Partielo | Créer ta fiche de révision en ligne rapidement
Post-Bac
2

Introduction médiéval

Histoire médiévale

A retenir :

Sur le plan politique émergence progressive de l’état moderne incarné par un pouvoir d’essence monarchique autour duquel se développe une administration qui relaie ce pouvoir dans un espace donné. Cet état moderne apparait en France en particulier entre le XIIe et le XIIIe (Capétiens, Valois). En Angleterre (Plantagenet). Modèle qui se développe dans l’Eglise elle-même et le pouvoir pontifical.                                                                           

Sur le plan économique avec un renouvellement entier des cadres de la production, de bien matériel, de la consommation de ses biens avec la mise en place de la multiplication des villages et donc organiser la production agricole. Des villes se développent et des grands circuits commerciaux se mettent en place, sorte de mondialisation entre Europe-Afrique-Asie mais aussi entre l’Europe. Développement de la cartographie.                            

Sur le plan culturel, mise en place progressive à partir de la fin du XIe d’un réseau de plus en plus dense d’école en ville, lié aux cathédrales mais pas seulement (école dite privé : contrat entre un maitre et ses élèves), puis dans les villages. Ce qui permet une alphabétisation plus large de la population. La culture écrite, la culture livresque ne va plus à terme être exclusivement au monopole des hommes d’églises. Diffusion de nouveaux savoirs : philosophique (Aristote), l’astronomie et d’autres. Triomphe de la raison pour les lettrés sur les écoles qui ont des conséquences qui génèrent des frictions car ses maitres vont vouloir à passer le texte biblique au spectre de la raison humaine. Puis des mouvements de transfert culturel par le biais de traduction de texte (de l’arabe vers le latin). Développement du cadre universitaire à la fin du XIIe. Développement considérable de la documentation disponible. A partir de 1100 jusqu’au XIVe les documents écrits se diversifie et une prolifération de l’usage de l’écrit. Pouvoirs urbains (= communes). Le pouvoir s’appuie de plus en plus sur l’écrit, il communique par l’écrit qu’il soit administratif, juridique pour dominer et contrôler les populations.

Le contexte politique : dissolution du pouvoir de Charlemagne qui incarnait une unité politique et religieuse et du pouvoir carolingien au fil du IXe à cause des divisions des héritages partages des fils de Louis le Pieu en 843 mais aussi des invasions comme ceux des vikings à partir de 840 qui pillent les monastères, les villes comme Paris en 885 et des invasions hongroises qui sont des cavaliers mongols qui viennent des steppes orientales. La fonction impériale disparait en 888. Progressivement redistribution de l’autorité, régionale au bénéfice de certain aristocrate avec des fonctions de comte qui viennent autonome par rapport au pouvoir en construisant des sortes d’état régionaux. Développement des seigneuries châtelaines donc fragmentation. Exercer au sein d’un comté, d’une seigneurie permet une efficacité politique et une sorte de pragmatise. La division politique sorte d’adaptation de la réalité. Les pouvoirs dit universelles pour le pape qui construit son propre modèle politique ou encore l’empereur. L’empire des rois de Germanie avec Otton I qui restaure l’idée d’empire. S’affronte ces deux pouvoirs pour savoir qui a la première place pour gouverner le monde chrétien (dominium mundi), lutte idéologique surtout à partir du XIe, mais aussi lutte militaire en Italie du Nord. Compétition entre les seigneurs entre eux. Unité progressive pour le pouvoir religieux dans la mesure où les européens sur le plan religieux appartiennent à une vie religieuse qui est le christianisme romain. Le pape s’impose progressivement à partir du XIe comme le chef de l’espace chrétien occidental, devient le chef de l’Eglise.  On assiste à la sédentarisation des Hongrois, des vikings/scandinaves à la fin du Xe :  

  • Les Hongrois ont été définitivement battu en 955 à Lechfeld par Otton I, ils se convertissent au christianisme. 
  • Les scandinaves se convertissent comme les Danois, ou leur chef Rollon se convertit en 911, cette contrepartie est faite contre devenir le comte de Rouen par le roi Charles III. Les descendants de Rollon participent à l’expansion du christianisme en menant des conquêtes à partir du XIe à la fois en Italie et en Sicile avec l’aval du pape. Les normands chassent les byzantins entre 1060-1070 en Italie et chassent les musulmans en Sicile. Ils se donnent des titres de principautés à partir de 1130 devient le royaume de Sicile (Sicile et le sud de l’Italie). L’Espagne, elle sous influence musulmane, division politique en 1002 à la mort de Al Mansur ce qui favorise une avancé des chrétiens.  Reconquête non linéaire, avec des temps forts qui se finira en 1492 à la chute de Grenade.


