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L’entretien clinique chez la personne âgé
Chez les personnes âgées, il n’y a pas souvent de demande puisqu’ils n’ont pas été sensibilisé à la psychologie. On les rencontre souvent quand ils passent en institution. La rencontre est sans rendez-vous, de manière informelle. Cette échange peut se faire dans une chambre d'hôpital ou dans une salle commune, un couloir.
L’entrée en EHPAD (établissement d'hébergement pour personne âgée dépendante) est un moment significatif dans la vie du sujet âgé puisqu’elle entraine beaucoup de remaniement et de deuil, renvoie forcément à une perte d’autonomie pour le sujet. Cette entrée renvoie à la question de la finitude, puisque souvent il s’agit de leur dernier lieu de vie. Le clinicien évalue comment le sujet vit et gère cette entrée en EHPAD afin d’éviter la décompensation (rupture de l'équilibre que l'organisme a trouvé pendant une certaine période pour faire face à une maladie psychique ou à un trouble quelconque.). Il faut repérer s’il peut advenir un syndrome de “glissement” (se laisse mourir). Même s’il ne le demande pas, il faut continuer à leur offrir un espace d’écoute. Le “travail de vieillir” est d’accompagner le sujet dans ses changements de vie, replacer ses moments de vie dans une chronologie, une histoire.
Il y a une grande complexité des tableaux cliniques puisque certains symptômes psychiques seront difficilement dissociable de pathologies somatiques ou du processus de vieillissement en tant que tel. On peut être face à un enchevêtrement de symptôme qu’il va falloir différencier. Ce moment de la vie entraîne un accompagnement pour les pertes et deuil que ce soit de ses propres capacités ou de personnes proches.
Attention aux signes caché : par exemple la dépression se manifeste par des plaintes physiologiques (= maux de tête, maux de ventre, etc...).
Il faut se décentrer d’un certains nombres de savoirs théoriques pour s’adapter aux spécificités du vieillissement, à la singularité de chacun. On doit aussi tenir compte des handicaps liés à l’âge (perte sensoriel ou cognitif très différent selon les sujets, donc attention aux stéréotypes)
A retenir :
Conclusion générale
? Le travail clinique doit être replacé dans son histoire pour être compris.
? Préciser la pratique du métier de psychologue clinicien
? Inviter à la réflexion sur l’observation clinique
? Proposer une 1ère initiation à l’entretien clinique et ses spécificités en fonction des moments de la vie
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L’entretien clinique chez la personne âgé
Chez les personnes âgées, il n’y a pas souvent de demande puisqu’ils n’ont pas été sensibilisé à la psychologie. On les rencontre souvent quand ils passent en institution. La rencontre est sans rendez-vous, de manière informelle. Cette échange peut se faire dans une chambre d'hôpital ou dans une salle commune, un couloir.
L’entrée en EHPAD (établissement d'hébergement pour personne âgée dépendante) est un moment significatif dans la vie du sujet âgé puisqu’elle entraine beaucoup de remaniement et de deuil, renvoie forcément à une perte d’autonomie pour le sujet. Cette entrée renvoie à la question de la finitude, puisque souvent il s’agit de leur dernier lieu de vie. Le clinicien évalue comment le sujet vit et gère cette entrée en EHPAD afin d’éviter la décompensation (rupture de l'équilibre que l'organisme a trouvé pendant une certaine période pour faire face à une maladie psychique ou à un trouble quelconque.). Il faut repérer s’il peut advenir un syndrome de “glissement” (se laisse mourir). Même s’il ne le demande pas, il faut continuer à leur offrir un espace d’écoute. Le “travail de vieillir” est d’accompagner le sujet dans ses changements de vie, replacer ses moments de vie dans une chronologie, une histoire.
Il y a une grande complexité des tableaux cliniques puisque certains symptômes psychiques seront difficilement dissociable de pathologies somatiques ou du processus de vieillissement en tant que tel. On peut être face à un enchevêtrement de symptôme qu’il va falloir différencier. Ce moment de la vie entraîne un accompagnement pour les pertes et deuil que ce soit de ses propres capacités ou de personnes proches.
Attention aux signes caché : par exemple la dépression se manifeste par des plaintes physiologiques (= maux de tête, maux de ventre, etc...).
Il faut se décentrer d’un certains nombres de savoirs théoriques pour s’adapter aux spécificités du vieillissement, à la singularité de chacun. On doit aussi tenir compte des handicaps liés à l’âge (perte sensoriel ou cognitif très différent selon les sujets, donc attention aux stéréotypes)
A retenir :
Conclusion générale
? Le travail clinique doit être replacé dans son histoire pour être compris.
? Préciser la pratique du métier de psychologue clinicien
? Inviter à la réflexion sur l’observation clinique
? Proposer une 1ère initiation à l’entretien clinique et ses spécificités en fonction des moments de la vie
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