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Post-Bac
2

L'usage du faux

Histoire de l'écrit

A retenir :

Lieux de fabrication des faux 

Les faussaires sont membres d’institutions religieuses. XIIe siècle = pratique de l ‘écrit s’étend, plus abondante. Car apparition de petites écoles ou écoles urbaines qui ne dépendant pas forcément d’établissements religieux. Elles sont créées par des individus qui sortent d’écoles religieuses, des lettrés. Ces écoles profitent aux individus qui veulent faire carrière dans l’administration urbaine ou encore se trouver dans l’administration royale, on a aussi des notaires.A la fin du XIIIe siècle, arrive la fondation des universités.

On trouve également des faussaires qui sont liés aux institutions religieuses, plus en tant que personnes qui servent le prince.  

Certaines institutions sont spécialistes de faux. On a par exemple, l’abbaye de Reichenau, l’abbaye de Fulda, l’abbaye de St Martin de Tours = produisent beaucoup de faux.

Georges Declercq montre que l’abbaye de St Pierre de Gans a au moins produit 118 faux (actes forgés et falsifiés) entre 900 et 1200. T Kölzer montre que ces faux sont connus et que certaines abbayes ont régulièrement fait appel à l’abbaye de Reichenau pour demander des fonds. A côté de ces centres, on a d’autres institutions qui forment des faux tel que l’abbaye de St Mesmin de Micy. Elles fabriquent de faux diplômes comme ceux de Louis le Pieu et de son fils Lothaire, Robert le Pieux. Certains faux sont attestés. Ces ateliers de faux correspondent à des abbayes anciennes, à des chartriers abondamment fournis mais aussi qui ont une école avec des maitres d’école qui ont des compétences et qui permettent la construction de faux. On a des archives nombreuses et des chartriers nombreux (=c’est l’ensemble des archives et à la fin du M-A c’est le lieu où sont conservés les archives). En effet, le fait d’avoir des fonds d’archives conséquents permet aux faussaires de faire une grande quantité de faux donc leur nombre augmentent. La diversification des faux se fait au XIIIe.

Les notaires de plus, ont des compétences sur plusieurs domaines, ainsi beaucoup deviennent des faussaires.

Souvent les clercs car ils savent écrire et ont une éducation écrite.  

Les compétences et les techniques des faussaires 

Un faussaire doit avoir un modèle d’un acte pour fabriquer le faux. Les individus qui établissent les faux sont des professionnels de l’écrit qui ont reçus une formation pour accomplir leur travail. Leur travail n’est pas forcément quotidien mais suffit pour que la formation initiale ne soit pas oubliée. Faussaires= nombreux et habiles.

Par exemple : les chanoines apprennent à faire des copies figurés (=copie d’acte du chartrier qu’ils doivent récrire sur du parchemin, ainsi que l’aspects visuels, ils ne doivent pas faire de différence avec l’original). De là même façon, il reproduit les signes graphiques et textuels. Il faut qu’il sache imiter quelconques écritures. Ces copies sont réalisées à titre scolaire mais aussi pour recopier des actes originaux qui se dégradent, qui sont fragilisés, forment ainsi une copie de sauvegarde, donc ces copies figurées ne sont pas des faux. Copies figurées pour préserver/conserver le contenu de l’acte.  Elles sont marquées au dos par le mot « exemplar » ou « ecce est exemplar » dans les archives. L’habilité des scribes = marquante, ne permet pas de démêler les faux des vrais.

Par exemple : copies d’actes de Jean XIX réalisées par les moines de St Martial de Limoges, représentation très vraie, pas de différence entre les originaux et les copies figurées alors que l’écriture pontificales = difficile.

Volonté de copier des écritures de manuscrits comme ceux de St Martin de Tours car 677 dernier document royal conservés en papyrus pour la cour carolingienne 

Les scribes ont une grande maîtrise de l’écriture 

Des expertises graphologiques sont réalisées.

Par exemple, Grégoire de Tours affirme que lors d’une assisse judiciaire, la partie rapporte une preuve = un diplôme. La personne qui aurait établi l’acte est Otto. Affirmation d'écriture et de souscription contrefaite.

Au XIe siècle, la chronique de St Hubert fait mention d’un conflit, d’un litige qui a eu lieu dans le dernier quart du XIe siècle, des documents sont produis mais considéré comme suspects.

Les scribes peuvent former assez facilement. Les actes sont créés sans original préalable sont assez nombreux, . Les scribes doivent avoir des compétences et connaître les règles d’un scriptorium pour les appliquer convenablement : des éléments d'un établissement qui écrit à un autre peut avoir modif différentes.

Par exemple, St Julien de Tours et la basilique de St Martin de Tours vont modifier différemment le formulaire car utilise d’autres formulaires d’origines.

Scribe doit avoir la connaissance de ses évolutions et des formulaires à telle ou telle époque.

