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LICENCE ETRANGERES APPLIQUEES
1ère année

L'efficacité du financement des act éco au niveau mondial - L’accroissement des risques lié à la globalisation financière

Économie internationale

Definition

Globalisation financière
Se caractérise par l'intégration des marchés de capitaux internationaux sous le double impact de la libéralisation financière et de l'ouverture des économies nationales aux transactions internationales aboutissant à la formation d'un marché unique mondial de capitaux. Les « 3D » : Déréglementation, Désintermédiation et Décloisonnement

La globalisation financière a accru l'ensemble des risques au niveau mondial, elle conduit à une instabilité qui atteint le système financier dans son ensemble et donne naissance à des crises qui se propagent rapidement d’une place financière à une autre.


Les interdépendances entre la sphère financière et la sphère réelle (flux commerciaux) peuvent conduire à un ralentissement de l’activité économique voire à une récession. L’interdépendance entre ces sphères se fait avec certains canaux de transmission.


(exemple: l’effet de richesse qui renvoie à une propension à dépenser de manière proportionnellement plus importante au fur et à mesure que le patrimoine augmente cela signifie que lorsque la richesse d’un ménage augmente, la consommation augmente encore plus rapidement ? Ils pensent que leur patrimoine à augmenter donc ils se prennent pour des riches).

La difficulté des banques à prêter qui ne vont pas suivre les entreprises qui ne pourront plus investir ce qui impact la consommation des ménages.


Ils existent deux catégories de risques :


• risque de solvabilité/ de contre-parti ou de crédit : lié à l'éventuelle défection du débiteur

• risque de marché : lié aux variation des cours boursiers

les comportements des agents (exemple: le mimétisme) conduisent à une augmentation des ces risques.


A) Les catégories de risques


1- Les risques liés aux transactions mondiales


Il existe des risques de marché liés aux variations des cours boursiers avec l’apparition de bulles spéculatives.

Exemple : un investisseur qui décide d’acheter des actions afin de réaliser des gains en espérant les revendre à un cours plus élevé n’est pas certain de ses futurs gains. Si l'entreprise rencontre des difficultés, l’investisseur perd les flux financiers apportés dans le capital de l’entreprise.


Il existe également des risques de crédit de solvabilité ou de contrepartie ( taux d’emprunt variable rendant le crédit plus cher pour l’emprunteur). Les pays sont notés financièrement par des agences de notation comme Fitch ou Standar and Poors. Une mauvaise notation financière signifie qu’un pays sera considéré comme moins solvable. Or la solvabilité est la capacité d’une personne physique ou morale à payer ses dettes sur le court, moyen et long terme.


Si un pays n'obtient pas une bonne note alors les investisseurs auront moins confiance dans son économie. Ils continueront à lui prêter des fonds mais avec un coût plus élevé puisque le taux d’emprunt sera réévalué. Inversement, plus la note d’un État est élevé, plus le pays pourra emprunter à un taux faible et financer plus facilement ses dépenses et ses investissements.


Par ailleurs, les banques prennent un risque de non paiement, non négligeable lorsqu’elle accorde un crédit à un agent économique non solvable puisque ce dernier est susceptible de ne pas rembourser son prêt.


2- les risques liés aux comportements (cf doc effets de richesse)


Théorie du revenu permanent : comprend également le revenu issu du patrimoine.

L’école de Chicago base l’effet de richesse sur le revenu permanent et non sur le revenu attendu seul.

Distinction effet de richesses en France et celle aux États-Unis :

USA : les individus font un estimation des revenus qu'ils peuvent obtenir au cours de leur vie et vont le calquer sur leur consommation ce qui fait qu'ils vont consommer plus.

Effet de richesses beaucoup plus important aux USA, ils font des estimations dans le futur ce qui augmente leur consommation + la capacité à prendre des risques


C’est le comportement de mimétisme des agents qui est particulièrement risqué.

Exemple : certains agents économiques achètent des titres financiers en pensant qu’ils seront très rentables n’étant pas les premiers à le faire, d’autres agents économiques font de même sans être très regardant sur le produit financier lui-même.

