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CPGE B/L
1ère année

La force de l'ordre

Sociologie

Definition

Anthropologie
- L'étude scientifique de l'homme, des groupes humains, sous tous leurs aspects, aussi bien l'histoire physique que la culture.

LA FORCE DE L'ORDRE -

Une anthropologie de la police des quartiers

Auteur : FASSIN Didier

Résumé : Didier Fassin en racontant son quotidien au sein du brigades de policiers d’une BAC (brigade anticriminalité) de la région parisienne et celles des jeunes de quartiers dits sensibles. Cette anthropologie a été réalisé à l'époque où cela était encore possible entre 2005 et 2007 permettant ainsi d’accéder à une connaissance en profondeur, d’approcher au mieux la réalité des expériences. En effet voulant continuer et approfondir ses recherches plus tard découvrit que les portes de l'institution s'état maintenant fermées. Au fil du livre, on découvre le décalage entre cette vision et la réalité du quotidien policier fait de patrouilles, ennui, inactivité, contrôles d’identités, à cent lieues donc de l’image véhiculée par les médias, avec une surmédiatisation du moindre fait divers, le discours politique qui fait de l’insécurité et de l’immigration des thèmes de prédilection et enfin par les séries télévisées. Son objet se resserre et devient une ethnographie des relations jeunes/police dans les quartiers « sensibles ».


Prologue : Interpellations

L'interpellation policière; Didier Fassin part d’une illustration éclairante sur les rapports asymétriques police/jeune qui montre une interpellation policière débouchant sur l’arrestation de trois adolescents le soir du 31 décembre 2009. Ces jeunes sont, en quelque sorte, les victimes des répétitives interpellations policières en banlieue gâchant ici la soirée du jour de l’An de ces trois adolescents. Cette scène reconstituée concentre en réalité les principaux ingrédients quotidiens des interventions policières auprès des jeunes des quartiers populaires, le plus souvent issus de l’immigration, que l’auteur résume en quatre points : inefficacité de la répression de la délinquance ; arrestations arbitraires ; caractère disproportionné des moyens mis en œuvre ; (quatre véhicules, soit une quinzaine de policiers, avec exhibition de Flash-Ball…) ; recours à des pratiques vexatoires. Il va ainsi montrer que les interpellations partait d'un principe où les policiers considéraient coupables les interpellés juste par leur reconnaissance à l'interpellation. Michel Foucault dans ces analyses sur le pouvoir souligne le processus dans lequel on est engrené dans cette interpellations : d'abord assujettis aux forces de l'ordre puis on relève subjectivation dans laquelle on se voit à travers cette interpellation. Ainsi "ce qui leur arrive n'est pas lié à ce qu'ils ont, fait mais à ce qu'ils représentent."

On comprend donc comment parfois une pratique policière fournit le langage d'une théorie philosophique et comment une théorie philosophique livre le se


Introduction : Enquête

"L’introduction aborde la problématique liée à la méthodologie de recherche indispensable pour tout chercheur désirant enquêter à l’intérieur de certaines institutions républicaines fermées aux publics." Ainsi il nous illustre tout les problèmes qu'il a rencontré notamment avec la censure. Celle ci relève des petites exceptions d'un régime démocratique. Pour lui ces recherches n'étaient que hasard mais mettre cela sous ouvrage est devenu nécessité dû à ce qu'il a confronté pour les faire.


Chapitre 1 : Situation

"Le premier chapitre présente le contexte historique, politique, institutionnel et social du travail de la BAC en banlieue. Il revient sur la création de cette corporation policière pour répondre aux « désordres urbains croissants » constatés dans les quartiers populaires" "Mais au delà de ces attitudes individuelles, c'est bien une réalité historique et politiques que je cherche à décrire en parlant de situation postcoloniales. La saisir, c'est donner les moyens de comprendre le cadre dans lequel se déroules, qu'ils aient ou non conscience, le travails des policiers;" L'état et la hiérarchie connaissaient les tensions et les brutalités qui avaient lieu sur le terrain et ne s'en plaignait pas bien au contraire ils en étaient satisfait . Pour eux on calme le feu par le feu hors cela ne le fait qu'augmenter de manière logique car lorsque les émeutes ont lieu c'est à cause d'interactions violentes policières avec les jeunes populaires. Souvent même les problèmes dans les cités n'étaient pas liés au insécurité mais au chômage, pauvreté...