Sous Charles le Chauve en fonction des notaires : modifications. Cela signifie que le scribe doit avoir des modèles d’actes sous les yeux pour convenir à la fabrication des faux. Les scribes compétents se trouvent essentiellement dans les établissements où l’on trouve un chartrier suffisamment riche.  

  • Des changements de texte 

Lorsqu’un scribe veut faire un acte faux, qu’il s’agit d’un acte intitulé à un souverain, il doit le sceller et va ainsi s’emparer, détacher le sceau original. Lorsque le faussaire à la possession de documents anciens, il peut laver le parchemin, ainsi il efface le texte. Il peut le laver entièrement ou partiellement. Lorsqu’il s’agit d’un doc carolingien ou mérovingien, on garde les signes visuels ou graphiques tel que le sceau, l’invocation symbolique. Ex : L’abbé Bérengoz agit notamment ainsi et fabrique également des faux seaux. Lorsqu’un scribe veut faire un faux mérovingien, il doit le faire sur un papyrus. Par exemple au Xe siècle, à l’abbaye de St Denis agit en collant deux papyrus pour la réalisation d’un diplôme pour Dagobert. Ce faux permet la conservation de documents précieux, vrai, l’un de Clotaire II et l’autre de Clotaire III. Lorsque le faussaire n’a pas de savoir diplomatique, lorsqu’il a une idée vague de ce qu’il se faisait de l’époque, le faussaire confectionne un faux grossier qui est ainsi facilement repérable du fait de l’accumulation des erreurs : car ne pense pas aux évolutions n'ont plus. Validation au X d'acte royal avec une croix/croix cantonner de points. Sceau prévient les faux.  

La fabrication de faux peut mener parfois à la destruction de l’authentique.  

Les actes interpolés  

Actes faux = parfois remarquables.Par exemple : lettre du pape Anastase II envoyé à Clovis pour le féliciter de s’être converti. Cette lettre fausse est considérée comme authentique pendant un certain temps. Elle le résultat de la forgerie de Vignier qui multiplie les faux de l’époque mérovingienne. Les faux écrits permet d’apporter des infos, sur les groupes sociaux ou les institutions qui ont recours au faux.

Des actes parfois simplement simplifiés, interpolés, qui sont modifiés ponctuellement. On modifie certains points comme la redevance due où on peut modifier la somme ou encore en rajoutant des biens. On peut aussi modifier des noms de lieux. On modifie en grattant l’acte. Par ailleurs, on a des actes interpolés qui ne sont pas des vrais faux. Un scribe peut intervenir pour actualiser le document notamment en changeant la langue du fait de son évolution, peut le modifier au niveau du lexique = pas de volonté de tromper mais seulement d’actualiser. Parfois également, le scribe qui veut faire un faux ne le lave pas ou ne le gratte pas, il utilise un document vrai et fait en sorte que certaines informations ne soient pas lisibles notamment il tâche le document avec l’encre.

Les actes subreptices/ faux de chancellerie  

Ce sont des actes qui ont pu être fabriquées dans la bonne chancellerie, qui obéit aux règles mais acte vrai dans la forme, faux dans le contenu = établi à partir d’info qui sont fausses.

Par exemple, un établissement religieux doit faire valider des actes à la papauté, lors de la validation pontifical pas forcément la reconnaisance d'un faux donc il valide le faux sans s’en apercevoir.  

Les actes douteux 

Limite entre faux/vrai = difficile pour l’historien donc catégorie entre les vraies et les faux = acte douteux. Certains actes sont réhabilités par des historiens. Certains docs carolingiens sont déclarés faux car pas utilisation des formes de l’époque. Par exemple, l’acte ou les actes de Charles le Chauve n’utilisait pas des formulaires habituels. Autre exemple, à St Martin de Tours, pour un acte royal de Charles le Chauve qui doit avoir validation/vérification par la cour et notaire. Mais acte établi par rapport à des actes antérieurs = décalage entre les pratiques de 870 et la réalisation. Dufoux souligne en mentionnant la difficulté à faire la part des choses.

Fabrication de faux face à des situations compliquées 

Nature du doc falsifiés = indice.

Actes plus falsifiés = émanent des papes, des souverains, des évêques (=moitié sont faux).

Pour Charlemagne, sur 270 diplomes =100 faux.

Charles le Chauve = inspiré les faussaires car règne long, prestigieux et cultivé et a voulu reconstituer l’empire.

Les faux commence tot avant l’an 1000 dans contexte de conflits, de transformation de la société et que les institutions religieuses éprouvent le besoin de fabriquer des faux. Bcp de faux entre la fin du XIe et la fin du XIIe. Concurrence entre ces établissements religieux car création monastique très nombreuses = conflits pour des terres et donc définir leur droit grâce à des faux.

