoin de l'appui des radicaux mais il y a méfiance

Autre fragilité du cartel est l’étroitement de sa base. Une fois élus, les partis du cartel ont besoins de l’appoint du groupe dite de la gauche radical. Les socialistes sont méfiants des élus de gauche, et inversement. Cette fragilité apparaît d’entrée de jeu, dès les premières semaines qui suivent les élections. En 1924, le président est toujours Millerand mais il est sorti de son rôle en se comportant en chef du bloc national. Les gauches demandent donc sa démission et c'est Gaston Doumergue qui est élu.

Une politique intérieure de gauche avec l'éviction du président Millerand, l’organisation du transfert au Panthéon des cendres de Jaurès, l’amnistie des condamnations à caractères politiques d’après-guerre qui rend tous les droits à Caillaux et à Malvie mais bénéficient aussi aux cheminots qui sont réintégrés. Le cartel a une politique anti-cléricale. Il veut étendre les lois laïques à l’Alsace-Lorraine, veut imposer le même traitement à la France. Le cartel mène aussi une politique d’ouverture sur le plan social en accordant le droit syndical aux fonctionnaires et crée le conseil national économique qui est un organisme consultatif sur des questions économiques et sociales. Bilan faible car pas d’argent. 

Une politique extérieure de conciliation avec le pacifisme fondamental de la gauche et le réalisme. Le cartel tire les enseignements des échecs du bloc national qui a montré les dangers d’une politique de force. Au nom du pacifisme et du réalisme, le cartel veut s’entendre avec les puissances anglo-américaines, apaiser ses rapports avec l’Allemagne et fonder la sécurité de la France sur une sécurité collective sur la base d’accords, de compromis qui pourraient être solides et durables du fait qu’ils soient acceptés par tous. Herriot et Briand attachent leur nom à cela. Herriot liquide la question des réparations et de la Ruhr. Briand continue dans la même voie. En octobre 1925, il fait signer le traité de Locarno. L’Angleterre, la Belgique, l’Italie et l’Allemagne reconnaissent à travers ce traité l’intangibilité des frontières entre la Belgique et l’Allemagne. De ce fait, l’Allemagne reconnaît ses frontières de l’Ouest et leurs intangibilités mais garantie partielle car l’Allemagne ne reconnaît pas ses frontières de l’Est. La France d’Herriot établit des relations officielles avec l’URSS, on a donc une ambassade française à Moscou. La politique de Corsé-Slaves est poursuivi ainsi que le traité franco-roumains de 1926. On trouve aussi le maintien de la politique coloniale.

L’échec financier provoqué par le tiraillement des radicaux entre les milieux d’affaires et les socialistes. Ils sont partisans d’une politique économique et libérale pour avoir la confiance des milieux d’affaire contre la banque de France et les radicaux veulent gouverner avec l’appui des socialistes mais ne veulent pas d’une politique libérale. Échec en trois temps : 

  • Échec du gouvernement d’Herriot avec mouvement de fuite des capitaux sous Herriot. Le déficit budgétaire : a monnaie baisse et les épargnants refuse de souscrire aux emprunts d’État et demande le remboursement des bons de trésors. En 1925, la banque de France contraint Herriot de relever qu’il a creusé le plafond des avances, il est donc mis en minorité au Sénat et doit démissionner en avril 1925. 
  • Phase de l’agonie du Cartel, les gouvernements et ministres des finances échouent sur la question financière : faute de consentie avec les socialistes dc perdent le soutien de milliers d’affaires.  
  • En juillet 1926, le Cartel rend son dernier souffle. Le 20 juillet, Herriot fonde un gouvernement sans le soutien des milieux d’affaires = effondrement de la monnaie dc le 21 juillet, il est renversé et remplacé par Poincaré et s’ouvre la période de l’union national. 

 L’union national et le rétablissement (1926-1932) (=La coalition parlementaire) succède au cartel des gauches à partir du 23 juillet 1926. Elle veut former l’union nationale pour sortir le pays de la crise financière monétaire et politique. Les chefs de file sont Poincaré qui apparaît comme l’homme de la situation. Il reste au pouvoir de 1926 à 1929, se retire pour des raisons de santé. Ces successeurs sont comme lui des hommes de centre droit : Tardieu et Laval. Cependant, ces derniers n’ont pas le même prestige et la même autorité moral que Poincaré. Ils n’ont pas non plus les mêmes convictions républicaines que Poincaré. Cela a sans doute contribué à l’échec de l’union national en 1932.

De 1926 jusqu’à octobre 1928, l’union nationale va de la droite parlementaire jusqu’aux radicaux et républicains socialistes. La présence au sein de cette union se distingue du bloc national car on a une participation des radicaux et des socialistes. Painlevé figure dans le gouvernement de Poincaré.

