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Depuis le début de leur histoire, les sociétés ont sans cesse conquis de nouveaux
espaces. En marge de l’œkoumène, les espaces maritimes sont longtemps restés à l’écart
de cette appropriation, mais à partir du
XV ème siècle, les progrès de la navigation en
permettent une meilleure connaissance ; aujourd’hui ces espaces sont largement parcourus
et exploités. La conquête spatiale est plus tardive, mais elle repose aussi sur des progrès
techniques qui permettent d’en améliorer la connaissance. L’exploration, la conquête
et la maîtrise croissante de l’océan et de l’espace impliquent des acteurs de plus en plus
nombreux et diversifiés.
Espace et océan font l’objet d’une conquête et d’aménagements visant à l’exploitation
de leurs ressources, déjà avancée pour les espaces maritimes, encore en devenir pour
l’espace. On peut parler d’une territorialisation croissante, bien qu’elle soit récente et
inachevée. Cette appropriation suscite pourtant des conflits d’acteurs et des tensions,
faisant de ces espaces des enjeux stratégiques que les États s’efforcent de maîtriser,
notamment par des moyens militaires.
Frontière Le mot prend ici le sens large de frange pionnière ou front
pionnier. Ainsi, selon le géographe Pierre Monbeig, les frontières sont des
« territoires où par une progression plus ou moins rapide on passe des
espaces organisés à ceux qui le deviennent ».
Environ 8 000 engins ont été envoyés en orbite depuis le début de l’ère
spatiale, en 1957. Des dizaines d’opérateurs privés souhaitent envoyer des satellites
destinés à fournir un meilleur débit Internet et il n’est pas impossible que l’on
dénombre, à la fin de la décennie, plus de 50 000 nouveaux satellites dans le ciel.
Pour exploiter les richesses pétrolières de la mer de Barents, dans un contexte doublement contraint (en mer et au nord du cercle polaire), les Russes ont mis au point une plateforme spécifique, capable de résister aux tempêtes arctiques et à la pression de la glace.
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Depuis le début de leur histoire, les sociétés ont sans cesse conquis de nouveaux
espaces. En marge de l’œkoumène, les espaces maritimes sont longtemps restés à l’écart
de cette appropriation, mais à partir du
XV ème siècle, les progrès de la navigation en
permettent une meilleure connaissance ; aujourd’hui ces espaces sont largement parcourus
et exploités. La conquête spatiale est plus tardive, mais elle repose aussi sur des progrès
techniques qui permettent d’en améliorer la connaissance. L’exploration, la conquête
et la maîtrise croissante de l’océan et de l’espace impliquent des acteurs de plus en plus
nombreux et diversifiés.
Espace et océan font l’objet d’une conquête et d’aménagements visant à l’exploitation
de leurs ressources, déjà avancée pour les espaces maritimes, encore en devenir pour
l’espace. On peut parler d’une territorialisation croissante, bien qu’elle soit récente et
inachevée. Cette appropriation suscite pourtant des conflits d’acteurs et des tensions,
faisant de ces espaces des enjeux stratégiques que les États s’efforcent de maîtriser,
notamment par des moyens militaires.
Frontière Le mot prend ici le sens large de frange pionnière ou front
pionnier. Ainsi, selon le géographe Pierre Monbeig, les frontières sont des
« territoires où par une progression plus ou moins rapide on passe des
espaces organisés à ceux qui le deviennent ».
Environ 8 000 engins ont été envoyés en orbite depuis le début de l’ère
spatiale, en 1957. Des dizaines d’opérateurs privés souhaitent envoyer des satellites
destinés à fournir un meilleur débit Internet et il n’est pas impossible que l’on
dénombre, à la fin de la décennie, plus de 50 000 nouveaux satellites dans le ciel.
Pour exploiter les richesses pétrolières de la mer de Barents, dans un contexte doublement contraint (en mer et au nord du cercle polaire), les Russes ont mis au point une plateforme spécifique, capable de résister aux tempêtes arctiques et à la pression de la glace.