Ils suivent donc la tendance ce qui peut entraîner des conséquences négatives puisque les décisions prises ne sont pas forcément les bonnes.

Le mimétisme est un danger en matière de finance car les agents économiques ne prennent plus les décisions de manière réfléchi, pragmatique c’est à dire une décision rationnelle.


B) La globalisation financière et l’augmentation des risques


Il est possible de déclencher un ralentissement de l’activité économique voir la récession par des canaux de transmissions comme le canal bancaire (ou canal du crédit) qui prête difficilement ou encore l’effet de richesses.


1- L’instabilité du système financier


Il entraîne la propagation des crises économiques, des bulles spéculatives (prix fixé beaucoup trop bas par rapport à la valeur réelle) peuvent apparaître sur le marché financier.

Par ailleurs, le poids du secteur bancaire est tellement conséquent qu’une banque en difficulté financière peut déstabiliser l’économie d’un pays et influencer négativement sa croissance économique ? on peut en conclure qu’elles jouent un rôle primordial dans l'économie réelle et peuvent déstabiliser le système financier.

Exemple: le secteur bancaire du Luxembourg représente 2 400 % du PIB de son pays.


2- L'interdépendance de la sphère financière et réelle.


L' interdépendance entre la sphère réelle et financière peut conduire au ralentissement de la sphère économique voire à une récession. Si le patrimoine financier d’un pays augmente alors la consommation peut aussi augmenter (=L’effet de richesse).

L’effet de richesse montre clairement qu’il y a un lien entre le secteur bancaire et l’économie réelle. Elle joue à la hausse comme à la baisse, cela est donc bénéfique ou nuisible au pays donné. Le non-paiement des crédits à une conséquence sur l’économie réelle.

Exemple: crise des Subprimes de 2008 où de nombreux agents économiques ne pouvaient plus rembourser le crédit ? la banque prêteuse n’est pas remboursée ? L’institution financière ne peut plus financer les entreprises et donc ne peut plus financer l’économie ? récession



LICENCE ETRANGERES APPLIQUEES
1ère année

L'efficacité du financement des act éco au niveau mondial - L’accroissement des risques lié à la globalisation financière

Économie internationale

Definition

Globalisation financière
Se caractérise par l'intégration des marchés de capitaux internationaux sous le double impact de la libéralisation financière et de l'ouverture des économies nationales aux transactions internationales aboutissant à la formation d'un marché unique mondial de capitaux. Les « 3D » : Déréglementation, Désintermédiation et Décloisonnement

La globalisation financière a accru l'ensemble des risques au niveau mondial, elle conduit à une instabilité qui atteint le système financier dans son ensemble et donne naissance à des crises qui se propagent rapidement d’une place financière à une autre.


Les interdépendances entre la sphère financière et la sphère réelle (flux commerciaux) peuvent conduire à un ralentissement de l’activité économique voire à une récession. L’interdépendance entre ces sphères se fait avec certains canaux de transmission.


(exemple: l’effet de richesse qui renvoie à une propension à dépenser de manière proportionnellement plus importante au fur et à mesure que le patrimoine augmente cela signifie que lorsque la richesse d’un ménage augmente, la consommation augmente encore plus rapidement ? Ils pensent que leur patrimoine à augmenter donc ils se prennent pour des riches).

La difficulté des banques à prêter qui ne vont pas suivre les entreprises qui ne pourront plus investir ce qui impact la consommation des ménages.


Ils existent deux catégories de risques :


• risque de solvabilité/ de contre-parti ou de crédit : lié à l'éventuelle défection du débiteur

• risque de marché : lié aux variation des cours boursiers

les comportements des agents (exemple: le mimétisme) conduisent à une augmentation des ces risques.


A) Les catégories de risques


1- Les risques liés aux transactions mondiales


Il existe des risques de marché liés aux variations des cours boursiers avec l’apparition de bulles spéculatives.