En 1928, s’ouvre un deuxième temps avec le congrès du parti radical d’Angers. L’aile gauche mené par Daladier, nouveau président du parti depuis un an, impose le retrait des ministres radicaux. Dès lors, l’union nationale se réduit aux conservateurs et aux modérés. Mais cela n’empêche pas l’union nationale de gouverner car ces membres sont à peu près majoritaires à la Chambre. Le centrisme n’est plus aussi crispé, virulent, militant que dans les années 20-24. En effet, il s’est frotté à la réalité. Les gouvernements à partir de 1926 cherche à prendre en compte les réalités et à en finir avec les errements des années précédentes.

La stabilisation monétaire et financière, et la politique de réformes. Poincaré met fin à la crise par son simple retour car la confiance revient. La spéculation contre le franc s’arrête et les porteurs de bons cessent de demander le remboursement de leur titre. Poincaré se fait donner les pleins pouvoirs financiers par la Chambre. Il prend une série de mesures qui réduisent les déséquilibres budgétaires : réduit les budgets de l’État, créé une caisse d’amortissement alimentée par les caisses de l’État pour résorber la dette flottante et augmente les impôts indirects. Le succès de Poincaré est aussi dû à la chance de travailler dans une bonne conjoncture : il est aidé par le plan Dawes et aussi par l’expansion économique. De plus, il a profité de l’allégement de la dette due à l’inflation. Dès lors, il peut réaliser la stabilisation monétaire. Le franc remontre grâce aussi au taux des comptes de la banque de France mais aussi d’une spéculation de la valeur du franc. Stabilité permet de stabiliser les exportations et favorise les enrichissements du pays. Ainsi, l’Union nationale prend des réformes : 

  • Idée est de mettre fin aux discrimination sociale en reliant la filière primaire (populaire) et la filière secondaire (élite). Le projet revoit des mesures tel que l’instauration de la gratuité du secondaire et l’unification du corps enseignant ainsi que des programmes.
  • Deux lois sociales sont votées. D’abord, une loi qui instaure les assurances sociales pour les salariés modestes, pour la couverture des risques tel que la retraite ou encore la maternité. L’autre loi correspond à la loi « loucheur » qui encourage la construction de logements sociaux et en organisant la prise en charge d’une partie de son financement par l’État.

Cette action réformatrice est limitée à cause des résistances de l’Union nationale. Tardieu succède à Poincaré. Il continue les réformes notamment pour faire revenir les radicaux dans sa majorité. Tardieu est un libéral ouvert aux idées modernes. Il est fasciné par l’exemple de la société américaine et pense qu’il serait utilisé de distribuer du pouvoir d’achat aux français pour diminuer les tensions sociales. De là, sa politique est considérée comme prospère. Il lance des travaux d’équipements, des dépenses d’éducations et met en place le financement des assurances sociales. En 1932, il fait adopter une loi sur les allocations familiales. Il fait aussi voter des subventions aux victimes des calamités agricoles et offre une carte d’ancien combattant. Cette politique va contribuer à vider les caisses de l’État et ceux même s’il y a une crise économique. 

La poursuite de la politique extérieure de conciliation prolongement de la politique du Cartel. Cette politique de conciliation est menée par Aristide Briand, devenu ministre des Affaires extérieures. Il reste en fonction jusqu’en 1932. On recherche la sécurité de la France par l’apaisement. En septembre 1926, elle obtient l’adhésion de l’Allemagne à la SDN qui va sceller la réconciliation des deux pays. De plus, a lieu l’entrevue de Toiry, entrevue entre Briand et Streseman. Les deux hommes essaient de régler en une fois les différents qui restent entre leurs deux pays. Cela n’aboutit pas mais la démarche est tout de même significative de l’état d’esprit. En 1936, entente internationale de l’acier pr organiser la production de l’acier en prévoyant des quotas de production. En 1927, les deux pays signent un traité de commerce franco-allemand. En août 1929, ils signent le plan Young qui prend le relais du plan Dawes. Le plan Young règle le problème du plan Dawes définitivement car il va réduire les réparations une nouvelle fois et échelonner encore plus les paiements jusqu’en 1988. En 1930, la France accepte d’évacuer la Rhénanie avant la date prévue. Et en 1928 = pacte dit « Briand-Kellogg » signé par 15 puissances dont l’Allemagne condamnant la guerre et résout leurs querelles de manière pacifique. A cela, s’ajoute la politique de défense. En 1928, le service militaire est ramené à 1 an. L’union nationale fait le choix d’une stratégie militaire défensive. De plus, on engage la fabrication d’une ligne de fortification, tout le long de l’Allemagne (=ligne Maginot). Puis, la France consolide ses liens privilégiés avec les petits États d’Europe (=Pologne, Roumanie, Tchécoslovaquie et Yougoslavie). Elle semble s’être bien rétablit du fait qu’elle fait figure de grande puissance en Europe continentale tout en ayant l’image d’un pays pacifique. Elle est aussi à l’apogée de sa puissance impériale, accrue par les traités.


