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Post-Bac
1

l'entretient clinique

Psychologie clinique

Définition

le tact
savoir quand il faut parler ou pas, le dire avec subtilité.
L'entretien clinique
Un échange de parole, une communication entre 2 individus au moins. Dans cet échange, les communications verbale et non verbale sont tout aussi essentiels, c’est un outil pour recueillir des info sur le patient dans un but qui restera à définir.

Cet entretien implique une relation asymétrique : le patient vient parler de choses intimes à quelqu'un qui n'évoquera pas sa vie privée. La plupart du temps, il va nous octroyer un supposé pouvoir, un supposé savoir. Les psy ont été formé à un entretien clinique, eux la 1ère fois qu'ils consultent ils n'en connaissent rien. En revanche ce serait une erreur de se laisser embarquer dans cette position du sujet qui est censé savoir. 

Plusieurs concepts :

? La neutralité bienveillante, correspond au fait que le psychologue clinicien doit laisser parler la personne sans faire intervenir sa propre vie, problèmes ou sentiments. Il se doit donc d'être neutre quant aux valeurs religieuses, morales et sociales du patient. Il doit s'abstenir de prendre position, il ne doit pas lui transmettre ce qui lui semble juste, mais il doit se consacrer exclusivement aux intérêts de son patient. Le terme de neutralité n'est pas bien choisi, car c'est utiliser ses capacités méta réflexives, ses observations internes pour nous permettent de nous ajuster. L'idée n’est pas qu'on ne va pas rien ressentir. C'est parce qu'on va pouvoir leur offrir cet espace d’écoute, sécurisant sans jugement que la parole va pouvoir se libérer. Cela n'implique donc pas une déshumanisation mais des capacités à trouver un juste équilibre. Freud parle de 2 orgueils : thérapeutique (trop vouloir soigner son patient) et éducatif (éduquer le patient), ne correspondent pas aux positions du clinicien. ? Certains vont proposer l'idée d'une neutralité contenante.

? L'empathie et la présence qui se dégagent du thérapeute et du patient, l'ambiance et le tact. On signifie au patient que l'on est présent, que l'on écoute ses paroles activement et que l'on est attentif à lui. le tact est une notion lié à la présence et l'ambiance, comment l'expérience du clinicien produit l'ambiance, la personne peut se confier, parler d'elle même, l'ambiance contenant et propice à l'élaboration psychique.

? L'alliance thérapeutique = lien entre le thérapeute et le patient. Elle est parfaitement nécessaire à un bon entretien et une bonne thérapie. ROGERS, FREUD utilise le terme en 1er; "intérêt sérieux et une compréhension bienveillante de la part du thérapeute" conduit à un engagement réciproque entre le thérapeute et le patient, donne naissance à une alliance qui va permettre une collaboration. Pour ROGERS ; c'est le cœur de l'efficacité thérapeutique. Il développent 3 éléments pour décrire : la confiance réciproque, l'acceptation et la confidentialité.

? Les «moments de rencontre» (STERN, a essayé de théoriser l'intersubjectivité primaire : les relations précoces entre la mère et l'enfant et s'est ensuite tourné aux formes d'interaction en psychothérapie et donc à ces «moments de rencontres»). Il s’agit d’une connexion entre le patient et le thérapeute, insight, très grande intensité durant le travail psychothérapique, impression de rencontrer le patient et qu'il se rencontre lui même.

? La capacité à être surpris du clinicien par son patient (Theodor REIK) : chaque personne est différente, ne pas cataloguer les patients. Être ouvert à la singularité de l’individu. ON ne s’enferme pas dans des hypothèse a priori sur le patient et on ne le catégorise pas dans des cases préétablies.

? «Tout m'intéresse» (REIK): une compréhension totale et globalisante, tout ce qui se passe pendant les entretiens mais également en-dehors : ce que dit la personne, ce qu'elle fait, les objets qu'elle emmène, comment la personne s'assoit, de quoi elle parle, comment elle se comporte, ce qui l’est consciemment et inconsciemment. On peut comprendre une personne que dans sa globalité.

? La double écoute, au niveau manifeste (ce que dit le patient explicitement) et au niveau latent (l’implicite, le sens potentiellement caché du niveau manifeste). Reik disait que pour accéder à cet écart entre les 2 niveaux, il y a une écoute de la “3e oreille”.

? Langage digital : mots que l'on prononce, vocabulaire de tous les jours qui se transmet via ce langage.

? Langage analogique: ce qui est non verbal, tout ce qui concerne la relation se transmet via ce langage.