Des faux se sfait pour des raisons sociales. L’Italie au IXe siècle contient des contrats livellaires qui lient un propriétaire et un tenancier = transfert de droits utiles, vers un tenancier qui pourront l’exploiter de 29 ans à 3 générations. Cela permet au tenancier de mettre en valeur les biens et aux gros propriétaires de terre d'échapper au service militaire et à des impôts.

Epoque moderne : l'historien Poncet montra que l’augmentation des faux est parallèle à l’essor de prod documentaire, mais aussi à la demande institutionnel. Plus les institutions d’Etat demande des docs, des preuves écrites comme dans les procès, plus cette demande génère la prod de faux. Permet de s’interroger sur la place et la perception de l’écrit, mais aussi le rôle des écrits ds la construction de l’Etat qui adm et contrôle les individus en utilisant l’écrit.  

Vincent Denis et Vincent Milliot ont écrit un article « de l’idéal de transparence à la réalité de la fraude : la police et l’identification des personnages en France, de l’ancien Régime à l’époque Napoléonienne » ils notent l'évolution des pratiques d’identification en France., démontre renouvellement des conceptions de l’identification administrative car importance aux pratiques écrites pr contrôle des personnes dangereuses tel mendiants, vagabonds et soldats démobilisés. Système où soldats seront enregistrés dans des registres centraux, normalisés, venant de l’État dc circulation qu’avec un certificat imprimé par l’État. Parallèlement, on crée un registre central des mendiants, en 1724 et des billets de santé pour les individus souhaitant sortir de la zone d’épidémie. Points communs : centralisation des informations, uniformisation des procédures écrites, promotion d’agents spécialisés qui maîtrisent l’écrit, promotion de l'écrit qui ont pr fonction d’encadrer les populations. Diversité de l’écrit = porte ouverte de faux documents. Ces documents falsifiés sont souvent changés dans des auberges (lieu donnant des faux documents), et constitution des réseaux très organisés de faussaires qui forgent les permissions de circuler ou de mendier, normalement donnés par les évêques.

Le faux = réponse à l’évolution sociale, économique, dc transformation du paysage Bcp procès pdt Moyen Age sur les biens fonciers contestés. L’institution a des titres qui sont anciens, pas précis ds les lieux, les limites (=écrit sont donc falsifiés pour préciser propriété). Modification de dispositif = faux de faussaire honnête pour mettre en adéquation le document ancien avec la réalité nouvelle. Certains faux sont reconnus comme des vrais documents dans des assemblées judiciaires. Il est considéré à jamais comme vrai = phénomène de laudatio (= dès 1050, établissement religieux chargé d'authentifier archives, dc résumé de l’évêque de l’ensemble des actes apportés et une confirmation, il est daté et validé par croix ou sceau). Cet acte de confirmation est très important, l’établissement pourra emporter cet acte lors d’un procès. En Normandie, ce sont les ducs qui jouent ce rôle. Cet laudatio (confirmation) se fait toujours en public, donc si quelqu’un veut contester la confirmation épiscopale, c’est possible. On peut avoir des contestations de la laudatio.  . Cette reconnaissance n’est pas propre à l’époque médiévale, on la retrouve au XVIIe siècle. Olivier Poncet montre qu’on constate que c’est la vraisemblance d’une situation qui est jugée, pas le document lui-même. Cette situation où les documents sont reconnus comme vrais amènent les institutions religieuses à être vigilants. Une pancarte monastique est le regroupement de plusieurs documents : copie totale ou partiel avec seulement, la nature, le bien en vente, et les protagonistes. Permet aux évêques de confirmer la validité de l’acte.  

Faux ds cadre de conflits idéologiques entre des établissements religieuses et des évêques. Multiplication au XIIe siècle car institutions souhaitent se libérer de la tutelle des évêques dc docs pr prouver leurs droits contre les évêques. Par exemple : l’abbaye de Marmoutier veut échapper à un droit que se donne l’archevêque de Tours qui exige de cet abbé un serment d’obéissance public. L’abbé forge un faux pontifical pour échapper à ce serment. Les faux du diocèse d’Astorga ont été fabriqué par les clercs de l’épiscopat pour des conflits avec d’autres sièges épiscopaux car Astorga revendique ses anciennes possessions dc long conflits commence au XIIe et 1109-1113 avec le pape et lors d’un concile en 1124, dc les documents ont été falsifiés entre 1102 et 1124 pr défendre un droit.

Pratique des faux pr augmenter le prestige ou pour obtenir un poste.  

Mesures pour limiter ou empêcher les faux = précoces pour les actes privés par exemple. Loi des bavarois exige que l’acte soit daté et que nom et le titre du scribe soient inscrit dans le document en note tachygraphique (=peu de personne savent le faire), scribe nommé p-ê convoquer pr confirmer sa production. Dans le royaume des francs, certains caractères des actes souverains sont des obstacles à la fabrication de faux car sceau difficile à fabriquer et à détacher, monogrammes des souverain sont particuliers.