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La France des années 20

Histoire contemporaine

Après la victoire de la guerre de 14-18, les Français souhaitent refermés la parenthèse de cette guerre et revenir aux équilibres d’avant 1914. C’est à cette époque que naît le mythe de la belle époque, c’est-à-dire le fait de revenir aux années d’avant 1914. Cependant, ceci n’est pas réaliste du fait que la guerre a aggravé des problèmes anciens et en a créé de nouveaux notamment dans le domaine financier. De là, des difficultés politiques se manifestent par une assiliation entre droite et gauche. Ce sont d’abord la droite et le centre qui sont au pouvoir de 1919 à 1924, puis la gauche avec le cartel des gauches de 1924 à 1926, puis de nouveau à droite de 1926 avec une nouvelle coalition qui est l’union nationale qui gouverne de 1926 à 1932. C’est un mouvement de pendule qui montre que la voie du redressement est compliquée. 

A retenir :

Les acteurs de la vie politique sont les mêmes acteurs que l’avant-guerre. Des changements se produisent car rapport des forces entre droite et gauche se modifient à l’avantage des droites. Chacune de ces familles est affectée par des changements internes.

Les nouvelles conditions :

Affaiblissement de la question du régime et de la question religieuse car République à permit la victoire et que cléricaux et anticléricaux durant la guerre 14-18 se sont alliés.

Succès d’une forme politique inédite : l’Union Nationale qui est une combinaison parlementaire et gouvernementale qui souhaite que les Français s’unissent pour dépasser les oppositions droite-gauche comme il l’on fait pendant la guerre. Cette union nationale se réalise souvent durant les deux guerres mais sert surtout la droite et va leur permettre ainsi l’accès au pouvoir.

Scission du mouvement socialiste et syndicale à l'origine de Lénine et des bolcheviques. Ce dernier créé la IIIe Internationale, aussi appelé internationale communiste. Il appelle les révolutionnaires de tous les pays à rejoindre cette Internationale pour propager dans le monde la révolution. Pour y adhérer, il faut accepter les 21 conditions. Seulement, la réponse du mouvement ouvrier et socialiste français mais sont réfractaire car ne conviennent pas au pays. De ce fait, il y a la demande de s’organiser comme un parti centraliste et autoritaire. Léon Blum et Paul Faure qui à eux deux soutiennent l’heure de la révolution qui n’est pas encore venue mais soutiennent aussi l’idée que les 21 conditions sont contraires à la France. Ce qui sont pour l’adhésion, on a leur tête Cachin et Frossard. Ces derniers ne croient pas forcément à la Révolution mondiale mais ils leur paraissent nécessaire d’être dans le courant.

Scission syndicale dans la CGT où les gauches favorables à Moscou sont organisées en 1920. Cependant, cette aile gauche va échouer notamment du fait que la direction de la CGT est instruite par le congrès de Tours et prend les devants. Le syndicat exclu constituent la CGTU (unitaire), filiale du parti communiste, parti qui exécute une politique dédié à Moscou = entraîne des divisions au sein de la gauche qui sont considérées comme non démocratie et non patriote. Le parti communiste va considérer les autres partis de gauche comme des partis à détruire et de là ces partis de gauche vont se diviser face à cette stratégie. Le communiste pénalise la gauche dans le fait qu’elle renforce la droite. La droite va pouvoir se légitimer et va va pouvoir consolider sa cohésion et élargir son influence en ralliant à elle les éléments de gauche les plus anticommunistes. 

La transformation de l’économie de la société qui affecte la base sociale des différentes forces politiques avec difficultés et l’effritement des classes moyennes traditionnels qui est représentée par des petits patrons de l’industrie et de l’agriculture qui souffrent et la croissance des salariés urbains qui augmentent en nombre avec le développement de l’industrie et des services.