Chapitre 2: Ordinaire

"Le second chapitre aborde le travail quotidien de la BAC qui est loin de coller aux stéréotypes véhiculés par la police elle-même s’agissant d’un métier d’action comme qualificatif. Il montre, bien au contraire, le quotidien de ces policiers à la recherche du flagrant délit souvent ponctué par l’inaction et le banal contrôle d’identité répondant à un besoin réel d’être dans l’action sans être en mesure d’y être véritablement." Notamment, selon Carl Klockars " Faire patrouiller la police en voiture pour lutter contre le crime est à peu près aussi sensé que de faire patrouiller les pompiers dans leur véhicule pour combattre le feu". Leur quotidien est assez ennuyant en contrôlant souvent des immigrants ou des jeunes issus de quartiers populaire. Le but étant de rappeler à chacun sa place si on te contrôle c'est que t'es plus souvent coupable .La loi sert moins à appliquer le droit qu'à rappeler chacun à l'ordre social.*


Chapitre 3: Interactions

Le troisième chapitre nous amène à constater que les contrôles d’identité n’ont pas toujours les objectifs escomptés mais qu’ils permettent en réalité de perpétuer un ordre social inégalitaire à l’insu le plus souvent d’un réel maintien de l’ordre public. L’observation de ces interpellations est particulièrement éclairante sur la manière dont les policiers opèrent un contrôle social dominateur en banlieue. Les contrôles d'identité pourtant parfois illégaux n'empêche pas aux policiers de la BAC d'en profiter et en abuser. Ainsi, ces interactions sont révélatrices de ce que les policiers font en contrôlant toujours les mêmes personnes (jeunes de banlieue) servant plus à appuyer le fait qu'ils sont de banlieue . En revanche ils sont assez indulgents envers les adolescents hors cité ce qui montrent bien que les contrôles n'ont parfois rien à voir avec de la prévention et de la sécurité. L'auteur souligne " ils ne sont visiblement pas là pour réprimer les excès de cette jeunesse dorée, mais pour s'assurer qu'elle puisse s'amuser sans crainte que l'autre jeunesse, celle des quartiers voisins, ne vienne gâcher la fête par des vols ou des bagarres. Indulgents et prévenants, ils sont les anges gardiens chargés de veiller sur elle plutôt que de la surveiller". On retrouve donc la métaphore du théâtre où chacun à ses rôles (méchants/gentils)


Chapitre 4: Violences

Le chapitre suivant, le plus polémique à mon sens, expose la problématique de l’utilisation excessive de la force par la police. Il dévoile, en effet, les multiples façons d’empêcher le traitement judiciaire des violences commises par les institutions policières. En effet les policiers usent de leur force de manière parfois excessive arrivant parfois à de la violence. Pour eux "l'usage de la force est simplement un moyen pour atteindre une fin", ainsi on comprend qu'ils l'utilisent de manière quasiment normale, cela vient surtout du fait qu'ils sont protégés. Ils ne risquent rien au plus un avertissement et cela ils le savent. Les procès contre les violences policières sont rares car ils les empêchent ou parce que les gens victimes de cette violence savent que cela ne sert à rien. Tout d'abord du au fait que pour distinguer force et violence il faut distinguer l'intention. Or cette intention est très difficile à cerner pour pouvoir qualifier devant un tribunal une violences policières comme celle ci même si l'intention est dirigés vers la violence il faut le prouver. De plus la violence évaluée est souvent physique en effet pour l'évaluer on fait appelle à un médecin qui regardera la violence physique dont la personne est victime. Cependant dans quasiment tout les cas ce sont les violences morales les plus brutales et marquantes mais celle ci ne sont pas prises en compte. Enfin les policiers ont de nombreuses techniques pour éviter que la victime de violences policières de porter plainte : entre intimidation, dénégation et abstention.