Post-Bac
2

Introduction médiéval

Histoire médiévale

A retenir :

Sur le plan politique émergence progressive de l’état moderne incarné par un pouvoir d’essence monarchique autour duquel se développe une administration qui relaie ce pouvoir dans un espace donné. Cet état moderne apparait en France en particulier entre le XIIe et le XIIIe (Capétiens, Valois). En Angleterre (Plantagenet). Modèle qui se développe dans l’Eglise elle-même et le pouvoir pontifical.                                                                           

Sur le plan économique avec un renouvellement entier des cadres de la production, de bien matériel, de la consommation de ses biens avec la mise en place de la multiplication des villages et donc organiser la production agricole. Des villes se développent et des grands circuits commerciaux se mettent en place, sorte de mondialisation entre Europe-Afrique-Asie mais aussi entre l’Europe. Développement de la cartographie.                            

Sur le plan culturel, mise en place progressive à partir de la fin du XIe d’un réseau de plus en plus dense d’école en ville, lié aux cathédrales mais pas seulement (école dite privé : contrat entre un maitre et ses élèves), puis dans les villages. Ce qui permet une alphabétisation plus large de la population. La culture écrite, la culture livresque ne va plus à terme être exclusivement au monopole des hommes d’églises. Diffusion de nouveaux savoirs : philosophique (Aristote), l’astronomie et d’autres. Triomphe de la raison pour les lettrés sur les écoles qui ont des conséquences qui génèrent des frictions car ses maitres vont vouloir à passer le texte biblique au spectre de la raison humaine. Puis des mouvements de transfert culturel par le biais de traduction de texte (de l’arabe vers le latin). Développement du cadre universitaire à la fin du XIIe. Développement considérable de la documentation disponible. A partir de 1100 jusqu’au XIVe les documents écrits se diversifie et une prolifération de l’usage de l’écrit. Pouvoirs urbains (= communes). Le pouvoir s’appuie de plus en plus sur l’écrit, il communique par l’écrit qu’il soit administratif, juridique pour dominer et contrôler les populations.

Le contexte politique : dissolution du pouvoir de Charlemagne qui incarnait une unité politique et religieuse et du pouvoir carolingien au fil du IXe à cause des divisions des héritages partages des fils de Louis le Pieu en 843 mais aussi des invasions comme ceux des vikings à partir de 840 qui pillent les monastères, les villes comme Paris en 885 et des invasions hongroises qui sont des cavaliers mongols qui viennent des steppes orientales. La fonction impériale disparait en 888. Progressivement redistribution de l’autorité, régionale au bénéfice de certain aristocrate avec des fonctions de comte qui viennent autonome par rapport au pouvoir en construisant des sortes d’état régionaux. Développement des seigneuries châtelaines donc fragmentation. Exercer au sein d’un comté, d’une seigneurie permet une efficacité politique et une sorte de pragmatise. La division politique sorte d’adaptation de la réalité. Les pouvoirs dit universelles pour le pape qui construit son propre modèle politique ou encore l’empereur. L’empire des rois de Germanie avec Otton I qui restaure l’idée d’empire. S’affronte ces deux pouvoirs pour savoir qui a la première place pour gouverner le monde chrétien (dominium mundi), lutte idéologique surtout à partir du XIe, mais aussi lutte militaire en Italie du Nord. Compétition entre les seigneurs entre eux. Unité progressive pour le pouvoir religieux dans la mesure où les européens sur le plan religieux appartiennent à une vie religieuse qui est le christianisme romain. Le pape s’impose progressivement à partir du XIe comme le chef de l’espace chrétien occidental, devient le chef de l’Eglise.  On assiste à la sédentarisation des Hongrois, des vikings/scandinaves à la fin du Xe :  

  • Les Hongrois ont été définitivement battu en 955 à Lechfeld par Otton I, ils se convertissent au christianisme. 
  • Les scandinaves se convertissent comme les Danois, ou leur chef Rollon se convertit en 911, cette contrepartie est faite contre devenir le comte de Rouen par le roi Charles III. Les descendants de Rollon participent à l’expansion du christianisme en menant des conquêtes à partir du XIe à la fois en Italie et en Sicile avec l’aval du pape. Les normands chassent les byzantins entre 1060-1070 en Italie et chassent les musulmans en Sicile. Ils se donnent des titres de principautés à partir de 1130 devient le royaume de Sicile (Sicile et le sud de l’Italie). L’Espagne, elle sous influence musulmane, division politique en 1002 à la mort de Al Mansur ce qui favorise une avancé des chrétiens.  Reconquête non linéaire, avec des temps forts qui se finira en 1492 à la chute de Grenade.