Les forces de gauche : une division accentuée 

  • Le syndicalisme révolutionnaire avec la CGTU qui n’a pas de projet politique autonome comme la CGT au début du siècle. La CGTU est inféodée au parti communiste et favorise la conquête du pouvoir par le PC. Elle renonce à ses pratiques révolutionnaires d’autres fois pour se centrer sur des actions syndicales dc n'est plus parti politique.  
  • Le parti communiste (extrême gauche) créé en 1920. 1924 date de sa bolchevisation correspondant à transformation du parti bolchévik russe. Le PC devient à partir de là un parti de type nouveau qui se place sous la tutelle de l’international communiste. C’est le pourvoir soviétique qui choisit ses dirigeants, à Moscou. De plus, il choisit la ligne à suivre. Les chefs du PC français choisis par leur respect de la discipline, choisis par les jeunes communistes d’origine ouvrière. Ces chefs sont le cheminot Pierre Semard qui est le chef du PC de 1924 à 1929, Maurice Thorez qui est le secrétaire général du PC à partir de 1931 ainsi que Jacques Duclos. La stratégie du PC jusqu’en 1934 découle de la conviction de Staline, France est la principale menace de l’Urss du fait qu’elle soit la principale gardienne de l’Europe. Ainsi, le PC dès 1920 mène des campagnes anti-patriotiques très agressives contre la répression de la Ruhr en 1923 mais aussi la guerre du Maroc. Le PC connaît des crises et des départs successifs tout au long des années 1920. Cela conduit à une baisse de son recrutement. Le PC même aux plus basses demeures puissantes dans les zones industrielles près de Paris. De plus, pour limiter les constats de ce déclin, il dispose d’un relai en milieu syndical du fait de sa main mise sur la CGTU.  
  • Le parti socialiste, la SFIO : après scission est animé par Léon Blum, directeur du nouveau journal du parti, le Populaire. L’autre dirigeant est Paul Faure, journaliste et secrétaire général du parti. La SFIO réaffirme son identité révolutionnaire et marxiste. Cela conduit à tenir la distance entre le parti radicaliste qu’elle tient toujours pour un parti bourgeois attaché à la défense du régime capitaliste. Certes, elle accepte de passer des accords électoraux avec le parti radical mais elle refuse d’en faire la base d’une véritable alliance en vue d’un exercice commun du pouvoir sous-direction radicale. Ainsi, la SFIO refuse toutes les offres de participation au gouvernement qui lui sont présentées par les radicaux entre 1924 et 1933. En 1936, la SFIO n’accède aux pouvoirs que parce que c’est elle qui accède au gouvernement. Cette ligne d’affirmation des vieux principes est très contestée par l’aile droite du parti et très fructueuse pour la SFIO en termes d’audience. LA SFIO va survivre et se renforcer = avantage sur ces rivaux. La SFIO prend l’avantage sur le PC en termes de point et prend aussi l’avantage sur le parti radical dès 1928. Ce rétablissement puis cette progression se retrouve en nombre de sièges, en 1919 il était 67 et en 1932 on passe à plus de 130 sièges. Pour autant, elle reste tout de même le deuxième parti de gauche en nombre de siège, le parti radical étant juste devant. Deux nuances : elle perd malgré tout une partie de son contenu prolétarien du fait de la concurrence du PC avec progression dans la Midi mais régressement dans zones industriels face au PC. Et elle souffre du fait qu'elle n’a pas de relai syndical. 
  • Le parti républicain socialiste, présente le même profil qu’avant en 1914, son leader le plus en vue est Paul Painlevé, il occupe de nombreuses fonctions ministérielles. Ce parti républicain socialiste s’associe au parti radical. Et aux diverses élections, il oscille en 350 000 électeurs et 450 000, ce qui lui assure une vingtaine de siège. 
  • Le parti radical affaibli par la guerre et n’a pas réussi à affirmer ses idées. Il s’est dilué dans l’union sacré et s’est divisé. Après la guerre, le parti radical veut retrouver son identité, celle d’un parti de gauche. Il se donne un nouveau leader en la personne de Édouard Herriot. Il s’efforce de s’allier à la SFIO qui accepte aux élections de 1924, et prend le nom des Cartels de gauche. Cela permet au parti radical de revenir en force. Environ 160 sièges. Cela permet à Henriot de former son premier gouvernement. Mais le Cartel des gauches est un échec car crise sous différents aspects car pas assez puissant pour gouverner seul dc besoin d'allié mais SFIO ne veut pas ; et querelle entre les chefs (Herriot et Daladier) sur ses alliances. Remise en cause des idées radicalistes par de jeunes radicaux comme Jean Zay, Pierre Mendès-France ou Marc Kayser qui préconisent une adaptation du radicalisme au monde nouveau de l’après-guerre. Tout cela se traduit par l’érosion de l’influence radicale dans l’opinion à cause de l'inflation. Le parti radical jusqu’en 1932 reste aussi un parti puissant mais plus dominant car se fait devancée par la SFIO à partir de 1928.Les gauches ne s’entendent pas. Et chacun des grands partis de gauche rencontre des difficultés importantes. 

Les droites : le regain dès 1920, la droite moins divisée, son influence augmente et son audience dans l’opinion s’élargit. La droite bénéficie des conditions plus favorables et tirent profit des évènements qui affecte la gauche : apparition du communiste et les difficultés du radicalisme. A défaut du parti radical, la droite peut attirer une partie de la clientèle radicale., celle des classes moyennes indépendantes. La droite à un autre atout, c’est la popularité et l’aura de son leader Poincaré, président de la République du moment de la victoire, il cimente les partis de droite mai sse retire de la politique en 1929.  