Chapitre 5 : Discriminations

La cinquième partie traite d’une thématique controversée et disputée par les policiers et surtout les sociologues au sujet de pratiques discriminatoires. L’auteur démontre avec efficacité que les sentiments racistes et les usages discriminatoires vont souvent de pair ce que ne s’accordent pas toujours les conclusions d’autres chercheurs sur le sujet. L'auteur souligne bien l'existence d'un stricto sensu càd "d'un traitement défavorable reposant sur un critères illégitime. En effet il existe un racisme ancrés dans la culture policière. Les discriminations existent bien selon lui et il existe même deux formes: la discrimination catégorielle (selon des préjugés, elle est dont plus raciste et idéologique) et la discrimination statistique (selon les probabilité et vise à l'efficacité, elle est donc plus racialiste et pragmatique).

Cela vient aussi avec le fait que les institutions témoignent plus de tolérance à l'égard du racisme institutionnel qu'à l'égard de ses victimes où ainsi le racisme individuel trouve Sa place dans un racisme institutionnel.


Chapitre 6 : Politique

Le chapitre qui suit évoque un autre problème tout aussi sensible que celui de la violence à savoir que les politiques sécuritaires impulsées par les gouvernants ne sont pas sans influences sur le travail quotidien des policiers même si ces derniers contribuent parfois à l’accentuer dans leur pratique. L'auteur rappelle notamment deux théories : celle Marxiste et celle Wébérienne. Dans la première, on retrouve une relation instrumentaliste où l'Etat utilise les policiers comme outils afin d'assurer une sorte de reproduction sociale, les policiers protègent les classes "dominantes". On a l'impression que le but est de sacrifier les minorités pour gagner les majorités. Dans la deuxième, on exprime comme une relation de solidarité entre le deux où la police est comme le bras armé de l'Etat. Grâce à plusieurs moyens qu'exerce l'Etat il légitimise les actions des policiers.


Chapitre 7: Morale

Enfin, le septième et dernier chapitre évoque le blocage moral des policiers ainsi qu’une distance réelle avec les codes de déontologie intrinsèques aux pratiques policières au sein d’un État démocratique. Les policiers expriment une grande frustration envers les tribunaux qu'ils estiment ne rien faire face à la délinquance. Et cela à de grandes conséquences puisque les policiers font eux même la justice en se justifiant par le fait qu'ils agissent pour des principes moraux auquel ils se sont engagés en devenant policiers. Ils usent de plusieurs moyens pour faire justice : soit par châtiments aléatoire (un prend pour tous peu importe si c lui le coupable ou non), soit par proxy (accusant toute personne similaire ; jeune de banlieue), soit par opérations punitives ( sanction collective ). Cela montre bien que les policiers éprouvent une grande insensibilité et il est considéré comme étrange de ressentir de la compassion pour les gens. Ainsi, ceux qui ne partagent pas ces valeurs et qui sont considérés comme déviant car compatissant ont trois solutions extraites de Albert Hirschman "exit, voice, loyalty". Dans la police la loyauté, donc le silence est la principale solution. Pour ceux qui ressentent trop de frustration face à des collègues racistes par exemple choisissent la défection en passant de jour par exemple, évitant ainsi les frustration sans trop de pb. Par contre parler est inenvisageable pour les policiers qui considèrent dénoncer ces pratiques comme une trahison.

Ainsi, les policiers se sentant impuissant face à la justice inefficaces agissent de manières à faire justice eux mêmes et parfois assez brutalement.


Conclusion : Démocratie

Les forces de l'ordre préfèrent se montrer ne ennemis face à une population qui les sens de plus en plus méprisants. L'Etat fait passer les actes des policiers pour sécurité au lieu de résoudre les vrais problèmes sociaux


Epilogue : Temps

L'auteur évoque son passé dans une cité qui paraissait moins dangereuses que celle d'aujourd'hui alors que pourtant en comparaison elles sont très similaires et même mieux entretenues. Il soulève le passé et observe donc que le changement n'est pas meilleur pour les habitants.