Les grandes chancelleries pontificales permettent de mettre en place des systèmes pour garder les anciens actes. Au XIIe siècle, sous l’impulsion du pape Alexandre II, il va décider de normaliser les actes pontificaux, d’imposer ces actes à la seule chancellerie pontificale et de créer un registre des actes. On expédie l’acte mais avant on résume ce qui a été décidé. Ce résumé reste dans la chancellerie, donc si un faux apparaît, on peut le repérer. Ce système fut adopté par les souverains du XIVe siècle. On souhaite garder mémoire des actes expédiés. Utilisation de la chirographe qui est un doc écrit en deux fois et sera divisé et validation par coupe du parchemin en deux au niveau de la devise.

A côté de ces moyens, on a une législation qui vise à faire peur aux faussaires. Des juristes se sont penchés sur les faux écrits dès l'Antiquité et avec loi romano-barbare : la lex Cornelia de Falsis repris ds cartulaire et prévoient l’amputation de la main ou du pouce du faussaire, mais faussaires peuvent racheter faute et peines spirituelles avec condamnation à la pénitence ainsi que les complices ou ceux qui ont demandé un faux. Dès le XIIIe siècle, durcissement des peines dans le domaine spirituel, avec excommunication du faussaire, Innocent III étend la peine à ceux qui ont utilisé les faux sans qu’ils le sachent. A la fin du XIIIe siècle, le crime de faux est un cas royal = lèse-majesté dc puni de pendaison (synonyme de déshonneur), le corps est exposé, pr punition exemplaire avec tablettes, stylet. Fermeté est présente dans tous les textes royaux du XVe siècle. Dès 1343 serie d'ordonnance, mais écart entre ce que dit la loi et son application : peu d’exemples de condamnations sévères. Au XVe siècle, la cour des Aides (juger le faux) manifeste une grande clémence à l’égard des faussaires. Le parlement de Toulouse au XVIe siècle selon Ratel montre que les arrêts rendus contre les conseillers faussaires sont cléments quand l’affaire n’est pas connue du public. On ne doit pas porter atteinte à l’institution elle-même. Lorsque le délit est connu du public et que les falsificateurs sont connus, les condamnations sont sévères, mise à mort. Le parlement de Paris au XVIIIème siècle montre l’intransigeance à l’égard des faussaires. 47% des cas condamnations aux galères, aux bagnes, aux bannissements. Les papiers des procureurs (= Joly de Fleuret) montrent que faussaires criminels qui doivent condamner, donc aucune indulgence alors qu'il demande indulgence pr certain meurtre. Les souverains n’hésitent pas à gracier, à réhabiliter certains faussaires même si les procureurs sont défavorables à cela pour affirmer leur autorité. Dénonciation de la pratique sociale qui atteint les relations, les échanges et met à mal l’équilibre de la société. Ces tribunaux cherchent à rétablir le consensus social, ils s’intéressent à la pratique, pas au faux. L’enjeu dépasse la production d’écrit, c’est l’équilibre social et politique qui est pris en compte. Faux plus sanctionné que l'acte en lui-même.

Si acte est soupçonné d’être faux est stigmatisé et perforer pr montrer qu’il est suspect, en public, il subit actions négatives, comme p-ê déchiré en morceaux, brisé le sceau et brûler l’acte, favorisé par l’Église = rite de purification. Destruction n’est pas systématique.

A partir du XIIIe siècle et XIVe siècle, on va avoir des prévaux qui sont des registres de faux sceaux tenus par une personne d’autorité. A l’époque moderne, on a aussi des actes faux. Ce sont là aussi des documents de références qui permettent de vérifier les actes faux. Travailler sur cette production permet d’approcher d’autres histoires, politique, judiciaire etc. C’est une entrée de d’autres recherches pour l’historien. En histoire, on se pose toujours la question de la véracité des documents. 


Il y a peu de recueils, d’ouvrages collectés ou recherches consacrés aux écrits faux. Il y a un recueil d’articles ancien Fälschungen in Mittelatter, issu d’un congrès qui a eu lieu à Munich en 1886 = mission diplomatique réunissant les chercheurs du monde entier sur les pratiques documentaires, la manière dont on établit un document etc. L’écrit est aussi un objet historique qui à sa propre histoire. Volume paru à Hanovre en 1888. Dans ce recueil ou ouvrage collectif, l’article de Jean Dufour appelé État et comparaison des actes faux falsifiés. Cet article est intéressant car il propose une méthodologie pour détecter les articles faux, la méthode pour les détecter. On a également un autre collectif intitulé Juger le faux (Moyen-Age – Temps Modernes) publié par Olivier Poncet à l’occasion de l’École des Chartes, à Paris. Il montre diverses façons de percevoir le faux.

