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Post-Bac
1

L’étude de cas

Psychologie clinique

Définition

aboulie
diminution ou privation de la volonté
apathie
indifférence affective qui se traduit par un engourdissement physique et moral, avec disparition de l’initiative et de l'activité
asthénie
affaiblissement pathologique de l'état général
apraxie
incapacité d'adapter ses mouvements dans un but recherché

Quand on fait de l'étude de cas :

? Faire une présentation rapide du patient (homme/ femme, âge, situation perso, marital, situation pro, a-t-il des enfants…) ?info générales pour le contexte qui peuvent déjà être des indices.

? Le motif de la consultation ou de l’hospitalisation. Va de pair avec l'origine de la demande. Si la demande ne vient pas de lui, réfléchir si on doit répondre à cette demande ou pas, si elle est légitime. Parfois les demandes peuvent s'exprimer par les passages à l'acte (tel que les tentatives de suicide, le patient demande de l'aide, l'objectif est d'entendre à quel point leur souffrance est tellement importante pour pouvoir penser au suicide, pas de trouver des solutions dans l'urgence).

? L'anamnèse du patient (histoire de sa vie, info principales, événements principaux qui ont marqués sa vie, qu'on doit connaître pour le suivi psychothérapeutique). Exemple : comment l'école ou le travail se passe, y a-t-il eu des décès dans sa vie… Pour les tout-petits, on demande à la mère comment s'est passé la grossesse, comment la marche s'est passé, le langage….

? Antécédents personnels et familiaux (somatiques, organiques et psychiatriques/ psychologiques…). Deux hypothèses aux transmissions de la maladie mentale, une transmission d'un terrain favorable ou non, pas à 100% ; des transmissions environnementales, c'est que si on a été élevé dans une famille où les parents souffraient de troubles assez envahissants, on peut imaginer que vous avez été élevé dans un milieu pas sain. L'histoire des troubles (psychiatriques, psychologiques, psychique). Est-ce que c'est la 1ère fois que le patient rencontre le monde de la psychiatrie. Si non, quand était-elle ? est-ce que le patient est amené à être hospitaliser régulièrement ? à quelle fréquence ces rencontres se font ? Si elles ont tendance à augmenter ou à diminuer. Quels ont été les symptômes des épisodes précédents ? (Exemple de la phase maniaque). Sont-ils arrivés petit à petit ou brutalement ? Voir s'il y a eu des éléments déclencheurs. Tout ça va influer sur la suite de la prise en charge.

? La sémiologie actuelle = étude des signes et des symptômes du patient. Ce qui est une rupture avec le fonctionnement habituel du patient (ex : depuis 3 mois, un patient aimant le sport, n’en fais plus, ne va plus en soirée…), ou une rupture avec le fonctionnement attendu (ex : ne pas s'attendre à ce qu'un ado passe sa journée à regarder le mur). Parfois le patient va les évoquer lui-même, il va nous donner un signe, c'est le psychologue qui va devoir mettre des mots sur les symptômes. On va aussi s'intéresser à l'absence de certains signes qu'on aurait attendu. Relever des symptômes négatifs = des symptômes de ce qu'il y a en moins par rapport à ce que le patient faisait avant. Les symptômes qui commencent par un ''a'' privatif, tel que l'aboulie, l'apathie, l’asthénie, l'apraxie. Nos capacités internes = nous mettre sur la piste de certaines maladies. On ne pourra jamais poser un diagnostic de maladie mental avec qu'un seul signe. (Ex : ce n'est pas parce qu'un patient ne mange plus qu'il est anorexique).

? Les éléments médicaux. Est-ce que mon patient suit un traitement médical ou pas ? Quel sont les effets positifs et secondaires de ces traitements ? Quand a-t-il été mis en place ? Est-ce qu’il le prend tel qu'il a été prescrit (observant) ? (Importance du dosage des anxiolytique). Savoir ce qu'il connaît de sa maladie, de ses traitements. Le rapport qu'entretient le patient avec le monde médical, avec la psychologie. Le rapport avec les infirmières.

? Le bilan. Au fur et à mesure va se poser la question du bilan. On peut décider de passer à la clinique armée (tests, questionnaires…), on va être attentif au fait qu'un test ne donnera jamais un diagnostic, mais juste des pistes.

? Poser, tenter de poser une hypothèse diagnostique. La seule personne à pouvoir poser un diagnostic est le médecin. Cette hypothèse doit être argumenté, il faut pouvoir mettre en relation toutes les info, et il faut exclure d'autres hypothèses. On fait un diagnostic différentiel, méthode permettant de différencier une maladie d'autres pathologies qui présentent des symptômes proches ou similaires.

Il y a 2 hypothèses à toujours exclure :

? La prise de substance qui entraînerait les symptômes qu'on observe.

? Symptômes dû à une cause organique. Ces hypothèses ne sont que des pistes, ce ne sera jamais une vérité absolue. On va pouvoir faire des hypothèses sur sa structure psychique, sur sa personnalité, sur ses mécanismes de défenses.

? Le suivi du patient : est-ce que le patient a besoin d'un suivi psychothérapeutique? Non parfois car, soit ce n'est pas le moment, soit il a été envoyé chez vous mais ce n'est pas chez vous qu'il devait aller. Soit on va lui proposer d'arrêter là, soit un va le réorienter vers un collègue, soit on va plutôt s'engager dans la thérapie de soutien. 