Sources : https://journals.openedition.org/lectures/6899


CPGE B/L
1ère année

La force de l'ordre

Sociologie

Definition

Anthropologie
- L'étude scientifique de l'homme, des groupes humains, sous tous leurs aspects, aussi bien l'histoire physique que la culture.

LA FORCE DE L'ORDRE -

Une anthropologie de la police des quartiers

Auteur : FASSIN Didier

Résumé : Didier Fassin en racontant son quotidien au sein du brigades de policiers d’une BAC (brigade anticriminalité) de la région parisienne et celles des jeunes de quartiers dits sensibles. Cette anthropologie a été réalisé à l'époque où cela était encore possible entre 2005 et 2007 permettant ainsi d’accéder à une connaissance en profondeur, d’approcher au mieux la réalité des expériences. En effet voulant continuer et approfondir ses recherches plus tard découvrit que les portes de l'institution s'état maintenant fermées. Au fil du livre, on découvre le décalage entre cette vision et la réalité du quotidien policier fait de patrouilles, ennui, inactivité, contrôles d’identités, à cent lieues donc de l’image véhiculée par les médias, avec une surmédiatisation du moindre fait divers, le discours politique qui fait de l’insécurité et de l’immigration des thèmes de prédilection et enfin par les séries télévisées. Son objet se resserre et devient une ethnographie des relations jeunes/police dans les quartiers « sensibles ».


Prologue : Interpellations

L'interpellation policière; Didier Fassin part d’une illustration éclairante sur les rapports asymétriques police/jeune qui montre une interpellation policière débouchant sur l’arrestation de trois adolescents le soir du 31 décembre 2009. Ces jeunes sont, en quelque sorte, les victimes des répétitives interpellations policières en banlieue gâchant ici la soirée du jour de l’An de ces trois adolescents. Cette scène reconstituée concentre en réalité les principaux ingrédients quotidiens des interventions policières auprès des jeunes des quartiers populaires, le plus souvent issus de l’immigration, que l’auteur résume en quatre points : inefficacité de la répression de la délinquance ; arrestations arbitraires ; caractère disproportionné des moyens mis en œuvre ; (quatre véhicules, soit une quinzaine de policiers, avec exhibition de Flash-Ball…) ; recours à des pratiques vexatoires. Il va ainsi montrer que les interpellations partait d'un principe où les policiers considéraient coupables les interpellés juste par leur reconnaissance à l'interpellation. Michel Foucault dans ces analyses sur le pouvoir souligne le processus dans lequel on est engrené dans cette interpellations : d'abord assujettis aux forces de l'ordre puis on relève subjectivation dans laquelle on se voit à travers cette interpellation. Ainsi "ce qui leur arrive n'est pas lié à ce qu'ils ont, fait mais à ce qu'ils représentent."

On comprend donc comment parfois une pratique policière fournit le langage d'une théorie philosophique et comment une théorie philosophique livre le se


Introduction : Enquête

"L’introduction aborde la problématique liée à la méthodologie de recherche indispensable pour tout chercheur désirant enquêter à l’intérieur de certaines institutions républicaines fermées aux publics." Ainsi il nous illustre tout les problèmes qu'il a rencontré notamment avec la censure. Celle ci relève des petites exceptions d'un régime démocratique. Pour lui ces recherches n'étaient que hasard mais mettre cela sous ouvrage est devenu nécessité dû à ce qu'il a confronté pour les faire.


Chapitre 1 : Situation

"Le premier chapitre présente le contexte historique, politique, institutionnel et social du travail de la BAC en banlieue. Il revient sur la création de cette corporation policière pour répondre aux « désordres urbains croissants » constatés dans les quartiers populaires" "Mais au delà de ces attitudes individuelles, c'est bien une réalité historique et politiques que je cherche à décrire en parlant de situation postcoloniales. La saisir, c'est donner les moyens de comprendre le cadre dans lequel se déroules, qu'ils aient ou non conscience, le travails des policiers;" L'état et la hiérarchie connaissaient les tensions et les brutalités qui avaient lieu sur le terrain et ne s'en plaignait pas bien au contraire ils en étaient satisfait . Pour eux on calme le feu par le feu hors cela ne le fait qu'augmenter de manière logique car lorsque les émeutes ont lieu c'est à cause d'interactions violentes policières avec les jeunes populaires. Souvent même les problèmes dans les cités n'étaient pas liés au insécurité mais au chômage, pauvreté...