Post-Bac
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L'usage du faux

Histoire de l'écrit

A retenir :

Lieux de fabrication des faux 

Les faussaires sont membres d’institutions religieuses. XIIe siècle = pratique de l ‘écrit s’étend, plus abondante. Car apparition de petites écoles ou écoles urbaines qui ne dépendant pas forcément d’établissements religieux. Elles sont créées par des individus qui sortent d’écoles religieuses, des lettrés. Ces écoles profitent aux individus qui veulent faire carrière dans l’administration urbaine ou encore se trouver dans l’administration royale, on a aussi des notaires.A la fin du XIIIe siècle, arrive la fondation des universités.

On trouve également des faussaires qui sont liés aux institutions religieuses, plus en tant que personnes qui servent le prince.  

Certaines institutions sont spécialistes de faux. On a par exemple, l’abbaye de Reichenau, l’abbaye de Fulda, l’abbaye de St Martin de Tours = produisent beaucoup de faux.

Georges Declercq montre que l’abbaye de St Pierre de Gans a au moins produit 118 faux (actes forgés et falsifiés) entre 900 et 1200. T Kölzer montre que ces faux sont connus et que certaines abbayes ont régulièrement fait appel à l’abbaye de Reichenau pour demander des fonds. A côté de ces centres, on a d’autres institutions qui forment des faux tel que l’abbaye de St Mesmin de Micy. Elles fabriquent de faux diplômes comme ceux de Louis le Pieu et de son fils Lothaire, Robert le Pieux. Certains faux sont attestés. Ces ateliers de faux correspondent à des abbayes anciennes, à des chartriers abondamment fournis mais aussi qui ont une école avec des maitres d’école qui ont des compétences et qui permettent la construction de faux. On a des archives nombreuses et des chartriers nombreux (=c’est l’ensemble des archives et à la fin du M-A c’est le lieu où sont conservés les archives). En effet, le fait d’avoir des fonds d’archives conséquents permet aux faussaires de faire une grande quantité de faux donc leur nombre augmentent. La diversification des faux se fait au XIIIe.

Les notaires de plus, ont des compétences sur plusieurs domaines, ainsi beaucoup deviennent des faussaires.

Souvent les clercs car ils savent écrire et ont une éducation écrite.  

Les compétences et les techniques des faussaires 

Un faussaire doit avoir un modèle d’un acte pour fabriquer le faux. Les individus qui établissent les faux sont des professionnels de l’écrit qui ont reçus une formation pour accomplir leur travail. Leur travail n’est pas forcément quotidien mais suffit pour que la formation initiale ne soit pas oubliée. Faussaires= nombreux et habiles.

Par exemple : les chanoines apprennent à faire des copies figurés (=copie d’acte du chartrier qu’ils doivent récrire sur du parchemin, ainsi que l’aspects visuels, ils ne doivent pas faire de différence avec l’original). De là même façon, il reproduit les signes graphiques et textuels. Il faut qu’il sache imiter quelconques écritures. Ces copies sont réalisées à titre scolaire mais aussi pour recopier des actes originaux qui se dégradent, qui sont fragilisés, forment ainsi une copie de sauvegarde, donc ces copies figurées ne sont pas des faux. Copies figurées pour préserver/conserver le contenu de l’acte.  Elles sont marquées au dos par le mot « exemplar » ou « ecce est exemplar » dans les archives. L’habilité des scribes = marquante, ne permet pas de démêler les faux des vrais.

Par exemple : copies d’actes de Jean XIX réalisées par les moines de St Martial de Limoges, représentation très vraie, pas de différence entre les originaux et les copies figurées alors que l’écriture pontificales = difficile.

Volonté de copier des écritures de manuscrits comme ceux de St Martin de Tours car 677 dernier document royal conservés en papyrus pour la cour carolingienne 

Les scribes ont une grande maîtrise de l’écriture 

Des expertises graphologiques sont réalisées.

Par exemple, Grégoire de Tours affirme que lors d’une assisse judiciaire, la partie rapporte une preuve = un diplôme. La personne qui aurait établi l’acte est Otto. Affirmation d'écriture et de souscription contrefaite.

Au XIe siècle, la chronique de St Hubert fait mention d’un conflit, d’un litige qui a eu lieu dans le dernier quart du XIe siècle, des documents sont produis mais considéré comme suspects.

Les scribes peuvent former assez facilement. Les actes sont créés sans original préalable sont assez nombreux, . Les scribes doivent avoir des compétences et connaître les règles d’un scriptorium pour les appliquer convenablement : des éléments d'un établissement qui écrit à un autre peut avoir modif différentes.

Par exemple, St Julien de Tours et la basilique de St Martin de Tours vont modifier différemment le formulaire car utilise d’autres formulaires d’origines.

Scribe doit avoir la connaissance de ses évolutions et des formulaires à telle ou telle époque.