Exemple : un investisseur qui décide d’acheter des actions afin de réaliser des gains en espérant les revendre à un cours plus élevé n’est pas certain de ses futurs gains. Si l'entreprise rencontre des difficultés, l’investisseur perd les flux financiers apportés dans le capital de l’entreprise.


Il existe également des risques de crédit de solvabilité ou de contrepartie ( taux d’emprunt variable rendant le crédit plus cher pour l’emprunteur). Les pays sont notés financièrement par des agences de notation comme Fitch ou Standar and Poors. Une mauvaise notation financière signifie qu’un pays sera considéré comme moins solvable. Or la solvabilité est la capacité d’une personne physique ou morale à payer ses dettes sur le court, moyen et long terme.


Si un pays n'obtient pas une bonne note alors les investisseurs auront moins confiance dans son économie. Ils continueront à lui prêter des fonds mais avec un coût plus élevé puisque le taux d’emprunt sera réévalué. Inversement, plus la note d’un État est élevé, plus le pays pourra emprunter à un taux faible et financer plus facilement ses dépenses et ses investissements.


Par ailleurs, les banques prennent un risque de non paiement, non négligeable lorsqu’elle accorde un crédit à un agent économique non solvable puisque ce dernier est susceptible de ne pas rembourser son prêt.


2- les risques liés aux comportements (cf doc effets de richesse)


Théorie du revenu permanent : comprend également le revenu issu du patrimoine.

L’école de Chicago base l’effet de richesse sur le revenu permanent et non sur le revenu attendu seul.

Distinction effet de richesses en France et celle aux États-Unis :

USA : les individus font un estimation des revenus qu'ils peuvent obtenir au cours de leur vie et vont le calquer sur leur consommation ce qui fait qu'ils vont consommer plus.

Effet de richesses beaucoup plus important aux USA, ils font des estimations dans le futur ce qui augmente leur consommation + la capacité à prendre des risques


C’est le comportement de mimétisme des agents qui est particulièrement risqué.

Exemple : certains agents économiques achètent des titres financiers en pensant qu’ils seront très rentables n’étant pas les premiers à le faire, d’autres agents économiques font de même sans être très regardant sur le produit financier lui-même.

Ils suivent donc la tendance ce qui peut entraîner des conséquences négatives puisque les décisions prises ne sont pas forcément les bonnes.

Le mimétisme est un danger en matière de finance car les agents économiques ne prennent plus les décisions de manière réfléchi, pragmatique c’est à dire une décision rationnelle.


B) La globalisation financière et l’augmentation des risques


Il est possible de déclencher un ralentissement de l’activité économique voir la récession par des canaux de transmissions comme le canal bancaire (ou canal du crédit) qui prête difficilement ou encore l’effet de richesses.


1- L’instabilité du système financier


Il entraîne la propagation des crises économiques, des bulles spéculatives (prix fixé beaucoup trop bas par rapport à la valeur réelle) peuvent apparaître sur le marché financier.

Par ailleurs, le poids du secteur bancaire est tellement conséquent qu’une banque en difficulté financière peut déstabiliser l’économie d’un pays et influencer négativement sa croissance économique ? on peut en conclure qu’elles jouent un rôle primordial dans l'économie réelle et peuvent déstabiliser le système financier.

Exemple: le secteur bancaire du Luxembourg représente 2 400 % du PIB de son pays.


2- L'interdépendance de la sphère financière et réelle.


L' interdépendance entre la sphère réelle et financière peut conduire au ralentissement de la sphère économique voire à une récession. Si le patrimoine financier d’un pays augmente alors la consommation peut aussi augmenter (=L’effet de richesse).

L’effet de richesse montre clairement qu’il y a un lien entre le secteur bancaire et l’économie réelle. Elle joue à la hausse comme à la baisse, cela est donc bénéfique ou nuisible au pays donné. Le non-paiement des crédits à une conséquence sur l’économie réelle.

Exemple: crise des Subprimes de 2008 où de nombreux agents économiques ne pouvaient plus rembourser le crédit ? la banque prêteuse n’est pas remboursée ? L’institution financière ne peut plus financer les entreprises et donc ne peut plus financer l’économie ? récession