Chapitre 2: Ordinaire

"Le second chapitre aborde le travail quotidien de la BAC qui est loin de coller aux stéréotypes véhiculés par la police elle-même s’agissant d’un métier d’action comme qualificatif. Il montre, bien au contraire, le quotidien de ces policiers à la recherche du flagrant délit souvent ponctué par l’inaction et le banal contrôle d’identité répondant à un besoin réel d’être dans l’action sans être en mesure d’y être véritablement." Notamment, selon Carl Klockars " Faire patrouiller la police en voiture pour lutter contre le crime est à peu près aussi sensé que de faire patrouiller les pompiers dans leur véhicule pour combattre le feu". Leur quotidien est assez ennuyant en contrôlant souvent des immigrants ou des jeunes issus de quartiers populaire. Le but étant de rappeler à chacun sa place si on te contrôle c'est que t'es plus souvent coupable .La loi sert moins à appliquer le droit qu'à rappeler chacun à l'ordre social.*


Chapitre 3: Interactions

Le troisième chapitre nous amène à constater que les contrôles d’identité n’ont pas toujours les objectifs escomptés mais qu’ils permettent en réalité de perpétuer un ordre social inégalitaire à l’insu le plus souvent d’un réel maintien de l’ordre public. L’observation de ces interpellations est particulièrement éclairante sur la manière dont les policiers opèrent un contrôle social dominateur en banlieue. Les contrôles d'identité pourtant parfois illégaux n'empêche pas aux policiers de la BAC d'en profiter et en abuser. Ainsi, ces interactions sont révélatrices de ce que les policiers font en contrôlant toujours les mêmes personnes (jeunes de banlieue) servant plus à appuyer le fait qu'ils sont de banlieue . En revanche ils sont assez indulgents envers les adolescents hors cité ce qui montrent bien que les contrôles n'ont parfois rien à voir avec de la prévention et de la sécurité. L'auteur souligne " ils ne sont visiblement pas là pour réprimer les excès de cette jeunesse dorée, mais pour s'assurer qu'elle puisse s'amuser sans crainte que l'autre jeunesse, celle des quartiers voisins, ne vienne gâcher la fête par des vols ou des bagarres. Indulgents et prévenants, ils sont les anges gardiens chargés de veiller sur elle plutôt que de la surveiller". On retrouve donc la métaphore du théâtre où chacun à ses rôles (méchants/gentils)


Chapitre 4: Violences

Le chapitre suivant, le plus polémique à mon sens, expose la problématique de l’utilisation excessive de la force par la police. Il dévoile, en effet, les multiples façons d’empêcher le traitement judiciaire des violences commises par les institutions policières. En effet les policiers usent de leur force de manière parfois excessive arrivant parfois à de la violence. Pour eux "l'usage de la force est simplement un moyen pour atteindre une fin", ainsi on comprend qu'ils l'utilisent de manière quasiment normale, cela vient surtout du fait qu'ils sont protégés. Ils ne risquent rien au plus un avertissement et cela ils le savent. Les procès contre les violences policières sont rares car ils les empêchent ou parce que les gens victimes de cette violence savent que cela ne sert à rien. Tout d'abord du au fait que pour distinguer force et violence il faut distinguer l'intention. Or cette intention est très difficile à cerner pour pouvoir qualifier devant un tribunal une violences policières comme celle ci même si l'intention est dirigés vers la violence il faut le prouver. De plus la violence évaluée est souvent physique en effet pour l'évaluer on fait appelle à un médecin qui regardera la violence physique dont la personne est victime. Cependant dans quasiment tout les cas ce sont les violences morales les plus brutales et marquantes mais celle ci ne sont pas prises en compte. Enfin les policiers ont de nombreuses techniques pour éviter que la victime de violences policières de porter plainte : entre intimidation, dénégation et abstention.