Sous Charles le Chauve en fonction des notaires : modifications. Cela signifie que le scribe doit avoir des modèles d’actes sous les yeux pour convenir à la fabrication des faux. Les scribes compétents se trouvent essentiellement dans les établissements où l’on trouve un chartrier suffisamment riche.  

  • Des changements de texte 

Lorsqu’un scribe veut faire un acte faux, qu’il s’agit d’un acte intitulé à un souverain, il doit le sceller et va ainsi s’emparer, détacher le sceau original. Lorsque le faussaire à la possession de documents anciens, il peut laver le parchemin, ainsi il efface le texte. Il peut le laver entièrement ou partiellement. Lorsqu’il s’agit d’un doc carolingien ou mérovingien, on garde les signes visuels ou graphiques tel que le sceau, l’invocation symbolique. Ex : L’abbé Bérengoz agit notamment ainsi et fabrique également des faux seaux. Lorsqu’un scribe veut faire un faux mérovingien, il doit le faire sur un papyrus. Par exemple au Xe siècle, à l’abbaye de St Denis agit en collant deux papyrus pour la réalisation d’un diplôme pour Dagobert. Ce faux permet la conservation de documents précieux, vrai, l’un de Clotaire II et l’autre de Clotaire III. Lorsque le faussaire n’a pas de savoir diplomatique, lorsqu’il a une idée vague de ce qu’il se faisait de l’époque, le faussaire confectionne un faux grossier qui est ainsi facilement repérable du fait de l’accumulation des erreurs : car ne pense pas aux évolutions n'ont plus. Validation au X d'acte royal avec une croix/croix cantonner de points. Sceau prévient les faux.  

La fabrication de faux peut mener parfois à la destruction de l’authentique.  

Les actes interpolés  

Actes faux = parfois remarquables.Par exemple : lettre du pape Anastase II envoyé à Clovis pour le féliciter de s’être converti. Cette lettre fausse est considérée comme authentique pendant un certain temps. Elle le résultat de la forgerie de Vignier qui multiplie les faux de l’époque mérovingienne. Les faux écrits permet d’apporter des infos, sur les groupes sociaux ou les institutions qui ont recours au faux.

Des actes parfois simplement simplifiés, interpolés, qui sont modifiés ponctuellement. On modifie certains points comme la redevance due où on peut modifier la somme ou encore en rajoutant des biens. On peut aussi modifier des noms de lieux. On modifie en grattant l’acte. Par ailleurs, on a des actes interpolés qui ne sont pas des vrais faux. Un scribe peut intervenir pour actualiser le document notamment en changeant la langue du fait de son évolution, peut le modifier au niveau du lexique = pas de volonté de tromper mais seulement d’actualiser. Parfois également, le scribe qui veut faire un faux ne le lave pas ou ne le gratte pas, il utilise un document vrai et fait en sorte que certaines informations ne soient pas lisibles notamment il tâche le document avec l’encre.

Les actes subreptices/ faux de chancellerie  

Ce sont des actes qui ont pu être fabriquées dans la bonne chancellerie, qui obéit aux règles mais acte vrai dans la forme, faux dans le contenu = établi à partir d’info qui sont fausses.

Par exemple, un établissement religieux doit faire valider des actes à la papauté, lors de la validation pontifical pas forcément la reconnaisance d'un faux donc il valide le faux sans s’en apercevoir.  

Les actes douteux 

Limite entre faux/vrai = difficile pour l’historien donc catégorie entre les vraies et les faux = acte douteux. Certains actes sont réhabilités par des historiens. Certains docs carolingiens sont déclarés faux car pas utilisation des formes de l’époque. Par exemple, l’acte ou les actes de Charles le Chauve n’utilisait pas des formulaires habituels. Autre exemple, à St Martin de Tours, pour un acte royal de Charles le Chauve qui doit avoir validation/vérification par la cour et notaire. Mais acte établi par rapport à des actes antérieurs = décalage entre les pratiques de 870 et la réalisation. Dufoux souligne en mentionnant la difficulté à faire la part des choses.

Fabrication de faux face à des situations compliquées 

Nature du doc falsifiés = indice.

Actes plus falsifiés = émanent des papes, des souverains, des évêques (=moitié sont faux).

Pour Charlemagne, sur 270 diplomes =100 faux.

Charles le Chauve = inspiré les faussaires car règne long, prestigieux et cultivé et a voulu reconstituer l’empire.

Les faux commence tot avant l’an 1000 dans contexte de conflits, de transformation de la société et que les institutions religieuses éprouvent le besoin de fabriquer des faux. Bcp de faux entre la fin du XIe et la fin du XIIe. Concurrence entre ces établissements religieux car création monastique très nombreuses = conflits pour des terres et donc définir leur droit grâce à des faux.

