Une scène maritime v.1-4
>>v.1-4 : La scène se passe en mer -> champs lexical de la mer et de la navigation .
-2 groupes de personnes: les marins et les albatros
•les hommes utilisent l’albatros comme une distraction «pour s’amuser ». La fréquence est souligné -> adverbe « souvent » + verbe au présent a valeur d’habitude.
•Les albatros apparaissent sous un jour valorisant comme compagnon -> périphrase (compagnon de voyage) + verbe «suivre» = fidélité. De plus, l’ adjectif «vastes» montre qu’ils sont majestueux + adjectif indolents» montre leur caractère paisible.
-La strophe se fini sur une note inquiétante -> périphrase « gouffre amers » = mer salé donc ressentiment amertume.
La déchéance du « roi de l’azur » v.5-12
>>v.5-8 : La strophe s’ouvre sur la description de l’oiseau forcé par l’homme d’évoluer dans un univers inconnu.
•La gaucherie de l’animal -> vers 6 : adjectifs opposés a la périphrase élogieuse du 1er hémistiche qui souligne la grâce de l’oiseau dans les cieux -> la césure annonce un avant/après et montre la chute de l’animal.
•L’adverbe «piteusement » accentue cette chute et traduit l’empathie du poète -> ajd « piteux », issu du mot «pitié» = tonalité pathétique.
•Le verbe « laisser » montre que l’oiseau est condamné à rester passif et la comparaison de ses ailes à des avirons + le verbe «trainer» à connotation péjorative = environnement pas adapté à l’oiseau.
>>v.9-10 : Les vers 9 et 10 offrent un contraste entre le superbe passé de l’oiseau souligné par l’adverbe«naguère» (=avant) et son aspect grotesque actuel et le verbe «être» au présent.
-Antithèse beau/laid.
-L’adjectif «comique» montre que l’oiseau est ridicule -> objet de moquerie.
-La modalité exclamative donne à entendre la voix du poète qui se désole du tableau pitoyable qu’offre l’animal.
>>v.11-12 : Les marins s’adonnent à un jeu sadique avec l’oiseau : verbe «agacer» + la pantomime grotesque de celui qui l’imite.
-La chute de l’oiseau est visible grâce à l’antagonisme entre la relative et son antécédent.
-Le passage du pluriel au singulier pour l’oiseau montre sa solitude + analogie au poète.
L’albatros comme alter ego du poète v.13-16
>>Image méliorative de l’oiseau avec la périphrase auquel le poète s’identifie-> comparaison + verbe «être» au présent de vérité générale + majuscule à «Poète» qui l’élève au rang de mythe.
-La célébration du poète et l’oiseau se poursuit au vers 14 avec l’enjambement -> les 2 sont capable d’affronter n’importe quel danger, humain(archer) ou naturel(tempête) comme l’indique les 2 propositions subordonnées relatives coordonnées. Métaphore -> archer/tempête = critiques qu’il peut essuyer.
-La marginalité du poète et de l’oiseau se voit par le lexique de l’exclusion.
-Le terme « géant » = talent voire au génie du poète, supérieur au commun des mortels car il ne marche pas mais il vole. Mais en même temps le verbe «empêcher» traduit l’idée d’un handicap et montre qu’il est incompris.
-Ces ailes traduisent son aspiration à l’idéal= l’azur poétique
Conclusion:
Ce poème est une fable familière qui s’ouvre sur une scène maritime dont la figure centrale est l’albatros, prisonnier des hommes et de leurs jeux cruels. Le poète et l’oiseau sont tout deux des êtres à la fois sublimes et grotesques. Ce poème est un portrait en creux de l’artiste, il donne aussi à lire un art poétique, celui de l’alchimie.
Une scène maritime v.1-4
>>v.1-4 : La scène se passe en mer -> champs lexical de la mer et de la navigation .
-2 groupes de personnes: les marins et les albatros
•les hommes utilisent l’albatros comme une distraction «pour s’amuser ». La fréquence est souligné -> adverbe « souvent » + verbe au présent a valeur d’habitude.
•Les albatros apparaissent sous un jour valorisant comme compagnon -> périphrase (compagnon de voyage) + verbe «suivre» = fidélité. De plus, l’ adjectif «vastes» montre qu’ils sont majestueux + adjectif indolents» montre leur caractère paisible.
-La strophe se fini sur une note inquiétante -> périphrase « gouffre amers » = mer salé donc ressentiment amertume.
La déchéance du « roi de l’azur » v.5-12
>>v.5-8 : La strophe s’ouvre sur la description de l’oiseau forcé par l’homme d’évoluer dans un univers inconnu.
•La gaucherie de l’animal -> vers 6 : adjectifs opposés a la périphrase élogieuse du 1er hémistiche qui souligne la grâce de l’oiseau dans les cieux -> la césure annonce un avant/après et montre la chute de l’animal.
•L’adverbe «piteusement » accentue cette chute et traduit l’empathie du poète -> ajd « piteux », issu du mot «pitié» = tonalité pathétique.
•Le verbe « laisser » montre que l’oiseau est condamné à rester passif et la comparaison de ses ailes à des avirons + le verbe «trainer» à connotation péjorative = environnement pas adapté à l’oiseau.
>>v.9-10 : Les vers 9 et 10 offrent un contraste entre le superbe passé de l’oiseau souligné par l’adverbe«naguère» (=avant) et son aspect grotesque actuel et le verbe «être» au présent.
-Antithèse beau/laid.
-L’adjectif «comique» montre que l’oiseau est ridicule -> objet de moquerie.
-La modalité exclamative donne à entendre la voix du poète qui se désole du tableau pitoyable qu’offre l’animal.
>>v.11-12 : Les marins s’adonnent à un jeu sadique avec l’oiseau : verbe «agacer» + la pantomime grotesque de celui qui l’imite.
-La chute de l’oiseau est visible grâce à l’antagonisme entre la relative et son antécédent.
-Le passage du pluriel au singulier pour l’oiseau montre sa solitude + analogie au poète.
L’albatros comme alter ego du poète v.13-16
>>Image méliorative de l’oiseau avec la périphrase auquel le poète s’identifie-> comparaison + verbe «être» au présent de vérité générale + majuscule à «Poète» qui l’élève au rang de mythe.
-La célébration du poète et l’oiseau se poursuit au vers 14 avec l’enjambement -> les 2 sont capable d’affronter n’importe quel danger, humain(archer) ou naturel(tempête) comme l’indique les 2 propositions subordonnées relatives coordonnées. Métaphore -> archer/tempête = critiques qu’il peut essuyer.
-La marginalité du poète et de l’oiseau se voit par le lexique de l’exclusion.
-Le terme « géant » = talent voire au génie du poète, supérieur au commun des mortels car il ne marche pas mais il vole. Mais en même temps le verbe «empêcher» traduit l’idée d’un handicap et montre qu’il est incompris.
-Ces ailes traduisent son aspiration à l’idéal= l’azur poétique
Conclusion:
Ce poème est une fable familière qui s’ouvre sur une scène maritime dont la figure centrale est l’albatros, prisonnier des hommes et de leurs jeux cruels. Le poète et l’oiseau sont tout deux des êtres à la fois sublimes et grotesques. Ce poème est un portrait en creux de l’artiste, il donne aussi à lire un art poétique, celui de l’alchimie.