-Difficultés 

-Échec 

-Décrochage 

« Le terme d’échec [scolaire] tend aujourd’hui à être remplacé par celui de difficultés [scolaires]. L’un et l’autre désignent pourtant un fait unique qui peut se définir sans ambiguïté: les impasses des élèves face aux exigences des programmes scolaires » (Chabert-Menager, 2002). 

L’échec scolaire est « le résultat de la rencontre d’une fragilité et d’une pédagogie, dans un environnement et selon un déroulement diachronique » (Lovey & Nanchen, 1998)

L’échec scolaire se définit avant tout par un écart par rapport à la norme scolaire (refus conscient ou inconscient). 

L’échec est donc lié à plusieurs facteurs. 

Un apprenant en difficulté : 

• Manque de temps pour assimiler les connaissances 
• Demande de l’aide car il est conscient de ses erreurs

L’apprenant en échec : 

• Trouve le temps trop long 
• Il ne comprend pas ce qui lui est demandé 
• Ne demande pas d’aide parce qu’il n’est pas capable de s’évaluer. 

Apprenant en difficulté : lui accorder plus de temps 

Apprenant en échec : lui enseigner autrement 

Rôle de l’enseignant: empathie. 

• Aggravation de difficultés 
• Refus conscient ou inconscient de la norme 
• Les causes familiales et sociales 

Troubles d’apprentissage

• Incapacité de l’apprenant à rentrer dans les apprentissages. 
• Handicap

Moyens supplémentaires : 

• Ressources additionnelles en heures ou en enseignants 
• Taux d’encadrement plus avantageux 
• Utilisations spécifiques de ces ressources pour des actions ciblées 
• Changements dans les pratiques et les relations pédagogiques. 
• Dispositifs complémentaires à l’école. 

Dans les ZEP et les réseaux d’éducation prioritaire: des pôles d’excellence scolaire au service des apprentissages. 

« […] il importe aussi de pousser plus résolument la jeune élite scolaire qui émerge des quartiers populaires à aller le plus loin possible ». (Février 2000). 

Les internats d’excellence. 

Initiatives des prépas et des grandes écoles : 

• Pourquoi pas moi
• Égalité des chances 
• Classe préparatoire aux études supérieures (CPES)
• Sciences Po et l’ENA

LOI D’ORIENTATION DE 1989

Pour assurer l’égalité et la réussite des élèves, l’enseignement est adapté à leur diversité par une continuité éducative au cours de chaque cycle et tout au long de la scolarité. 

B.O. N°29 DU 22 JUILLET 2010: LES 10 COMPÉTENCES À ACQUÉRIR

1. Agir en fonctionnaire de l’Etat et de façon éthique et responsable 
2. Maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer 
3. Maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale 
4. Concevoir et mettre en oeuvre son enseignement 
5. Organiser le travail de la classe 
6. Prendre en compte la diversité des élèves 
7. Évaluer les élèves 
8. Maîtriser les technologies de l’information et de la communication 
9. Travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école 
10. Se former et innover. 

CIRCULAIRE N°2000-009 DU 13 JANVIER 2000

« Par une pédagogie attentive aux différences entre enfants, l’école doit avoir le souci de émettre tous les élèves en situation de progresser et de réussir ». 

Attention: 

DIFFÉRENCIATION/PERSONNALISATON =/ INDIVIDUALISATION 

? plusieurs auteurs (Armand, 2011; Kherroubi & Rochex, 2004; Butlen et al., 2002; Laparra, 2012) mettent en garde contre les « dangers » de l’individualisation. L’individualisation serait néfaste pour les élèves et diminuerait considérablement les moments collectifs d’institutionnalisation (Armand, 2011; Butlen et al., 2002). 

Face à tous les groupes d’apprenants, quel que soit l’âge, le milieu, le contexte : hétérogénéité. 

Réflexion autour des questions d’égalité et/ou équité. 

Dispositifs à mettre en place variés. 

• Faire varier les modèles, les dispositifs, les méthodes 
• La théorie vient alimenter la pratique: boite à outil ? exemple du rapport au savoir 
• Les pédagogies (Freinet, Montessori, Oury, pédagogie explicite…).