Des faux se sfait pour des raisons sociales. L’Italie au IXe siècle contient des contrats livellaires qui lient un propriétaire et un tenancier = transfert de droits utiles, vers un tenancier qui pourront l’exploiter de 29 ans à 3 générations. Cela permet au tenancier de mettre en valeur les biens et aux gros propriétaires de terre d'échapper au service militaire et à des impôts.

Epoque moderne : l'historien Poncet montra que l’augmentation des faux est parallèle à l’essor de prod documentaire, mais aussi à la demande institutionnel. Plus les institutions d’Etat demande des docs, des preuves écrites comme dans les procès, plus cette demande génère la prod de faux. Permet de s’interroger sur la place et la perception de l’écrit, mais aussi le rôle des écrits ds la construction de l’Etat qui adm et contrôle les individus en utilisant l’écrit.  

Vincent Denis et Vincent Milliot ont écrit un article « de l’idéal de transparence à la réalité de la fraude : la police et l’identification des personnages en France, de l’ancien Régime à l’époque Napoléonienne » ils notent l'évolution des pratiques d’identification en France., démontre renouvellement des conceptions de l’identification administrative car importance aux pratiques écrites pr contrôle des personnes dangereuses tel mendiants, vagabonds et soldats démobilisés. Système où soldats seront enregistrés dans des registres centraux, normalisés, venant de l’État dc circulation qu’avec un certificat imprimé par l’État. Parallèlement, on crée un registre central des mendiants, en 1724 et des billets de santé pour les individus souhaitant sortir de la zone d’épidémie. Points communs : centralisation des informations, uniformisation des procédures écrites, promotion d’agents spécialisés qui maîtrisent l’écrit, promotion de l'écrit qui ont pr fonction d’encadrer les populations. Diversité de l’écrit = porte ouverte de faux documents. Ces documents falsifiés sont souvent changés dans des auberges (lieu donnant des faux documents), et constitution des réseaux très organisés de faussaires qui forgent les permissions de circuler ou de mendier, normalement donnés par les évêques.

Le faux = réponse à l’évolution sociale, économique, dc transformation du paysage Bcp procès pdt Moyen Age sur les biens fonciers contestés. L’institution a des titres qui sont anciens, pas précis ds les lieux, les limites (=écrit sont donc falsifiés pour préciser propriété). Modification de dispositif = faux de faussaire honnête pour mettre en adéquation le document ancien avec la réalité nouvelle. Certains faux sont reconnus comme des vrais documents dans des assemblées judiciaires. Il est considéré à jamais comme vrai = phénomène de laudatio (= dès 1050, établissement religieux chargé d'authentifier archives, dc résumé de l’évêque de l’ensemble des actes apportés et une confirmation, il est daté et validé par croix ou sceau). Cet acte de confirmation est très important, l’établissement pourra emporter cet acte lors d’un procès. En Normandie, ce sont les ducs qui jouent ce rôle. Cet laudatio (confirmation) se fait toujours en public, donc si quelqu’un veut contester la confirmation épiscopale, c’est possible. On peut avoir des contestations de la laudatio.  . Cette reconnaissance n’est pas propre à l’époque médiévale, on la retrouve au XVIIe siècle. Olivier Poncet montre qu’on constate que c’est la vraisemblance d’une situation qui est jugée, pas le document lui-même. Cette situation où les documents sont reconnus comme vrais amènent les institutions religieuses à être vigilants. Une pancarte monastique est le regroupement de plusieurs documents : copie totale ou partiel avec seulement, la nature, le bien en vente, et les protagonistes. Permet aux évêques de confirmer la validité de l’acte.  

Faux ds cadre de conflits idéologiques entre des établissements religieuses et des évêques. Multiplication au XIIe siècle car institutions souhaitent se libérer de la tutelle des évêques dc docs pr prouver leurs droits contre les évêques. Par exemple : l’abbaye de Marmoutier veut échapper à un droit que se donne l’archevêque de Tours qui exige de cet abbé un serment d’obéissance public. L’abbé forge un faux pontifical pour échapper à ce serment. Les faux du diocèse d’Astorga ont été fabriqué par les clercs de l’épiscopat pour des conflits avec d’autres sièges épiscopaux car Astorga revendique ses anciennes possessions dc long conflits commence au XIIe et 1109-1113 avec le pape et lors d’un concile en 1124, dc les documents ont été falsifiés entre 1102 et 1124 pr défendre un droit.

Pratique des faux pr augmenter le prestige ou pour obtenir un poste.  

Mesures pour limiter ou empêcher les faux = précoces pour les actes privés par exemple. Loi des bavarois exige que l’acte soit daté et que nom et le titre du scribe soient inscrit dans le document en note tachygraphique (=peu de personne savent le faire), scribe nommé p-ê convoquer pr confirmer sa production. Dans le royaume des francs, certains caractères des actes souverains sont des obstacles à la fabrication de faux car sceau difficile à fabriquer et à détacher, monogrammes des souverain sont particuliers.

