C'est une étape importante, l'enfant maitrise mieux sa motricité et est bcp plus indépendant, alors qu'avant il y avait un décalage entre ses capacités sensorielles et motrices.
Un des enjeux de cette maitrise sera le stade anal sur le plan du développement libidinal, lié à l'apprentissage progressif du contrôle sphinctérien.
Pour Sigmund il s'agit d'une nouvelle zone qui va être investie et la zone d'excitation passe de la bouche aux zones urétrale et anale.
Objet de la pulsion = contenu intestinal.
Le plaisir est recherché doublement : dans l'expulsion que dans la rétention.
Les matières fécales sont avant tout perçues par l'enfant comme une partie du corps propre ainsi qu'une monnaie d'échange avec son entourage.
-> rapports encore un peu archaïques mais derrière lesquels s'étayent des rapports relationnels plus complexes.
2 composantes psychiques :
L'apprentissage de la propreté conduit à la prise de conscience de son propre corps et vient accélérer la prise de conscience de la différence entre le dedans et le dehors.
De + ce nouveau pouvoir qu'il obtient sur l'entourage s'accompagne d'une certaine valorisation de soi.
L'enfant s'approprie la référence au non qu'il à entendu et commence à comprendre son sens symbolique profond qui va contribuer à construire la matrice surmoïque, en incarnant une instance de référentiel aux règles et aux interdits.
Le non organise le cpt de l'enfant :
Tout ces enjeux liés au non sont aussi des moments ou l'enfant va être confronté à l'interdit du toucher (moments de distance spatiale entre l'adulte et lui) qui l'inscrit dans une relation éducative.
Le non marque un retournement de la passivité à l'activité, ainsi qu'une source de plaisir comparable au jeu.
La naissance de l'activité symbolique passe à la vitesse supérieure avec un important déploiement des capacités langagières et de jeu, en lien avec cette capacité progrédiante à se représenter un objet absent.
WINNICOTT parle d'objets et de phénomènes transitionnels. L'objet transitionnel (le doudou) est à la fois une partie presque inséparable de l'enfant et la première possession de quelque chose qui n'est pas lui.
Il est à mi-chemin entre le subjectif (ce que l'enfant y projette) et l'objectif (tout en sachant que c'est un objet séparé de lui), ce qui fait dire à WINNICOTT "de notre pdv, l'objet vient de l'extérieur, mais l'enfant ne le voit pas ainsi, il ne vient pas non plus de l'intérieur, ce n'est pas une hallucination".
Par cette "petite porte" l'enfant va accéder au jeu symbolique.
Celui-ci permet une véritable autonomisation de l'enfant et lui donne un rôle actif.
C'est une expression de l'inconscient de l'enfant et, au travers du jeu, une mise en acte de ses fantasmes
-> comme le rêve, il cache un sens latent.
Le jeu est un moyen de maitriser non seulement les objets, les situations de l'environnement, mais aussi son monde interne pour l'enfant. Il associe à la fois des éléments qui sont perçus objectivement et des éléments subjectifs qui font que le jeu n'est pas qu'un espèce d'écho de la réalité.
Dans cette perspective il constitue un véritable travail psychique.
Le langage devient un outil fondamental pour une nouvelle transformation du fonctionnement psychique : nommer ses affects lui permet d'avoir un moyen bcp plus efficace de les élaborer que la décharge immédiate par la motricité ("circuit court").
Elles commencent souvent par des peurs liées au noir à cause de la perte de repères visuels et la perte de vu des parents. Il va commencer à mettre en place des stratégies pour garder les parents le + longtemps possible avec lui et retarder cette perte de contrôle.
En grandissant il va être capable de figurer ses peurs via des figures anxiogènes (ogre, loup, hippopotame…) et évoquer des craintes qui s'expriment par des cauchemars. Cependant tout ceci est positif car l'enfant figure concrètement des angoisses en son nom et leur donne forme.
Raconter des histoires effrayantes aide à cette figuration tout en restant dans le lien et le ludique.