La droite anti-parlementaire, l’extrême droite : l’environnement des années 20 n’est plus antiparlementaire. La France renoue avec la prospérité et la droite parlementaire est souvent au pouvoir. Ce n’est pas bon pour la droite antiparlementaire qui se développe en tant de crise, et quand c’est la gauche qui est aux commandes. Néanmoins, elle connaît un renouvellement au moment du cartel des gauches. Les principales organisations sont : 

  • L’action Française qui profite de l’exaltation patriotique qui résulte de la victoire et va donc séduire un certain nombre d’étudiants et d’intellectuels. Parmi les intellectuels, on trouve Brasillach et Bernanos mais condamnée par le pape en 1926 car incroyants dc coup dur = la plupart étaient des catholiques endurcies. Doit faire face à de nouvelles ligues antiparlementaires qui attirent les jeunes extrémistes dont les jeunes patriotes.
  • La ligue des jeunes patriotes est formé à Paris par Pierre Taittinger, elle reprend les thèmes du nationalisme plébiscitaire à la française en militant pour un régime d’autorité, corporative et une politique extérieure de grandeur. Il défile en formation paramilitaire et porte un uniforme soit un imperméable bleu, un béret et un insigne avec une tête de gaulois.
  • Le faisceau fondé en 1925 par Georges Valois. Il se veut le fer de lance d’un fascisme français qui se veut populaire, anticapitaliste et social mais disparaît en 1928 à cause de l’hostilité de l’Action Française à qui il font de l’ombre.  

La droite parlementaire gagne en cohésion, ces composantes sont plus proches les unes des autres sur le plan des idées, attachées au libéralisme économique, à la nation et à l’anticommunisme. Ces hommes se retrouvent dans des organismes communs, tel que le centre de propagande financées par les groupements d’hommes d’affaires tel que le sénateurs Billiet.

  • La fédération républicaine : regroupe les conservateurs catholiques. C’est la formation la plus à droite. Au début du siècle elle était de fondation laïque, mais en 1919, elle absorbe l’ancienne action libérale populaire. A partir de là, elle présente une représentation marquée. Son chef est Louis Marin. Elle représente les régions patriotes qui sont à l’Est, plus l’électorat des campagnes de l’Ouest. Il faut y ajouter une certaine bourgeoisie du Nord de la France et de la région Lyonnaise. Son groupe parlementaire est le plus important à droite. Mais son influence est limitée. Le courant centriste préfère se passer d’elle quand ils en ont la possibilité. La droite à une mauvaise image de l’opinion républicaine. 
  • L’alliance démocratique : on y retrouve les modérés laïcs, formation de droite la plus attaché au libéralisme économique et social. Aspire à une paix entre Église et État mais veut quand même que l’État soit laïc. Elle est d’avantage disposée à des compromis avec des politiques extérieures. Elle est particulièrement influente entre les deux-guerres du fait de sa position de centre droit qui lui permet de faire partie de nombreuses combinaisons gouvernementales.
  • La démocratie chrétienne : ils veulent réconcilier l’Église avec la République et apporter des solutions aux problèmes sociaux. En 1924 se regroupent et forment le parti démocrate populaire qui se développe grâce au soutien discret de la papauté. Elle souffre de son positionnement à droite (combat cartel des gauches puis front populaire) mais ses idées sont avancées en matière de politique sociale et international, donc affinités avec la gauche.

Le bloc national (1919-1924) = coalition qui se forme derrière Clemenceau en vue des élections législatives de 1919. On y trouve dans cette coalition des personnes de différents partis avec Millerand et Brilland, ou Bares dc coalition forte hétérogène. Le patriotisme et l’attachement à l’ordre social est le ciment de cette coalition. Aux élections, cette coalition a pour adversaire le parti radical et la SFIO. Elle mène contre eux une campagne habile en exploitant la popularité de Clemenceau, dc à son profit la mystique de la patrie et de l’union sacrée, et joue aussi sur la peur/haine du bolchevisme. Le bloc national joue de ses sentiments de l’ordre et se représente comme le rempart de l’ordre. Ainsi, l’affiche de l’homme avec le couteau entre les dents est placardée dans toute la France = image que la France aura si elle vote pour le socialisme.  Le bloc se sert aussi de la divions de la gauche. De là, le bloc occupent les 2/3 des sièges à la Chambre dc 45% des députés. Il mène une politique intérieur conservatrice menée par Clemenceau et 4 présidents du Conseil : Millerand, Poincaré, Leygues et Briand. Cette orientation conservatrice se manifeste lors de la succession à la présidence de Poincaré. Clemenceau semble se démarquer grâce à sa grande popularité mais est victime de la majorité conservatrice et se retire alors de la politique. Deshanel lui succèdent mais en 1920, il faut le remplacer et le bloc porte à la présidence de la République son propre chef, Millerand.  

Le conservatisme du bloc s’exprime dans sa politique démographique en relancant la natalité française, dc 1920 loi qui sanctionne l’avortement et la propagande anticonceptionnelle mais résultats minces face à cette politique. 

Le conservatisme du bloc s’exprime également au niveau social avec agitations du à l’inflation, le chômage s’étend et l’argent manque pour réparer les destructions, désillusion des travailleurs car ils espéraient que cela déboucherait sur un monde meilleur dc multiplication des grèves et des manifestations et poussée de la syndicalisation. La CGT dépasse le million d’adhérents = le gouvernement concède la journée de 8h fin avril 1919. Seulement l’agitation ne fait que s’amplifier et atteint son sommet en 1920 avec grève général des cheminots qu'il va être réprimés fermement avec 18 000 licenciés et CGT arrête sont combat. Cet échec = source de la scission des syndicats.

