La Gaule = divisée d’autant + lorsqu’un roi meurt --> terres découpées et redonnées à tous ces fils --> pas évident de construire un empire

Les IV et Vème siècles = disparition de l’empire romain occidental sous la poussée des peuples germaniques

Pour les romains = invasions barbares, pour les germains = une « Volkerwanderung » -->migration des peuples sous la pression des Huns.

• En peu de temps les francs développent leur territoire --> implantation des germaniques
• Problème des mérovingiens = Lorsque le roi meurt son territoire sont découpés entre tous ces fils.
• 511 : partage du royaume franc entre les fils de Clovis
• En 714 : ministre prend la place du roi = dynastie mérovingienne découpé en 3 parties le + puissant = le duché d’Aquitaine

• 800 : Empire de Charlemagne très grand = besoin d’une grosse administration uniforme = besoin de formation et écoles
• 843 : Partage des restes de l’empire entre les 3 fils de Louis le Pieux création de la Francie occidentale
• Avec l’implantation des francs au nord de la gaule = retour éducation guerrière
• Retour du système des pères adoptifs (nutritores) dans les familles nobles confiés à des guerriers ayant déjà fait leur preuve
• Education au dévouement absolu
• Le père est propriétaire de l’enfant : il peut le battre, le vendre où le tuer
• Monastères = éduquent les enfants et peuvent les nourrir = contrepartie : dévotion à l’église
• Les germains occupent des territoires déjà occupé avant par les peuples gallo-romains

En réaction au modèle Germain, certains romains souhaitent préserver l’héritage éducatif de Rome et de la Grèce :

• Boèce (480-525), sous le nom de QUADRIVIUM, compile dans des ouvrages les 4 disciplines scientifiques grecques : arithmétique, géométrie, musique et astronomie.
• Il traduit aussi des textes de philosophie et de théologie dans un latin plus contemporain
• Cassidore (480-575) --> règles de copie des textes dans les monastères et constitue la bibliothèque de son monastère
• Ces ouvrages ont déstabilisé la société
• On écrit les textes à la main, différente suivant les endroits = problématique --> Standardisation
• Isodore de Séville (570-636) compile les savoirs de son temps dans une encyclopédie : Etymologies
• La connaissance du mot = la connaissance du monde
• 20 livres : arts libéraux, médecine, droit, sciences sacrés, langues, politiques, société, l’homme, les monstres, les animaux, les constructions, l’astronomie, la botanique, la guerre, le théâtre, les vaisseaux, les vêtements, la cuisine ( dont TRIVIUM et QUADRIVIUM).
• Ce livre recense aussi des connaissances qui n’en sont pas
• Volonté de préserver des connaissances mais insuffisant pour sauvegarder le modèle romain de l’école --> disparaît avec la structure politique
• IV : Apparition d’écoles monastiques d’abord en Egypte
• Des enfants sont recueillis dans des monastères, sous la direction d’un « saint vieillard » (moine ou ermite) = initiés aux lettres pour l’étude de la Bible.

• Pour ces moines : seule connaissance importante = Dieu --> réponds à tout
• Enfants envoyés par leurs parents = novices ou oblats confiés à un abbé --> initie à la lecture, l’écriture --> supports religieux puis prière et méditation
• Littéraire car permettent l’accès aux textes sacrés
• Modèle se propage vers l’Europe du Vème siècle, avec la copie des textes --> permet à tous les moines de pratiquer la lectio divina
• Objectif de propagation = « rumination » des textes religieux pour tous
• 2h ou 3h par jour = lecture des textes religieux.
• Enseignement s’implante avec Jean Cassien qui fonde un monastère double (moines et moniales) près de Marseille en 415 à son retour d’Egypte.
• Influe vie monastique avec ses ouvrages et méthode de la lectio Divina française --> détermine tous ces préceptes
• L’étude des textes sacrées --> moralité pureté prime les sciences = inutiles
• Saint Victor monastère des iles de Lérins = très réputé pour leur formation --> nombreux évêques V et VIème siècles
• Monde laïc --> vision de l’éducation à travers le sermon --> se répand dans toute l’Europe occidentale
• L’enseignement des anciens romains ne disparait pas, une fois christianisé = s’intègrent aux écoles monastiques sous l’influence des moines irlandais qui s’implantent en Gaule du nord.
• Fait leurs études à Bordeaux sur le modèle romain, enseigné en Irlande et christianisent de nouveau la France dans les écoles monastiques
• Nouvelle façon de faire fonctionner la vie monastique, son quotidien…

Règle de St-Benoit (525) adoptée dans l’ensemble des monastères d’Occident :