Chapitre 5 : Discriminations

La cinquième partie traite d’une thématique controversée et disputée par les policiers et surtout les sociologues au sujet de pratiques discriminatoires. L’auteur démontre avec efficacité que les sentiments racistes et les usages discriminatoires vont souvent de pair ce que ne s’accordent pas toujours les conclusions d’autres chercheurs sur le sujet. L'auteur souligne bien l'existence d'un stricto sensu càd "d'un traitement défavorable reposant sur un critères illégitime. En effet il existe un racisme ancrés dans la culture policière. Les discriminations existent bien selon lui et il existe même deux formes: la discrimination catégorielle (selon des préjugés, elle est dont plus raciste et idéologique) et la discrimination statistique (selon les probabilité et vise à l'efficacité, elle est donc plus racialiste et pragmatique).

Cela vient aussi avec le fait que les institutions témoignent plus de tolérance à l'égard du racisme institutionnel qu'à l'égard de ses victimes où ainsi le racisme individuel trouve Sa place dans un racisme institutionnel.


Chapitre 6 : Politique

Le chapitre qui suit évoque un autre problème tout aussi sensible que celui de la violence à savoir que les politiques sécuritaires impulsées par les gouvernants ne sont pas sans influences sur le travail quotidien des policiers même si ces derniers contribuent parfois à l’accentuer dans leur pratique. L'auteur rappelle notamment deux théories : celle Marxiste et celle Wébérienne. Dans la première, on retrouve une relation instrumentaliste où l'Etat utilise les policiers comme outils afin d'assurer une sorte de reproduction sociale, les policiers protègent les classes "dominantes". On a l'impression que le but est de sacrifier les minorités pour gagner les majorités. Dans la deuxième, on exprime comme une relation de solidarité entre le deux où la police est comme le bras armé de l'Etat. Grâce à plusieurs moyens qu'exerce l'Etat il légitimise les actions des policiers.


Chapitre 7: Morale

Enfin, le septième et dernier chapitre évoque le blocage moral des policiers ainsi qu’une distance réelle avec les codes de déontologie intrinsèques aux pratiques policières au sein d’un État démocratique. Les policiers expriment une grande frustration envers les tribunaux qu'ils estiment ne rien faire face à la délinquance. Et cela à de grandes conséquences puisque les policiers font eux même la justice en se justifiant par le fait qu'ils agissent pour des principes moraux auquel ils se sont engagés en devenant policiers. Ils usent de plusieurs moyens pour faire justice : soit par châtiments aléatoire (un prend pour tous peu importe si c lui le coupable ou non), soit par proxy (accusant toute personne similaire ; jeune de banlieue), soit par opérations punitives ( sanction collective ). Cela montre bien que les policiers éprouvent une grande insensibilité et il est considéré comme étrange de ressentir de la compassion pour les gens. Ainsi, ceux qui ne partagent pas ces valeurs et qui sont considérés comme déviant car compatissant ont trois solutions extraites de Albert Hirschman "exit, voice, loyalty". Dans la police la loyauté, donc le silence est la principale solution. Pour ceux qui ressentent trop de frustration face à des collègues racistes par exemple choisissent la défection en passant de jour par exemple, évitant ainsi les frustration sans trop de pb. Par contre parler est inenvisageable pour les policiers qui considèrent dénoncer ces pratiques comme une trahison.

Ainsi, les policiers se sentant impuissant face à la justice inefficaces agissent de manières à faire justice eux mêmes et parfois assez brutalement.


Conclusion : Démocratie

Les forces de l'ordre préfèrent se montrer ne ennemis face à une population qui les sens de plus en plus méprisants. L'Etat fait passer les actes des policiers pour sécurité au lieu de résoudre les vrais problèmes sociaux


Epilogue : Temps

L'auteur évoque son passé dans une cité qui paraissait moins dangereuses que celle d'aujourd'hui alors que pourtant en comparaison elles sont très similaires et même mieux entretenues. Il soulève le passé et observe donc que le changement n'est pas meilleur pour les habitants.


Sources : https://journals.openedition.org/lectures/6899