A ce conservatisme s’ajoute la politique vis-à-vis de l’Église dc bloc veut une politique d’apaisement, il autorise dc le retour des congrégations religieuses qui avaient été expulsées au début du siècle et reprend les relations diplomatiques avec le Vatican (1921).

Une politique extérieure de stricte exécution des traités en agissent dans une triple direction : la défense des intérêts impériaux de la France dans le monde, la défense de la France face à l’Allemagne et la défense de l’Europe face au bolchevisme. Il mise sur une politique de stricte exécution des traités, sur la politique militaire et sur les alliances particulières. Cependant, le bloc est poussé dans ce sens de fermeté par le repli des anglo-américains sur eux-mêmes car laisse la France seule en Europe continentale. Fermeté pr maintenir une puissance militaire. La France cherche à reconstituer un système d’alliance mais seules petites puissances restent = accords définitifs en 1922 avec la Belgique et entreprend de nouer des relations privilégiées avec les États d’Europe centrale. Ces petits États partagent les inquiétudes de le France face à l’Allemagne et aux bolcheviques (=politique du Corsé-slave). De plus, la France signe un traité d’alliance avec la Pologne et la Tchécoslovaquie. La France pousser les petits États danubiens a former entre eux un réseau d’alliance (=Petite Entente).  

Les banques prennent des participations dans les réseaux banquières de ces pays. Volonté d'obstruer la Russie des soviétiques ainsi que l’Allemagne les amène en 1922 au traité de Rapallo. Coopération à la Russie de se développer plus vite et à l’Allemagne de se réarmer clandestinement. 

Enfin, à cette fermeté s’ajoute la question des réparations, celles dues par l’Allemagne. En 1920, la France obtient que les réparations de l’Allemagne face aux alliés soit considérable et que 52 % de la somme lui soit versée. En mars 1921, il passe à l’action quand l’Allemagne arrête ses versements. Briand vient à comprendre, avec l’aide des Anglais, que l’Allemagne a du mal à payer. Pour les Anglais, l’économie allemande doit reprendre pour que le commerce avec eux puisse reprendre dc négociation pr diminution fin 1921 à la conférence de Cannes mais la chambre du bloc n'acceptent pas et le désavoue et Poincaré revient au pouvoir avec une politique de stricte exécution. En janvier 1923, les Allemands sont encore en retard sur le paiement dc bloc décide de l’occupation de la Ruhr, l'Allemagne est obligé de négocié, ce qui est une victoire pr Poincaré. Les Etats-Unis sont contre cette politique de force de la France et jour dc sur la crise monnétaire du franc pour la menacer de fermer le marché financier entre eux. Poincaré abandonne alors et compris que l’Allemagne pouvait difficilement payer. L’Allemagne fait figure de victime mais est en bon terme avec les Américains et les bolcheviques.  

L’échec de la politique financière à cause de l’ampleur des dettes, des dépenses et des déficits qui résultent de la guerre et car il pense que l'Allemagne paiera ses dettes. Le bloc paie les indemnités de guerre et continue de mettre un bon de trésor, ce qui aggrave les problèmes. Il en résulte que la hausse des prix et la dépréciation de la monnaie se poursuivent dc crise monétaire est à son paroxysme en 1924. Deux mesures sont prises : emprunt souscrit auprès des banques anglo-américaines et augmentent les impôts de 20 % mais interviennent quelques semaines avant les élections de 1924. C’est donc une raison de la défaite du bloc en décembre 1924. C’est un échec extérieur, un échec financier et un échec politique. Le bloc est resté sur des illusions que la France est restée celle qu’elle était avant la guerre, que l’application des traités allait se faire et qu'il pouvait soulager les douleurs de l’après-guerre. 

Le Cartel des Gauches (1924-1926), une coalition fragile qui rassemble les partis radicaux, républicains-socialistes et socialistes-SFIO pour les élections législatives de mai 1924. Cette coalition l’emporte sur le bloc national. Le radical Édouard Herriot forme le premier gouvernement de la législature et Paul Painlevé, leader des républicains, devient le nouveau président de la Chambre.  

Cependant, le Cartel présente des signes de fragilités car ne rassemble pas toutes les gauches et ne sont pas alliées. En effet, la SFIO est réfractaire à l’alliance avec le parti radical, et se rapproche que par nécessité électorale. C’est ainsi qu’aucuns accords de cartels n’est conclu au plan national. De plus, on a aucun programme commun de rédiger, aucune collaboration parlementaire n’est prévue en cas de victoire = rassemblement que pour les élections.