=/= terreurs nocturnes
=/= somnambulisme
C'est une étape importante, l'enfant maitrise mieux sa motricité et est bcp plus indépendant, alors qu'avant il y avait un décalage entre ses capacités sensorielles et motrices.
Un des enjeux de cette maitrise sera le stade anal sur le plan du développement libidinal, lié à l'apprentissage progressif du contrôle sphinctérien.
Pour Sigmund il s'agit d'une nouvelle zone qui va être investie et la zone d'excitation passe de la bouche aux zones urétrale et anale.
Objet de la pulsion = contenu intestinal.
Le plaisir est recherché doublement : dans l'expulsion que dans la rétention.
Les matières fécales sont avant tout perçues par l'enfant comme une partie du corps propre ainsi qu'une monnaie d'échange avec son entourage.
-> rapports encore un peu archaïques mais derrière lesquels s'étayent des rapports relationnels plus complexes.
2 composantes psychiques :
L'apprentissage de la propreté conduit à la prise de conscience de son propre corps et vient accélérer la prise de conscience de la différence entre le dedans et le dehors.
De + ce nouveau pouvoir qu'il obtient sur l'entourage s'accompagne d'une certaine valorisation de soi.
L'enfant s'approprie la référence au non qu'il à entendu et commence à comprendre son sens symbolique profond qui va contribuer à construire la matrice surmoïque, en incarnant une instance de référentiel aux règles et aux interdits.
Le non organise le cpt de l'enfant :
Tout ces enjeux liés au non sont aussi des moments ou l'enfant va être confronté à l'interdit du toucher (moments de distance spatiale entre l'adulte et lui) qui l'inscrit dans une relation éducative.
Le non marque un retournement de la passivité à l'activité, ainsi qu'une source de plaisir comparable au jeu.
La naissance de l'activité symbolique passe à la vitesse supérieure avec un important déploiement des capacités langagières et de jeu, en lien avec cette capacité progrédiante à se représenter un objet absent.
WINNICOTT parle d'objets et de phénomènes transitionnels. L'objet transitionnel (le doudou) est à la fois une partie presque inséparable de l'enfant et la première possession de quelque chose qui n'est pas lui.
Il est à mi-chemin entre le subjectif (ce que l'enfant y projette) et l'objectif (tout en sachant que c'est un objet séparé de lui), ce qui fait dire à WINNICOTT "de notre pdv, l'objet vient de l'extérieur, mais l'enfant ne le voit pas ainsi, il ne vient pas non plus de l'intérieur, ce n'est pas une hallucination".
Par cette "petite porte" l'enfant va accéder au jeu symbolique.
Celui-ci permet une véritable autonomisation de l'enfant et lui donne un rôle actif.
C'est une expression de l'inconscient de l'enfant et, au travers du jeu, une mise en acte de ses fantasmes
-> comme le rêve, il cache un sens latent.
Le jeu est un moyen de maitriser non seulement les objets, les situations de l'environnement, mais aussi son monde interne pour l'enfant. Il associe à la fois des éléments qui sont perçus objectivement et des éléments subjectifs qui font que le jeu n'est pas qu'un espèce d'écho de la réalité.
Dans cette perspective il constitue un véritable travail psychique.
Le langage devient un outil fondamental pour une nouvelle transformation du fonctionnement psychique : nommer ses affects lui permet d'avoir un moyen bcp plus efficace de les élaborer que la décharge immédiate par la motricité ("circuit court").
Elles commencent souvent par des peurs liées au noir à cause de la perte de repères visuels et la perte de vu des parents. Il va commencer à mettre en place des stratégies pour garder les parents le + longtemps possible avec lui et retarder cette perte de contrôle.
En grandissant il va être capable de figurer ses peurs via des figures anxiogènes (ogre, loup, hippopotame…) et évoquer des craintes qui s'expriment par des cauchemars. Cependant tout ceci est positif car l'enfant figure concrètement des angoisses en son nom et leur donne forme.
Raconter des histoires effrayantes aide à cette figuration tout en restant dans le lien et le ludique.
=/= terreurs nocturnes
=/= somnambulisme