Post-Bac
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L’étude de cas

Psychologie clinique

Définition

aboulie
diminution ou privation de la volonté
apathie
indifférence affective qui se traduit par un engourdissement physique et moral, avec disparition de l’initiative et de l'activité
asthénie
affaiblissement pathologique de l'état général
apraxie
incapacité d'adapter ses mouvements dans un but recherché

Quand on fait de l'étude de cas :

? Faire une présentation rapide du patient (homme/ femme, âge, situation perso, marital, situation pro, a-t-il des enfants…) ?info générales pour le contexte qui peuvent déjà être des indices.

? Le motif de la consultation ou de l’hospitalisation. Va de pair avec l'origine de la demande. Si la demande ne vient pas de lui, réfléchir si on doit répondre à cette demande ou pas, si elle est légitime. Parfois les demandes peuvent s'exprimer par les passages à l'acte (tel que les tentatives de suicide, le patient demande de l'aide, l'objectif est d'entendre à quel point leur souffrance est tellement importante pour pouvoir penser au suicide, pas de trouver des solutions dans l'urgence).

? L'anamnèse du patient (histoire de sa vie, info principales, événements principaux qui ont marqués sa vie, qu'on doit connaître pour le suivi psychothérapeutique). Exemple : comment l'école ou le travail se passe, y a-t-il eu des décès dans sa vie… Pour les tout-petits, on demande à la mère comment s'est passé la grossesse, comment la marche s'est passé, le langage….

? Antécédents personnels et familiaux (somatiques, organiques et psychiatriques/ psychologiques…). Deux hypothèses aux transmissions de la maladie mentale, une transmission d'un terrain favorable ou non, pas à 100% ; des transmissions environnementales, c'est que si on a été élevé dans une famille où les parents souffraient de troubles assez envahissants, on peut imaginer que vous avez été élevé dans un milieu pas sain. L'histoire des troubles (psychiatriques, psychologiques, psychique). Est-ce que c'est la 1ère fois que le patient rencontre le monde de la psychiatrie. Si non, quand était-elle ? est-ce que le patient est amené à être hospitaliser régulièrement ? à quelle fréquence ces rencontres se font ? Si elles ont tendance à augmenter ou à diminuer. Quels ont été les symptômes des épisodes précédents ? (Exemple de la phase maniaque). Sont-ils arrivés petit à petit ou brutalement ? Voir s'il y a eu des éléments déclencheurs. Tout ça va influer sur la suite de la prise en charge.

? La sémiologie actuelle = étude des signes et des symptômes du patient. Ce qui est une rupture avec le fonctionnement habituel du patient (ex : depuis 3 mois, un patient aimant le sport, n’en fais plus, ne va plus en soirée…), ou une rupture avec le fonctionnement attendu (ex : ne pas s'attendre à ce qu'un ado passe sa journée à regarder le mur). Parfois le patient va les évoquer lui-même, il va nous donner un signe, c'est le psychologue qui va devoir mettre des mots sur les symptômes. On va aussi s'intéresser à l'absence de certains signes qu'on aurait attendu. Relever des symptômes négatifs = des symptômes de ce qu'il y a en moins par rapport à ce que le patient faisait avant. Les symptômes qui commencent par un ''a'' privatif, tel que l'aboulie, l'apathie, l’asthénie, l'apraxie. Nos capacités internes = nous mettre sur la piste de certaines maladies. On ne pourra jamais poser un diagnostic de maladie mental avec qu'un seul signe. (Ex : ce n'est pas parce qu'un patient ne mange plus qu'il est anorexique).

? Les éléments médicaux. Est-ce que mon patient suit un traitement médical ou pas ? Quel sont les effets positifs et secondaires de ces traitements ? Quand a-t-il été mis en place ? Est-ce qu’il le prend tel qu'il a été prescrit (observant) ? (Importance du dosage des anxiolytique). Savoir ce qu'il connaît de sa maladie, de ses traitements. Le rapport qu'entretient le patient avec le monde médical, avec la psychologie. Le rapport avec les infirmières.

? Le bilan. Au fur et à mesure va se poser la question du bilan. On peut décider de passer à la clinique armée (tests, questionnaires…), on va être attentif au fait qu'un test ne donnera jamais un diagnostic, mais juste des pistes.

? Poser, tenter de poser une hypothèse diagnostique. La seule personne à pouvoir poser un diagnostic est le médecin. Cette hypothèse doit être argumenté, il faut pouvoir mettre en relation toutes les info, et il faut exclure d'autres hypothèses. On fait un diagnostic différentiel, méthode permettant de différencier une maladie d'autres pathologies qui présentent des symptômes proches ou similaires.

Il y a 2 hypothèses à toujours exclure :

? La prise de substance qui entraînerait les symptômes qu'on observe.

? Symptômes dû à une cause organique. Ces hypothèses ne sont que des pistes, ce ne sera jamais une vérité absolue. On va pouvoir faire des hypothèses sur sa structure psychique, sur sa personnalité, sur ses mécanismes de défenses.

? Le suivi du patient : est-ce que le patient a besoin d'un suivi psychothérapeutique? Non parfois car, soit ce n'est pas le moment, soit il a été envoyé chez vous mais ce n'est pas chez vous qu'il devait aller. Soit on va lui proposer d'arrêter là, soit un va le réorienter vers un collègue, soit on va plutôt s'engager dans la thérapie de soutien.