Les grandes chancelleries pontificales permettent de mettre en place des systèmes pour garder les anciens actes. Au XIIe siècle, sous l’impulsion du pape Alexandre II, il va décider de normaliser les actes pontificaux, d’imposer ces actes à la seule chancellerie pontificale et de créer un registre des actes. On expédie l’acte mais avant on résume ce qui a été décidé. Ce résumé reste dans la chancellerie, donc si un faux apparaît, on peut le repérer. Ce système fut adopté par les souverains du XIVe siècle. On souhaite garder mémoire des actes expédiés. Utilisation de la chirographe qui est un doc écrit en deux fois et sera divisé et validation par coupe du parchemin en deux au niveau de la devise.

A côté de ces moyens, on a une législation qui vise à faire peur aux faussaires. Des juristes se sont penchés sur les faux écrits dès l'Antiquité et avec loi romano-barbare : la lex Cornelia de Falsis repris ds cartulaire et prévoient l’amputation de la main ou du pouce du faussaire, mais faussaires peuvent racheter faute et peines spirituelles avec condamnation à la pénitence ainsi que les complices ou ceux qui ont demandé un faux. Dès le XIIIe siècle, durcissement des peines dans le domaine spirituel, avec excommunication du faussaire, Innocent III étend la peine à ceux qui ont utilisé les faux sans qu’ils le sachent. A la fin du XIIIe siècle, le crime de faux est un cas royal = lèse-majesté dc puni de pendaison (synonyme de déshonneur), le corps est exposé, pr punition exemplaire avec tablettes, stylet. Fermeté est présente dans tous les textes royaux du XVe siècle. Dès 1343 serie d'ordonnance, mais écart entre ce que dit la loi et son application : peu d’exemples de condamnations sévères. Au XVe siècle, la cour des Aides (juger le faux) manifeste une grande clémence à l’égard des faussaires. Le parlement de Toulouse au XVIe siècle selon Ratel montre que les arrêts rendus contre les conseillers faussaires sont cléments quand l’affaire n’est pas connue du public. On ne doit pas porter atteinte à l’institution elle-même. Lorsque le délit est connu du public et que les falsificateurs sont connus, les condamnations sont sévères, mise à mort. Le parlement de Paris au XVIIIème siècle montre l’intransigeance à l’égard des faussaires. 47% des cas condamnations aux galères, aux bagnes, aux bannissements. Les papiers des procureurs (= Joly de Fleuret) montrent que faussaires criminels qui doivent condamner, donc aucune indulgence alors qu'il demande indulgence pr certain meurtre. Les souverains n’hésitent pas à gracier, à réhabiliter certains faussaires même si les procureurs sont défavorables à cela pour affirmer leur autorité. Dénonciation de la pratique sociale qui atteint les relations, les échanges et met à mal l’équilibre de la société. Ces tribunaux cherchent à rétablir le consensus social, ils s’intéressent à la pratique, pas au faux. L’enjeu dépasse la production d’écrit, c’est l’équilibre social et politique qui est pris en compte. Faux plus sanctionné que l'acte en lui-même.

Si acte est soupçonné d’être faux est stigmatisé et perforer pr montrer qu’il est suspect, en public, il subit actions négatives, comme p-ê déchiré en morceaux, brisé le sceau et brûler l’acte, favorisé par l’Église = rite de purification. Destruction n’est pas systématique.

A partir du XIIIe siècle et XIVe siècle, on va avoir des prévaux qui sont des registres de faux sceaux tenus par une personne d’autorité. A l’époque moderne, on a aussi des actes faux. Ce sont là aussi des documents de références qui permettent de vérifier les actes faux. Travailler sur cette production permet d’approcher d’autres histoires, politique, judiciaire etc. C’est une entrée de d’autres recherches pour l’historien. En histoire, on se pose toujours la question de la véracité des documents. 


Il y a peu de recueils, d’ouvrages collectés ou recherches consacrés aux écrits faux. Il y a un recueil d’articles ancien Fälschungen in Mittelatter, issu d’un congrès qui a eu lieu à Munich en 1886 = mission diplomatique réunissant les chercheurs du monde entier sur les pratiques documentaires, la manière dont on établit un document etc. L’écrit est aussi un objet historique qui à sa propre histoire. Volume paru à Hanovre en 1888. Dans ce recueil ou ouvrage collectif, l’article de Jean Dufour appelé État et comparaison des actes faux falsifiés. Cet article est intéressant car il propose une méthodologie pour détecter les articles faux, la méthode pour les détecter. On a également un autre collectif intitulé Juger le faux (Moyen-Age – Temps Modernes) publié par Olivier Poncet à l’occasion de l’École des Chartes, à Paris. Il montre diverses façons de percevoir le faux.