? L'attention flottante (FREUD, 1923) : «Le médecin analysant s'abandonne dans un état d'attention uniformément flottante, à sa propre activité mentale inconsciente, évite le + possible de réfléchir et d'élaborer des attentes conscientes, ne veut, de ce qu'il a entendu, rien fixer en particulier dans sa mémoire et capte de la sorte l'inconscient du patient avec son propre inconscient» ? Surtout utilisé en psychanalyse mais utile pour le clinicien. C’est être disponible psychiquement pour la personne, mini état de rêverie, ne pas penser à autre chose et ne pas trop réfléchir à ce que dit le patient, en fonction de ce que ça produit en nous ça nous guide sur sa vie psychique. L'idée est de se laisser imprégner par ses pensées. S'oppose à l'idée d'une attention focalisée, caractérise une idée de souplesse, de fluidité de l'écoute pour saisir l'entièreté de ce qu'est le patient. Il ne faut pas porter son attention de manière volontaire sur un aspect en particulier. Il faut alors garder une capacité libre de toute attention dirigée.

? Attention à la position du «sujet supposé savoir» (LACAN, 1967) : Position dans laquelle certains patients vont essayer d'enfermer le clinicien. Très généralement, la personne qui a demandé rendez-vous va attendre un certain nombre de choses de la part du psychologue (compétence, compréhension de la souffrance,..) et parfois que l'on ait une solution pour le soulager. Cependant, on n'a pas le savoir pour le soulager, c'est justement à travers la démarche clinique, que le patient, accompagné de son thérapeute, va lui même trouver les solutions à sa souffrance qui sont toujours différentes et variées. Les attentes du patient participe à une asymétrie dans la relation : le patient est dans une démarche, une demande personnelle et va parler de son intimité alors que le clinicien est dans une démarche professionnelle. Il doit trouver un juste équilibre pour montrer ses compétences sans tomber dans cette position de toute puissance où il détiendrait l’ensemble des savoirs

? L'art de l'entretien, c'est-à-dire une dimension artistique compliqué, avec beaucoup de variables. Savoir tout mettre ensemble, ensemble de variables qu'on ne peut pas contrôler, cette ensemble nous permet d'être efficace. Intégrer les différents éléments et faire notre cuisine. On développe un ensemble de savoir être, de savoir faire qu’il va apprendre à associer pour que ça fonctionne. 

Post-Bac
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l'entretient clinique

Psychologie clinique

Définition

le tact
savoir quand il faut parler ou pas, le dire avec subtilité.
L'entretien clinique
Un échange de parole, une communication entre 2 individus au moins. Dans cet échange, les communications verbale et non verbale sont tout aussi essentiels, c’est un outil pour recueillir des info sur le patient dans un but qui restera à définir.

Cet entretien implique une relation asymétrique : le patient vient parler de choses intimes à quelqu'un qui n'évoquera pas sa vie privée. La plupart du temps, il va nous octroyer un supposé pouvoir, un supposé savoir. Les psy ont été formé à un entretien clinique, eux la 1ère fois qu'ils consultent ils n'en connaissent rien. En revanche ce serait une erreur de se laisser embarquer dans cette position du sujet qui est censé savoir. 

Plusieurs concepts :

? La neutralité bienveillante, correspond au fait que le psychologue clinicien doit laisser parler la personne sans faire intervenir sa propre vie, problèmes ou sentiments. Il se doit donc d'être neutre quant aux valeurs religieuses, morales et sociales du patient. Il doit s'abstenir de prendre position, il ne doit pas lui transmettre ce qui lui semble juste, mais il doit se consacrer exclusivement aux intérêts de son patient. Le terme de neutralité n'est pas bien choisi, car c'est utiliser ses capacités méta réflexives, ses observations internes pour nous permettent de nous ajuster. L'idée n’est pas qu'on ne va pas rien ressentir. C'est parce qu'on va pouvoir leur offrir cet espace d’écoute, sécurisant sans jugement que la parole va pouvoir se libérer. Cela n'implique donc pas une déshumanisation mais des capacités à trouver un juste équilibre. Freud parle de 2 orgueils : thérapeutique (trop vouloir soigner son patient) et éducatif (éduquer le patient), ne correspondent pas aux positions du clinicien. ? Certains vont proposer l'idée d'une neutralité contenante.

? L'empathie et la présence qui se dégagent du thérapeute et du patient, l'ambiance et le tact. On signifie au patient que l'on est présent, que l'on écoute ses paroles activement et que l'on est attentif à lui. le tact est une notion lié à la présence et l'ambiance, comment l'expérience du clinicien produit l'ambiance, la personne peut se confier, parler d'elle même, l'ambiance contenant et propice à l'élaboration psychique.