Une fois la victoire acquise, la SFIO ne change pas d’attitude. En mai 1924, Herriot forme son gouvernement et propose à la SFIO de le rejoindre. Elle refuse mais déclare qu’elle veut soutenir le gouvernement de l’extérieur sans y participer. De plus, fragilité du cartel car besoin de l'appui des radicaux mais il y a méfiance

Autre fragilité du cartel est l’étroitement de sa base. Une fois élus, les partis du cartel ont besoins de l’appoint du groupe dite de la gauche radical. Les socialistes sont méfiants des élus de gauche, et inversement. Cette fragilité apparaît d’entrée de jeu, dès les premières semaines qui suivent les élections. En 1924, le président est toujours Millerand mais il est sorti de son rôle en se comportant en chef du bloc national. Les gauches demandent donc sa démission et c'est Gaston Doumergue qui est élu.

Une politique intérieure de gauche avec l'éviction du président Millerand, l’organisation du transfert au Panthéon des cendres de Jaurès, l’amnistie des condamnations à caractères politiques d’après-guerre qui rend tous les droits à Caillaux et à Malvie mais bénéficient aussi aux cheminots qui sont réintégrés. Le cartel a une politique anti-cléricale. Il veut étendre les lois laïques à l’Alsace-Lorraine, veut imposer le même traitement à la France. Le cartel mène aussi une politique d’ouverture sur le plan social en accordant le droit syndical aux fonctionnaires et crée le conseil national économique qui est un organisme consultatif sur des questions économiques et sociales. Bilan faible car pas d’argent. 

Une politique extérieure de conciliation avec le pacifisme fondamental de la gauche et le réalisme. Le cartel tire les enseignements des échecs du bloc national qui a montré les dangers d’une politique de force. Au nom du pacifisme et du réalisme, le cartel veut s’entendre avec les puissances anglo-américaines, apaiser ses rapports avec l’Allemagne et fonder la sécurité de la France sur une sécurité collective sur la base d’accords, de compromis qui pourraient être solides et durables du fait qu’ils soient acceptés par tous. Herriot et Briand attachent leur nom à cela. Herriot liquide la question des réparations et de la Ruhr. Briand continue dans la même voie. En octobre 1925, il fait signer le traité de Locarno. L’Angleterre, la Belgique, l’Italie et l’Allemagne reconnaissent à travers ce traité l’intangibilité des frontières entre la Belgique et l’Allemagne. De ce fait, l’Allemagne reconnaît ses frontières de l’Ouest et leurs intangibilités mais garantie partielle car l’Allemagne ne reconnaît pas ses frontières de l’Est. La France d’Herriot établit des relations officielles avec l’URSS, on a donc une ambassade française à Moscou. La politique de Corsé-Slaves est poursuivi ainsi que le traité franco-roumains de 1926. On trouve aussi le maintien de la politique coloniale.

L’échec financier provoqué par le tiraillement des radicaux entre les milieux d’affaires et les socialistes. Ils sont partisans d’une politique économique et libérale pour avoir la confiance des milieux d’affaire contre la banque de France et les radicaux veulent gouverner avec l’appui des socialistes mais ne veulent pas d’une politique libérale. Échec en trois temps : 

  • Échec du gouvernement d’Herriot avec mouvement de fuite des capitaux sous Herriot. Le déficit budgétaire : a monnaie baisse et les épargnants refuse de souscrire aux emprunts d’État et demande le remboursement des bons de trésors. En 1925, la banque de France contraint Herriot de relever qu’il a creusé le plafond des avances, il est donc mis en minorité au Sénat et doit démissionner en avril 1925. 
  • Phase de l’agonie du Cartel, les gouvernements et ministres des finances échouent sur la question financière : faute de consentie avec les socialistes dc perdent le soutien de milliers d’affaires.  
  • En juillet 1926, le Cartel rend son dernier souffle. Le 20 juillet, Herriot fonde un gouvernement sans le soutien des milieux d’affaires = effondrement de la monnaie dc le 21 juillet, il est renversé et remplacé par Poincaré et s’ouvre la période de l’union national. 

 L’union national et le rétablissement (1926-1932) (=La coalition parlementaire) succède au cartel des gauches à partir du 23 juillet 1926. Elle veut former l’union nationale pour sortir le pays de la crise financière monétaire et politique. Les chefs de file sont Poincaré qui apparaît comme l’homme de la situation. Il reste au pouvoir de 1926 à 1929, se retire pour des raisons de santé. Ces successeurs sont comme lui des hommes de centre droit : Tardieu et Laval. Cependant, ces derniers n’ont pas le même prestige et la même autorité moral que Poincaré. Ils n’ont pas non plus les mêmes convictions républicaines que Poincaré. Cela a sans doute contribué à l’échec de l’union national en 1932.

De 1926 jusqu’à octobre 1928, l’union nationale va de la droite parlementaire jusqu’aux radicaux et républicains socialistes. La présence au sein de cette union se distingue du bloc national car on a une participation des radicaux et des socialistes. Painlevé figure dans le gouvernement de Poincaré.