• Règlemente longuement la lecture sacrée,
• Prévoit l’admission de jeunes enfants au monastère et leur éducation 
• Ecole apprenant le service du seigneur
• Enfants entrent entre 7 ans et 12 ans dans le monastère
• Moine prend la charge de 1 à 3 enfants = 3h d’apprentissage pour écrire et lire par groupe de 10.
• Ne force pas ceux qui ne veulent pas apprendre possible au - de 50 ans
• Lecteur novice = apprendre les psaumes par cœur (3h/jour)
• Complétée par lectures collectives pendant les repas, le travail et lecture personnelle (2h à 3h/jour)
• Accès aux textes sacrés faciles pour les enfants moines car nombreux offices, lectures publiques…
• Les enfants participent à la vie quotidienne
• Certains monastères les enferment en bibliothèque ou surveillance des cellules = s’assurer qu'ils lisent sur le temps obligatoire de lecture des textes
• Les livres = tenus sous clé dans des coffres ou des armoires fait sur du parchemin dans la bibliothèque, = très long et coûteux,
• Seuls les rois richesses ultimes = bibliothèque ils sortent peu scriptoriums ou des bibliothèques.
• Les moniales (femmes) apprennent de la même façon que les hommes
• Culture s’appauvrit --> écoles disparaissent avec l’abandon des villes

Problème de l’enseignement pour les laïcs, le système éducatif gallo-romain survit sous différentes formes

• Les aristocrates forment eux-mêmes leurs enfants ou font appel à des précepteurs et les envoient poursuivre leurs études en Italie
• Certaines villes continuent à financer des écoles municipales jusqu’à la fin du Vème siècle
• Le grec = plus appris, culture s’appauvrit avec l’abandon des villes par la noblesse, disparition de l’administration
• Les rois Wisigoths, Burgondes et Francs se sentant culturellement inférieurs ne touchent pas au système scolaire gallo-romains = lettres et peu la pratique = peu d‘intérêts --> adoptent l’écriture latine = abandon de l’écriture runique pour le latin --> Vème siècle pour les Francs.
• Très intéressé au droit et à l'arpentage mais ne forment personne : soit formation par un professionnel, soit expédition dans le sud de la Gaule.

• L’église = besoin de beaucoup de gens = clergé (portiers, lecteurs, diacre, chantre, prêtres)
• Pendant l’époque gallo-romaine,= clercs formés à l’extérieur --> maintenant doit les former.
• Les prêtres chargés de la formation fondée sur l’étude des lettres sacrées
• Au départ = besoin local, prêtre forme 1 ou 2 élèves
• Pas de formations = successeurs qui transmettent ou enlèvements de gens compétents --> esclaves = façon des rois francs (Purgon) de procéder

En 529, concile de Vaison à l’origine des écoles presbytérales = s’accompagnent de la création d’écoles épiscopales --> adaptées aux cathédrales comparées au presbytère (église)

• Ecoles forment les clercs qui acquièrent des connaissances religieuses dans les écoles épiscopales (grandes villes) = enseigne les psaumes, vie des saints, chants sacrés.
• Pris en charge par la hiérarchie de la cathédrale, intervention d'évêque, programme se développe,
• Dans les presbytères - de personnels, prêtre souvent - bien formé
• Croissance des écoles épiscopales = à l’origine du modèle des premières universités.
• Grande distinction entre 1ère partie de l’enfance = éducateur tolérant car loin du péché de chair
• Monastère = besoin de personnes qualifiés clergé = dans les églises cathédrales, une parti de laïque travaille pour l’église.
• Création des écoles presbytérales et généralisation des évêques et des écoles épiscopales
• Minimum indispensable pour acculturer le peuple et les guerriers à la culture chrétienne
• Les écoles épiscopales accueillent de jeunes clercs (à partir 10 ans)
• N'étudie pas les arts libéraux mais lecture des psaumes, chant des hymnes, les lettres sacrées sous la direction de l’archidiacre, du chantre et de l’évêque.
• Même programme dans les écoles presbytérales uniquement sous la direction du prêtre
• Pédagogues monastiques observent qu’à chaque âge correspond une attitude du maître
• Eglises vont demander aux prêtres de former le personnel ecclésiastique.
• L’innocence est la caractéristique de l’enfant 
• Au contraire l’adolescence est l’âge des tentations

Concile (assemblée des évêques de l’Eglise catholique)

• Préparer des successeurs dans les presbytères --> Prêtres forment des vœux = choix à faire = droit
• L’église a besoin de gens qui connaissent la religion peu importe le poste. La majorité est à 25 ans.

Pas d’innovation des techniques pédagogiques :

• Petites salles de classe
• Tablettes de cire et stylet
• Le parchemin est cher
• Les livres et bibliothèques gardées

On emploie les mêmes méthodes qu’à Rome --> apprendre à lire par la méthode individuelle

• Petite partie des clercs formés passe à l’étude de la grammaire latine (s’éloigne du latin parlé)
• Culture latine classique = présente dans les extraits de textes qui sont dans les manuels
• Etude de la Bible par un maître --> but ultime de l’enseignement = réponse de toutes les questions
• Modèle pédagogique d'antan = classe dans des petites salles avec petits groupes d’élèves
• Parfois parchemin pour écrire mais difficile car besoin de tuer un veau pour l’avoir
• Utilisation de vieux parchemins que l’on ponce = palimpseste
• Dans les cathédrales = livres qui coutent trop cher = indisponible pour les élèves
• Clercs savent lire écrire et connaissent les textes s’arrêtent
• Certains étudient la grammaire latine, celle des romains pas celle parler à l’époque
• Elèves poursuivent des études ont accès à certaines connaissances en accord avec la culture chrétienne moins de culture romaine
• Contexte : Non favorable à l’essor des sciences