INTRODUCTION
CONCLUSION
Le prologue nous installe dans une configuration tragique au sein de laquelle le personnage conscient de l’imminence de sa mort emploie la parole comme un moyen de surmonter la fatalité de son destin, comme une issue pour reprendre possession de sa volonté propre.
Les registres tragique et légèrement lyrique dominent et émeuvent les spectateurs.
J-L Lagarce opte pour une esthétique à la fois contemporaine (flou des repères spatio-temporels) et classique (références à la tragédie antique).
Ouverture : Citation extraite d’Antigone d’Anouilh : « Et puis, surtout, c'est reposant, la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir; qu'on est pris, qu'on est enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur son dos, et qu'on n'a plus qu'à crier, — pas à gémir, non, pas à se plaindre, — à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on n'avait jamais dit et qu'on ne savait peut-être même pas encore. Et pour rien : pour se le dire à soi, pour l'apprendre, soi. »
INTRODUCTION
CONCLUSION
Le prologue nous installe dans une configuration tragique au sein de laquelle le personnage conscient de l’imminence de sa mort emploie la parole comme un moyen de surmonter la fatalité de son destin, comme une issue pour reprendre possession de sa volonté propre.
Les registres tragique et légèrement lyrique dominent et émeuvent les spectateurs.
J-L Lagarce opte pour une esthétique à la fois contemporaine (flou des repères spatio-temporels) et classique (références à la tragédie antique).
Ouverture : Citation extraite d’Antigone d’Anouilh : « Et puis, surtout, c'est reposant, la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir; qu'on est pris, qu'on est enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur son dos, et qu'on n'a plus qu'à crier, — pas à gémir, non, pas à se plaindre, — à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on n'avait jamais dit et qu'on ne savait peut-être même pas encore. Et pour rien : pour se le dire à soi, pour l'apprendre, soi. »