En 1928, s’ouvre un deuxième temps avec le congrès du parti radical d’Angers. L’aile gauche mené par Daladier, nouveau président du parti depuis un an, impose le retrait des ministres radicaux. Dès lors, l’union nationale se réduit aux conservateurs et aux modérés. Mais cela n’empêche pas l’union nationale de gouverner car ces membres sont à peu près majoritaires à la Chambre. Le centrisme n’est plus aussi crispé, virulent, militant que dans les années 20-24. En effet, il s’est frotté à la réalité. Les gouvernements à partir de 1926 cherche à prendre en compte les réalités et à en finir avec les errements des années précédentes.

La stabilisation monétaire et financière, et la politique de réformes. Poincaré met fin à la crise par son simple retour car la confiance revient. La spéculation contre le franc s’arrête et les porteurs de bons cessent de demander le remboursement de leur titre. Poincaré se fait donner les pleins pouvoirs financiers par la Chambre. Il prend une série de mesures qui réduisent les déséquilibres budgétaires : réduit les budgets de l’État, créé une caisse d’amortissement alimentée par les caisses de l’État pour résorber la dette flottante et augmente les impôts indirects. Le succès de Poincaré est aussi dû à la chance de travailler dans une bonne conjoncture : il est aidé par le plan Dawes et aussi par l’expansion économique. De plus, il a profité de l’allégement de la dette due à l’inflation. Dès lors, il peut réaliser la stabilisation monétaire. Le franc remontre grâce aussi au taux des comptes de la banque de France mais aussi d’une spéculation de la valeur du franc. Stabilité permet de stabiliser les exportations et favorise les enrichissements du pays. Ainsi, l’Union nationale prend des réformes : 

  • Idée est de mettre fin aux discrimination sociale en reliant la filière primaire (populaire) et la filière secondaire (élite). Le projet revoit des mesures tel que l’instauration de la gratuité du secondaire et l’unification du corps enseignant ainsi que des programmes.
  • Deux lois sociales sont votées. D’abord, une loi qui instaure les assurances sociales pour les salariés modestes, pour la couverture des risques tel que la retraite ou encore la maternité. L’autre loi correspond à la loi « loucheur » qui encourage la construction de logements sociaux et en organisant la prise en charge d’une partie de son financement par l’État.

Cette action réformatrice est limitée à cause des résistances de l’Union nationale. Tardieu succède à Poincaré. Il continue les réformes notamment pour faire revenir les radicaux dans sa majorité. Tardieu est un libéral ouvert aux idées modernes. Il est fasciné par l’exemple de la société américaine et pense qu’il serait utilisé de distribuer du pouvoir d’achat aux français pour diminuer les tensions sociales. De là, sa politique est considérée comme prospère. Il lance des travaux d’équipements, des dépenses d’éducations et met en place le financement des assurances sociales. En 1932, il fait adopter une loi sur les allocations familiales. Il fait aussi voter des subventions aux victimes des calamités agricoles et offre une carte d’ancien combattant. Cette politique va contribuer à vider les caisses de l’État et ceux même s’il y a une crise économique. 

La poursuite de la politique extérieure de conciliation prolongement de la politique du Cartel. Cette politique de conciliation est menée par Aristide Briand, devenu ministre des Affaires extérieures. Il reste en fonction jusqu’en 1932. On recherche la sécurité de la France par l’apaisement. En septembre 1926, elle obtient l’adhésion de l’Allemagne à la SDN qui va sceller la réconciliation des deux pays. De plus, a lieu l’entrevue de Toiry, entrevue entre Briand et Streseman. Les deux hommes essaient de régler en une fois les différents qui restent entre leurs deux pays. Cela n’aboutit pas mais la démarche est tout de même significative de l’état d’esprit. En 1936, entente internationale de l’acier pr organiser la production de l’acier en prévoyant des quotas de production. En 1927, les deux pays signent un traité de commerce franco-allemand. En août 1929, ils signent le plan Young qui prend le relais du plan Dawes. Le plan Young règle le problème du plan Dawes définitivement car il va réduire les réparations une nouvelle fois et échelonner encore plus les paiements jusqu’en 1988. En 1930, la France accepte d’évacuer la Rhénanie avant la date prévue. Et en 1928 = pacte dit « Briand-Kellogg » signé par 15 puissances dont l’Allemagne condamnant la guerre et résout leurs querelles de manière pacifique. A cela, s’ajoute la politique de défense. En 1928, le service militaire est ramené à 1 an. L’union nationale fait le choix d’une stratégie militaire défensive. De plus, on engage la fabrication d’une ligne de fortification, tout le long de l’Allemagne (=ligne Maginot). Puis, la France consolide ses liens privilégiés avec les petits États d’Europe (=Pologne, Roumanie, Tchécoslovaquie et Yougoslavie). Elle semble s’être bien rétablit du fait qu’elle fait figure de grande puissance en Europe continentale tout en ayant l’image d’un pays pacifique. Elle est aussi à l’apogée de sa puissance impériale, accrue par les traités.