? L'alliance thérapeutique = lien entre le thérapeute et le patient. Elle est parfaitement nécessaire à un bon entretien et une bonne thérapie. ROGERS, FREUD utilise le terme en 1er; "intérêt sérieux et une compréhension bienveillante de la part du thérapeute" conduit à un engagement réciproque entre le thérapeute et le patient, donne naissance à une alliance qui va permettre une collaboration. Pour ROGERS ; c'est le cœur de l'efficacité thérapeutique. Il développent 3 éléments pour décrire : la confiance réciproque, l'acceptation et la confidentialité.

? Les «moments de rencontre» (STERN, a essayé de théoriser l'intersubjectivité primaire : les relations précoces entre la mère et l'enfant et s'est ensuite tourné aux formes d'interaction en psychothérapie et donc à ces «moments de rencontres»). Il s’agit d’une connexion entre le patient et le thérapeute, insight, très grande intensité durant le travail psychothérapique, impression de rencontrer le patient et qu'il se rencontre lui même.

? La capacité à être surpris du clinicien par son patient (Theodor REIK) : chaque personne est différente, ne pas cataloguer les patients. Être ouvert à la singularité de l’individu. ON ne s’enferme pas dans des hypothèse a priori sur le patient et on ne le catégorise pas dans des cases préétablies.

? «Tout m'intéresse» (REIK): une compréhension totale et globalisante, tout ce qui se passe pendant les entretiens mais également en-dehors : ce que dit la personne, ce qu'elle fait, les objets qu'elle emmène, comment la personne s'assoit, de quoi elle parle, comment elle se comporte, ce qui l’est consciemment et inconsciemment. On peut comprendre une personne que dans sa globalité.

? La double écoute, au niveau manifeste (ce que dit le patient explicitement) et au niveau latent (l’implicite, le sens potentiellement caché du niveau manifeste). Reik disait que pour accéder à cet écart entre les 2 niveaux, il y a une écoute de la “3e oreille”.

? Langage digital : mots que l'on prononce, vocabulaire de tous les jours qui se transmet via ce langage.

? Langage analogique: ce qui est non verbal, tout ce qui concerne la relation se transmet via ce langage.

? L'attention flottante (FREUD, 1923) : «Le médecin analysant s'abandonne dans un état d'attention uniformément flottante, à sa propre activité mentale inconsciente, évite le + possible de réfléchir et d'élaborer des attentes conscientes, ne veut, de ce qu'il a entendu, rien fixer en particulier dans sa mémoire et capte de la sorte l'inconscient du patient avec son propre inconscient» ? Surtout utilisé en psychanalyse mais utile pour le clinicien. C’est être disponible psychiquement pour la personne, mini état de rêverie, ne pas penser à autre chose et ne pas trop réfléchir à ce que dit le patient, en fonction de ce que ça produit en nous ça nous guide sur sa vie psychique. L'idée est de se laisser imprégner par ses pensées. S'oppose à l'idée d'une attention focalisée, caractérise une idée de souplesse, de fluidité de l'écoute pour saisir l'entièreté de ce qu'est le patient. Il ne faut pas porter son attention de manière volontaire sur un aspect en particulier. Il faut alors garder une capacité libre de toute attention dirigée.

? Attention à la position du «sujet supposé savoir» (LACAN, 1967) : Position dans laquelle certains patients vont essayer d'enfermer le clinicien. Très généralement, la personne qui a demandé rendez-vous va attendre un certain nombre de choses de la part du psychologue (compétence, compréhension de la souffrance,..) et parfois que l'on ait une solution pour le soulager. Cependant, on n'a pas le savoir pour le soulager, c'est justement à travers la démarche clinique, que le patient, accompagné de son thérapeute, va lui même trouver les solutions à sa souffrance qui sont toujours différentes et variées. Les attentes du patient participe à une asymétrie dans la relation : le patient est dans une démarche, une demande personnelle et va parler de son intimité alors que le clinicien est dans une démarche professionnelle. Il doit trouver un juste équilibre pour montrer ses compétences sans tomber dans cette position de toute puissance où il détiendrait l’ensemble des savoirs

? L'art de l'entretien, c'est-à-dire une dimension artistique compliqué, avec beaucoup de variables. Savoir tout mettre ensemble, ensemble de variables qu'on ne peut pas contrôler, cette ensemble nous permet d'être efficace. Intégrer les différents éléments et faire notre cuisine. On développe un ensemble de savoir être, de savoir faire qu’il va apprendre à associer pour que ça fonctionne.