1995: accord des Bermudes: le génome humain, patrimoine de l’humanité, doit rester public.
Les avancées technologiques actuelles et le développement d’outils dans le domaine de la bio-informatique permettent de séquencer le génome des individus et de les comparer. Elles ont mis en évidence que la diversité allélique entre chaque personne est telle, qu’à partir d’un échantillon d’ADN, on peut identifier quelqu’un mais également retracer ses relations de parenté.
L’ADN de génome fossile va être extrait puis amplifié par PCR et séquencé. On peut ensuite établir des liens de parenté entre les espèces car plus les séquences se ressemblent, plus les espèces sont proches.
Le continent africain est le berceau de l’humanité. De nombreuses migrations de groupe humain depuis le continent africain vers le continent eurasiatique ont marqué l’histoire de l’humanité. La colonisation du continent eurasiatique par des populations ancestrales issues d’Afrique s’est faite en plusieurs temps :
La population actuelle est le résultat d’une grande expansion démographique et géographique, amorcée à cette époque. Ce groupe d’hommes modernes a contribué à la plus grande part des génomes actuels.
D’un point de vue génétique, lorsqu’un petit groupe d’une population se sépare d’une population mère, cela crée un goulot démographique. Il y a un échantillonnage d’une partie des allèles de la population ancestrale entraînant une perte de la diversité génétique -> effet fondateur.
Dans ce groupe d’homme arrivé sur le continent eurasiatique, l’évolution s’est poursuivie sous l’effet de :
La comparaison des génomes fossiles tels que l’homme de Neandertal, l’homme de denisova et l’homo sapiens actuel permet d’identifier des événements de reproduction ( hybridation, métissage) qui sont à l’origine de flux migratoires.
Par sélection naturelle, la fréquence de la séquence régulatrice mutée du gène de la lactase a augmenté dans la population humaine depuis la pratique de l’élevage.
Certains allèles sont plus fréquents dans certaines populations à qui ils ont apporté un avantage sélectif à un moment de leur histoire en fonction de l’environnement.
Certaines variations génétiques résultent d’une sélection actuelle ou passée.
Grâce aux techniques de séquençages actuelles, il est possible de connaître l'ADN d'individus disparus. L'ADN contenu dans des restes fossiles, dont on ne peut extraire que d'infimes fragments car il est fragile et se dégrade au cours du temps, est amplifié. On peut ainsi séquencer le génome de restes fossiles datant de plusieurs milliers d'années. Ces comparaisons permettent de reconstituer une partie de l'histoire humaine
récente.
1995: accord des Bermudes: le génome humain, patrimoine de l’humanité, doit rester public.
Les avancées technologiques actuelles et le développement d’outils dans le domaine de la bio-informatique permettent de séquencer le génome des individus et de les comparer. Elles ont mis en évidence que la diversité allélique entre chaque personne est telle, qu’à partir d’un échantillon d’ADN, on peut identifier quelqu’un mais également retracer ses relations de parenté.
L’ADN de génome fossile va être extrait puis amplifié par PCR et séquencé. On peut ensuite établir des liens de parenté entre les espèces car plus les séquences se ressemblent, plus les espèces sont proches.
Le continent africain est le berceau de l’humanité. De nombreuses migrations de groupe humain depuis le continent africain vers le continent eurasiatique ont marqué l’histoire de l’humanité. La colonisation du continent eurasiatique par des populations ancestrales issues d’Afrique s’est faite en plusieurs temps :
La population actuelle est le résultat d’une grande expansion démographique et géographique, amorcée à cette époque. Ce groupe d’hommes modernes a contribué à la plus grande part des génomes actuels.
D’un point de vue génétique, lorsqu’un petit groupe d’une population se sépare d’une population mère, cela crée un goulot démographique. Il y a un échantillonnage d’une partie des allèles de la population ancestrale entraînant une perte de la diversité génétique -> effet fondateur.
Dans ce groupe d’homme arrivé sur le continent eurasiatique, l’évolution s’est poursuivie sous l’effet de :
La comparaison des génomes fossiles tels que l’homme de Neandertal, l’homme de denisova et l’homo sapiens actuel permet d’identifier des événements de reproduction ( hybridation, métissage) qui sont à l’origine de flux migratoires.
Par sélection naturelle, la fréquence de la séquence régulatrice mutée du gène de la lactase a augmenté dans la population humaine depuis la pratique de l’élevage.
Certains allèles sont plus fréquents dans certaines populations à qui ils ont apporté un avantage sélectif à un moment de leur histoire en fonction de l’environnement.
Certaines variations génétiques résultent d’une sélection actuelle ou passée.
Grâce aux techniques de séquençages actuelles, il est possible de connaître l'ADN d'individus disparus. L'ADN contenu dans des restes fossiles, dont on ne peut extraire que d'infimes fragments car il est fragile et se dégrade au cours du temps, est amplifié. On peut ainsi séquencer le génome de restes fossiles datant de plusieurs milliers d'années. Ces comparaisons permettent de reconstituer une partie de l'histoire humaine
récente.